Emeutes en Grèce

La lutte est globale... Solidarité a-nationale !

Messagepar NOSOTROS » Vendredi 12 Déc 2008 0:02

j'imagine des roquettes du style de celles des ouvriers des chantiers naval de Cadix (cf le site des copains espagnols sur les grèves de puerto real http://cnt.es il y a une vidéo dans la section vidéo, ou ici http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=940 QUI DEFEND SES DROITS N’EST PAS VIOLENT cf aussi : http://www.youtube.com/watch?v=fYdRnnOBOL0 à 2:31 ou ici http://www.youtube.com/watch?v=pYWEMaEl ... re=related à 1:41, 2:03 et 2:39) ou à Oaxaca.
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Messagepar Dan » Vendredi 12 Déc 2008 0:46

ok merci! c'est ajouté à la chrono.
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 12 Déc 2008 0:58

Séville :

http://www.lahaine.org/index.php?p=34794

"Solidarité internationale contre le terrorisme de l'Etat et du capital"
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 12 Déc 2008 13:48

Info reçues d'athènes :

Ce matin (12/12) a 9:00 des etudiant(e)s d' ASSOE (la faculte des sciences economiques d'Athenes) ont occupe pendant une heure flashfm Radio (flash.gr).

La mairie d'Agios Dimitrios (banlieu au sud d'Athenes) est occupee hier soir, la mairie de Halandri (banlieu au nord d'Athenes) est occupee ce matin, la grande majorite des facs et des ecoles sont occupees... Ce midi une grande manif est programmee a "Propylaia" (au centre d'Athenes). La tension monte.


Par ailleurs :

http://emeutes.wordpress.com/
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Messagepar anarced » Vendredi 12 Déc 2008 15:23

Le député Verts Noël Mamère estime pour sa part que les émeutiers grecs "ne sont pas des anarchistes, ce sont des gens formés à l'université".


Tandis que les anarchistes sont des illettrés ? Quel gros con celui-là !
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préparer demain

Messagepar hadji » Vendredi 12 Déc 2008 16:24

C’est vrai qu’à travers les médias et la stigmatisation utilisés de ce qui se révolte en Grèce, en utilisation le mot émeute, il n’était pas évident de comprendre ce qui se passe depuis les manifestations des 6 et 7 décembre.
Bien sur il y eu l’art publié par CNT-AIT Toulouse qui rappelle que :
« Cette année la lutte continue. Le 21 octobre grève des services publics et privés, ... les transports publics ne fonctionnent que pour permettre de se rendre à la manifestation et les hôpitaux acceptent seulement des cas d’urgence. Les couches moyennes elles-mêmes se sont mises en grève le 22 octobre, sous le slogan "On ferme pour qu’ils ne nous ferment pas». La manifestation, qui a eu lieu le 21 octobre, a attiré beaucoup de monde, même les retraités, qui sont tellement touchés par la crise. » art. du 13 11 08 « Nous ne voulons pas payer pour leur crise ! ».
Il est vrai que vous donnez beaucoup d’informations sur la répression policière, le rôle des médias à la solde des politiciens jusqu’aux gauchistes en passant par le KKE (parti communiste grec).
La situation est vraiment le reflet des conséquences de l’aggravation de la crise du capitalisme. Bien sur, qu’il faut tout faire pour ne pas « la payer », mais ce qu’il faut répéter surtout c’est que le pouvoir dont je parle au dessus avec ses politiciens, ses médias, ses syndicats, sa police, tout cela aux ordres de la classe bourgeoise avec tout son appareil d’exploitation va tout tenter pour nous la faire payer, comme elle à déjà commencé à le faire ; c'est-à-dire maintenir l’exploitation même si cela a pour conséquence de mettre de plus en plus de personnes dans la misère jusqu’à en mourir, c’est ce que l’on voit tous les jours dans certains pays les moins développés mais aussi sur les trottoirs de Paris et des grandes villes d’Europe et d’ailleurs. Il me semble que c’est ça que nous dise les révoltés grecs : « ils vont nous laisser crever ! ».
Leur démocratie n’est qu’un paravent d’une dictature qui est prête à sacrifier des hommes et à remettre en cause des équilibres naturels de la planète avec tous les énormes dangers que cela représente (cf. le dernier plan européen de lutte contre le réchauffement climatique qui n’est qu’une piètre tentative pour cacher leur cynisme).

