Bonjour,
Lis l'article et tu comprendras.
Et il le remboursent comment, leur crédit ?Carpe diem a écrit:Si je ne me trompe pas, Proudhon (et Marx après lui) définit le prolétaire comme la personne qui ne possède rien d'autre que sa force de travail pour survivre. Cela ne veut pas dire que tout ouvrier est prolétaire, puisqu'il existe aujourd'hui des ouvriers qui possèdent leur maison, leur voiture, etc. grâce au crédit.
lucien a écrit:Et il le remboursent comment, leur crédit ?Carpe diem a écrit:Si je ne me trompe pas, Proudhon (et Marx après lui) définit le prolétaire comme la personne qui ne possède rien d'autre que sa force de travail pour survivre. Cela ne veut pas dire que tout ouvrier est prolétaire, puisqu'il existe aujourd'hui des ouvriers qui possèdent leur maison, leur voiture, etc. grâce au crédit.
Par ailleurs, jusqu'à preuve du contraire et bien que l'on puisse y trouver à redire, posséder une maison ou une voiture ne fait pas de toi un capitaliste : c'est bien l'opposition qu'on souhaite mettre en évidence ?
Je crois que la nature même du prolétaire, c'est bien l'esclavage salarié (ou salarial) ou à défaut la dépendance vis-à-vis de l'Etat. Intéressante, ta question sur le maître.elquico a écrit:ainsi la notion de prolétaire ,je l'élargis à l'esclavage salarié,d'après toi qui est le mâitre?
elquico a écrit:Comme la politique c'est l'art de chercher les problémes de les sous évaluer et d'appliquer les mauvais remédes,je pense qu'en faisant des raccourcis on peut manipuler les gens, les opposer,
elquico a écrit:et ainsi prendre le pouvoir au nom d'une prétendu lutte des classes
elquico a écrit:je ne suis pas encyclopédiste et franchement j'ai certaainement des choses à apprendre
ainsi la notion de prolétaire ,je l'élargis à l'esclavage salarié,
d'après toi qui est le mâitre?
lucien a écrit:Je crois que la nature même du prolétaire, c'est bien l'esclavage salarié (ou salarial) ou à défaut la dépendance vis-à-vis de l'Etat.
Je constate qu'on trouvera plus de patrons au caractère vénal et cupide (un pléonasme ?) disposant d'assez de capital et de relations pour ne pas se situer dans une situation d'esclave salarié pour survivre. Un patron au chômage et sans ressource devient prolétaire : c'est un bourgeois raté ! C'est certes plus difficile dans ce sens mais un prolétaire peut aussi prendre la voie de la bourgeoisie à force de travail et d'ingrédients moins glorieux, pas plus qu'il n'est écrit dans le marbre qu'un bourgeois ne peut pas perdre son statut, sinon la lutte de classe - cette fois vue du coté des nantis - n'existerait pas puisque tout serait déjà déterminé et figé.Carpe diem a écrit:lucien a écrit:Je crois que la nature même du prolétaire, c'est bien l'esclavage salarié (ou salarial) ou à défaut la dépendance vis-à-vis de l'Etat.
C'est pertinent. Mais attention encore ici à ne pas buter contre les contre-arguments que je viens d'évoquer: le directeur salarié, le patron au chômage...