La nueva Reforma Laboral, un golpe sin precedentes a los derechos de la clase trabajadora
Ayer [le texte date de juin 2010] se publicaba el Decreto Ley de la reforma laboral firmado por el Consejo de Ministros. Dicho proyecto aún debe de pasar el control parlamentario, y con bastante probabilidad sufrirá algunos cambios; no en vano la redacción actual pone de manifiesto la chapucería con la que ha sido elaborado, así que, sin duda alguna y después del trámite de rigor, habrá una renovada y con cambios sustanciales. Pese a ello, las líneas fundamentales ya están trazadas y podemos afirmar que suponen un golpe sin precedentes a los derechos de la clase trabajadora desde la instauración de la democracia.
A grandes rasgos se pueden destacar los siguientes aspectos:
- Se abarata y subvenciona el despido, se bonifican toda una clase de contratos y se mantiene la posibilidad de despido colectivo simplemente con indicios de mala gestión (de forma que las empresas no tengan que argumentar suficientemente la mala situación), o cambio estructural. Es significativo que si la actuación empresarial es incorrecta, el despido colectivo no será ya nulo sino improcedente. Por tanto, no sólo se abre vía al mal hacer de las empresas sino que además se premia.
- Prácticamente desaparece la negociación colectiva pues se amplía la posibilidad de descuelgue del convenio sólo con indicios. Por otro lado, da más margen de actuación todavía a los sindicatos oficiales, pues aquellas empresas en conflicto donde no exista “representación unitaria” dicho conflicto será gestionado directamente por CCOO y UGT.
- Las ETT’s se convierten en entidades colaboradoras del INEM sin especificar cuál será ese alcance de colaboración y se prohiben tácitamente los vetos a las mismas en los convenios colectivos. Además entrarán en sectores antes prohibidos como el de la construcción. Tendrán ánimo de lucro.
- Por otra parte, se apuntan cuestiones importantes como la reforma de la LISOS (Ley de infracciones y sanciones en el orden social), régimen de la Seguridad Social... etc.
Ante tamaño ataque a nuestros derechos, la CNT, fiel a su compromiso con la clase trabajadora, no puede perderse en otros aspectos que no sean el de la confrontación directa contra los poderes económicos de este estado, que han demostrado su ineficiencia y miserabilidad para con la mayoría de la población –una minoría, por el contario, está obteniendo pingües beneficios con la excusa de la crisis-.
Es por eso que frente a la agresión que se nos viene encima la CNT debe de orquestar una respuesta continuada en el tiempo, independientemente incluso de la participación en las posibles huelgas convocadas, liderando la continuidad de la lucha y potenciando una estructuración interna ágil y eficaz.
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Este acto de la CNT no busca boicotear la Huelga General, pero sí manifestar todas esas dudas que nos hacen ser tan críticos con esta convocatoria, la cual ya debería haberse hecho hace al menos 2 años, cuando el número de parados y paradas pasó de los 3 millones (o incluso antes), cuando la banca recibía miles de millones de euros al tiempo que la banca se embolsaba otros tantos, o cuando se aprobó el decreto de la Reforma Laboral y muchas más razones que habría para que esta Huelga hubiese sido hecha con más antelación.
Si je me place sur le plan de la volonté de syndicalisation à long terme, l’incapacité de création de commission juridique, d’abordage du problème des femmes dans les entreprises, de se doter au moins d’un permanent, je constate que la CNT-f se cantonne dans un militantisme mi groupusculaire mi syndical, sans perspective de
renforcement. ... Donc, s’il y a un désir de la CNT [vignoles] de dépasser l’éphémère syndical, il faudra s’inspirer de la CGT, de la SAC et sans doute de l’USI [Rome pas AIT].
)C’est en grande partie ce que faisait la CNT d’Espagne dans les années 1930 [du moins la tendance trentiste ... NdNos.] avec une trentaine de permanents rétribués (voir Mintz Autogestión y anarcosindicalismo en la España revolucionaria, Madrid, 2006, pp. 60-61). Et c’est une pratique similaire à celle de la SAC de Suède (avec l’acceptation de la gestion imposer par la loi dans les années 1950-1960 des caisses de retraite des syndiqués).
d’une part, une ligne dogmatique dure, s’opposant radicalement aux élections du personnel et donc à la stratégie de développement des sections syndicales
il est arrivé par la suite que des syndicats de la CNT-AIT se présentent aux élections de DP et effectuent un excellent travail syndical
Au lendemain de l’instauration de la République, la CNT va se diviser durablement sur la question du «trentisme». Quelle est ton analyse de cette période ?
