le s lyceens sont arrive vers 16hs al'hotel de ville , ils ne sont pas tellment numereux comme contre la loi FILLON mais le dispositiff policier est enorme , ils sont partout !!!
des nouvelles plus tard
manifff!!
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par Vroum » Mardi 07 Fév 2006 19:24
Première manif partant de 15h00 du cours Clémenceau des lycéens de rouen et de la région, 400 lycéens au début, 800 vers la fin avec les renforts.
Présence GR, LCR et LTF pour les gauchos
3 drapeaux noirs du groupe soleil noir plus 400 tracts FA diffés
Deuxième manif des syndicats à 17h00 place de l'hôtel de ville, environ 4000 personnes dont 1000 lycéens, ensuite CGT (1500), union solidaires (500), CFDT, CFTC, FO, FSU, UNSA ...
Deux cortèges d'orga politique, le PC et la FA
En queue de manif cortège avec banderolle FA
600 tratcs de diffés
le texte du tract :
Le CPE contrat de première embauche, privant le jeune salarié de ses droits les plus élémentaires, n'est qu'une étape de plus dans la précarisation générale de la population vivant exclusivement de son travail. Ainsi donc la boucle est presque entièrement bouclée : par le CPE, concernant les jeunes, le CNE concernant les chômeurs, les dispositions à l'étude concernant les seniors, ainsi que les projets concernant l’apprentissage dès 14 ans où les plus de 50 ans, tous les âges de la population se retrouvent dans une précarisation accentuée.
Cette précarisation générale profite intégralement au patronat qui a une main d'œuvre à moindre coût. Le taux de chômage reste élevé en maintenant artificiellement un marché du travail avec une demande d'emplois supérieure à l'offre, ce qui garantit une " paix sociale " sous haute vigilance du pouvoir politique. La surveillance des citoyens est ainsi possible par un flicage généralisé de toutes les couches de la population.
Car c'est bien le pouvoir politique qui a institué la précarisation générale par son arsenal législatif pour le plus grand profit du MEDEF. Le pouvoir en place poursuit d'ailleurs sa politique destructrice, en instituant également la précarisation des fonctionnaires, à grands coups de privatisations et de contractualisation des agents de la fonction publique. Ainsi les besoins les plus fondamentaux de la population, tels que la santé, l'éducation, la communication, l'énergie et les transports, se retrouvent aux mains d'investisseurs privés, motivés par le seul profit. La démonstration est faite à ceux qui en doutaient encore : le pouvoir politique est la courroie de transmission du capitalisme.
La précarisation généralisée ne profite donc qu'au capitalisme, et ce n'est pas en essayant de lui donner un " visage humain ", n'en déplaise à la gauche parlementaire, ainsi qu'aux syndicats institutionnalisés, que les choses changeront fondamentalement pour l'ensemble de la population. De façon globale, le salariat est indissociable de la précarité, ils vont de pair depuis toujours, puisque le capitalisme a besoin d'une marge de manoeuvre pour faire pression sur les salaires.
Impossible donc d'envisager une porte de sortie de la précarité sans envisager à terme l'abolition du salariat, donc l'égalité économique et sociale, et la gestion par les travailleurs, les usagers, etc... des outils de production et de distribution (l'autogestion). Le capitalisme est l'ennemi des gens qui ne vivent que des revenus de leur travail, s'en émanciper est une mesure de survie.
La mise à bas du capital, et de ses valets ne se fera que par l'action directe des individu-e-s eux-mêmes. Cette action directe peut déjà commencer par la mise en pratique de rapports solidaires concrets: augmentations uniformes des salaires et non au pourcentage, demandes d'égalité des droits dans et hors l'entreprise,... Il est grand temps que chacune et chacun reprenne ses affaires en main en ne confiant plus ses intérêts aux politiciens professionnels de tous bords, ni aux bureaucraties syndicales plus soucieuses de leur image médiatique que des intérêts des travailleurs qu'elles sont sensées représenter.
Fédération anarchiste
Présence GR, LCR et LTF pour les gauchos
3 drapeaux noirs du groupe soleil noir plus 400 tracts FA diffés
Deuxième manif des syndicats à 17h00 place de l'hôtel de ville, environ 4000 personnes dont 1000 lycéens, ensuite CGT (1500), union solidaires (500), CFDT, CFTC, FO, FSU, UNSA ...
