- Bonne intro qui justement laisse place au débat, mais un peu trop épuré.
- Longue intervention du compagnon, mais c'est toujours difficile de résumer par les exemples, tellement ils peuvent être nombreux.
- J'entends des mouvements de personnes, mais je ne sais pas si elles arrivent ou elles partent de la salle.
- La réponse est appliquée, mais sur un aspect trop technicienne, pour une réunion publique.
- Intervention de Michel.
Par contre son choix pour Cheminade, pas terrible, mais sa justification tient la route, du moins elle va avec sa démonstration.
- Réponse : Si les socialopes oseront. J'en ai des exemples concrets : je suis OK pour débattre des mineurs délinquant (ils ont depuis rajouter "récidiviste" à présent), le gamin morfle dure dès la première connerie de ses 18 piges. Mais je suis pas OK avec Michel sur la problématique. L'ordonnance de 45 doit sauter, cette ordonnance n'est plus adaptée à la protection des mineurs.
Pour autant, Non la logique du pire n'est pas SARKO. Mais je suis OK avec l'explication du balancier de la logique du pire.
- Réponse du 1er intervenant : il démontre bien que les socialopes ont bien mise en place eux aussi la logique du pire, mais comme c'est les socialopes ça passe mieux.
L'exemple concret : la gauche a mis en place la LSQ (Loi de Sécurité Quotidienne) la droite à mis en place la LSI (Loi de Sécurité Intérieure) : Et bien la plus virulente de ses deux lois sécuritaires ce n'est pas la LSI mais la LSQ qui a été instauré par le gouvernement Jospin.
- Intervention divers d'un personne, bonne analyse de l'échiquier politique.
- Michel reprend la parole : et pointe la parade que le système a trouvé sur la base du vote obligatoire, c'est pas ça la parade, justement regarde en Belgique : Le vote obligatoire n'a pas empêcher le système de se retrouver totalement bloqué sans gouvernance : La Belgique étant rester sans gouvernement pendant plusieurs mois, et dès qu'il y a eut un gouvernement les syndicaux se sont mis en grève.
Sur l'opposition tactique et stratégique : il doit y avoir une synergie c'est une évidence, mais pour aboutir à quoi ?
- Intervention d'un compagnon Espagnole (sympathisant anarchiste) : Qui s'interroge sur les capacités du mouvement anarchiste à s'organiser. Dans un sens il a raison.
Ma réponse : le Mouv' anarchiste en France est théorique, intellectuel, avec des critiques, des débats conceptuels, mais dans la pratique le mouvement anar a été transformé en une boutique œuvrant pour différentes organisations où chacun essayent de trouver des réponses à ses propres questions.
Par contre, il faut savoir que sa vision du syndicalisme en Espagne n'est pas la même que celle que l'on a des syndicats en France. Lorsqu'il parle de "syndicalisme", il parle plutôt de "Collectivisme" à mon avis.
- La nature de l'abstention ? Non elle ne peut pas être définie dans la mesure où certains vont s'abstenir car ils vont oublier d'y aller, d'autres vont ne pas y car autre chose à faire, certains ne vont pas y aller par conviction politique de l'abstention, mais on ne peut pas quantifier cela. Car il y a aussi ceux qui vont aller voter blanc dans ce cas là.
Hou la honte il a voter Chirac (lol), non j'déconne. Mais oui il pointe certaines contradictions.
- Intervention suivante : Sur la logique de rentabilité et de la peur d'autrui. Pas mal : très bonne réplique de la CNT qui s'est abstenue de s'abstenir en Espagne.
- Le fait d'aller voter c'est se soumettre, là on est OK : le premier acte est de s'abstenir pour montrer son rejet du système, mais le second acte, c'est quoi ? C'est là où ça cause du tord et une perte de crédibilité au mouvement anar dans son ensemble. Le contre exemple est démontrable facilement avec les confréries où là il y a une solidarité et le second pas est ainsi franchi. Nous on fait le premier pas, puis on se pose des questions théoriques sur le second pas, du coup ça n'avance pas, ou du moins on saute sur place à cloche pied de peur de faire le second pas, et de se retrouver confronter aux inquisiteurs du mouvement anarchiste qui jugeront nos actes : ah fallait pas faire comme ça, t(aurais du faire comme si, etc..