Affiche de combattants
Il faut d’abord expliquer ce que fut le «trentisme»... La longue période de la dictature avait entraîné un en-gourdissement de la mentalité révolutionnaire des militants historiques de la CNT. Le même phénomène d’ailleurs s’était produit avec les chrétiens des Catacombes: leurs évêques, fatigués des persécutions, finirent par négocier avec l’empereur le passage du christianisme de religion de persécutés à religion officielle d’un empire. Une fois fait, ils modifièrent les Evangiles pour les adapter à la nouvelle réalité historique... A la CNT, il faut bien reconnaître qu’il en alla un peu de même. En participant aux côtés des républicains et des socialistes à la Convention dite de Saint-Sébastien durant la dictature, Pestaña engagea la CNT sur la voie du compromis, puis-qu’il convint, en son nom, de la nécessité politique de défendre et de soutenir la République contre la monarchie. Dans mon esprit, cette position était incompatible avec l’esprit révolutionnaire de la CNT. Aucun compromis de ce type ne devait lier la CNT aux républicains et aux socialistes. Il y avait du renoncement dans cette démarche de Pestaña. C’est pourquoi je pensais que les vieux leaders historiques de la CNT devaient être déplacés et rem-placés par des jeunes. C’est le «trentisme», qui ne fut rien d’autre qu’une régression vers le réformisme, qui en fournit l’occasion. Le Manifeste des «trente» n’apportait rien de neuf. Il se contentait de théoriser l’idée - ré-formiste, j’insiste - que la classe ouvrière manquait encore des capacités nécessaires pour prendre en main sa destinée. Quand on pose la question sociale en ces termes, on a une conception pétrifiée de la lutte. Pour ce qui est des révolutionnaires de l’époque - les anarcho-syndicalistes -, il ne s’agissait pas tant de s’interroger sur la capacité de la classe ouvrière que d’avancer le plus loin possible dans son projet émancipateur.
Interview de l'auteur de "Le Mouvement Anarchiste en Espagne", César Lorenzo...
(http://acontretemps.org/spip.php?article147)
José Fergo : Trajectoires et mutations de l’anarchisme espagnol De la guerre sociale à la guerre civile
A propos du livre de César M. LORENZO "Le Mouvement anarchiste en Espagne, Pouvoir et révolution sociale, Saint-Georges-d’Oléron, Les Editions libertaires, 2006" [il y aurait aussi beaucoup à dire sur qui est derrière ces éditions. Là aussi il n'y a pas de haasadrd ...]
« La CNT ne comprenait rien à la politique... »
Horacio Prieto, El anarquismo español en la lucha política
QUAND parut, en 1969, Les Anarchistes et le pouvoir, César M. Lorenzo, la trentaine à l’époque, déclencha une petite tempête dans le Landernau anarchiste. Et c’était somme toute normal. Son livre s’attachait, en effet, à démontrer que, prise dans la nasse de ses propres contradictions et soumise aux dures réalités d’une guerre sans merci, la CNT n’aurait eu d’autre alternative, en juillet 1936, que de se débarrasser au plus vite de ses oripeaux idéologiques pour avoir quelque chance de peser sur le cours de l’histoire. Autrement dit, cette révolution authentiquement libertaire aurait mis de facto les anarchistes au pied du mur, les obligeant à penser la question du pouvoir et, ce faisant, à se défaire, sur-le- champ, de leur traditionnel apolitisme. Ultime conséquence d’un processus de maturation, l’entrée des anarchistes au gouvernement central de la République n’aurait eu le tort, pour Lorenzo, que de trop tarder. Loin de mériter le dédain qu’elle s’était attiré, cette révision des principes opérée à chaud par le mouvement libertaire espagnol constituait, à ses yeux, le signe d’une maturité politique enfin assumée et, accessoirement, ouvrait quelques perspectives d’avenir à un socialisme libertaire repensé.
Inchangé quant à ses conclusions, c’est sous un nouveau titre et dans une version augmentée et remaniée [1]] qu’est réédité cet ouvrage, épuisé depuis longtemps.
Il faudrait, bien sûr, davantage que quelques feuillets pour analyser par le menu une étude riche d’informations, parfois de première main, sur l’histoire du mouvement libertaire espagnol. De la constitution de la Fédération régionale espagnole de l’Internationale, en 1870, à celle de la CNT, en 1910, des luttes des années 1920 à la grande confrontation de juillet 1936, des temps de la grande défaite aux heures illusoires de la reconstruction post-franquiste, c’est, en effet, un vaste tableau de l’anarchisme espagnol que nous dresse Lorenzo. Sans rien dissimuler, ou presque, des débats, parfois violents, qui l’agitèrent - entre collectivistes et anarcho-communistes, trentistes et faïstes, politiques et apolitiques, officiels et rénovés - et des impasses où, tour à tour, il s’engagea - terrorisme, possibilisme, néo-bolchevisme, aventurisme, repli sectaire -, la fresque restitue, dans ses moindres détails, les avancées et les reculs d’un mouvement complexe en éclairant quelques-unes de ses zones d’ombre.
On soulignera, pour mémoire, l’intérêt que revêt l’approche de Lorenzo sur des questions comme la porosité (ou la résistance) de la CNT aux influences extérieures - le syndicalisme révolutionnaire français et le « forisme » argentin -, l’attrait-répulsion qu’exerça sur elle la révolution russe, la « gymnastique révolutionnaire » des années 1930 conçue comme stratégie de déstabilisation de la naissante République, les spécificités régionales de l’anarcho-syndicalisme espagnol, le rôle de la « militancia », perçue comme « avant-garde entreprenante » des militants, relais du « faïsme » et « direction non institutionnelle » de la CNT. Sur chacun de ces points, sur d’autres encore, Lorenzo sort des sentiers battus pour apporter un point de vue original et fouillé, s’appuyant sur une connaissance très précise des mécanismes internes de la CNT d’Espagne.