Deux cortèges d'orga politique, le PC et la FA
En queue de manif cortège avec banderolle FA
600 tratcs de diffés
le texte du tract :
Le CPE contrat de première embauche, privant le jeune salarié de ses droits les plus élémentaires, n'est qu'une étape de plus dans la précarisation générale de la population vivant exclusivement de son travail. Ainsi donc la boucle est presque entièrement bouclée : par le CPE, concernant les jeunes, le CNE concernant les chômeurs, les dispositions à l'étude concernant les seniors, ainsi que les projets concernant l’apprentissage dès 14 ans où les plus de 50 ans, tous les âges de la population se retrouvent dans une précarisation accentuée.
Cette précarisation générale profite intégralement au patronat qui a une main d'œuvre à moindre coût. Le taux de chômage reste élevé en maintenant artificiellement un marché du travail avec une demande d'emplois supérieure à l'offre, ce qui garantit une " paix sociale " sous haute vigilance du pouvoir politique. La surveillance des citoyens est ainsi possible par un flicage généralisé de toutes les couches de la population.
Car c'est bien le pouvoir politique qui a institué la précarisation générale par son arsenal législatif pour le plus grand profit du MEDEF. Le pouvoir en place poursuit d'ailleurs sa politique destructrice, en instituant également la précarisation des fonctionnaires, à grands coups de privatisations et de contractualisation des agents de la fonction publique. Ainsi les besoins les plus fondamentaux de la population, tels que la santé, l'éducation, la communication, l'énergie et les transports, se retrouvent aux mains d'investisseurs privés, motivés par le seul profit. La démonstration est faite à ceux qui en doutaient encore : le pouvoir politique est la courroie de transmission du capitalisme.
La précarisation généralisée ne profite donc qu'au capitalisme, et ce n'est pas en essayant de lui donner un " visage humain ", n'en déplaise à la gauche parlementaire, ainsi qu'aux syndicats institutionnalisés, que les choses changeront fondamentalement pour l'ensemble de la population. De façon globale, le salariat est indissociable de la précarité, ils vont de pair depuis toujours, puisque le capitalisme a besoin d'une marge de manoeuvre pour faire pression sur les salaires.
Impossible donc d'envisager une porte de sortie de la précarité sans envisager à terme l'abolition du salariat, donc l'égalité économique et sociale, et la gestion par les travailleurs, les usagers, etc... des outils de production et de distribution (l'autogestion). Le capitalisme est l'ennemi des gens qui ne vivent que des revenus de leur travail, s'en émanciper est une mesure de survie.
La mise à bas du capital, et de ses valets ne se fera que par l'action directe des individu-e-s eux-mêmes. Cette action directe peut déjà commencer par la mise en pratique de rapports solidaires concrets: augmentations uniformes des salaires et non au pourcentage, demandes d'égalité des droits dans et hors l'entreprise,... Il est grand temps que chacune et chacun reprenne ses affaires en main en ne confiant plus ses intérêts aux politiciens professionnels de tous bords, ni aux bureaucraties syndicales plus soucieuses de leur image médiatique que des intérêts des travailleurs qu'elles sont sensées représenter.
Fédération anarchiste
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Vroum - Messages: 179
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par Paul Anton » Mardi 07 Fév 2006 21:03
On peut dire que c’était risible à Caen aujourd’hui !
Le corporatisme a encore de beaux jours devant lui…
A noter que le service d’ordre de la CGT gonflaient les biscotos et étaient un peu sur les nerfs…
La lutte continue
Le corporatisme a encore de beaux jours devant lui…
A noter que le service d’ordre de la CGT gonflaient les biscotos et étaient un peu sur les nerfs…
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"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
- Paul Anton
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par Vroum » Mardi 07 Fév 2006 21:34
C'est vrai que la flicaille était de sortie aujourd'hui à Rouen
Surtout pour la manif des lycéens, au moins une centaine dont 10 RG et 10 BAC carrément dans le cortège qui faisaient ami-ami avec les lycéens qui leurs balançaient sans aucun problèmes des infos sur tel groupe de jeunes n'étant pas de rouen ect ...
