Actualité de castoriadis

Les courants, les théoriciens, les actes...

Re: Actualité de castoriadis

Messagepar AnarSonore » Lundi 04 Jan 2010 10:36

Mémoire de DEA D’ETUDES POLITIQUES Par FABIEN DELMOTTE
Sous la direction de M. Vincent Descombes (2005)
Le problème de la perspective d’émancipation selon Castoriadis, Lyotard et Lefort
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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar AnarSonore » Jeudi 21 Jan 2010 19:28

Extrait de l'annonce électronique des mises à jour du site Cornelius Castoriadis/Agora International.
http://www.agorainternational.org/

FRENCH BIBLIOGRAPHY, BY CASTORIADIS (Écrits de Cornelius Castoriadis en français):

FR1956C* Pierre Chaulieu. "Les ouvriers face à la bureaucratie". S. ou B., 18 (janvier-mars 1956): 75-86.
EMO 1: 333-56, avec la note a, ibid.: 356.
Socialisme ou Barbarie. Organe de Critique et d'Orientation Révolutionnaire. Anthologie. Grèves ouvrières en France 1953-57. Mauléon: Acratie, 1985: 164-75.
http://bataillesocialiste.wordpress.com ... astoriadis
http://www.marxists.org/francais/genera ... 560100.htm .
http://www.magmaweb.fr/spip/IMG/pdf_Aut ... dis_-2.pdf
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://revueagone.revues.org/158

FR1977I* "L'évolution du P.C.F." (juillet-octobre 1977). Esprit, décembre 1977: 41-61.
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/IMG/pdf_Evo ... FCasto.pdf
SF: 259-92, avec les notes a et b et une Note de l'auteur (juillet 1978): 92-94 (voir FR1979E5* ).

FR1998E "Contre le conformisme généralisé. Stopper la montée de l'insignifiance". Le Monde Diplomatique, août 1998: 22-23.
Le Monde Diplomatique. Manière de voir, 52 (Penser le XXIe Siècle), juillet-août 2000: 18-21.
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/0 ... 10826.html .
http://www.costis.org/x/castoriadis/conformisme.htm .
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article17 .
http://www.scribd.com/doc/19373346/Corn ... generalise
NOUVEAUX HYPERLIENS:
http://jeromel.blog.lemonde.fr/2009/12/ ... iance-1998
http://www.objecteursdecroissance.be/do ... e_1996.pdf
_______________________________________________________________

FRENCH BIBLIOGRAPHY, ABOUT CASTORIADIS (Écrits sur Cornelius Castoriadis en français):

FR1978d René Lourau. L'État inconscient. Paris : Éditions de Minuit, 1978: 32 (S. ou B).

FR1982l Gabriel Gagnon. "À la recherche de l'autonomie: Cornelius Castoriadis". Sociologie et Sociétés, 14:2 (octobre 1982): 113-18. Résumé en français, anglais et espagnol. Ibid.: 118.
http://www.erudit.org/revue/socsoc/1982 ... 1267ar.pdf .
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/IMG/pdf_CastoGagnon.pdf

FR1984b Pierre-Marie Borel. "Sur la philosophie de Cornélius [sic] Castoriadis". Revue de l'Enseignement Philosophique, 34:3 (février-mars 1984): 45-53.
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article244

FR1986f Gilles Deleuze. "Les plissements, ou le dedans de la pensée (subjectivation)". In Foucault. Paris: Les Éditions de Minuit, 1986: 101-30: voir: 123 (S. ou B.)

FR1993g Daniel Lapon. Eléments d'introduction à la lecture de Cornelius Castoriadis. Mémoire sous la direction de Monsieur le Professeur Jean de Quissac. Année 1992/1993. Institut d'Etudes Politiques de Toulouse.
http://1libertaire.free.fr/Casto%20Lapon.html
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article303

FR1995o Eric Haviland. Kostas Axelos, Une vie pensée. Une pensée vécue. Paris: L'Harmattan, 1995: 32-34.

FR1998n Laurent Lemire. Cohn-Bendit. Paris: Liana Levi, 1998: 21-22 (Jean-Gabriel Cohn-Bendit/CC/Lefort/S. ou B.), 31, 72 (CC/S. ou B.), 95.

FR1999kk Claude Chabrol. Cornelius Castoriadis (1922-1998 [sic]). "Un révolutionnaire philosophe et un philosophe révolutionnaire". Hermès, 23-24 (1999): 339-42.
http://documents.irevues.inist.fr/bitst ... sequence=1

FR2001i# Nicolas Poirier. "Entretien avec Jacques Rancière". Le Philosophoire, 13 (hiver 2001): 7-20; voir: ##.
http://www.caute.lautre.net/spip.php?article767 (le 5 mars 2004, mise à jour le 14 avril 2009).

FR2002p Christophe Premat."L'analyse du phénomène bureaucratique chez Castoriadis". Tracés. Revue Lettres Langues Sciences Humaines, 1 (janvier 2002): 1-17.
http://traces.revues.org/index4131.html
http://1libertaire.free.fr/Castoriadis24.html

FR2003l Fabien Delmotte. Autonomie, vérité et création dans la philosophie de Castoriadis. Socialisme ou Barbarie: Praxis et marxisme. Mémoire de maîtrise de philosophie (direction: C. Berner), Lille III, 2003.
NOUVEAUX HYPERLIENS:
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article328
http://www.magmaweb.fr/spip/IMG/pdf_Cas ... ort_FD.pdf

FR2003q Christophe Prémat. "L'énigme du vivant. Réflexions sur le rapport psycho-somatique". Tracés. Revue Lettres Langues Sciences Humaines, 2 (janiver 2003): 1-10.
http://traces.revues.org/index4138.html

FR2004f Mathurin Maugarlonne. À la rencontre des disparus. Paris : B. Grasset, 2004: 119, 123 (CC/Cardan, 166 (CC/Barjot, S. ou B./Mothé).
François-George Maugarlone. À la rencontre des disparus. Paris: Librairie générale française, 2006: 100-101, 103-104 (CC/Cardan), 142 (CC/Barjot, S. ou B./Mothé).

FR2006g Jean-Claude Polack. Épreuves de la folie: Travail psychanalytique et processus psychotiques. Ramonville Saint-Agne: Éditions Érès, 2006: 20 ("Cornélius [sic] Castoriadis (alias Cardan)").