À l’occasion de la parution de la première version de son ouvrage, il fut beaucoup reproché à Lorenzo, dans les milieux de l’exil libertaire espagnol, d’avoir servi de porte-voix aux thèses de son père, Horacio Prieto [2], dont le révisionnisme revendiqué en matière de doctrine avait le don d’exaspérer les passions mal éteintes. Pris dans le contexte d’une époque lourde de dogmatisme, le reproche valait, c’est sûr, condamnation. Aujourd’hui que ce temps suspicieux est passé, il ne reste qu’une évidence, éclatante à la lecture de cette somme : Horacio Prieto, personnage central de cette histoire, a trouvé en César Lorenzo un ardent exégète. Quand on sait l’oubli où il était tombé, c’est assurément une bonne chose. Pour l’histoire, s’entend.
Hormis les qualités déjà évoquées, l’intérêt de cette étude tient surtout, on l’aura compris, à l’éclairage tout à fait particulier qu’elle donne de la participation des anarchistes à la guerre civile espagnole, éclairage qui mérite quelques développements.
La thèse de Lorenzo repose sur un axiome : prise de cours et débordée par l’ampleur et la portée du mouvement révolutionnaire qui se mit en branle, le 19 juillet 1936, principalement en Catalogne, la CNT n’aurait eu de cesse, dès les premiers instants, d’en canaliser les énergies [3]]. Dès lors, son histoire se confondrait avec la mission qu’elle se serait donnée : faire en sorte que le nouvel ordre antifasciste, né de l’explosion de juillet, ne se retournât pas contre la révolution elle-même. Ce serait, donc et essentiellement, pour transformer en conquêtes définitives les acquis de juillet - l’autogestion industrielle et la collectivisation des terres - que la CNT, nous dit Lorenzo, enverra, deux mois plus tard, quatre ministres au gouvernement de la République. Avec raison, d’après lui, et ce d’autant que, localement ou régionalement, elle intégrait déjà, depuis deux mois, aux côtés des autres forces de gauche, les divers comités, conseils, juntes et « autorités parallèles » surgis du processus révolutionnaire. « La participation de la CNT au gouvernement républicain, conclut Lorenzo, ne fut pas le résultat d’un bond formidable, d’un reniement idéologique brutal s’apparentant à une trahison, mais le dernier degré d’une lente escalade » (p. 286).
À vrai dire, l’idée d’une continuité - et d’une cohérence - entre la participation des libertaires aux divers organes de pouvoir locaux issus de la révolution et leur intégration future à un appareil d’État reconstitué, semble peu convaincante. Dans un cas, la révolution imprime son cours aux événements, devant lesquels la CNT improvise ; dans l’autre, l’État est sur le point de reprendre ses prérogatives et, pour ce faire, il a besoin de l’appui de la CNT. Entre ces deux phases, la logique de guerre a bouleversé les enjeux en substituant la légitimité démocratique antifasciste au nouvel ordre révolutionnaire. Autrement dit, rien n’est encore perdu, mais tout se complique.
Aux dires de Lorenzo lui-même, et c’est une remarque d’importance, l’euphorie révolutionnaire de juillet n’aurait pas atteint, dans les mêmes proportions, la base de la CNT et certains de ses « leaders », dont Horacio Prieto. Pour preuve, celui-ci, recevant une délégation de militants catalans, s’inquiétera, en effet : « Vous êtes allés trop loin et nous allons le payer très cher » [4]]. Un mois plus tard, il devenait secrétaire de la CNT et négociait avec Largo Caballero l’entrée des anarchistes au gouvernement. Il est fort à parier que Prieto ne fut pas, alors, le seul à s’inquiéter de la tournure que prenaient les événements révolutionnaires en Catalogne et en Aragon et à penser qu’il fallait, d’une façon ou d’une autre, y mettre un frein [5]].
Loin de nous l’idée d’induire une quelconque dichotomie entre une « base » cénétiste portée, par nature, à la ferveur révolutionnaire et une « direction » acquise, par fonction, au compromis [6]], même s’il est clair que les responsabilités que tel ou tel « leader » occupait dans l’organisation modifièrent souvent la façon de percevoir le déroulement de la lutte. Tant chez Prieto que chez García Oliver, l’autre personnage central de ce livre, l’histoire s’écrivait, dès le commencement, dans une autre durée et selon d’autres schémas stratégiques que ceux que percevait, dans l’exaltation d’une apparente victoire, le combattant anonyme. Ce n’est faire injure à personne que de le constater.
Dès lors qu’en Catalogne, la CNT choisit, autant par peur du vide que par conscience de ses propres faiblesses, de ne pas pousser plus avant son avantage, elle s’engagea de facto dans une voie médiane entre le tout pour la révolution et le tout pour la guerre. Cette voie, celle que traça le Comité central des milices antifascistes de Catalogne (CCMA), n’était tenable qu’à la seule condition de garder ce cap. Il fut vite infléchi.
Marquant une authentique inversion du processus révolutionnaire, la dissolution du CCMA intervint en parallèle des négociations ouvertes entre Horacio Prieto et Largo Caballero et devait aboutir, en septembre 36, à l’historique décision de l’entrée des anarchistes au gouvernement de la République.
