frigouret a écrit: Je m'explique , si j'échange tel quantité de blé contre un gramme d'or, toute chose égale par ailleurs, je peu au bout de vingt ans récupérer cette quantité de blé contre ce même gramme d'or. Mais pour perpétuer le blé pendant vingt ans j'ai oeuvrer, pris des risques affronté tous les aléa de la vie, et pendant ce temps là le gramme d'or aurait conserver la valeur sans rien faire! Les dès sont pipés.
C'est l'analyse de Gessel , qui conduit a appliquer un intérêt négatif sur la conservation du capital en monnaie.
Il faut pousser plus loin en imaginant que ce n'est pas un gramme d'or mais 5 kilos qui sont échangés contre la récolte.
L'acheteur va pouvoir revendre le blé avec bénéfice en détaillant et il en tirera 7 kilos d'or.
Mais une année plus tard, le paysan subit une catastrophe naturelle qui réduit son travail et son matériel à néant.
Que va-t-il se passer ?
Il lui reste 4,5 kilos d'or puisqu'il faut vivre mais plus de machines ni de semences.
Il sera contraint, s'il veut continuer à travailler de dépenser ses 4,5 kilos d'or, mais c'est insuffisant, il doit emprunter aussi une partie du capital accumulé + bénéfice par l'acheteur qui va lui prêter 1 kilo d'or supplémentaire.
Le préteur demandera pour cela d'en récupérer 1,5 kilo l'année suivante en payant moins cher le travail du paysan.
Sans rien faire d'effectif ni de productif, celui qui a le capital disponible va soumettre celui qui travaille.
Il n'est donc pas question de contrat libre dans ces rapports d'échange comme tu l'expliques mais de contrainte subie .
Réécoute ce que disait Fédérica Monsteny en cliquant sur la deuxième petite ligne bas de ce message, justement à propos de l'Espagne de 36 et de l'argent.
Quant au "bon de travail", s'il est éphèmère , il ne sert à rien puisqu'il s'autodétruit donc autant le supprimer