FR2006h# Caterina Rea. "Existence personnelle et institution social-historique: une réflexion à partir de C. Castoriadis". The Philosophy of Culture. Vol. 1. Konstantine Boudouris. Ed. Athens: Ionia Publications, 2006: 206-21.
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article249

FR2006u Nicolas Poirier. "Bio-pouvoir: un concept incohérent et dangereux". Les Temps Modernes, 640 (septembre-octobre 2006): 156-62; voir: 160-61, 162n14.
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article187

FR2006u Nicolas Poirier. "Bio-pouvoir: un concept incohérent et dangereux". Les Temps Modernes, 640 (septembre-octobre 2006): 156-62; voir: 160-61, 162n14.
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article187

FR2007ii# Serge Halimi. "L'oligarchie, le Parti socialiste et Bernard-Henri Lévy". Le Monde Diplomatique, novembre 2007: ##-##.
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/HALIMI/15294

FR2008f# Clément Serniclay Habermas et Castoriadis. Le projet d'autonomie. Mémoire de Master 2 de philosophie sous la direction de Christian Berner. Université Lille 3. 2008.
http://1libertaire.free.fr/ClementSserniclay01.html (2e version corrigée [février 2009]).
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article295 (2e version corrigée [février 2009]).

FR2008bb# Michael Scott Christofferson. "L'invention du 'totalitarisme'" (entretien avec Jean Ducange). Contretemps, mai 2008: ##-##; voir: ##.
http://atheles.org/agone/contrefeux/les ... rticle1489

FR2009e# Michael Scott Christofferson. Les Intellectuels contre la gauche. L'idéologie antitotalitaire en France (1973-1981). Traduit de l'anglais par André Merlot. Préface de Philippe Olivera. Paris: Agone, 2009: X (Lefort), 32 (Lefort), 54 (S. ou B.), 58, 61 (CC/Lefort/S. ou B.), 69 (CC/Lefort/S. ou B.), 75(CC/Lefort/S. ou B.), 79(CC/S. ou B.), 83-85 (CC/Lefort/S. ou B.), 118-19 (Lefort), 135-39 (CC/Lefort/S. ou B.), 141-45 (CC/Lefort), 189, 192-94 (CC/Lefort), 241 (Lefort/Libre), 254, 281, 287-88 (S. ou B./Libre), 290 (Lefort/Libre), 291-92 (Lefort), 293, 294 (Lefort), 297-302 (CC/Lefort/Libre), 304 (CC/Lefort), 336-37 (Lefort), 348 (CC/Lefort), 356 (Libre), 358 (Lefort), 360, 379 (CC/S. ou B.), 381 (CC/Lefort), 381-83 (CC/Lefort/S. ou B.), 385 (S. ou B.), 388 (Lefort), 391-92 (Lefort), 399 (Lefort), 410, 412-13 (CC/Lefort/Libre), 418-20 (Lefort), 422.

FR2009o Christophe Premat. "Les scissions internes au groupe 'Socialisme ou Barbarie'". Dissidences, 6 (avril 2009): 137-47.
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs ... difiee.pdf

FR2009ee# Renaud (AL Strasbourg). "Novembre 1989 : Les révolutionnaires sous les décombres du mur de Berlin". Alternative libertaire,189 (novembre 2009): 16-17; voir: 16.
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle3230

FR2009ff# Matthieu Amiech. "Que la crise s'aggrave ?" Notes & morceaux choisis. Bulletin critique des sciences, des technologies et de la société industrielle, 9 (novembre 2009): 1-19; voir: 13, 18-19.
http://www.magmaweb.fr/spip/IMG/pdf_que ... ggrave.pdf

FR2009gg Bernard-Henri Lévy. "Chute du Mur : entre la Justice et le poncif, il faut choisir la Justice". Le Point, 1939 (13 novembre 2009): ##.
http://www.lepoint.fr/actualites-chroni ... 9/0/394880
http://laregledujeu.org/2009/11/11/487/ ... -de-berlin . "Stop au blabla et à la désinformation dans les commentaires sur la chute du mur de Berlin".

FR2009hh Christophe Gaubert. "Genèse sociale de Pierre Rosanvallon en intellectuel de position" Agone, 41/42, Marseille, 2009:123-147; voir: 145-146.
_______________________________________________________________

FRENCH WEBOGRAPHY, CASTORIADIS (Webographie française):

http://bernat.blog.lemonde.fr/2009/02/1 ... astoriadis
"Le syndrome de Castoriadis" (16 février 2009).

http://denis-collin.viabloga.com/news/l ... losophique
Denis Collin. "La science philosophique. Remarques sur la Préface à la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel" (vendredi 25/12/2009).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Francois_George
François George.

http://ilyaura.20minutes-blogs.fr/archi ... ation.html
"Droit d'expérimentation" (11.12.2009). Il y aura . . . le NPA de l'intérieur.

http://jeanlouisprat.over-blog.com/arti ... 72342.html
Jean-Louis Prat. "Discussion sur la situation en Iran" (dimanche 10 janvier 2010 15:46).

CHANGEMENT D'HYPERLIEN:
http://kombel.chez-alice.fr/lectures/instimag.php
Un résumé du premier chapitre de Cornelius Castoriadis, L'institution imaginaire de la société, consacré à la critique du marxisme comme idéologie.

http://lanternediogene.canalblog.com/ar ... 63468.html
"Meurtre au programme du lycée". La lanterne de diogène (10 janvier 2010).

http://lexiconangel.blogspot.com/2009/1 ... porov.html
"Apologie de Pluchkine -- Vladimir Toporov" (samedi 12 décembre 2009).

http://perso.wanadoo.fr/.pierre.dumesnil/CCCIP.htm
"Imaginaire, technique et société dans la pensée de Castoriadis". Intervention de Pierre Dumesnil au Collège International de Philosophie. Séance du 24 mai 2005 (séminaire "L'éthique et la société à l'épreuve des technologies", Pierre-Antoine Chardel).
http://1libertaire.free.fr/Castoriadis41.html
DEUX NOUVEAUX HYPERLIENS:
http://formes-symboliques.org/IMG/pdf/doc-180.pdf
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article317

CHANGEMENT D'HYPERLIEN:
http://www.citephilo.org/archives/audio/2008?page=2 et http://www.citephilo.org/assets/recordi ... riadis.mp3
Mathieu Potte-Bonneville. "Exercices de la démocratie : entre Foucault et Castoriadis". Enregistré le 11/11/2008.