Ramener cette décision aux nécessités imposées par la guerre, tout en lui attribuant une portée symbolique forte - l’inscription des conquêtes de juillet dans le marbre de la loi -, constitue, pour l’essentiel, à quelques nuances près, l’argumentaire pragmatico-opportuniste adopté par les instances d’une CNT en voie de métamorphose. Si ce passage de l’anti-étatisme viscéral à l’étatisme circonstanciel suscita, ici ou là, quelques débats de forme, il s’opéra généralement sans grands heurts ni déchirements. L’abandon - extrêmement rapide - des positions traditionnelles de l’anarcho-syndicalisme militant ne fut pas, c’est l’évidence, la seule résultante d’un débat politique relatif aux circonstances - indiscutablement inédites - qui caractérisaient l’époque. Il correspondit également à un changement de nature substantiel dans le mécanisme de prise de décision d’un mouvement libertaire où, pour la première fois de son histoire, les instances de représentation fonctionnaient en roue libre, sans contrôle aucun de leur base. Ainsi, l’indéniable métamorphose politique que connut alors la CNT demeure intrinsèquement liée à la disparition de ses anticorps - la démocratie ouvrière et le fédéralisme organique -, que la guerre avait engloutis aussi vite que l’utopie porteuse de juillet. Trop occupé à déceler les preuves de l’émergence d’une rationalité « socialiste libertaire » dans ce qui ne fut que le triomphe d’une logique bureaucratique séparée, Lorenzo se garde bien d’étudier cette aveuglante concomitance.
L’argumentaire « circonstancialiste » fonctionna très largement sur le registre de la culpabilisation. Refuser d’intégrer l’appareil d’État, c’était s’isoler des lieux de pouvoir réel, se priver de la possibilité d’obtenir des armes et se condamner à végéter. Les adversaires du compromis se virent ainsi stigmatisés, vilipendés, minorisés, réduits à remâcher leur impuissance. Ils s’organisèrent comme ils le purent, plutôt mal, formant quelques poches de résistance, surtout du côté des Jeunesses libertaires, au sein d’une organisation passive. Largement ouverte aux cénétistes de la dernière heure, adhérents volatiles et peu regardants, la CNT changea de nature, subrepticement. C’est sur cette masse informe que surfa l’élite, résolument enferrée dans ses certitudes du moment, mais malhabile en politique. Car il fait peu de doute, aujourd’hui, qu’elle s’était fait posséder, et dans les grandes largeurs, par plus malin qu’elle. Comment, en effet, maintenir, à l’heure des bilans, qu’il n’y avait, pour la CNT, d’autre alternative que celle-là et qu’elle en aurait tiré avantage ?
Quel avantage ? Progressivement dépossédée de tous ses atouts par un appareil d’État qu’elle avait contribué à renforcer, la CNT n’eut, le temps passant, d’autre choix que d’adhérer, de gré ou de force, à la défense de la légalité républicaine, en misant sur une hypothétique victoire de l’antifascisme pour reprendre son envol. Brinquebalé de tranchée en tranchée, le milicien libertaire devenu soldat n’en fut pas mieux armé, mais il dut subir, en prime, l’incessante pression des nouveaux galonnés d’une Armée populaire de plus en plus noyautée par les staliniens. Le front d’Aragon continua de stagner dans la désespérance, les yeux fixés sur Saragosse et sur ses illusions perdues. Mai 37 sonna le glas d’une révolution dévorée par la compromission. Ses derniers partisans assistèrent, impuissants, au pathétique spectacle d’une CNT, jadis glorieuse, appelant, par la bouche de ses ministres, au cessez-le-feu, puis ils peuplèrent les geôles d’une République qui se déshonora de compter plus de prisonniers antifascistes que fascistes. Quel avantage, alors, y eut-il à se perdre dans un tel marais, à se lier les mains à ce point, à mutiler le rêve libertaire au nom d’une sinistre realpolitik ? Aucun, le désastre fut à la mesure de l’entêtement de ses responsables, définitif et complet.
Il faut, sans doute, avoir un lien très particulier avec cette histoire, pour se livrer à une défense aussi vigoureuse du « ministérialisme » anarchiste que celle qu’entreprend, contre la raison commune, Lorenzo. Non que ses arguments soient tous mauvais, mais ils sont souvent datés, idéologiques et intemporels. Comme s’il importait avant tout d’admettre la pertinence historique d’une démarche dont l’homme lige reste Horacio Prieto, qui poussa la logique jusqu’à prétendre transformer le circonstanciel en permanent, en entraînant l’appareil de la CNT-FAI dans la voie de l’abandon définitif de l’anti-étatisme. Lorenzo ne nous épargne, d’ailleurs, rien des tenants et des aboutissants de ce révisionnisme galopant qui s’empara, le temps d’une guerre, des « cadres dirigeants » de la CNT-FAI. « Seuls capables, nous dit Lorenzo, de concevoir une stratégie à long terme fondée sur une juste appréciation des rapports de force politiques et de la conjoncture internationale » (p. 497), ils firent de leur présence au pouvoir « un atout précieux » (p. 344). Gloire aux chefs, en somme !
