salut,
voici un autre éclairage personnel en espérant qu'il contribuera au débat :
1) Qu'est ce que vous remettez en cause des pratiques, de l'organisation de la CNT-E pendant la guerre d'Espagne ?
Peut être le fait d'avoir privilégié la guerre d'Espagne plutôt que la Révolution espagnole ?
La participation au gouvernement, la collaboration avec les organisations politiques, etc ... ont été des erreurs tragiques.
Pouvaient ils faire autrement ? Difficile à dire. Un texte intéressant sur le sujet est l'auto-critique de Federica Montseny dans Anthologie de l'anarchisme de Daniel Guérin (editions la découverte je crois ?) dans lequel elle reconnait tout de meme que ce ce fut une erreur. Son argument est le suivant "l'autre solution aurait été de faire un coup d'état anarchiste - nous avions le moyen car nous les armes et la force. Mais nous nous y sommes refusés et partant du principe qu'étant minoritaires nous n'avons pas voulu imposer notre point de vue à la majorité".
Car il y a un mythe auquel il faudrait un jour tordre le coup, c'est celui de la CNT AIT au 1,5 millions d'adhérents. Ce chiffre c est à l'été 36. QUelques mois avant, c'est seulement (sic) quelques centaines de milliers.
Et ce chiffre masque une autre réalité : sur ces centaines de milliers d'adhérents tous n'étaient pas anarchistes, ou imprégnés des valeurs et es idées. Certes beaucoup l'étaient. Mais beaucoup aussi prenaient leur carte à la CNT car c'était le seul syndicat dans la boite, ou simplement parce que le plus combatif. Mais ils n'adhéraient pas forcement aux principes.
A mon sens la principale erreur de la CNT AIT ne fut donc pas pendant la révolution mais AVANT. C'est à dire le travail de préparation idéologique à mener. Il était déjà certes énorme et la CNT AIT a fait beaucoup (avec le mouvement des athénées entre autre) ,mais peut être insuffisamment. En tout cas c'est une leçon que nous essayons de tirer pour aujourd'hui en mettant l'accent sur l aspect idéologique du combat à mener.
> Peut on avoir des explications sur les mécaniques du fédéréseau ?
Justement le fédéreseau est tout sauf une mécanique :-) C'est en cela qu'il tranche avec les modes d'organisation classique.
Dans une mécanique, chaque rouage est à sa place et tourne dans le sens qui lui est imparti, et à la cadence qu'on lui impose. Autrement dit dans une mécanique le rouage n'a aucune autonomie. Il obéit au plan de fonctionnement que le ou les horlogers ont décidé pour lui ...
Nous avons voulu en finir avec ça et faire en sorte de revenir aux fondements du fédéralisme, à savoir que l'initiative doit revenir avant tout aux structures de bases, et non à la tête.
Quelques textes pour ouvrir la discussion sur ce que pourrait être un fédéréseau ici :
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1838 (il semble qu'il y ait un bug avec le site, on va essayer de régler. mais l article est lisible en bas de page)
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=832 (article plus ancien qui aborde des questions pratiques)
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=525 (idem)
Il ya aussi une série de textes ici :
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/sp ... rubrique67Mais en tout cas il y un point fondamental à comprendre pour comprendre la mécanique du fédéreseau : quel le lien qui fait que dgroupes décident de travailler ensembles ? Qu'est ce qui nous réunit ? Nous pensons que ce qui nous réunit, c'est avant tout le fait de partager les mêmes valeurs éthiques et politiques. Il s'agit donc d'un réseau fédéral de groupes autonomes, autonomes car les groupes ont l'autonomie en matière d'initiative (stratégie, action) et de l'organisation propre, fédéral car tous les groupes agissent selon les mêmes principes. Comme il n'y a pas de chef ou d'organe supérieur qui dicte ce que doivent être ces principes (l'idéologie si tu veux) cela veut dire qu'ils se forgent collectivement, par un processus constant d'aller-retour, d'interrogations réciproques entre les individus et les groupes qui constituent le reseau. Il est important d'insister sur ce mécanisme (OK :-)) d'élaboration par ajustement mutuel, car cela donne une forte cohésion à l'ensemble, mais sans pour autant qu'il soit figé sur un dogme puisque les principes sont constamment réinterrogés (ne serait que pour savoir s'ils sont toujours adéquats avec la situation). C'est pourquoi nous essayons de favoriser le débat au sein du fédéreseau (ce qui n'est pas non plus du gout de tout le monde à la CNT AIT, certains pensant que les principes sont immubales et que l'organisation justement doit être une mécanique ...)
Pour utiliser une analogie pour décrire ce mode de fonctionnement, plutôt que de comparer l'organisation à une mécanique nous la comparerions au remodelage osseux : en effet les os sont en constant renouvellement que l'on appelle remodelage, ce qui leur permet - outre de réparer les fractures - de modifier leur forme en fonction des contraintes extérieures subies.