http://www.clap36.net/index.php?option= ... &Itemid=29
"BHL est à la philosophie ce que BHL est au cinéma".

http://www.hominides.com/html/reference ... demens.php
Juliette Ihler. "Fécondité et originalité du concept d''Homo demens'".

http://www.journaldumauss.net/spip.php?article129
Stéphane Vibert. "La référence à la société comme 'totalité'. Pour un réalisme ontologique de l’être-en-société. (Sociologie dialectique et anthropologie holiste)". Revue du MAUSS permanente, 19 juin 2007.

http://www.lesvraisindependants.net/int ... thias-sten
"Interview: Mathias Sten" (posté par Matt le 19 nov 2009).

http://www.mecanopolis.org/?p=11509
Faouzi Elmir. "La fabrication de la 'légende noire' du stalinisme" (07 déc 2009).

http://www.metabole.typepad.com/jean_ph ... stent.html
"Des partitions radicales existent" (samedi 19 décembre 2009).

http://www.metabole.typepad.com/jean_ph ... ation.html
"Grammatisation" (mercredi 02 décembre 2009).

http://www.metabole.typepad.com/jean_ph ... ition.html
"Mouvement d'apparition" (samedi 26 décembre 2009).

http://www.metabole.typepad.com/jean_ph ... ophie.html
"Qu'est-ce qu'un problème en philosophie?" (lundi 04 janvier 2010).
http://cozop.com/metablog_journal_de_hy ... hilosophie

http://www.paris-philo.com/article-30844601.html
"Suite à Castoriadis / Au-delà du politique et de l'étatique" (jeudi 30 avril 2009)

http://www.sens-public.org/spip.php?article630
Christophe Premat. "À la recherche de l'autonomie : le groupe 'Socialisme ou Barbarie' et Mai 68". Sens public, 16 février 2009.
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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar AnarSonore » Samedi 27 Mar 2010 3:58

Extrait de l'annonce électronique des mises à jour du site Cornelius Castoriadis/Agora International.
http://www.agorainternational.org/

FRENCH BIBLIOGRAPHY, ABOUT CASTORIADIS (Écrits sur Cornelius Castoriadis en français):

FR1976c Marc Ferro. La Révolution de 1917. Tome 2: Octobre, naissance d'une société. Paris: Aubier, 1976: 292n (CC, Lefort, S. ou B.).

FR1980d Nadine Fresco. "Les redresseurs de morts". Les Temps Modernes, 407 (juin 1980): 2150-2211; voir: 2167 (S. ou B./Pierre Guillaume).
Nadine Fresco."Les redresseurs de morts". La mort des juifs. Paris: Éditions du Seuil, 2008: 180-246; voir: 198 (S. ou B./Pierre Guillaume).

FR2000k Patrick Garcia. Le Bicentenaire de la Révolution française. Pratiques sociales d'une commémoration. Préface de Michel Vovelle. Paris: CNRS édition, 2000: 23.

FR2001m Mohamed Harbi. Une vie debout. Mémoires politiques. Tome 1: 1945-1962. Paris: La Découverte, 2001: 48-49, 111 (Souyri/S. ou B.), 174 (S. ou B.), 331 (Souyri/S. ou B.).

FR2001n# Jacques Guigou. "L'institution résorbée". Temps critiques, 12 (hiver 2001): 63-82.
http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article103

FR2002q Annie Duprat. "Patrick Garcia, Le Bicentenaire de la Révolution française. Pratiques sociales d'une commémoration, préface de Michel Vovelle, Paris, CNRS édition, 2000, 355 p.".Annales historiques de la Révolution française, 327 (janvier-mars 2002): 135-37; voir: 135.
http://ahrf.revues.org/1212 (mis en ligne le 19 mars 2008).

FR2004m François Bordes. "Le rire de Kostas Papaïannou". Commentaire, 106 (été 2004): 469-77; voir: 471, 476.

FR2005b Fabien Delmotte. Le problème de la perspective d'émancipation selon Castoriadis, Lyotard et Lefort. Mémoire de DEA d'Études politiques (direction: Vincent Descombes), EHESS, 2005.
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?pa ... rticle=338 .

FR2005j Richard Sobel. "Pour un constructivisme radical et intégral: Cornélius Castoriadis" (à propos de FR2004b). L'Homme et la société, 155:1 (janvier-mars 2005): 195-202.
http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_A ... S_155_0195

FR2006a L'imaginaire selon Castoriadis. Thèmes et enjeux. Cahiers Castoriadis 1. Sous la direction de Sophie Klimis et Laurent Van Eynde. Bruxelles: Facultés Universitaires Saint-Louis, 2006.
...
FR2006a9 Philippe Caumières. "La pensée de l'autonomie selon Castoriadis au risque de Foucault". Ibid.: 167-99.
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article225

FR2006m# Jacques Guigou. "Vers une domination non systémique". Temps Critiques, 14 (hiver 2006): 111-13; voir: 111, 112.
http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article159

FR2007y Olivier Fressard. FC (recension). Esprit, 336 (juillet 2007): 190-94.

FR2007jj Serge Halimi. "L'oligarchie, le Parti socialiste et Bernard-Henri Lévy". Le Monde Diplomatique, novembre 2007: 1, 8-9; voir: 8.
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/HALIMI/15294

FR2007kk S[erge] H[alimi]. "Tous nazis!" Le Monde Diplomatique, novembre 2007: 9.

FR2007nn Sébastien Billioud. "De l'art de dissiper les nouages. Réflexions à partir de la théorie politique de Thomas A. Metzger." Études chinoises: Bulletin de l'Association française d'études chinoises, 26 (2007): 191-234; voir: 229-230n123.

FR2008oo Suzy Canivenc. "Proposition d'un idéal type de l'organisation autogérée". Temps Maudits, 27 (octobre 2008): 21-35; voir: 21.

FR2009f Suzy Canivenc. Autogestion et nouvelles formes organisationnelles dans la société de l'information, de la communication et du savoir. Thèse de doctorat: Sciences de l'Information et de la Communication: Rennes 2. Dirigée par Christian Le Moënne. 2009. 675 p. Voir : 36, 65, 102, 122, 123, 259, 360, , 398, 476, 483, 515, 516, 556, 563, 579, 604, 606, 608, 616, 617, 618, 620, 621, 623, 624, 627.
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00 ... nivenc.pdf

FR2009kk Hector. "L'élection, processus antidémocratique par définition". Anarchosyndicalisme!, 115 (décembre 2009-janvier 2010): 12.
http://anarsonore.free.fr/spip.php?article471
http://la-feuille-de-chou.fr/?p=4777
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?pa ... rticle=337

FR2010a Maria Papantoniou. Éléments d'une Analyse Institutionnelle du Lycée Autogéré de Paris (LAP): réflexion théorique et recherche ethnographique. Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation. Directeur de recherche Ville Patrice. Université Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis). Janvier 2010: 13-14, 19, 34-35, 37-38, 40, 47-48, 58, 67-100, 118-20, 141, 177, 214-15, 219-20, 225, 242, 247, 276, 309-10, 336, 380, 390.