- Le compagnon Espagnole revient sur l’Église, la transition est bonne, dans la mesure où les gens ont plus de foi en Dieu (
symboliquement) et en l'état (
pour les représenter et les protéger : protection sociale, etc.), qu'en eux-mêmes pour s'auto-organiser, s'assumer, se libérer. Mais personne ne peut libérer la conscience de quelqu'un d'autre, si l'autre ne veut pas se libérer de ses propres chaines (
oppression mentale). mais alors après on peut aussi reprocher à chaque individu d'être soumis à son niveau de conscience, non ? Donc on fait quoi ? Et si après on passerait au bûcher ceux/celles qui... bref, la boucle est bouclée.
Par contre le mot est lâcher : il parle de collectivisation, ça va faire plaisir à Paulo sur ce forum
Il parle aussi des libres penseurs, j'espère qu'il ne fait pas référence aux "Brights de France" lol. Après le discours part un peu en vrille, et le compagnon espagnole s'emballe, possiblement sur son vécu.
- Ah voilà la soumission psychologique.... OK pour l'intervention derrière le compagnon Espagnole. Moi je dit qu'un coup de bâton sur la joue droite fait aussi mal que sur la joue gauche, donc nous sommes d'accord...
Puis d'un coup la phrase qui casse tout en pleine réunion publique : "
Est-ce que pour abattre l’État, ce qui est notre but ? C'est plus facile si le Pouvoir est incarné par tel ou tel gouvernement ? Ou est-ce que cela ne fait pas de différences ?... Est-ce que les condition de la lutte seront plus facile si en face de nous on a tel ou tel ? Ou bien est-ce que c'est complètement déconnecté ?"
Oh putain rien que ça en plein réunion publique ! A croire qu'il n'y avait pas foule dans la salle
Et là Michel son ordonnance de 45, il peut lui dire adieu car si plus d’État alors plus d'ordonnance de 45 non plus !
J'ai du arrêter l'audio, pour un moment de réflexion. Je relance l'audio...
- "
Moi mon pari il est là. Je me dit qu'avec tel plutôt que tel ce sera plus facile. Pourquoi ? Du point de vue économique, on est d'accord ça changera rien [MDR l'exemple avec l'affaire de la dette de la souveraineté nationale, je suis OK]...
Mais donc on est bien d'accord, ils vont nous faire une politique, les socialistes, classique d'accompagnement du capitalisme. Moi mon idée, c'est que du point de vue économique ça ne changera rien. Après c'est du point de vue des conditions sociales : Est-ce qu'il y a des différences qui vont nous permettre ou pas de nous infiltrer dans les interstices du système... " Houla là c'est chaud brulant comme question en plein débat publique. Les exemples après sur Tapie/Berlusconie (
mais c'est bon, à réutilisé dans d'autres circonstances) et le lycée sans proviseur ne suivent pas symboliquement la question initiale mais bon, ça c'est mon avis.
- Le compagnon Espagnol reprend la parole sur Mittérand : et oui il a raison, C'est Mittérand qui a créé Tapie, sur ce coup là, il a raison là le copain Espagnol. Puis il continue, mais moi je reste sur la réflexion précédente...
Puis c'est coupé.
Mon avis : (
Synthèse générale) ben voilà même après une si longue absence, ce sont toujours les mêmes débats idéologiques : rien de constructif, on parle de concept, de méthode de réflexion, de notion de solidarité, mais quelle est la feuille de route ? Qui fait quoi après cette réunion publique ?
On se revoit et on se fait une bouffe, et puis c'est tout ?
Et le pragmatisme alors dans tout ça, le quotidien, c'est quoi ? Des principes ?
Mais le plus ahurissant reste pour moi reste l'intervention de l'avant dernier intervenant qui se pose la question de savoir comment abattre l’État en pleine réunion publique !!!! Il a fumé quoi là ?! Et personne pour le contredire, lui servir un verre d'eau, qu'il puisse reprendre son souffle. Personne pour dire que c'est une exécution symbolique dont il parle ?
Bon alors, je fais une pause bien mérité, et je repasse plus tard, en espérant qu'aucun flic ne soit à la sortie de cette réunion publique pour un contrôle d'identité.
Résultat vous étiez combien ? A Toulouse en plus, dans le fief ? 10, 15, plus ? 20 ?
Ah bordel, c'est pas étonnant que le mouvement n'avance pas, quand il y en a un qui en pleine réunion publique fait un concourt de bite à savoir non pas qui a la plus longue (
mais presque) mais qui est le plus anarchiste avec un vieux de la guerre d'Espagne.