lucien a écrit:Pas mieux.
Et qu'est ce que vous foutez sur internet?
Toujours le grand sens de la nuance et la finesse propre aux militants... Et ça s'étonne après d'être une vingtaine tout au plus à chaque manifestations...
J'ai un ami malade, atteint d'une maladie dégénérative et dont l'unique moyen de diffuser sa musique passait par Myspace. C'est là qu'il a rencontré celle qui l'accompagne probablement...vers la chute...
J'y suis venu à Myspace par son biais, pour correspondre avec lui. Chemin faisant j'ai rencontré des personnalités créatives étonnantes.
Myspace est très probablement un foutoir marchand mais il y a une possibilité d'utiliser cet outil différemment comme vous le faites avec internet. Le nier revient à dire qu'il n'y a qu'un seul endroit de fréquentable sur la toile mondiale c'est le forum de l'AIT...
Quand à minimiser la censure qui vise un écrivain et d'autant plus que celui là n'est pas objet spectaculaire, je crois que nous n'aurions plus rien à nous dire. Avec un recul historique très sommaire on se souvient des autodafé et de ce qu'ils constituaient toujours une étape dans la mise en place d'un pouvoir autoritaire. Quand on utilise la culture de manière aussi sélective que vous le faites, on ne se souvient pas non plus du pasteur Martin Niemöller...
Non seulement vous n'esquisserez aucun geste mais vous ne prenez pas même la mesure que cette affaire est une indication.
Le fait est que beaucoup d'entre vous ne subissent pas de tracasseries et que des artistes en subissent souvent indique de manière évidente que vous n'êtes pas pour ce régime un danger et qu'ils le sont. Votre mépris vous enferre dans l'erreur...
Les seuls qui aient grâce à vos yeux finalement c'est un prolétariat qui n'est plus aujourd'hui conscient de son esclavage. Si l'esclave conscient demeure un ton au dessus de celui qui n'en a pas conscience, on le trouve volontiers chez l'artiste et le militant mais à la condition que le militant ne s'enferre pas dans cette erreur de réprouver, sur ce point, la concurrence de l'artiste. Ce que vous faites dans ce cas précis. Et ce que vous faites en excitant ainsi la concurrence c'est de vous donner la primeur de la lutte avec cette volonté suspecte par conséquent de vouloir dominer puisque vous ne vous intéressez qu'à ceux qui sont susceptibles demain de vous manger dans la main.