Arrivé au niveau du musée des beaux-arts, une trentaine de CRS casqués et boucliers déployés qui nous barre la route et sur tout le parcours 6-7 estafettes de flics remplies plus 3-4 bagnolles banalisés le tout avec gyrophares qui nous collent au train pour nous faire avancer plus vite...
Surtout pour la manif des lycéens, au moins une centaine dont 10 RG et 10 BAC carrément dans le cortège qui faisaient ami-ami avec les lycéens qui leurs balançaient sans aucun problèmes des infos sur tel groupe de jeunes n'étant pas de rouen ect ...
Arrivé au niveau du musée des beaux-arts, une trentaine de CRS casqués et boucliers déployés qui nous barre la route et sur tout le parcours 6-7 estafettes de flics remplies plus 3-4 bagnolles banalisés le tout avec gyrophares qui nous collent au train pour nous faire avancer plus vite...
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Vroum - Messages: 179
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par lucien » Mardi 07 Fév 2006 22:10
Ils n'avaient peut-être pas aimé la spontanéité des manifestations de début 2005 ?!Vroum a écrit:C'est vrai que la flicaille était de sortie aujourd'hui à Rouen
Surtout pour la manif des lycéens, au moins une centaine dont 10 RG et 10 BAC carrément dans le cortège qui faisaient ami-ami avec les lycéens qui leurs balançaient sans aucun problèmes des infos sur tel groupe de jeunes n'étant pas de rouen ect ...
Arrivé au niveau du musée des beaux-arts, une trentaine de CRS casqués et boucliers déployés qui nous barre la route et sur tout le parcours 6-7 estafettes de flics remplies plus 3-4 bagnolles banalisés le tout avec gyrophares qui nous collent au train pour nous faire avancer plus vite...
Les rouennais reconnaîtront ce fameux carrefour, bloqué après la fin du parcours officiel...
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lucien - Messages: 3012
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par Vroum » Mardi 07 Fév 2006 22:26
les chiffres de manifestants pour la manif du 7 selon AFP
1er vhiffre : selon syndicats
2eime chiffre : selon police
Syndicats: Police:
Paris 45.000 *** 13.000
Marseille 30.000 *** 5.000
Nantes 18.000 *** 7.500
Toulouse 15.000 *** 15.000
Grenoble 15.000 *** 6.000
Bordeaux 12.000 *** 8.000
Brest 12.000 *** 5.000
Rennes 10.000 *** 8.500
Lyon 10.000 *** 8.000
Montpellier 10.000 *** 4.500
Saint-Etienne 10.000 *** 3.500
Toulon 10.000 *** 3.100
Clermont-Ferrand 10.000 *** 4.700
Saint-Brieuc 9.000 *** 3.500
Lille 8.000 *** 4.000
Tarbes 8.000 *** 3.000
Caen 7.000 *** 4.000
Le Mans 6.000 *** 3.500
Roanne 5.000 *** 3.500
Rouen 5.000 *** 3.000
Avignon 5.000 *** 2.500
Quimper 5.000 *** 2.500
Angers 5.000 *** 2.100
Nice 5.000 *** 2.000
Albi 5.000 *** 1.800
Saint Nazaire 5.000 *** 1.800
Nimes 5.000 *** 1.500
Lorient 4.500 *** 3.000
Pau 4.500 *** 2.200
Limoges 4.500 *** 1.000
Mulhouse 4.000 *** 1.800
Besançon 4.000 *** 2.000
Nancy 3.500 *** 2.500
Tours 3.500 *** 2.100
Chambéry 3.000 *** 3.000
Metz 3.000 *** 2.500
Poitiers 3.000 *** 2.300
Chalon-sur-Saône 3.000 *** 2.000
Orléans 3.000 *** 1.300