Mais il me semble que l’on peut se poser la question : « de quoi ont besoin les jeunes : étudiants, lycéens ou ouvriers grecs c'est-à-dire de quoi auront nous besoin demain, de quoi ont besoin les ouvriers pour mettre en cause se système. Bien sur, on peut détruire des voitures, ils en fabriqueront d’autres ; des banques, qui sont l’image du capitalisme que nous rejetons, mais ils les reconstruiront ; nous pouvons détruire des commissariats c'est-à-dire un des centres essentiels d’où part la répression, mais ils les reconstruiront. Mais par contre, ce dont nous avons encore le plus besoin de construire c’est l’organisation de la lutte. C’est vrai qu’ils tenteront de la détruire avec leurs partis politiques et leurs syndicats parce que cette organisation qui tente difficilement de se mettre en place ils sembleraient qu’à la fac de droit à Athènes (Le Monde du 11/12/08), c’est de cela dont nous avons besoin. C’est cette idée d’organisation qui est dans l’air à travers le besoin de la part de certains de garder des liens suite à des manifestations et/ou des mouvements précédents ou à travers Internet.
Vous dites même qu’en octobre les transports avaient été maintenus pour permettre aux grévistes de venir aux manifestations. C’est dans ce sens, c'est à dire prendre en main les rouages (fonctionnement) de cette société que la classe ouvrière en créant le début d’un nouveau pouvoir qu’elle va montrer que l’on peut développer sa force pour renverser l’état de la bourgeoisie. C'est-à-dire une organisation qui part des assemblées générales des grévistes et qui lancent des mots d’ordre, des actions qui sont autant de perspectives d’avenir que la bourgeoisie ne pourra pas effacer. Il me semble que c’est comme cela que l’on prépare vraiment demain c'est-à-dire la destruction du vieux monde le capitalisme en crise.
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Messagepar bloedverwant » Vendredi 12 Déc 2008 17:11

Il semble que les choses évoluent vers le bien.

Il y a de plus en plus des assemblées et des tracts. Même les premiers 'propositions' ont paru, et ce sont des propositions très radicale.
Des mairies sont occupés, en surplus des unif et écoles. Plus de bureaux de police sont détruit, et des batiments de gouvernement. Mais la violence aveugle semble disparaître.

Beaucoup de propagande aussi, comme avec l'action à Flash.fm.

Et la police a plus gaz lacrymogène. Ils l'ont ordonné de l'allemagne et d'israël, mais il semble propable que les manifestants vont faire tout ce qu'ils peuvent pour bloquer ces transports.
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Messagepar anarced » Vendredi 12 Déc 2008 19:26

Il semble que les choses évoluent vers le bien.

Il y a de plus en plus des assemblées et des tracts. Même les premiers 'propositions' ont paru, et ce sont des propositions très radicale.


Selon le gouvernement et ses médias, le mouvement s'essoufflent et seuls les étudiants "les plus radicaux", ceux qu'ils appellent aussi "les cagoulés", les "jusqu'au-boutistes", etc. continuent un mouvement qui, pour eux, est déjà enterré même s'il devrait "laisser des cicatrices". Les experts réfléchissent déjà à un débouché politique pour cette révolte de la jeunesse, un nouveau parti anticapitaliste avec ces fameuses "propositions très radicales"!

Je ne trouve donc pas que les choses évoluent bien. Parce que si les manifestants se mettent à bêler des "propositions très radicales" émanant d'AG pseudo-représentatives et de leurs porte-paroles bidons, ils sont foutus. Personne ne doit confisquer la parole du peuple et celui-ci ne doit pas se la laisser confisquer. On la connaît la musique. Il faut que ça déraille, il faut viser les caténaires.
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 12 Déc 2008 22:40

Salut Hadji (il y avait longtemps)

Sur ce qu'on a pu dire, il me semble qu'on en a pas mal emprunté à des "voisins" que tu connais bien ! (merci !!! on se comprend ;-) )


C’est vrai qu’ils tenteront de la détruire avec leurs partis politiques et leurs syndicats parce que cette organisation qui tente difficilement de se mettre en place ils sembleraient qu’à la fac de droit à Athènes (Le Monde du 11/12/0, c’est de cela dont nous avons besoin. C’est cette idée d’organisation qui est dans l’air à travers le besoin de la part de certains de garder des liens suite à des manifestations et/ou des mouvements précédents ou à travers Internet.


Oui. C'est un procéssus.

Mais ce qui me parait très important c'est que tout part d'un sentimenht de révolte.