Ainsi, l'objectif des groupes qui sont fédérés n'est pas de pondre - une fois tous les deux ans - des "motions de congrés" destinés à êtres soumis à des votes surréalistes (dans le sens où ces décisions sont le plus souvent suivis d'aucun effets ...), mais plutôt d'être des lieux de de débats permanents, de formation à la lutte, à la prise de parole, à l’action directe. Entre les groupes ainsi constitués, bannissons les tentations du vote, des motions de congrès, des niveaux de décisions. Pratiquons plutôt l’échange, le débat, l’entraide dans l’action, dans la mise en commun de moyens et de compétences. Soyons certes intransigeant sur les principes, mais ouverts sur les pratiques et les modes d’analyse des luttes, sans dogmatisme.
> Quels sont les modes d'actions de la CNT-AIT et en quoi ceux-ci diffèrent par rapport à l'autre CNT ?
Le mode d'action de la CNT AIT est l'action directe. Et c est ce qui nous différencie des Vignoles.
En effet l'action directe n'est pas - contrairement à ce qu'on essaye de nous faire croire depuis quelques années - l'action spectaculaire destinées à impressionner les médias (qu'elle soit violente ou pas). L'action directe c'est l'action des personnes concernées directement, sans intermédiaire ni représentant.
Il arrive bien sur que des groupes ou individus des Vigonles pratiquent l'action directe, comme d'autres. Et c'est tant mieux ! Mais ils n'en font pas un mode d'action exclusif, alors que nous oui.
Cette décision politique a donc des conséquences en terme stratégique et tactique. Stratégiquement par exemple cela veut dire que nous refusons tout action conjointe avec des partis ou autres organe intermédiaire. Tactiquement cela veut dire aussi refus de la médiatisation (et de la mythomanie qui bien souvent l'accompagne :-) )
A partir de là, tous les modes d'actions sont possibles, dès lors qu'ils ne se situent pas dans le champ de le représentation (telle que élections, syndicales notamment) et qu'ils sont compatibles avec nos principes politiques.
Sur la question de la violence je te renvois à cet article :
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/sp ... sommaire_1(il s'agit d'un chapitre d'un recueil de différents textes "l''anarchosyndicalisme questionné" qui pose les bases d'un débat et que je t'invite à lire).
> Pourquoi créer des réseaux dans certaines entreprises ?
Pour développer les capacités de lutte autonome.
Pour nous ce qui compte ce n'est pas le nombre d'adhérent, ni même d'obtenir une augmentation de salaire. Ce qui compte c'est la méthode pour y parvenir, dans le sens d'une appropriation directe de la lutte par ses acteurs eux même (faire en sorte que les intéressés deviennent acteurs).
Notre expérience des élections professionnelles p.ex quand nous y participions (dans les annés 50 à 70) c'est que oui il est possible dans les boites d'avoir des sections CNT avec des élus et tout (comme un autre syndicat). Mais l'expérience démontre (et l'exemple des Vignoles prolonge cette expérience) que ces sections reproduisent le schéma dominant d'organisation séparée / hiérarchique avec d'un côté les élus et de l'autre les adhérents / votants, qui délèguent aux élus ("parce que vous avez été élus pour ça, n' est ce pas" ...).
> Peut on avoir le positionnement de l'organisation sur l' écologie et autogestion ( séparément et sur l'interpénétration des deux) ?
En fait ces mots sont tellement larges qu'on peut leur faire dire ce qu'on veut.
Par exemple autogestion : si il s'agit de la gestion de la misère on est bien sur contre. Maintenant s'il s'agit de l'organisation de la production par les producteurs eux mêmes, on est bien sur pour. Mais cela veut dire que la première étape, la base, c'est la définition de pourquoi on produit, qu'est ce qu'on produit. Et cela rejoint alors la question de l'écologie : l'autogestion d'industries polluantes et/ou inutiles socialement est un non-sens absolu.
Mais là aussi on revient à la question idéologique. Contrairement à ce que pense les "syndicalistes purs" (qui se font appeler syndicalistes révolutionnaires), les valeurs étiques ne naissent pas spontanément des pratiques. L'assemblée générale - qui sera nécessaire pour décider ce qu'on produit ou pas - n'est pas suffisante en elle même. Une AG peut tout à fait décider de manière le plus "autogestionnaire" de continuer à produire de la merde "pour la défense de l'outil de travail". Il y a donc un travail idéologique à mener en amont.c'est à dire des débats et des discussions à mener le plus largement possible autour de ces questions, de façon à ce quand elles se posent on y ai un peu réfléchis à l'avance ...
> Nous avons l'habitude de travailler de manière transversale, c'est à dire que certains d'entre nous travaillent ponctuellement avec des membres d'autres organisations et d'autres plus avec les autonomes, cela vous dérange t-il ?