Face à cette « politisation effective » (Horacio Prieto) de l’anarchisme espagnol, on ne s’étonnera pas que Lorenzo, qui en est le dernier idéologue, tienne pour dérisoire tout autre alternative. Lui dire qu’il a tort ne servirait à rien, tant l’homme est bardé, sur ce point, de certitudes. Et pourtant, l’examen simplement critique de cette triste période de son histoire prouve que le mouvement libertaire balança, de fait, le bébé avec l’eau du bain, sans en retirer le moindre avantage.
« Avec ses 200 000 hommes armés et près d’un million d’affiliés organisés dans les centres de production, écrivit José Peirats, l’anarchisme représentait un pouvoir économique formidable et une force de dissuasion non moins respectable. S’employer à conserver cette force, l’articuler, la renforcer face à la guerre, face à l’État agressif et face à la révolution nous aurait rendus imbattables, et notre service à l’antifascisme aurait été en même temps plus efficace » [7]]. On peut le penser, en effet, comme on peut penser que, quitte à faire de la politique - et probablement le fallait-il dès lors que la révolution n’était plus à l’ordre du jour -, le mouvement libertaire espagnol eût été mieux inspiré de négocier, non son entrée au gouvernement, mais sa neutralité vis-à-vis des institutions républicaines, en faisant valoir, en échange, ses revendications en matière de gestion ouvrière et d’obtention d’armes.
À terme, c’est sûr, le cours des choses n’eût pas été changé. La guerre aurait de même dévoré la révolution. Sauf que, perdue pour perdue, elle aurait laissé à d’autres la responsabilité du déshonneur, ce qui n’est pas rien, reconnaissons-le.
José Fergo
[1] [On notera que l’ouvrage - au demeurant fort soigné - sort, dans un format certes malcommode, chez un éditeur militant. C’est que, contrairement à 1969, Lorenzo n’a reçu, du côté des « grands » éditeurs, que refus polis. Comme quoi, en ces temps de misère, l’édition parallèle demeure un indispensable espace de liberté. Qu’on se le dise et qu’on soutienne les « petits » éditeurs, en achetant leurs livres.
[2] [César M. Lorenzo est, en fait, du côté maternel et paternel, le descendant d’une longue lignée d’anarchistes. Sa mère, Luz Lorenzo, fut militante et membre de l’organisation « Mujeres libres ». Quant à Horacio Prieto (1902-1985), il fut, en tant que secrétaire de la CNT d’Espagne de septembre à novembre 1936, l’un des principaux partisans - et le plus actif artisan - de la participation des anarchistes au gouvernement central.
[3] [La CNT, note Lorenzo, « se trouva devant le fait accompli, soudain surprise et abasourdie par l’état d’esprit collectif qu’elle avait fini par susciter à force de se battre pour un ordre nouveau » (p. 173). Précisons, pour la clarté du débat, que lorsque Lorenzo évoque « la CNT », il se réfère exclusivement à ses instances élues, celles-là mêmes qu’André Prudhommeaux, plus sévère, qualifiait, lui, dans un court entretien accordé à Frank Mintz, de « bureaucratie tempérée par la pagaille » - in Chroniques libertaires, n° 1, juillet-août-septembre 1986.
[4] [Horacio Prieto, El anarquismo español en la lucha política, Paris, 1946, p. 6.
[5] [García Oliver, lui-même, pour qui la révolution était une « rupture des freins », attribuait au « révolutionnaire conscient » le rôle de « la canaliser », en lui imposant de « nouveaux freins ». Voir « Un entretien avec Juan García Oliver », in À contretemps, n° 17, juillet 2004, pp. 17-34.
[6] [C’est ce schéma explicatif, au demeurant fort commode, qu’on trouve, avec des variantes, chez Vernon Richards - Enseignements de la révolution espagnole, La Bussière, Acratie, 1997 -, Carlos Semprún Maura - Révolution et contre-révolution en Catalogne, Paris, Les Nuits rouges, 2002 - et Abel Paz - Buenaventura Durruti, 1896-1936 : un combattant libertaire dans la révolution espagnole, Paris, Editions de Paris, 2000. Nous préférons, quant à nous, l’analyse plus subtile de Lorenzo sur la « dialectique ternaire » - base, militancia et « leaders » - qui régit le fonctionnement interne de la CNT, du moins jusqu’à la guerre civile (pp. 195-196 et p. 496).
[7] [José Peirats, « A-t-on renoncé à la révolution ? », in Noir et Rouge, n° 36, décembre 1966.
Les adversaires du compromis se virent ainsi stigmatisés, vilipendés, minorisés, réduits à remâcher leur impuissance. Ils s’organisèrent comme ils le purent, plutôt mal, formant quelques poches de résistance, ..., au sein d’une organisation passive. Largement ouverte aux cénétistes de la dernière heure, adhérents volatiles et peu regardants, la CNT[-f] changea de nature, subrepticement. C’est sur cette masse informe que surfa l’élite, résolument enferrée dans ses certitudes du moment.
[Nota de prensa] CNT llama a la huelga el 29 S
Lun, 06/09/2010
La nueva reforma laboral que intenta introducir el PSOE significa la mayor agresión a los derechos de los trabajadores y trabajadoras de la democracia.