On ne peut pas construire un processus révolutionnaire sans révolte.
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Messagepar NOSOTROS » Samedi 13 Déc 2008 13:18

Some actions from December 12

In Athens and the surrounding regions: There was a march at Omonia at noon of thousands of people, which the police met with tear gas and flash bang grenades. At one point as the march passed by the offices of Kougias, the lawyer for the police officer who killed Alexandros, the offices were broken into and trashed. At Stadiou and Korai Streets, riot cops arrested and beat a 13 year old girl, journalists caught it on video and were themselves threatened and beaten by police.

Additionally there was a gathering at Syntagma Square at 3:30 p.m., a bicycle action at 9:30 p.m., and a sit-in at Syntagma Square at 10 p.m. There was a march at 10 a.m. of high school students in Palio Faliro which ended up at the police station there. At 1 p.m. there was a gathering of workers in psychiatric units for children and adolescents, in front of the police department in Chalandri. About 300 people marched in Agios Dimitrios at around 8 p.m.

In other locations: At 6 p.m. there was a march starting at Kamara (Thessaloniki) during which the offices of LAOS and New Democracy were attacked, with many supporters in the area applauding and cheering the demonstrators, and at 6:30 a gathering and protest at the Labor Center of Thessaloniki. In Patra at a demonstration a student was injured by tear gas that caused a serious skin reaction, in Leros middle school and high school students demonstrated, in Volos people marched and the police used tear gas, in Giannena people marched with no police present, and, with no police to provoke them, there were no disturbances. In Ilioupoli, two young students at a protest blocking the road were struck by a car which then took off, and the license plates were later found to be unregistered.

A map of schools and universities taken over by students has been started at http://www.edopolytexneio.org/, while a radio station and a television station were even taken over for a short time, with information and statements about the murder of Alexandros and the use of police in service of state repression.

These and many other actions took place in the cold and rain. A new round of marches and gatherings is set for Saturday, December 13.

The police say that they are running out of tear gas, having used 4600 cannisters in this one week, and they are trying to get more from foreign sources. There are over 170 arrests so far in Athens alone.
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Messagepar Ronan » Lundi 15 Déc 2008 18:53

(le texte suivant a été distribué lors d’un piquet étudiant à l’extérieur du commissariat central aujourd’hui par les militants d’Immigrés Albanais Poursuivis d’Athènes. Je voulais le traduire et le mettre ici car il montre quelque chose de très important : que des liens de solidarité se sont formés et renforcés à travers différents secteurs de la société grecque - une très bonne chose!)

Ces jours sont les nôtres aussi

A la suite de l’assassinat d’Alexis Grigoropoulos nous avons vécut un désarroi sans précédent, un déferlement de rafe qui ne semble pas se finir. Les étudiants semblent être à la pointe de ce soulèvement (qui, avec une passion inépuisable et une spontanéité joviale ont inversé toute la situation. Vous ne pouvez pas arrêter quelque chose que vous ne contrôlez pas, quelque chose qui s’est organisé spontanément et sous des termes que vous ne comprenez pas. C’est la beauté du soulèvement. Les étudiants et les lycéens font l’histoire et laissent aux autres le soin de l’écrire et de la classifier idéologiquement. Les rues, l’incitation, la passion leur appartient.

Dans la structure de cette large mobilisation, dont les manifestations étudiantes sont le moteur, il y a une participation massive de la deuxième génération d’immigrés et de beaucoup de réfugiés également. Les réfugiés viennent dans les rues en petits nombres, avec une organisation limitée, avec la spontanéité et l’élan décrivant leur mobilisation. A présent, ils sont la part la plus militante des étrangers vivants en Grèce. D’autres part, ils n’ont que peu à perdre.

Les enfants d’immigrés se mobilisent en masse et de façon dynamique, essentiellement à travers les actions lycéennes et étudiantes aussi bien qu’à travers les organisations de gauche et d’extrême gauche. Ils sont la part la plus intégrée de la communauté immigrée, la plus courageuse. Ils ne sont pas comme leur parents, qui sont venus avec la tête baissée, comme s’ils étaient venus pour mendier un peu de pain. Ils font partie de la société grecque, depuis qu’ils ne vivent plus ailleurs. Ils ne mendient plus rien, ils demandent à être égaux avec leur camarade de classe. Égaux en droit, dans les rues, dans les rêves.