FR2010b Castoriadis et les Grecs. Cahiers Castoriadis 5. Sous la direction de Sophie Klimis, Philippe Caumières et Laurent Van Eynde. Bruxelles: Facultés Universitaires Saint-Louis, 2010.
FR2010b1 Sophie Klimis. Avant-propos. Ibid.: 7-16.
FR2010b2 Myrto Gondicas. "Réécrire Castoriadis? Notes sur la Création Humaine". Ibid.: 17-25.
FR2010b3 Stéphane Vibert. "Le nomos comme auto-institution collective. Le 'germe grec' de l'autonomie démocratique chez Castoriadis". Ibid.: 27-71.
FR2010b4 Philippe Caumières. "La Grèce ancienne ou l'emergence du projet d'autonomie". Ibid.: 73-110.
FR2010b5 Antonio Dabdab Trabulsi. "Le citoyen ordinaire peut-il gouverner? L'expérience des Grecs anciens". Ibid.: 111-29.
FR2010b6 Jean-Marie Vaysse. "La Grèce: modèles, nostalgies, germes". Ibid.: 131-149.
FR2010b7 Sylvain Delcomminette. "Liberté et autonomie. Castoriadis critique de Platon". Ibid.: 151-72.
FR2010b8 Sophie Klimis. "La musicalité sémantique du penser-poème grec. Pour une eidétique du prattein-poiein dans le langage". Ibid.: 173-243.
FR2010b9 Klaas Tindemans. "Autocréation et performativité dans la tragédie grecque et l'oraison funèbre. L'Ion d'Euripide et L'epitaphios logos de Périclès". Ibid.: 245-55.

FR2010c S[erge] Au[dier]. "Le diagnostic de Castoriadis" (recension de DR). Le Monde des Livres, 5 mars 2010: 6.
_______________________________________________________________

FRENCH WEBOGRAPHY, CASTORIADIS (Webographie française):

http://cena12.com/Documents/Pour%20une% ... ologie.ppt et http://cena12.com/Documents/Pour%20une% ... inaire.doc
Georges Bertin. "Pour une socio anthropologie de l'Imaginaire" (Séminaire de socio-anthropologie. Université de Tébessa, Algérie, Janvier 2010).

http://hoplite.hautetfort.com/archive/2 ... orrup.html
Hoplite. "Bureaucratie écossaise et geste citoyen" (26.01.2010).

http://jeanlouisprat.over-blog.com/arti ... 88714.html
Jean-Louis Prat. "Champ clos" (Vendredi 26 février 2010).

http://jeanlouisprat.over-blog.com/arti ... 13625.html
Lettre à Cornelius Castoriadis (1982). Lettre à Cornelius Castoriadis, en marge de "Devant la guerre" (7 janvier 1982) et Réponse de C.C., le 28 février 1982.

http://jmplouchard.numeriblog.fr/jmplou ... vide-.html
Jean-Michel Plouchard. "L'industrie du Vide!".
http://www.lepost.fr/article/2010/02/16 ... -vide.html

http://jypenseetpuisjoublie.blogs.nouve ... voyou.html
"BHL philosophe voyou" (17.02.2010). J'y pense et puis j'oublie. Réactions d'un français en Polynésie française.

http://lecancanier.over-blog.com/articl ... 71198.html
Léthé. "L'illusion démocratique" (mardi 19 janvier 2010).

http://lexiconangel.blogspot.com/2010/0 ... mment.html
"Après la tragédie, la farce - Comment l'histoire se répète -- Slavoj Žižek" (dimanche 31 janvier 2010).

http://libertaires93.over-blog.com/arti ... 24504.html
Franz B. "Trois regards anthropologiques sur la doxa libérale" (mardi 9 février 2010).

http://moustach.wordpress.com/2010/02/1 ... atroulette
Emmanuel. "Revue du Web n°8 : l’erreur de BHL, Gainsbourg en studio, Fantastic Mr. Fox, Saint Chatroulette . . . " (2010 février 10).

http://moustach.wordpress.com/2010/03/0 ... it-agonise
Astérion. "Tandis que la nuit agonise" (2010 mars 1).

http://org-co2009.lescigales.org/ACTES-COLLOQUES.pdf
Suzy Canivenc. "L'autogestion, un concept pertinent et un terrain innovant pour la communication organisationnelle". Actes du colloque Org & Co. Jeunes chercheurs et recherches récentes, La Communication des organisations en débat dans les SIC: quels objets, terrains et théories? Université de Haute Bretagne, 11 et 12 Juin 2009: 79-85; voir: 80.

http://www.paperblog.fr/2744886/montee- ... anopratine
Hoplite. "Montée de l'insignifiance et camelote germanopratine" (le 23 janvier 2010).

http://revue.magmas.free.fr/spip.php?article8
David Amalric. "Qu’est-ce qu’un magma?" Magmas (jeudi 27 novembre 2008).

http://simone-le-baron.blogspot.com/201 ... -1997.html
Simone Le Baron. "Cornelius CASTORIADIS (1922-1997)" (mardi 23 février 2010).

http://simone-le-baron.blogspot.com/201 ... nique.html
Simone Le Baron. "La CRISE GRECQUE est 'UNIONIQUE'" (dimanche 7 mars 2010).

http://ziguerie.over-blog.com/article-c ... 77096.html
Philippe Caumières. "Castoriadis, lecteur de Marx" ("Actualité de la pensée de Marx et nouvelles pensées critiques", Espace Marx, le 02/12/09 ).

