Je prépare une réponse plus de fond sur tout ça.
mais rapidement :
on va pas attendre les bras croisés de se faire tirer dessus par les flics, des fois faut aussi attaquer non?
1) A court terme : Il y a des choses qu'on écrit pas, que ce soit dans un tract ou sur un forum.
Comme disait un compagnon d'origine libanaise quand il entendait des mythos hurler unslogan du type "machin une balle bidule une rafale" : "il ya des choses on les fait ou on ferme sa gueule".
2) il faudrait un peu arrêter les trucs de mythos : "attendre les bras croisés de se faire tirer dessus par les flics".
Ne pas "attendre les bras croisés que les flics nous tirent dessus" ça veut dire quoi ? Armons nous ? (slogans de l'ARS ?) Formons des milices (slogans de Krivine en 73, depuis il organise des rondes pour protéger sa bagnole les soirs d'émeutes
) ?
Est ce que tu t'es déjà retrouvé dans ce genre de situation ? Est ce que tu risque raisonnablement de t'y retrouver à court terme ?
Désolé pour le romantisme de la baston , mais même dans les cités au plus fort des émeutes, les flics ne font pas dans la chasse à l'homme systématique en tirant à l'aveugle à balle réelle ... Compare la situation avec celle où l'armée thailandaise à donné l'assaut au quartier rouge de Bangkok, ou encore la répression régulière des émeutes an banglkadesh (
http://www.outlookindia.com/images/phot ... 070115.jpg) et ensuite on en reparle ...
2) A moyen terme : relis les extraits de Sun Tzu sur la stratégie, et regarde aussi quels ont été les processus à l'oeuvre dans toutes les révolutions. Celle ci ont été victorieuses quand la désintégration morale de l'adversaire a été telle que les forces de police ont rejoints les révolutionanires, pas quand ils se sont fait canardés (car dans ce cas le rapport de force est quasiment toujours défavorable au insurgés). Le seul cas dans l'histoire où les révolutionaries ont eu le dessus sur les forces armées, sauf erreur de ma part, ça a été la révolution espagnole, et encore parce que des gardes d'assaults et autres policiers républicains ont rejoints les forces de la contre insurection révolutionnaire.
A mon sens c'est précisément asusi ce qui a commencé à foutre la trouille au système lors des évènements en grèce en 2008 : des flics ont commencé à exprimer leur sympathie pour le mouvement (cf. dans le topic relatif à la grèce sur ce forum).
[au passage c'est d'ailleurs une de nos force dans les luttes à venir. Le problème des retraites et des diminutions d'effectifs dans la fonction publique touchent aussi les flics ... pas dit que ceux ci acceptent de faire leur sale besogne dans les conditions qi s'annocnent ... des chansons telles que allez les gars combien on vous paye pour faire ça me semblent aller dans un sens intéressant ...]
Si tu es dans la défensive et que tu es obligé de riposter, c'est que de toute façon tu as déjà perdu la bataille armée. C'est bien pour cela que le système souhaite nous entraîner sur ce terrain car lui il y est préparé. (cf le fil de discussion autour du soit disant incident tragique de Carcassonne, l'entrainement au tir sur des cibles ou les têtes sont remplacéses par des pastèques pour faire plus vrai, encore l'explosion de la voiture piégé par le commando DGSE à l'exercice. Récemment encore il y a eu les 17 CRS blessés à l'entrainement par un jet de grenade offensive ... Si quelqu'un veux jouer sur ce terrain, pas de problèmes, ils les attendent de pied ferme et avec les arguments qui'l faut ... C'est pourquoi ceux qui attisent le feu de l'attaque à outrance jouent objectivement la partie de l'adversaire.)
Après je ne dis pas qu'il ne faut jamais "attaquer", juste qu'il faut être subtil pour compenser par l'intelligence (dans tous les sens du terme, notamment anglo saxon) notre faiblesse (cf les enregistrement audio sur la stratégie indirecte, stratégie asymétrique du faible au fort sur anarsonore).
Il ya dans ce texte, comme dans d'autres du même style, une manipulation bien gerbante : d'une part celui d'intensifier, d'aiguiser l'antagonisme en hurlant "c'est la guerrrrrre", et d'autre part de dédramatiser en disant "c'est un jeu" ("le jeu en vaut la chandelle"). Il faut être sérieux deux secondes. La guerre c'est pas la marelle, on ne peut pas faire "un deux trois terre je ne joue plus". Si tu t'engages dans la guerre, tu peux y risquer la vie. Pas seulement d'une balle perdue. Mais aussi ta vie sociale. Je ne dis pas que ça me dérange, mais que c'est une décision grave, et que par conséquent il ne faut pas la minimiser. Ce n'est pas aussi simple que "jette ce papier et rue toi sur le premier commissariat venu pour le cramer".
Si on est en guerre, en guerre sociale (ce que je crois), alors il faut adapter les règles de la guerre. Celles ci sont sommes toutes assez simple :
- liberté de mouvement
- économie de forces
- désintégration psychologique de l'adversaire (et donc en corollaire notre renforcement psychologique à nous)
Les positions stratégiques et tactiques exprimées dans ce texte contribuent elles à renforcer ou affaiblir ces principes de base ?