Pour nous, les immigrés organisés politiquement, c’est un second Novembre 2005 français. Nous n’avons jamais eut aucune illusion que quand la rage du peuple éclaterait nous serions capables de nous diriger vers une voie. Malgré les luttes que nous avons mené durant toutes ces années, nous n’avons jamais put réussir à atteindre une réponse aussi massive que celle-ci. Il est temps pour la rue de parler : Le cri assourdissant que l’on a entendu est pour les 18 ans de violence, de répression, d’exploitation et d’humiliation. Ces jours sont aussi les nôtre.

Ces jours sont pour les centaines d’immigrés et de réfugiés qui ont été tué aux frontières, dans les commissariats, sur les lieux de travail. Ils sont pour ceux qui ont été tués par la police et les « citoyens concernés ». Ils sont pour ceux qui sont morts pour avoir osé traverser la frontière, pour avoir travaillé jusqu’à la mort, pour ne pas avoir baissé la tête, ou pour rien. Ils sont pour GRAMOZ PALOUSI, LOUAN MPERNTELIMA, ENTISON GIAXAI, TONI ONOUXA, AMNPTOURAKIM INTRIZ, MONTASER MOXAMENT ASTRAF et tous les autres que nous n’avons pas oublié.

Ces jours sont pour la violence policière quotidienne qui reste impunie et sans réponse. Ils sont pour les humiliations aux frontières et dans les centres de rétention qui continuent de perdurer. Ils sont pour l’injustice criante des tribunaux grecs, pour les immigrés et les réfugiés injustement en prison, la justice que l’on nous a renié. Même maintenant, dans les jours et les nuits du soulèvement, les immigrés payent un lourd tribut (que ce soit avec les attaques des flics et des fascistes, ou avec les expulsions et les peines de prison que les tribunaux nous donnent, avec l’amour chrétien, à nous les infidèles.

Ces jours sont pour l’exploitation qui se perpétue depuis 18 ans. Ils sont pour les luttes qui ne sont pas oubliées : dans les collines de Volos, les travailleurs des jeux olympiques, le village d’Amaladia. Ils sont pour le labeur et le sang de nos parents, pour le travail au noir, pour les déplacements perpétuels. Ils sont pour les dépôts et les timbres adhésifs, les intérêts des prêts que nous payons et qui ne seront jamais reconnus. Pour les papiers que nous chercheront à avoir pour le reste de notre vie comme un ticket de loterie.

Ces jours sont pour le prix que nous devons payer pour simplement exister, respirer. Ils sont pour tout ce temps où nous serrions les dents, pour les insultes que nous avons reçues, les faites dont nous avons été inculpées. Ils sont pour toutes les fois où nous n’avons pas réagit alors que nous avions toutes les raisons du monde de le faire. Ils sont pour toutes les fois où nous avons réagit et où nous avons été seuls parce que nos morts et notre rage n’avaient pas de forme préexistantes, n’apportaient pas de votes, ne se vendaient pas dans les journaux.

Ces jours appartiennent à tous les marginalisés, les exclus, les personnes aux noms difficiles et aux histoires inconnues. Ils appartiennent à tous ceux qui meurent tous les jours dans la mer Égée et dans la rivière Evros, à tous ceux qui ont été tué à la frontière ou dans les rues du centre d’Athènes, elles appartiennent aux Rom de Zefyri, aux drogués d’Exarchia. Ces jours appartiennent aux enfants de la rue Mesollogiou, aux inintégrés, aux étudiants incontrôlables Merci Alexis, ces jours nous appartiennent à tous.

18 ans de rage silencieuse sont trop.

Dans les rues, pour la solidarité et la dignité !

Nous n’avons pas oublié, nous n’oublierons pas, ces jours sont aussi les vôtres.

Luan, Tony, Mohamed, Alexis…

Haunt of Albanian Migrants

http://www.steki-am.blogspot.com
Notre théâtre, la rue; notre art, la rébellion.
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Messagepar NOSOTROS » Lundi 15 Déc 2008 22:23

Oui ! Dans un texte en anglais (en cours de traduction) les gens de TPTG disent qu'l s'agit d'un mouvement transational car les immigrés (albanais, turcs, africains) ont pris une part importante aux évènements.
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Messagepar NOSOTROS » Mardi 16 Déc 2008 0:08

Dalston, Londres (UK) :

http://athens.indymedia.org/front.php3? ... _id=946757

"Terrorism is the police in our street " (le terrorism c'est la police dans nos rues)

"State is the only terrorist " (l'Etat est le seul terrorist)
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Messagepar AnarSonore » Mardi 16 Déc 2008 17:04

une série de photos:

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Messagepar NOSOTROS » Mardi 16 Déc 2008 19:03

Quelques photos ici aussi (attention c'est des gros fichiers, bas débit s'abstenir. On va essayer de réduire la taille des photos) :

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1596
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Messagepar AnarSonore » Mardi 16 Déc 2008 19:06

"Arrêtez de regarder la télé et sortez tous dans la rue !"