Les individus sont heureusement libres de faire ce qu'ils veulent avec qui ils veulent (après si effectivement ils font des choix incompatibles avec les valeurs de l'anarchosyndicalisme, le groupe CNT AIT peut être amener à leur demander de faire un choix).
Après la CNT-AIT, en tant que groupe, à une politique claire : aucune alliance possible avec un parti politique (pas de tracts cosignés notamment) et en règle générale avec les syndicats non plus.
Cela veut dire qu'un membre de la CNT AIT est tout à fait libre d'aller filer un coup de main a un collectif ou même de participer à des initiatives d'organisations ou d'autres groupes s'il le sent comme ça, mais il doit être clair que sa présence n'engage pas la CNT AIT en tant que telle (p. ex, si les autres lui proposent de signer un tract en commun, il doit poliment refuser malgré parfois les tentatives de pression amicales. expérience vécue).
> Nous sommes en partie étudiants, cela vous dérange t-il si l'on fait un travail principalement sur les universités (sans nous y enfermer)?
Ce qui assez drole dans ta question c'est que le premier groupe étudiant de la CNT AIT a été crée à Caen (fin des années 80), et que les Vignoles parisiens au début étaient contre. Jusqu'à ce que nos valeureux syndicalistes révolutionnaires entrevoient tout le bénéfice qu'ils pourraient tirer de cette situation ...
Aujourd'hui l'université est le premier rouage de la chaine de production (puisque la valeur est liée de plus en plus - du moins dans nos pays - à la connaisance, qui est la principale source de plus value), les étudiants sont des précaires comme les autres.
> Pourquoi, selon vous, la CNT-AIT n'est pas plus importante en France, à Paris ?
Bonne question qu'on se pose assez régulièrement nous même, sans avoir de réponses.
Quelques pistes :
- on n'est pas des pros de la communication. Nous avons une facheuse tendance à être directs et à dire aux autres ce que nous pensons réellement, sans compromis. On s'est faché avec beaucoup de monde à cause de ça, car le milieu politique - et surtout le milieu anar - c'est quand même majoritairement un milieu d'hypocrites : personne ne s'aime, tout le monde se fait des crasses dans le dos mais en façade on se fait des grands sourires. On mange pas de ce pain là, c'est pas apprécié.
- la forme d'organisation que nous proposons est exigeante. Notre mode de fonctionnement implique que les gens qui nous contactent, par exemple pour résoudre leur problème, s'impliquent directement. Ce qui en rebute beaucoup, qui sont plutôt à la recherche d'un organisme de service. De plus cette implication est très souvent une forme d'engagement. En plus pour en chier : comme on est pas nombreux cela veut dire que l'implication de chacun est forte, en plus c'est le risque de se prendre des coups, de se faire mal voir de son patron, de ses collègues syndiqués à la CGT ou SUD (surtout les élus), de se faire hair de tout le milieu militant (à qui on le rend bien :-) ) etc ... Quelque part on doit être des masos :- ) Mais bon comme à côté on se marre plutot bien (en tout cas c'est mon expérience), ça doit aussi être pour ça qu'on y reste ?
- une autre explication interne tient je pense à notre ancien mode de fonctionnement, pyramidal, qui était excessivement lourd pour ce que nous sommes. Les charges administratives internes bouffaient tout notre temps à tel point qu'il devenait la seule activité de certains groupes , ce qui a surement contribué à lasser pas mal de monde et en tout cas à surement freiné notre développement. Le Fédéreseau est une tentative de réponse à ce problème, en essayant d'alléger au maximum les aspects "administrations de l'organisation" pour que le maximum d'énergie et d'initiative soit consacré aux actions et réflexions. Mais beaucoup de choses restent à inventer.
- sur le cas spécifique après de Paris une des raisons pour laquelle on est pas plus nombreux c'est aussi parce que chaque fois qu'on a essayé de monter quelque chose, très vite sont apparues de partout des miliards de rumeurs à la con (comme tu l'évoques dans ton message), destinées très clairement à nous scier les pattes. Or le problème auquel nous sommes confrontés c'est que la plupart des individus ne vont pas aller se renseigner à la source pour confronter les versions et se faire leur opinion. En général les gens se contentent souvent d'en garder la moitié, sans chercher à savoir si c'est vrai ou pas. Et plutot que de mettre les rumeurs sur la place publique, de façon à entamer un débat en pleine lumière, ils continuent de colporter les rumeurs dans l'ombre ... Manque de rigueur et de courage du mouvement ... (j y reviendrai)
Mais en fait cette question de la faiblesse cela dépasse largement notre microscopique organisation. Bien sur que nous n'existons pas. Certes il y a des groupes plus nombreux que nous. Mais sont ils tellement plus importants que nous qu'ils aient une influence plus forte que la notre ? Je crois malheureusement que dans le mouvement anarchiste (y compris les autonomes) nous en sommes tous au même niveau d'impuissance ... Pour moi, cela vient en partie du fait que il y a dans le mouvement un petit problème méthodologique qui fait que les gens ne sont pas très exigeants, à commencer avec eux même, ce qui explique que le mouvement anar soit globalement si faible en France comparé à ce qu'il a pu être en Espagne, en Argentine etc ...