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... e-de-70086
Daniel Salvatore Schiffer. "BHL et la critique de la déraison pure" (mardi 16 février 201).

http://www.barbier-rd.nom.fr/6managementemancipant.pdf
René Barbier. Le management émancipant. CIRPP, 2010: 11, 19, 21, 39n3, 48, 53, 70, 72-73, 79, 103, 107-8, 112, 119-20, 128, 131, 134-35.

http://www.culturopoing.com/Art/Le+fest ... 2010+-2916
Elysia. "'Festival de l'imaginaire' - Maison des cultures du monde (jusqu'au 25 avril)" (le 2010-03-08).

http://www.edupartage.com/web/rached.ch ... utonomie-1
Rached Chebil. "De l’autonomie (1)" (29 janvier 2010 17:48).

http://www.endehors.org/news/les-evenem ... apitalisme
"Les évènements de 1848 : révolution associationniste, victoire du capitalisme" (mardi 26 Janvier 2010, 10:49).

http://www.implications-philosophiques. ... technicien
Yann Guillouche. "Jacques Ellul, Le Système technicien" (12 février 2010).

http://www.journaldumauss.net/spip.php?article646
Jean-Louis Prat. "Des ruptures avec le marxisme". Revue du MAUSS permanente, 24 février 2010.
http://1libertaire.free.fr/JeanLouisPart02.html

http://www.lalettreducotentin.com/archi ... 2/bhl.html
Daniel Dubost. "BHL, roi du toc" (23.02.2010).

http://www.les-renseignements-genereux. ... cratie.pdf
Guillaume Debout. "DEMOCRATIE GRECQUE / DEMOCRATIE MODERNE - perspectives. D'après Cornélius CASTORIADIS : LA CITÉ ET LES LOIS. (Ce qui fait la Grèce, 2 ; Séminaires 1983 – 1984 ; Seuil 2008)" (septembre 2008). 14pp.

http://www.les-renseignements-genereux. ... iadien.pdf
"Interview d'Alexandre. Un parcours politique à partir des idées de Cornélius Castoriadis". Saint Denis, décembre 2009. Propos recueillis par Les Renseignements Généreux. 20pp.
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article346

http://www.ludigo.net/index.php?rub=4&d ... 66&fsize=0
Suzy Canivenc. "L'autogestion à l'heure du net". Le Hub, septembre 2008.

http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article217
Joelle Mesnil. "De l'hopital-entreprise à la psychanalyse déconstructive".

http://www.mediapart.fr/club/edition/le ... rayonnante
Claude Roëls. "Kostas Axelos ou la fascination rayonnante" (11 Février 2010).

http://www.metabole.typepad.com/jean_ph ... ermas.html
J.-P. Pastor. "Le Collectif à venir chez Jürgen Habermas" (jeudi 04 février 2010).

http://www.nonfiction.fr/article-3114-r ... cratie.htm
Baptiste Brossard. "Repenser la démocratie" (critique de FR2010A). Mercredi 03 février 2010 - 05:00.
http://colblog.blog.lemonde.fr/2010/02/ ... c-le-mauss
http://www.betapolitique.fr/Repenser-la ... 46984.html

http://www.pointscommuns.com/alexandre- ... 86044.html
Jules Elysard. "Si s. royal avait gagné en 2007, bernard-henri lévy aurait-il été son gaino?"

http://www.rue89.com/2010/02/16/un-livr ... ure-138790
Zineb Dryef. "Un livre sur BHL annulé: l'auteur dénonce une censure" (16/02/2010 21H06).

http://www.scribd.com/doc/27761867/Ellu ... Et-Illitch
"Ellul, Castoriadis et Illitch".

http://www.slate.fr/story/17409/bhl-pap ... oyou%C2%BB
Robert Landy. "BHL, pape du conformisme ou 'philosophe-voyou'?" (lundi 15 février 2010).
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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar lucien » Samedi 27 Mar 2010 9:09

Il y avait aussi :

FRENCH BIBLIOGRAPHY, BY CASTORIADIS (Écrits de Cornelius Castoriadis en français):

FR1979G* "L'industrie du vide" (réponse à Bernard-Henri Lévy). Le Nouvel Observateur, 765 (9-15 juillet 1979): 35-37 (voir FR1979c , FR1979d et FR1979e ).
Quaderni di storia, 11 (janvier 1980): 322-29 (voir aussi les lettres de Vidal-Naquet [18 et 25 juin 1979]: ibid.: 315-17 et 319-21; et de Lévy [18 juin 1979]: ibid.: 317-19).
DH: 28-34.
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://bibliobs.nouvelobs.com/20100215/ ... -du-vide-0
http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49 .
http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article39 .

FR1986B** Domaines de l'homme: Les carrefours du labyrinthe II (=DH). Paris: Éditions du Seuil, 1986.
...
FR1986B11*: "La polis grecque et la création de la démocratie" (traduction complète d' EN1983B ; trad. Pierre-Emmanuel Dauzat): 261-306, avec les notes a à c (voir FR1986A).
NOUVEAU HYPERLIEN:
http://cnt.ait.caen.free.fr/biscuit/bib ... e-1986.pdf (extrait).

FR2010A Démocratie et relativisme: Débats avec le MAUSS. Édition établie par Enrique Escobar, Myrto Gondicas et Pascal Vernay. Paris: Mille et une nuits, 2010.
Le monde ne se compose pas d'anges révolutionnaires, de travailleurs généreux d'une part, de diables réactionnaires et de capitalistes cupides de l'autre.
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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar marv » Mercredi 06 Oct 2010 1:06

AnarSonore a écrit:CASTORIADIS ET L'ANARCHISME

Castoriadis parle très peu des anarchistes, qu'il a d'abord jugés en des termes assez rudes, par exemple dans "Socialisme ou Barbarie", texte inaugural publié dans le premier numéro de la revue homonyme (S ou B) : "Les Fédérations Anarchistes continuent à réunir des ouvriers d'un sain instinct de classe, mais parmi les plus arriérés politiquement et dont elles cultivent à plaisir la confusion. Le refus constant des anarchistes à dépasser leur soi-disant 'apolitisme' et leur athéorisme contribue à répandre un peu plus de confusion dans les milieux qu'ils touchent et en fait une voie de garage supplémentaire pour les ouvriers qui s'y perdent".

(...)


Je n'avais pas vraiment lu ce texte de J.L. Prat publié d'ailleurs après notre débat sur la pensée de Castoriadis et la mise en ligne de nombreux document sonore sur Castoriadis par Anarsonore. On a l'impression de la part de Prat qu'il veut couper court à une "éventuelle récupération anarchiste " de la pensée de Castoriadis. Peut être suis je la un peu parano.
Je poste la réponse à ce texte d'Anne Vernet trouvé magmaweb.fr

dimanche 4 octobre 2009 à 18h21

Merci Jean-Louis pour la transmission de ton article, dont le contenu m’a toutefois assez étonnée – par rapport au titre annoncé.