Bourg-en-Bresse 3.000 *** 900
Dijon 2.500 *** 2.500
Strasbourg 2.500 *** 2.000
Vannes 2.500 *** 2.000
Laval 2.500 *** 2.000
Niort 2.500 *** 2.000
Bayonne 2.360 *** 1.600
Valence 2.000 *** 1.100
Le Havre 2.000 *** 1.000
Nevers 2.000 *** 1.000
Arras 2.000 *** 1.000
Calais 2.000 *** 700
Epinal 2.000
Bourges 1.800 *** 1.400
Le Puy-en-Velay *** 1.700
Auch 1.500 *** 1.100
Reims 1.500 *** 800
Blois 1.500 *** 700
Boulogne-sur-mer 1.500 *** 500
Montbéliard 1.500 *** 500
Vierzon 1.300 *** 800
Perpignan 1.300 *** 800
Agen 1.200 *** 700
Dunkerque 1.200 *** 600
Dole 1.000 *** 800
Auxerre 1.000 *** 400
1er vhiffre : selon syndicats
2eime chiffre : selon police
Syndicats: Police:
Paris 45.000 *** 13.000
Marseille 30.000 *** 5.000
Nantes 18.000 *** 7.500
Toulouse 15.000 *** 15.000
Grenoble 15.000 *** 6.000
Bordeaux 12.000 *** 8.000
Brest 12.000 *** 5.000
Rennes 10.000 *** 8.500
Lyon 10.000 *** 8.000
Montpellier 10.000 *** 4.500
Saint-Etienne 10.000 *** 3.500
Toulon 10.000 *** 3.100
Clermont-Ferrand 10.000 *** 4.700
Saint-Brieuc 9.000 *** 3.500
Lille 8.000 *** 4.000
Tarbes 8.000 *** 3.000
Caen 7.000 *** 4.000
Le Mans 6.000 *** 3.500
Roanne 5.000 *** 3.500
Rouen 5.000 *** 3.000
Avignon 5.000 *** 2.500
Quimper 5.000 *** 2.500
Angers 5.000 *** 2.100
Nice 5.000 *** 2.000
Albi 5.000 *** 1.800
Saint Nazaire 5.000 *** 1.800
Nimes 5.000 *** 1.500
Lorient 4.500 *** 3.000
Pau 4.500 *** 2.200
Limoges 4.500 *** 1.000
Mulhouse 4.000 *** 1.800
Besançon 4.000 *** 2.000
Nancy 3.500 *** 2.500
Tours 3.500 *** 2.100
Chambéry 3.000 *** 3.000
Metz 3.000 *** 2.500
Poitiers 3.000 *** 2.300
Chalon-sur-Saône 3.000 *** 2.000
Orléans 3.000 *** 1.300
Bourg-en-Bresse 3.000 *** 900
Dijon 2.500 *** 2.500
Strasbourg 2.500 *** 2.000
Vannes 2.500 *** 2.000
Laval 2.500 *** 2.000
Niort 2.500 *** 2.000
Bayonne 2.360 *** 1.600
Valence 2.000 *** 1.100
Le Havre 2.000 *** 1.000
Nevers 2.000 *** 1.000
Arras 2.000 *** 1.000
Calais 2.000 *** 700
Epinal 2.000
Bourges 1.800 *** 1.400
Le Puy-en-Velay *** 1.700
Auch 1.500 *** 1.100
Reims 1.500 *** 800
Blois 1.500 *** 700
Boulogne-sur-mer 1.500 *** 500
Montbéliard 1.500 *** 500
Vierzon 1.300 *** 800
Perpignan 1.300 *** 800
Agen 1.200 *** 700
Dunkerque 1.200 *** 600
Dole 1.000 *** 800
Auxerre 1.000 *** 400
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Vroum - Messages: 179
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par lucien » Mardi 07 Fév 2006 23:16
Ca explique sans doute pas tout ! Parce que d'un autre coté, y'a aussi peut-être une tradition ouvrière, c'est une agglomération beaucoup plus grande, y'a plus d'étudiants...Anartoka a écrit:La haute normandie est beaucoup plus riche que la basse normandie....
Ne mettre que 3000 personnes dans la rue, ça pose question...
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lucien - Messages: 3012
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- Localisation: Caen
par goldfax » Mardi 07 Fév 2006 23:51
Rouen avait aussi une tradition ouvrière... Mais vu que la plupart des usines du coin mettent la clef sous la porte, les ouvriers vont chercher du travail ailleurs.
