Le texte a été donné a tous ceux qui voulais monter une CNT-AIT bien avant d'être lu ( lorsque tu l'as entendu ce n'etais pas la première fois qu'il etais lu dans une manifestation )
Quand cela ? Je ne l'ai pas reçu personnellement, alors que tu connaissais mes motivations et mon intérêt pour les idées anarchosyndicalistes. As-tu écouté ce que t'on dit les autres libertaires ? Je ne pense pas, car le texte en aurait été profondément modifié.
La notion " communiste autoritaire " n'éxiste pas, elle est là pour diviser... le communisme est obligatoirement libertaire puisqu'il est pour la liberté de tous.
Le communisme est une notion visant l'abolition de l'État et des classes comme
but suprême. Alors, il est forcement libertaire. Seulement, ceux que nous nommons "communistes autoritaires" sont ces personnes qui, avant d'arriver à ce stade, déclare la nécessité d'une phase de transition. Et le réel problème est que tous ceux se réclamant du communisme (marxistes, léninistes et cie) ne sont pas communiste, ils sont socialistes révolutionnaires, c'est à dire qu'ils désirent la révolution, mais également un état de transition hiérarchisé amenant, selon eux, au communisme. C'est à dire que paradoxalement ils réclament un état ayant une mission (divine ?) à accomplir (l'égalité), avant qu'il ne s'auto-détruise : si ça c'est pas de l'utopie pure et dure. Si nous ajoutons le mot "autoritaire", c'est pour qualifier leur méthode, non leur but.
Etre libertaire ne signifie pas laisser la liberté d'éxpression et la liberté d'actions aux ennemies de la liberté, si cela c'est etre libertaire, alors le communisme libertaire est une utopie...
Etre libertaire c'est être pour l'émancipation de l'humain, défendre la liberté de toutes les personnes.
Etre libertaire ne signifie pas laisser la liberté
et
Etre libertaire c'est [...] défendre la liberté de toutes les personnes
Ces deux citations parlent d'elles-mêmes. Le communisme libertaire n'est pas une utopie, c'est un moyen de tendre vers l'anarchie, c'est à dire vers des valeurs. Être libertaire c'est du coup être en adéquation avec nos valeurs en un maximum de circonstance.
L'émancipation de l'Homme ne viendra que lorsque cette humanité ne sera plus prise pour une enfant, pour un ensemble devant être guidée. En censurant les libertés fondamentales d'un être humain, quelque soit ses idées, tu lui ôte ce qu'il a à dire, tu lui ôte le moyen d'exprimer ses raisons. Les ennemis de la liberté ne le sont pas par pur sadisme, et il faut prendre en compte des facteurs humains. Ainsi je ne crois pas que le même enfant évoluant dans deux milieux différents aura une personnalité identique.
Exemple : un même individu évolue dans un milieu ouvertement raciste et xénophobe, ou alors patriotique (France aux alentours de 1900). Il sera empreint de ce milieu culturel particulier, ce qui fera qu'il adhérera plus facilement à des théories fascisantes. Il évolue maintenant dans un bastion ouvrier et syndical, ses parents sont cultivés car ils se rendent souvent à la bibliothèque du syndicat et lisent du Bakounine, Kropotkine, Malatesta etc ... Il sera plus facilement conscient des impératifs sociaux-économiques et du besoin fondamental de changement. De plus, les ennemies de la liberté ont souvent des raisons que nous ne connaissons pas, encore une fois ils ne le sont pas par pur sadisme. L'exemple le plus significatif est cet ancien fasciste de Clermont que tu as croisé et que tu as insulté alors qu'il venait vers toi pour te dire qu'il avait arrêté avec tout ça. Les Hommes changent. La question qui se pose est quelle différence faire entre être aveuglé et être convaincu. Les ennemis de la liberté ne sont pas convaincus de leurs théories, ils sont persuadés. Ils jouent dangereusement de leur sentiment pour admettre leur théorie. Ils ont, par exemple pour les fascistes, pu avoir peur dans leur jeunesse car une personne les a agressé, et elle se trouvait être étrangère. Ils ont tout aussi bien pu être traumatisé par les médias etc ...
Alors oui il faut laisser s'exprimer l'ennemie, car il est un être humain avec ses angoisses et ses désirs, et le comprendre (sans le justifier, attention), c'est déjà le gagner un peu à la cause de la liberté. La liberté d'action ? Si l'action de l'ennemie n'entrave pas la bonne marche de la révolution, il n'y a pas de raison de lui ôter sa liberté. L'exemple le plus frappant sont les individualistes au sein des collectivités espagnoles. Ils étaient laisser en dehors si ils le souhaitaient mais rejoignaient bien vite la collectivité en constatant qu'en fait c'était mieux pour eux et pour tous. C'est une sorte de propagande par le fait, mais pas violente comme sous la Belle Époque, plutôt constructive (ce pour quoi je me bat).
Si l'ennemie par contre attaque physiquement, alors il y aura forcement une réaction d'auto-protection de la collectivité. Mais, si lors d'une révolution il y a énormément d'ennemies et d'agresseurs, c'est que nous n'avons pas correctement fait notre travail de "propagande" et de compréhension, c'est que nous avons sacrifié une partie de la population, partie agressive envers nous, c'est que nous avons déjà des morts futurs sur la conscience (liés à l'autodéfense). En résumé notre travail s'adresse également aux fascistes, aux éléments agressifs, pour éviter les effusions de sang, et pour essayer de construire une société libérée de ses chaines, avec
tout le monde (un maximum de monde tout du moins).
Mais pour cela il faut éliminer tout regroupement idéologique nauséabonde pronant l'asservissement d'une partit du peuple au nom d'une " race ", d'une elite , d'une moralité, d'une religion bref... d'une idéologie visant a rétablir une inégalité entre les personnes.
Il faut éliminer les idées nauséabondes, en faisant qu'ils adhérent à notre causes, et non en les tuant.
Pour combatre ces ennemies de la liberté il convien donc d'etre autoritaire envers eux... si ce n'est pas le cas... la société libertaire meurt et laisse place a un nouvelle ordre hierarchique.
La contradiction à son paroxysme. Ou comment laisser le choix entre un ordre autoritaire et un ordre autoritaire.
Ensuite se pose la question de ceux qui profiterais de la révolution pour exploité indirectement les autres. Chacun oeuvrant pour le bien de la collectivité pourra combler tous ses besoins/service/ect... gratuitement puisque l'économie sera supprimer. Mais que faire des profiteur vautré dans leur fauteil attendant que la commune lui fasse coulé la bouffe directement dans le bec ?
c'est la qu'on peu en revenir a l'idée de Lambros .. " les camps" comme il apelle ça...
personellement je n'apellerais pas ça comme ca, les profiteur sont des abrutis, des egoisiste, qui ne pense qu'as une seul chose... leur gueul .... que cela vienne de l'éducation ou quoi que ce soit n'importe peu... le devoir de la collectivité est de leur apprendre le partage.
Cf. l'exemple de la collectivité espagnole. Il y aura ceux qui feront partie de la commune, qui aideront à la construire et qui recevront d'elle ce dont ils ont besoin. Puis il y aura les individualistes, que nous laisserons de côtés tant qu'ils ne voudront pas y rentrer. C'est ça la liberté. Ils se rendront compte d'eux-même de leur bêtise, comme en 1936-1939. Pour une fois que nous avons un exemple qui montre que nous n'avons pas besoin de forcer les gens pour qu'ils adhérent à un projet collectif.