goldfax a écrit:J'ai au moins une référence d'un anarchiste qui se réfère parfois à Marx : Daniel Guérin. D'ailleurs, c'est dans le livre que je recherche que ces quelques références existent...
Quant à savoir si Daniel Guérin est une référence pour tout le mouvement anarchiste, la CNT AIT plus particulièrement, je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'il a contribué à la création de l'OCL... qui a appelé à voter non au dernier référendum !
lucien a écrit:goldfax a écrit:J'ai au moins une référence d'un anarchiste qui se réfère parfois à Marx : Daniel Guérin. D'ailleurs, c'est dans le livre que je recherche que ces quelques références existent...
Quant à savoir si Daniel Guérin est une référence pour tout le mouvement anarchiste, la CNT AIT plus particulièrement, je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'il a contribué à la création de l'OCL... qui a appelé à voter non au dernier référendum !
Comme quoi...
En fait ce qui me chiffonne le plus, c'est la "référence"... Un mec serait une référence pour tout le mouvement anarchiste ?!
Franchement j'y crois pas et d'ailleurs si c'était le cas, je partirai à toute vitesse !
Et puis l'anarchisme n'est-il pas assez riche pour pouvoir s'en passer ?
Enfin, un mec qui encense puis crache sur Proudhon et qui vire Bakounine, c'est pas un mec bien... En tout cas je m'en méfierai (mais là on ne parle plus vraiment de ses idées) !
"Il m'est odieux de suivre autant que de guider" "Ni dieu, ni maître"
Des arguments à deux balles et ne répondant pas bien à la question formulée mais bon...
Les prochaines contributions seront sans doute plus riches !
Paul Anton a écrit:L’erreur commise a été de considérer le marxisme comme une science exacte (ou un dogme). Personnellement, je fais référence au matérialisme dialectique et à la conception matérialiste de l’histoire qui en émane. En effet, je considère le matérialisme dialectique comme étant une méthodologie explicative des phénomènes (natures, dynamismes, contradictions....) Ceci dit, on peut l'utiliser pour récuser le concept de lutte de classes (ex: le bourgeois conservateur...)
Paul Anton a écrit:...alors...
...continuons le débat...
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=427
(chapitre inédit du capital)
Paul Anton a écrit:...également...
...voici ce texte de Karl Kosch:
http://www.vosstanie.org/perpectives_kkorsch.htm
Karl Marx - Manuscrits de 1844En quoi consiste l’aliénation dans le travail ? D’abord dans le fait que le travail est extérieur à l’ouvrier, c’est-à-dire qu’il n’appartient pas à son essence, que donc, dans son travail, celui-ci ne s’affirme pas, mais se nie, ne se sent pas à l’aise, mais malheureux, ne déploie pas une libre activité physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit. En conséquence, l’ouvrier n’a le sentiment d’être auprès de lui-même qu’en dehors du travail et, dans le travail, il se sent en dehors de soi. Il est comme chez lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il ne se sent pas chez lui. Son travail n’est donc pas volontaire, mais contraint, c’est du travail forcé.
Si cette définition était peut-être juste à son époque et pour l'ouvrier dans son usine (il valait sans doute effectivement mieux être horloger jurassien !), elle serait caricaturale si elle était appliquée aujourd'hui à l'emsemble des salarié(e)s ; sans rejeter pour autant les propos de Marx, je les trouve souvent trop simplistes quant à leur application comme grille de lecture ou d'analyse, risquant de donner une mauvaise vision de la réalité ; en cela je rejoins aussi Lucien, je crois, au sujet du matérialisme historique : évitons les oeillère...Paul Anton a écrit:...hé...hé...hé...
...belle définition du salariat...
En conséquence, l’ouvrier n’a le sentiment d’être auprès de lui-même qu’en dehors du travail et, dans le travail, il se sent en dehors de soi. Il est comme chez lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il ne se sent pas chez lui.
Justement : je préfère lire les freudo-marxistes !goldfax a écrit:Toutefois, je trouve que ça description, tout en étant incomplète, prend en compte des paramètres psychologiques, comme l'ont fait par la suite les freudo-marxistes...