A cela, ajoutons que la majorité des entreprises de Rouen fonctionnent grâce à l'intérim (je sais, à Caen aussi, sûrement, mais Rouen est infestée d'agence d'intérim...), donc que cette précarisation accroît la passivité des travailleurs.
A cela, ajoutons que la majorité des entreprises de Rouen fonctionnent grâce à l'intérim (je sais, à Caen aussi, sûrement, mais Rouen est infestée d'agence d'intérim...), donc que cette précarisation accroît la passivité des travailleurs.
- goldfax
Une hypothèse
par Federica_Miaou » Mercredi 08 Fév 2006 0:48
Enf ait j'ai l'impression que ca n'a pas vraiment mobilisé nul part ...
peut être qu'une des hypothèse c'est aussi que de toute façon la plupart des travailleurs n'attendaient rien de cette journée car ils savent que c'est sans lendemain (alors que la précarité ils vont se la manger grave et ils le savent) et qu'en tout cas ils ne font SURTOUT pas confiance aux syndicats pour améliorer les choses (sentiment que je partage). En tout cas dans ma boite c'était ce qui se disait autour delamachine à café
peut être qu'une des hypothèse c'est aussi que de toute façon la plupart des travailleurs n'attendaient rien de cette journée car ils savent que c'est sans lendemain (alors que la précarité ils vont se la manger grave et ils le savent) et qu'en tout cas ils ne font SURTOUT pas confiance aux syndicats pour améliorer les choses (sentiment que je partage). En tout cas dans ma boite c'était ce qui se disait autour delamachine à café
- Federica_Miaou
maniff
par guillermo » Mercredi 08 Fév 2006 10:48
tout afaite d'accord avec FEDERICA je pense que la meffiance vers nimporte quel organisme est au coeur de cette demobilisation , par exemple
les lyceens a rouen et ailleurs lanne dernier ils ont ete tellement reprimes et manipules que maintenant ils ne croient plus dans les corteges vides qui finissent avec la fin de la manif... sans suite
ni apel de base
les lyceens a rouen et ailleurs lanne dernier ils ont ete tellement reprimes et manipules que maintenant ils ne croient plus dans les corteges vides qui finissent avec la fin de la manif... sans suite
ni apel de base
- guillermo
par Léa » Mercredi 08 Fév 2006 18:01
C'est aussi l'avis de beaucoup de personnes, non pas qu'elle se sont résignées, bien au contraire. D'ailleurs lors de la manif, le tract suivant avait pu être distribué aux abords des cortèges syndicaux :
Le plein emploi est mort
Vive le plein emploi précaire !
Réforme des retraites, destruction de l'assurance-chômage, contrôle des chômeurs sans cesse renforcé, loi Fillon, réforme de l’Université, les attaques se sont multipliées depuis des années.
Elles ont toutes donné lieu à des résistances, à de multiples formes d'action, de la manif à l'incendie en passant par des grèves ponctuelles ou plus durables, des occupations sur les toits ou dans les halls.
Mais nous avons perdu.
Peut-être n'avons-nous jamais réussi à formuler un nous, ni dans les textes, ni dans les actes: lycéens, intermittents, précaires de l'Education Nationale ou de la restauration rapide, profs d'un côté, émeutiers de l'autre, nous avons sagement attendu notre tour pour agir.
Aujourd'hui, ce serait aux jeunes de se mobiliser contre le CPE ; les autres ont passé leur tour, il fallait lutter contre le CNE en temps et en heure.
Pourtant ce qu'instaurent le CPE et le CNE, c'est un projet de société : celui du plein emploi précaire. La division entre chômeurs et travailleurs que nous n'avons jamais su combler dans nos luttes, ceux qui décident de notre sort la combleront pour le malheur de tous : des miettes de boulot, des miettes de formation et bien sûr des miettes de revenu, voilà ce qui nous attend. Ces deux contrats sont à ce titre exemplaires: tous les droits pour l'employeur, et rien pour le salarié, pas même celui de démissionner et d’accéder à l'assurance-chômage.