La jornada de huelga debe servir de detonante para posteriores y más amplias movilizaciones
Una reforma laboral que se pretende justificar con la crisis, pero que en realidad sólo está orientada a dar más facilidades a las empresas para hacer contratos irregulares, ignorar los convenios colectivos y despedir más barato a los trabajadores. Una reforma que significará más temporalidad y desregulación en la contratación; una sustancial rebaja en la indemnización por despido improcedente; enormes facilidades para que las empresas se descuelguen de los convenios en materias como el salario, la jornada o los horarios. Más precariedad, más inseguridad, menos sueldo, menos derechos. Así gobierna el PSOE.
Pero a pesar de todo eso, esta reforma es sólo la punta del iceberg. Por debajo está la realidad. Están las pésimas condiciones de trabajo de la inmensa mayoría de las empresas, el incumplimiento continuado de los convenios, el cobrar menos salario del estipulado, el trabajar sin asegurar, tener contrato de media jornada y trabajarla entera; está la obligación de hacer horas extras si no quieres que te despidan, o no tener vacaciones o hacer el trabajo que te manden aunque no te corresponda. Todo eso si no quieres que te señalen la puerta. También forma parte de la realidad el desprecio con que nos tratan gobernantes, políticos y medios de comunicación, en los que se nos presenta como vagos, improductivos e inútiles. Los trabajadores vivimos sabiendo que somos intercambiables, que somos pura morralla que sólo conseguiremos trabajo si lo hacemos más barato que el que estuvo antes. Vivimos con el miedo de no saber si mañana podremos seguir pagando, o simplemente seguir comiendo.
¿Y qué vamos a hacer? ¿sentarnos a esperar cómo se lo quedan todo? ¿pensar que algún día tal vez consigamos un trabajo decente?¿darnos codazos entre nosotros para pillar el ultimo subsidio?
Los que quieran hacer eso, adelante, su recompensa será la miseria. Pero la CNT propone a los trabajadore otra forma de actuar: la lucha por nuestros derechos y nuestra dignidad. Sin subvenciones, sin liberados, sin hipotecas políticas. Por eso, aunque no podemos asegurar a nadie que vayamos a poder tumbar esta reforma, lo que sí podemos afirmar es que nos dejaremos la piel en ello. Llamamos a todos loss que quieran formar parte de esta lucha a que acudan a nuestros sindicatos y se organicen en la CNT.
Y también por eso llamamos a la Huelga General el día 29 de septiembre. Para que esa jornada de huelga sirva de detonante de las movilizaciones que los trabajadores tenemos por delante si queremos parar la Reforma Laboral. Y recuperar nuestra dignidad.
Ni un sólo recorte más. Contra la reforma laboral... ¡Huelga General!
Mié, 22/09/2010
Actualizado 22/09/2010: Nuevo documento adjunto con la "Guía sobre la Reforma Laboral de 2010"
La CNT de Valladolid, aún no estando de acuerdo en muchos aspectos con quienes convocan esta huelga general para el 29 de Septiembre, se suma a ella para tratar de evitar que los trabajadores perdamos los pocos derechos que nos quedan con la excusa de la grave crisis económica que padece este país, provocada por las clases más pudientes.
La "crisis" que padecemos, ha sido causada por el colapso del modelo de obtención de beneficios que venían usando los capitalistas. Los beneficios hasta los años 70 los obtenían principalmente mediante el tejido productivo industrial. Tras la crisis que se produjo en la década de los 70, este tejido productivo perdió peso frente a un capitalismo financiero en el que los beneficios se generan especulando con dinero.
Éste escenario ha propiciado que se forme una deuda que se ha ido ampliando. Aún estando en un primer momento a cargo de los bancos, se ha ido pasando a las empresas y a los estados.
En el momento actual, las empresas tienen que recortar gastos del mundo del trabajo para asegurar sus beneficios. Por lo tanto, necesitan una reforma laboral que permita transmitir su deuda a la población y garantizar así que puedan mantener sus beneficios.
Para poder entender las consecuencias que ésta reforma tiene sobre los trabajadores, hemos intentado elaborar una breve guía. Ésta guía no pretende ser un análisis exhaustivo del "Real Decreto-ley 10/2010, de 16 de junio, de medidas urgentes para la reforma del mercado de trabajo". Es una guía breve para entender la magnitud de la agresión que supone ésta reforma a la economía y los derechos de los trabajadores. Es un trabajo incompleto, ya que no se han incluido las enmiendas de los grupos parlamentarios recientemente aprobadas. Dichas enmiendas van a endurecer, a todas luces, el texto original del decreto.
No podemos permitir éste ataque contra los trabajadores y los más desfavorecidos. Los trabajadores debemos responder con la organización, para luchar por lo que es nuestro. Debemos responder alzando la voz y luchando contra quién nos quiere hacer pagar una deuda de la que no somos responsables. Debemos responder con fuerza y unidad porque las consecuencias están a la vista, más paro, más precariedad, más desigualdad, más pobreza... Porque queremos una sociedad más libre y más igualitaria.
LA CNT DE JAÉN ORGANIZA EL DÍA 25 UNA MANIFESTACIÓN CONTRA LA REFORMA LABORAL
18-09-2010
Después de varios años de crisis capitalista, nos damos cuenta de que la especulación y la falta de escrúpulos del gran capital han incidido definitivamente en el empeoramiento de las condiciones de vida de los trabajadores. Dicho empeoramiento, que se viene fraguando desde la Transición y los gobiernos neoliberales de PSOE y PP, afecta ya no sólo a los derechos laborales, sino a derechos sociales básicos como las pensiones y el acceso a una vivienda digna.