C’est le texte inscrit sur la banderole déployée pendant le journal télévisé à la télévision grecque.

http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve38
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Messagepar NOSOTROS » Mercredi 17 Déc 2008 1:32

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1596

La taille des photos a été diminuée pour que ce soit plus lisible (et moins lourd à charger)

A remarquer une photo parlante de l'état d'esprit : celle de la vitrine de la libraire où toutes les vitres, brisées, ont été remplacées par des plastiques noirs, sauf une seule vitrine qui a été préservée par les insoumis : celle avec le poster de Castoriadis ! :-)
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Messagepar NOSOTROS » Mercredi 17 Déc 2008 10:19

En ce moment même, le bâtiment du principal syndicat Grec, collabo de première, la GSEE (Confederation Generale des Travailleurs en Grèce) est occupée !

Depuis 8 heure du mat, le bâtiment a été pris par des travailleurs libres et des associations de travailleurs.

le GSEE est une rganisation de mandarin loyaux du gouvernement et des patrons. Le bâtient est maintenant transformée en un Espace Libéré pour les Travailleurs

Asemblée ouverte de travailleurs à 18:00
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Messagepar NOSOTROS » Mercredi 17 Déc 2008 11:26

--DECLARATION--

We will either determine our history ourselves or let it be determined without us

We, manual workers, employees, jobless, temporary workers, local or migrants, are not passive tv-viewers. Since the murder of Alexandros Grigoropoulos on Saturday night we participate in the demonstrations, the clashes with the police, the occupations of the centre or the neighborhoods. Time and again we had to leave work and our daily obligations to take the streets with the students, the university students and the other proletarians in struggle.

WE DECIDED TO OCCUPY THE BUILDING OF GSEE

-To turn it into a space of free expression and a meeting point of workers.

-To disperse the media-touted myth that the workers were and are absent from the clashes, and that the rage of these days was an affair of some 500 "mask-bearers", "hooligans" or some other fairy tale, while on the tv-screens the workers were presented as victims of the clash, while the capitalist crisis in Greece and Worldwide leads to countless layoffs that the media and their managers deal as a "natural phenomenon".

-To flay and uncover the role of the trade union bureaucracy in the undermining of the insurrection -and not only there. GSEE and the entire trade union mechanism that supports it for decades and decades, undermine the struggles, bargain our labor power for crumblings, perpetuate the system of exploitation and wage slavery. The stance of GSEE last Wednesday is quite telling: GSEE cancelled the programmed strikers' demonstration, stopping short at the organization of a brief gathering in Syntagma Sq., making simultaneously sure that the people will be dispersed in a hurry from the Square, fearing that they might get infected by the virus of insurrection.

-To open up this space for the first time -as a continuation of the social opening created by the insurrection itself-, a space that has been built by our contributions, a space from which we were excluded. For all these years we trusted our fate on saviours of every kind, and we end up losing our dignity. As workers we have to start assuming our responsibilities, and to stop assigning our hopes to wise leaders or "able" representatives. We have to acquire a voice of our own, to meet up, to talk, to decide, and to act. Against the generalized attack we endure. The creation of collective "grassroot" resistances is the only way.

-To propagate the idea of self-organization and solidarity in working places, struggle committees and collective grassroot procedures, abolishing the bureaucrat trade unionists.

All these years we gulp the misery, the pandering, the violence in work. We became accustomed to counting the crippled and our dead - the so-called "labor accidents". We became accustomed to ingore the migrants -our class brothers- getting killed. We are tired living with the anxiety of securing a wage, revenue stamps, and a pension that now feels like a distant dream.

As we struggle not to abandon our life in the hands of the bosses and the trade union representatives, likewise we will not abandon no arrested insurgent in the hands of the state and the juridical mechanism.

IMMEDIATE RELEASE OF THE DETAINED

NO CHARGE TO THE ARRESTED

SELF-ORGANIZATION OF THE WORKERS

GENERAL STRIKE

WORKERS' ASSEMBLY IN THE "LIBERATED" BUILDING OF GSEE

Wendesday, 17 December 2008, 18:00

General Assembly of Insurgent Workers
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Messagepar NOSOTROS » Mercredi 17 Déc 2008 11:49

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