Que Castoriadis, comme beaucoup d’arnarchistes d’ailleurs sinon la plupart, n’épargne pas certains courants ou prises de position anarchistes de sa critique, voilà qui est sain. Toutefois ses critiques ne prennent jamais pour cible “l’anarchisme”, mais, à chaque fois, un courant ou une position précis, qui ne le constituent pas à eux seuls.

Les trois critiques fondamentales qu’il porte, de façon récurrente, visent trois cibles :

· le courant individualiste, dont Stirner (qui refusait soit dit en passant l’appellation "anarchiste" !) fut le principal inspirateur, au motif d’une part que l’individu est une création sociale-historique et d’autre part que cette institution masque ce qui est à l’oeuvre, et tout à la fois l’enjeu : la psyché et l’imagination radicale (tout autant pourrait-on dire que Castoriadis fustige implicitement l’anarcho-capitalisme et le libertarisme américains qui prétendent rendre à l’individu tous les droits usurpés par l’État, y compris les fonctions régaliennes - défense, police, justice) dans une “autonomie” exaltant la propriété privée ;

· le courant “spontanéiste”, avec Proudhon (l’abolition de l’Etat censée suffire à rétablir un “ordre naturel”), qu’il associe toujours à “l’utopie marxiste” qui postule de même un âge d’or post-révolutionnaire ;

· l’impasse anarcho-syndicale, ou plus exactement l’insurmontable contradiction des deux termes dans la pratique effective du travail. Aucune de ses critiques ne vise la déclaration de principe de l’anarchie : refus radical de toute autorité dominatrice et les institutions qui en découlent, considérées comme illégitimes, visant à régir la société, et promotion de l’autonomie et de l’autogestion dans l’organisation sociale. Son propos s’y trouve, au contraire, en adéquation.

Il y a, dans l’article, un glissement bien commode du pouvoir à l’Etat. Sous prétexte “qu’il ne peut pas y avoir de société sans pouvoir” (ce qu’aucun anarchiste ne conteste, distinguant ici entre “pouvoir de”, légitime et autonome, et “pouvoir sur”, hiérarchique et récusé), deux exemples sont donnés de l’incontournabilité de l’Etat, posé comme pacificateur (!) face à une “société sans Etat” forcément violente et guerrière : celui des anarchistes espagnols en 36 et celui des “chefferies” indiennes décrites par Clastres :

. Les anarchistes espagnols sont ici uniquement “appréciés” du point de vue de leur participation au gouvernement autonome de soutien au Front populaire de 36, en pleine guerre civile – passant sous silence le fait que la Seconde République espagnole avait été instaurée en 1930 sans la participation d’aucun anarchiste, dont le soutien d’ailleurs avait été à l’époque plutôt distant (Ortega lance à l’époque : “Espagnols ! Votre Etat n’est plus ! Reconstruisez-le !”) ; c’est seulement avec la menace de la contre-révolution que Durruti appellera à voter (!) aux élections de février 36 et dans le contexte, ensuite, du coup d’Etat de juillet que des anarchistes intègreront le gouvernement de résistance républicaine ;

. La “violence sociale” mise en exergue dans les sociétés indiennes “sans Etat” décrites par Clastres n’a aucun caractère pathogène, elle est instituée comme exercice permanent de lutte contre toute tentation hégémonique, contribue à la formation sociale et culturelle de l’individu et remplit une fonction auto-limitative à l’égard du pouvoir : l’acéphalité de l’organisation sociale n’est pas vécue comme un tapis de roses, mais au contraire bien posée comme devant toujours être conquise, et défendue, contre toute dérive hiérarchique, contre l’hubris.

Ici, conformément au préjugé tenace de l’opinion publique et de l’Etat réunis, la violence est exclusivement posée du côté de la liberté, de l’autonomie, de l’acéphalité (ou de l’anarchie si on veut), comme si “l’Etat” ne générait aucune violence et ne se maintenait pas par elle... Pour en arriver à poser cette affirmation ahurissante selon laquelle l’Etat ne s’oppose pas à l’autonomie...

Or, à la fin de sa vie, Castoriadis écrit dans Figures du pensable, p. 114 : “Pouvoir ne veut pas dire Etat. L’Etat est une instance de pouvoir séparée de la société, constituée en appareil hiérarchique et bureaucratique, qui fait face à la société et la domine (même s’il ne peut pas rester imperméable à son influence). Un tel Etat est incompatible avec une société démocratique. Les quelques fonctions indispensables que remplit l’Etat peuvent et doivent être restituées à la communauté politique.” (lignes écrites entre Nov. 1996 et Août 1997)

On ne pourra pas, en outre, lire ici un accord avec le libertarisme américain, car Castoriadis insiste sur la communauté politique (c’est-à-dire la communauté des citoyens et non celle des individus : “citoyen” qualifie ici ce qu’on pourrait appeler l’attribut de la responsabilité politique de chaque individu socialisé).

Mais à te lire, Jean-Louis, non seulement l’Etat devient garant de l’autonomie, mais Castoriadis celui de la social-démocratie !

Instrumentaliser ensemble, en les opposant, Castoriadis et “l’anarchisme” n’avait qu’un seul but : justifier une visée légitimiste et réformiste de l’Etat social démocrate (faut-il vraiment croire que des primaires au PS et les “votations” postières du NPA ouvrent la marche courageuse vers un grand bond en avant lorsque ces singeries purement référendaires s’épanouissent à l’ombre de l’autoritarisme européen ?) Comme à chaque fois que Castoriadis est réduit à l’outil politicien, sont exclues de son propos les dimensions psychanalytiques et économiques essentielles à celui-ci, et sans lesquelles ce propos retombe, comme un soufflé trop cuit, sur la caution du statu quo politicard caractérisant les institutions actuelles.

On ne voit pas que l’Etat “social-démocrate” entraînerait de fait le moindre progrès de l’autonomie psychique et politique des individus : “Une quantité énorme d’individus sont en fait hétéronomes, ils ne jugent que selon les conventions et “l’opinion publique” (Figures du pensable, p. 97).