Ante esta situación crítica, que se antojaba clave para dar un golpe de timón y reconducir la situación hacia un cambio definitivo de sistema económico y político, los partidos socialdemócratas -como el PSOE- se han quitado la careta y han demostrado que cuando se trata de salvarle los muebles al capitalismo, ellos lo hacen como nadie. Ya lo hicieron en 1929 (durante la anterior crisis mundial del capitalismo) y ahora, noventa años después, lo han vuelto a hacer.
En España, la nueva Reforma Laboral impuesta por el gobierno y la patronal viene a recortar, aún más si cabe, los derechos laborales y sociales de los trabajadores. Ante esta situación, los sindicatos mayoritarios no han tenido más remedio que convocar una Huelga General, huelga que la CNT apoya, sí, pero a la que se llega en un momento de manifiesta desmovilización de la clase obrera del que ellos, los sindicatos mayoritarios, son más responsables que nadie.
Por eso, desde la CNT de Jaén no vamos a apoyar las manifestaciones convocadas por las centrales sindicales UGT y CC.OO. para el día 29 de septiembre, día de la Huelga General. La CNT, por el contrario, llama a los trabajadores, estudiantes, parados y jubilados, a manifestarse junto a nosotros en la manifestación que el día 25, bajo el lema CONTRA LA REFORMA LABORAL, LUCHA ANARCOSINDICAL, recorrerá las calles de la capital desde la Plaza de la Libertad. La manifestación empezará a las 12:00, y contará con el apoyo de otros sindicatos confederales como el de Córdoba, Granada o Úbeda.
Desde la CNT apostamos por un sindicalismo de acción directa, renunciamos a las subvenciones y no queremos tener liberados ni profesionales del sindicalismo en nuestra organización. Tampoco pensamos que la “democracia obrera”, que se traduce en las empresas en la participación en las elecciones sindicales y los comités de empresa, favorezca a los trabajadores, pues pensamos que las asambleas y secciones sindicales son más que suficientes para enfrentar el poder empresarial (y así no tener que delegar en otros que, además de tener toda una serie de privilegios, a veces están más de parte del patrón que de sus propios compañeros).
Consideramos que la única manera de hacer frente a esta situación de precarización total de nuestras vidas, es tomar conciencia de la situación e impedir que otros hablen por nosotros mismos. Ahora más que nunca, es tiempo de organizarse y luchar.
¡Arriba los que luchan!
Ante la huelga general, el derecho a trabajar.
Hay que recordar que aunque esté convocada una huelga general en todo el estado español para defender los intereses de la clase trabajadora, existe el derecho a seguir siendo explotado,… perdón, el derecho a trabajar. Si eres de los que quieres ejercer el derecho a trabajar, no olvides que también existen otro tipo de derechos que nadie debe arrebatarte:
* Derecho a que te alarguen la edad de jubilación hasta los 67 años o incluso a los 70, aunque estés para el arrastre. Fundamental.
* Derecho a que te suban los años de cotización para que puedas cobrar menos jubilación. Que no te quiten este derecho.
* Derecho a que te bajen el sueldo. Defiéndelo.
* También tienes derecho a que te despidan si tu jefe ha previsto pérdidas para el año que viene. Esto es importante.
* No olvides tu derecho a que tu jefe se pueda saltar el convenio y ofrecerte unas condiciones de trabajo individuales por debajo de los mínimos estipulados en convenio.
* Defiende el derecho a que te puedan despedir en cuatro días, a pesar de que hayas decidido trabajar en un día de huelga.
* Te corresponde el derecho a que te despidan por casi la mitad de dinero.
* Derecho a pensar que no vamos a conseguir nada con la huelga. Es mejor quedarse quietos y no hacer nada. Aguantaremos con lo que venga y ya está. Es por nuestro bien.
* Que nadie te quite la ilusión de heredar la empresa. Estaría bueno.
* Tienes derecho a “pasar” de los sindicatos, porque son todos iguales. Lo único que quieren es ganar dinero sin trabajar. Van a lo suyo y son todos unos chupópteros ¡todos! Incluso la CNT, que son trabajadores, que no tienen liberados, que se gestionan con la cuota de sus afiliados y no cobran un euro del estado. A ti no te la dan.
* Tienes derecho a ponerte en lugar del empresario. Cuantos problemas tiene, no como tú, egoísta.
* No renuncies al derecho de entregar tu dinero (dinero público) a los bancos, para que se puedan hacer recortes en gastos sociales e infraestructuras. ¿Para qué queremos tantos hospitales o escuelas? Lo primero es la banca, que está sufriendo mucho.
* Pero sobre todo, que nadie te quite el derecho a dejar un mundo peor para tus hijos, dilapidando los pocos derechos que nos quedan y que nuestros antepasados conquistaron con sangre, sudor y lágrimas. Que les den por saco, di que sí.