Ce manque de rigueur du mouvement a été particulierement visible quand il les principales composantes ont appelé à voter Chirac en 2002. On va voir comment ils vont se comporter en 2012 ...
Pour nous attaquer, on fait passer cette exigence de rectitude éthique pour de la rigidité. Pourtant, si tu compares nos positions politiques d'il y a 20 ans, 10 ans et aujourd'hui tu verras qu'elles ont radicalement évoluées. Alors que les autres groupes sont restés sur les mêmes lignes.
On croit se moquer de nous en nous traitant d'anarchistes "puristes". Mais si les autres préfère un anarchisme "impur", ç est à dire qui collabore avec l'Etat, les patrons, les flics, les partis politiques ... grand bien leur fasse, sauf que ce n est plus de l'anarchismse : c'est juste une figure de style, un artifice de poseur.
> Que pensez- vous que pourrait apportée la CNT-AIT de plus que la CNT-v sur la région parisienne ?
comme l'a dit un compagnon : de l'anarchosyndicalisme
un peu d'air frais et un peu d; oxygène, remèdes à la confusion.
> En matière de financement : comment faites-vous ?
Bonne question :
tout d'abord pour nous la règle de base c'est que comme nous sommes anticapitalistes, nous devons au maximum limiter les frais; utiliser le moins possible d'argent. Ca peut paraitre con comme remarque, mais en fait tu verras que ce n'est pas trés répandu en milieu militant.
Donc on évite les dépenses somptuaires. Par exemple, si on doit faire une réunion publique on va essayer de se débrouiller pour avoir une salle gratos et pas louer l'annexe de la Cité des sciences et de l'industrie de la vilette à quelques 30 000 euros / jours (salon du livre libertaire il ya qq années). C'est une question de choix militant ...
Après, pour essayer d'être cohérents, on refuse d'utiliser le commerce pour se financer. Donc on ne vend pas de "marchandises militantes" comme les drapeaux, t shirts, briquets et autres pins. Si tu veux un drapeau tu te le cout toi même, en plus c'est plus sympa car moins uniformisé.
De la même façon on n'organise pas de concert pour se financer, d'autant plus que l'expérience démontre que très rapidement l'organisation des concerts devient une fin en soit, dont la politique n'est plus qu'un prétexte facile pour attirer un public captif de spectateurs. DE plus dans ces concerts, on sait que ce qui fait rentrer l'argent ce n'est pas le prix d'entrée mais la vente de boissons alcoolisées, ce qui pour un grand nombre de raison est contraire à notre éthique. (le problème c'est pas que les gens boivent mais de se financer en dealant ... )
Donc on essaie d'avoir le moins de frais possibles, de trouver des plans pour nos besoins matériels (rien de très original) et quand il y a quand même besoin d'argent on est censé avoir des cotisations (1% du salaire mensuel je crois ? certains groupes mettent un minimum mais en règle général les compagnons précaires sont exemptés). Mais en tout cas dans les groupes que j'ai fréquenté on était jamais très stricts (pour une fois) sur cette question. Sinon il y a aussi des dons.
> et des questions d'un ami, elles sont chiantes celles-là mais si vous pouviez m'apporter une réponse concise ça serait pour nous l'occasion de ne plus vous embêter avec : Quelle est l'origine de la scissions de 1993 ? En quoi celle-ci est une "réussite" ? En quoi elle est un "handicap" ?
Je crois qu'il y a déja eu des tentatives de réponse à cette question sur le forum, je vais essayer de les retouver.
On peut dire que la scission était nécessaire et utile dans le sens où elle a permis à des positions politiques très différentes de s'exprimer et de se développer. Cela contribue donc d'un processus de clarification, ce qui est positif. La scission nous a aussi amené à nous réinterroger sur notre projet politique, ce que nous voulions faire et comment. Cela nous a amené à revoir pas mal de chose, à en abandonner certaines, à en trouver (ou retrouver) d'autres, en ce sens cela a plutôt été positif.
Ce qui est par contre négatif c'est que le fait que chaque partie continuant de s'appeler CNT cela a nuit justement à cette clarification. Cela a entraîné de la confusion. Et ainsi certaines personnes ou groupes qui sont pourtant politiquement plus proches de nous continuent (mais de moins en moins ...) à être associés aux Vignoles. Mais bon avec le temps les choses se décantent.