Des variables d'ajustement, voilà l'avenir qui nous est promis : trimballé d'une boite à une autre, d'un statut à un autre, apprenti à quatorze ans, travail de nuit à quinze ans, stagiaire gratuit à vingt, en CDD ou en CNE à trente, en contrat d'avenir à quarante, en cumul retraite boulot de merde à 70 ?
Que voulons-nous vraiment à la place de tout ça ? Si c'est le plein emploi, pas la peine de descendre dans la rue, on l'aura. Entre un CDI à Mc DO ou un temps partiel dans les services à la personne, une succession de contrats aidés, une dose de travail gratuit en stage ou en EMT (Evaluation en Milieu de Travail), ou de l'intérim à plein temps, chacun aura l'embarras du choix.
Si même les organisations de gauche et les syndicats en sont désormais à classer tout désir de changement parmi les utopies révolutionnaires, rien n'oblige les principaux concernés, nous tous, à ne pas vouloir autre chose : une activité choisie, bouffer, se loger, se déplacer,..., une indemnisation entre les périodes d'emploi qui assure à chacun la possibilité de quitter un boulot, prendre le temps nécessaire pour étudier, se former...
Nous pouvons agir.
En prenant comme point d'appui la résistance aux destructions programmées de l'assurance-chômage, du droit du travail et du reste. Agir, c'est faire grève, manifester, s’organiser, communiquer, occuper, saboter, mais c'est aussi ouvrir des espaces de discussion et d'analyse dans les facs, les ANPE, les théâtres ou les entreprises.
MARDI 14 FÉVRIER 2006
13H Rendez-vous devant la CFDT, 4 bd de la Villette, M° Belleville (avec AC ! Paris, RTO-Résistance au travail obligatoire et de la CIP-idf)
Manifestation à 14H30, du Théâtre de l’Odéon au MEDEF,
où se tiendra une réunion de « négociation » des annexes 8 et 10 de
l’Unedic
AC ! (Agir ensemble contre le chômage !) 23 rue Mathis - 75019 PARIS, M° Crimée
Tel : 01.40.09.27.49.
airlibre@laposte.net
http://www.ac.eu.org/
Permanence sociale par et pour les précaires tous les mercredis de 15 à 18H
Coordination des Intermittents et Précaires d’Île-de-France, 14 quai de Charente, 75019 Paris M° Corentin Cariou
Tel :01 40 34 59 74.
cip.idf@free.fr
www.cip-idf.org
Permanences CAP (Conséquences de l’application du protocole) les
lundis de 14 à 17H, les jeudis de 17 à 20H
Elu par cette crapule
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Léa - Messages: 2363
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- Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !
par Paul Anton » Samedi 11 Fév 2006 18:44
Les syndicats réformistes lancent la prochaine manifestation nationale au 7 mars...
Sans commentaires...
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"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
- Paul Anton
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par Léa » Samedi 11 Fév 2006 22:43
Paul Anton a écrit:Les syndicats réformistes lancent la prochaine manifestation nationale au 7 mars...
Sans commentaires...
Tous ensemble, tous ensemble !... On est !.... Hey !....
Tous ensemble, tous ensemble !... On est !.... Hey !....
7 Févier.... 7 Mars.... 7 Mai ? Ah ben non, pas le 7 mai, car en mai, il y a le 1 mai... Bon pour Mai on bouge pas, et en Juin c'est les exams.... Bon ben, il va falloir faire patienter tout le monde pour le troisième tour social en 2007.
Peut être que la numérologie pourrait expliquer la signification du chiffre 7 ?
Elu par cette crapule
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Léa - Messages: 2363
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- Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !
par Paul Anton » Dimanche 12 Fév 2006 19:41
...
Sinon...
AG à l'AMPHI VIAL à 13h30 Mardi...
Sinon...
AG à l'AMPHI VIAL à 13h30 Mardi...
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
- Paul Anton
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par lucien » Dimanche 12 Fév 2006 19:52
n'est-ce pas à mettre plutôt dans le sujet Collectif contre la précarité ?Paul Anton a écrit:...
Sinon...
AG à l'AMPHI VIAL à 13h30 Mardi...
Ca part dans tous les sens !
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lucien - Messages: 3012
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par Paul Anton » Dimanche 12 Fév 2006 19:56
oui "Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
- Paul Anton
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