CNT se manifiesta en Valladolid en contra de la Reforma Laboral y los recortes sociales
Sáb, 25/09/2010
500 personas han secundado el acto que la CNT de Valladolid tenía programado para la mañana de este sabado. La manifestación sirve como preludio de lo que será la jornada de huelga general que CNT secundará.
Con un poco de retraso sobre la hora prevista, la manifestación partió de la plaza de Colón tras una pancarta en la que se leía “Contra la reforma laboral, los abusos del capital y recuperar el control de nuestras vidas: Organizate para luchar, CNT-AIT”. La manifestación coincidió en la Acera de Recoletos con un acto por la independencia de los paises sudamericanos, fue en ese momento en el que los manifestantes gritaban “de aquí o de fuera, la misma clase obrera” , mientras el alcalde y el consejero de interior de la Junta soltaban sendos mitines.
Tras este parón la manifestación siguió con su destino hasta la plaza mayor cantando y coreando multitud de consignas “vuestras reformas nos tocan los derechos”, “unión, acción, autogestión” etc.
Ya en la plaza mayor, la nutrida manifestación, se paró para escuchar las alocuciones de los representantes de la CNT que se subieron al escenario. Todo ello, ante la atónita mirada de una boda que se estaba celebrando en el ayuntamiento. Curioso era ver, muy atentos al mitín, a la gente engalanada de dicha boda.
El Primero en tomar la palabra fue Mede, un trabajador de la construcción de CNT Valladolid, agradeció a los presentes la presencia en el acto y presentó a José Corrales de CNT Villaverde, trabajador de medio ambiente que pasó a enumerar las causas de la crisis, la respuesta que se había dado desde el anarcosindicato y enfatizó en “la necesidad de redoblar esfuerzos en esta huelga, que sin ser convocada por CNT si que tiene que servir de revulsivo para la auto-organizacion de los trabajadores”. Asi mismo se despidió con el punto de mira puesto en la jornada del 29 de Septiembre con un “nos vemos en la cola del INEM, nos vemos en los parques, en los tajos. Nos vemos en los piquetes, nos vemos es la huelga general”
Posteriormente los manifestantes se comieron unos bocadillos en la plaza mayor y la CNT dió por concluido el acto.
Crónica de la Manifestación en Jaén 25-S Contra la Reforma laboral
26-09-2010
Las calles de Jaén han sido testigo de otro acto más de la Confederación Nacional del Trabajo en contra de la Reforma Laboral que el gobierno del PSOE ha impuesto a los trabajadores. La marcha partió a las 12h de la Plaza de la Libertad recorriendo las calles comerciales del centro de la ciudad. Durante el recorrido se repartió información a todos los vecinos mientras no dejaron de escucharse proclamas contra la Reforma Laboral, el Capitalismo, o críticas al sindicalismo de las organizaciones vendeobreras como UGT o comisiones; además de hacer un llamamiento a la participación en la Huelga General del próximo 29 de Septiembre.
La manifestación contó con la presencia de los sindicatos de la provincia de Jaén, además de Córdoba, Málaga y Pedrera y finalizó a las puertas del Palacio de la Diputación Provincial donde se realizó un pequeño mitin en el que intervinieron Óscar Campos, ex-delegado de la extinta empresa IDE Séneca que protagonizaron una de las luchas sindicales más fuertes que se recuerdan en la provincia. En su discurso Óscar criticó la tardanza en la convocatoria de esta huelga y la necesidad de seguir con las movilizaciones tras el 29 de Septiembre. Así mismo, tuvo palabras para la clase política local, regional y nacional para recordar que Jaén sigue siendo una de las provincias con las tasas de paro más alta y menos renta del país y que somos los trabajadores los que siempre pagamos los platos que políticos, banqueros y empresarios rompen. A continuación, tomó la palabra Antonio Baena, Secretario de Acción Sindical del Comité Regional de Andalucía, quien recordó la importancia de las huelgas generales y su validez a la hora de forzar a los gobiernos para que retiren sus planes tal y como pasó a finales de los 80 o más recientemente con el último gobierno del PP. También recordó que ni el Sistema de Pensiones ni el de prestaciones por desempleo corren el peligro que el gobierno quiere hacernos ver, sino que su intención es hacer negocio con estas rentas. Además incidió en la necesidad de no parar la lucha tras el 29-S sino que esta fecha sirva como revulsivo para nuevas movilizaciones.
Para finalizar nos trasladamos al local que la CNT-AIT de Jaén tiene previsto abrir en próximas fechas para compartir una comida fraternal preparada por los compañeros del SOV de Jaén dando por finalizado el acto.
Fotos:
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CNT se manifestó en Madrid contra los recortes de derechos laborales y sociales
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Frente a esto, los trabajadores y trabajadoras organizadas en la CNT, se han rebelado y han decidido romper de una vez con las dinámicas del miedo, el desánimo, la división y el sálvese quien pueda, para empezar para salir a la calle a decir basta, como ya están haciendo miles de trabajadores y trabajadoras en otras partes del mundo.
Ese proceso de movilización, para tener una capacidad real de enfrentar el ataque contra la clase trabajadora, tendrá que construirse desde distintas organizaciones y movimientos sociales desde el rechazo al Pacto Social y una perspectiva anticapitalista. CNT ha realizado un llamamiento para empezar a trabajar en ese sentido.
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