On ne le voit pas non plus sciant la branche sur laquelle il est assis : “La démocratie suppose l’égalité dans le partage du pouvoir et dans les possibilités de participation au processus de prise de décision politique. Cela est naturellement impossible lorsque des individus, des groupes ou des bureaucraties managériales contrôlent les centres d’un énorme pouvoir économique qui, en particulier dans les conditions modernes, se traduit immédiatement en pouvoir politique.” (Ibid, p. 142) Seule, une remise en question radicale des trois plans (institutions secondes) de l’institution sociale : politique, économique et psycho/symbolique, engageant simultanément la sphère individuelle et l’ensemble collectif peut laisser espérer “oser vouloir un avenir – pas n’importe lequel avenir, pas un programme arrêté, mais ce déroulement toujours imprévisible et toujours créateur, au façonnement duquel nous pouvons prendre part, par le travail et la lutte, pour et contre” (Ibid p. 144)

Evoquer enfin le spectre d’un “retour à l’indistinction primitive” face à l’abolition de l’Etat (comme si l’Etat était la source de “distinction civilisatrice” !) est un non-sens anthropologique. Cette alternative “terrorisante”, irrationnelle, hétéronome, est une construction réactionnaire par excellence. J’en comprends l’angoisse : c’est précisément elle qui signe le caractère totalitaire du système qui nous interdit ainsi d’en penser l’issue. Mais il faut résister à cela, résister à réifier l’autre et à se réifier soi face à la peur.

Par ailleurs, ce n’est pas dans ses écrits sur la Grèce que Castoriadis donne des pistes pour l’avenir, mais dans Figures du pensable : ce titre devrait naturellement évoquer qu’il est bien question de ce qui est pensable pour le futur, et que Castoriadis suggère, en prenant hautement soin de ne jamais verser dans la prescription, la modélisation. Je ne sache pas que la référence à “la Grèce” constituerait autre chose, d’ailleurs, qu’un retour, une récession. Castoriadis est là-dessus clair, qui déclare qu’Athènes n’est pas un modèle, mais qu’elle fut un germe. Un germe d’autocréation. Il s’agit d’oser vouloir relancer ce geste, collectif et individuel, et non de plaquer sur l’avenir des formes “néo-grecques”, ou une programmatique. Comme il le dit à propos de l’autolimitation nécessaire du pouvoir en démocratie : “Les limites ne sont jamais tracées d’avance, l’hubris est toujours possible. [...] Pouvoir qui n’accepte pas d’être limité de l’extérieur. [...] Mais aussi pouvoir instituant. La démocratie est un régime qui s’auto-institue explicitement de manière permanente. Cela ne signifie pas qu’elle change de Constitution tous les matins [...] mais qu’elle a pris toutes les dispositions nécessaires, en droit et en fait, pour pouvoir changer ses institutions sans guerre civile, sans violence, sans que le sang coule. Bien entendu, personne ne peut garantir que la violence sera à jamais exilée de l’histoire humaine si la démocratie est instaurée.[...] Que signifie l’égalité dans le contexte d’une société autonome, autogouvernée et auto-instituée ? Quel est le passage logique et philosophique de l’une (autonomie) à l’autre (égalité) ? D’abord, personne ne peut vouloir raisonnablement l’autonomie pour lui-même sans la vouloir pour tous. Mais c’est aussi que, du moment où il y a collectivité et que cette collectivité ne peut vivre que sous des lois, personne n’est effectivement autonome (libre) s’il n’a pas la possibilité effective de participer à la détermination de ces lois. Liberté et égalité s’exigent l’une de l’autre.[...] Vivre en société n’est pas un attribut adventice de l’être humain, c’est être humain.” (p. 151 de Figures...)

Il ne s’agit pas de reproduire la Grèce, il s’agit bien d’inventer “l’ici et maintenant” pour demain.

Anne Vernet, 4 Octobre 2009
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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar zebulon » Jeudi 07 Oct 2010 8:52

Seule, une remise en question radicale des trois plans (institutions secondes) de l’institution sociale : politique, économique et psycho/symbolique, engageant simultanément la sphère individuelle et l’ensemble collectif peut laisser espérer “oser vouloir un avenir – pas n’importe lequel avenir, pas un programme arrêté, mais ce déroulement toujours imprévisible et toujours créateur, au façonnement duquel nous pouvons prendre part, par le travail et la lutte, pour et contre” (Ibid p. 144)


:!:

Si je ne m'abuse c'est une autre manière, plus juste et plus précise, pour évoquer la Révolution globale (Révolution globale = révolution intime + révolution locale + révolution mondiale). C'est une autre manière pour dire que la rupture radicale doit, pour être efficiente, se faire conjointement de manière indissociable dans ces trois plans : politique, économique et psycho/symbolique.
Je retiens la formule !

Ça me rappelle la pensée "baba et/ou bobo" : "change toi et le monde changera".
Cette mystique, qui ne touche qu'au " psycho/symbolique", épargne comme par hasard le politique et l'économique, c'est-à-dire qu'elle épargne concrètement l'organisation bourgeoise de la société. Je ne sais pas par chez vous, mais par chez nous (Quercy) c'est une véritable plaie, pour ne pas dire un fléau, que cette mode babocoolisante ! Il n'est nullement question pour moi ici de m'attaquer dans son essence à la révolution intérieure , à la révolution de l'intime, au développement personnel. Ces démarches de remise en question du "psycho/symbolique" doivent évidement et nécessairement avoir lieu, c'est indispensable, mais ce qui est rageant c'est de voir tous ces gens qui se cachent et se rangent commodément derrière ces démarches exclusivement personnelles, prolongation du chacun pour sa gueule, sans vouloir, ô grand jamais, toucher au politique, et parfois seulement à l'économique (et encore faut voir comment !?). Car ça les arrange bien ! La plupart du temps ce sont des fils de bourges ou de la classe moyenne, qui se sont toujours contre-fichu des exploités, des dominés et des opprimés, de ceux d'en bas. Ils ont, eux, la possibilité de s'en sortir avec leurs acquis, alors ils s'inventent et se forment sur mesure une pseudo-pensée "new-age" qui leur va comme un gant, et du haut de leur nouvelle et bonne conscience convenue, ils reconstruisent à leur sauce la réalité de notre monde dans le plus total déni de l'oppression de classe, et projettent ainsi leur vision rosâtre du futur, dégoulinante de fausses compassions et d''hypocrites altruismes, masquant en vérité leur égocentrisme prégnant !

Beurk !!
Désolé ! Je déverse là !
Mais les bobos et les babas c'est mon lot quotidien...

Une aparté, on retrouve la même "erreur" (?) chez ceux qui s'attaquent, en l'isolant, au concept de la liberté d"expression (j'ai vu certains titres de textes qui allaient dans ce sens). La liberté d'expression est indissociable du concept global de La Liberté. La Liberté ne peut s'appréhender que comme une fusion conceptuelle et globale de la liberté d'expression, de la liberté de circulation, de l'autonomie, de l'égalité, etc... C'est donc une "erreur" (?) que de s'attaquer à la "liberté d'expression" dans son essence. En revanche, ce qu'il faut combattre c'est l'atomisation, le saucissonnage, de ce concept global et indissociable qu'est La Liberté.
La liberté des uns se conjugue AVEC celle des
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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar AnarSonore » Vendredi 15 Oct 2010 21:58

Qu’est-il possible de faire actuellement ?
Entretien de C. Castoriadis

Extrait (dernière question) de l’entretien réalisé le 26 janvier 1974 par l’équipe de l’Agence de Presse Libération, repris sous le titre "Pourquoi je ne suis plus marxiste" dans "Une société à la dérive", Seuil, 2005.

:arrow: http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article403

(... / ...)

Qu’est-il possible de faire actuellement ? Et quelles sont les tâches des révolutionnaires, plus particuliè­rement en tant qu’intellectuels ?

La première tâche est d’essayer de s’organiser en tant que militants révolutionnaires. Aussi long­temps qu’un révolutionnaire reste isolé, la question posée reste sans grand mystère et sans grand intérêt. Des individus isolés doivent essayer de faire ce qu’ils peuvent là où ils se trouvent, mais aucune réponse générale n’est possible. La question qui importe est : comment dépasser les problèmes qui se posent à une collectivité de révolutionnaires et s’opposent à sa survie et à son développement ? Pour le reste, nous n’y pouvons rien : les ouvriers lutteront ou ne lutteront pas, le mouvement des femmes s’étendra ou ne s’éten­dra pas, les lycéens continueront ou rentreront au bercail. Mais ce dont on doit se sentir responsable, c’est qu’il y a en France des centaines, au bas mot, de gens qui pensent à peu près dans la direction tracée par le cadre de notre discussion, par la problématique qui nous importe (peu importe si leurs réponses va­rient) – cadre et problématique que d’autres refusent. Cependant chacun parmi eux sent ou sait que les fléaux qui ont ravagés les petites organisations révolutionnaires n’ont pas disparu, et ils ne sont pas plus près aujourd’hui qu’hier de croire qu’ils pourraient donner une réponse aux problèmes qui resurgiraient si une organisation était de nouveau reconstituée.

Pour savoir si l’on peut nager, il n’y a aucun autre moyen que d’entrer dans l’eau. Evidemment, on peut se noyer, mais on peut aussi choisir pour commencer un endroit où l’on a pied. Il faut d’abord essayer de savoir si un embryon d’organisation dans la direction à laquelle je faisais allusion à l’instant est pos­sible (si des gens qui y participeraient existent), puis essayer de définir un certain nombre de points d’accord né­cessaires et suffisants pour qu’une activité collective commence. A partir d’un référentiel commun de pro­blèmes et d’idées peut commencer la mise en pratique du principe que l’organisation s’autodétermine constamment, avec tout ce que cela implique. Il faut que les gens soient disposés à assumer une activité collective permanente de longue haleine et de caractère tant soit peu général. Il faut aussi que les gens soient prêts à examiner les relations qui se nouent entre eux, et plus généralement les problèmes internes à l’organisation, en liaison avec ceux qui se posent par rapport à l’extérieur ; il faut, autrement dit, qu’ils aient compris et admis qu’un groupe est composé d’individus en chair et en os, et nom pas de consciences politiques pures. A ces problèmes, on peut donner de belles solutions sur le papier, qui ne servent à rien dans la pratique. Car ce qui détermine le comportement effectif des gens dans l’organisation, beaucoup plus que leurs « idées », est leur vie, leur personnalité, leurs préoccupations, leur expérience, les rapports qu’ils nouent avec d’autres dans l’organisation, etc. Tout cela influe d’autant plus que le champs d’activité d’une organisation révolutionnaire ne présente pas les contraintes « objectives » que présentent d’autres types d’activité collective. Lorsqu’il s’agit de travail productif, par exemple, qu’il soit aliéné ou non, il existe une contrainte « objective » qui tend à minimiser les effets des facteurs mentionnés plus haut. Il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit d’une collectivité qui, en un sens, flotte quelque peu en l’air, et qui doit tirer d’elle-même l’essentiel de ce qu’elle pense, de ce qu’elle veut faire, et comment elle veut et doit le faire.

Maintenant, si votre question signifie : supposons que cette organisation existe, quelles doivent être ses tâches ?, je répondrai évidemment que c’est à elle de les définir, et qu’elles dépendent pour une grande part de facteurs conjoncturels. Pour ma part, je considère que des tâches immenses sont à remplir sur le plan de l’élucidation de la problématique révolutionnaire, de la dénonciation du faux et des mystifi­cations, de la diffusion d’idées justes et justifiables, et d’informations pertinentes, significatives et exactes ; comme aussi de la propagation d’une nouvelle attitude vis à vis des idées et de la théorie. Car il faut à la fois casser le type de relations que les gens entretiennent actuellement avec les idées et la théorie, type toujours essentiellement religieux, et montrer qu’on ne peut pas pour autant s’autoriser à dire n’im­porte quoi. Il me paraît évidemment tout aussi essentiel que l’organisation participe aux luttes là où elles se déroulent et en deviennent l’instrument, à condition que cette participation ne soit pas fabriquée ou pa­rachutée. Etablir un nouveau rapport entre les révolutionnaires, au sens que nous voulons donner à ce mot, et le milieu social commence par la conviction que l’organisation a autant à apprendre des gens dans la rue que ceux-ci ont à apprendre d’elle. Mais cela encore ne veut rien dire si cela n’est pas concrétisé, et ici encore un champs énorme d’invention est ouvert à l’activité des révolutionnaires.


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Re: Actualité de castoriadis

Messagepar marv » Mardi 11 Sep 2012 12:18

Le site de l'Association Castoriadis, vient de mettre en ligne l'entretien de Castoriadis que Chris Marker avait réalisé dans le cadre de la série pour la TV intitulée "l’héritage de la chouette" en 1989.

Sur la démocratie athénienne
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