journée découverte du monde militaire

Manifestations, assemblées générales, actions en cours... les luttes en normandie !

journée découverte du monde militaire

Messagepar lucien » Jeudi 05 Mai 2005 15:24

C'est quoi cette merde ?? :shock: :evil:

Une journée découverte du monde militaire et des réserves
samedi 7 mai 2005 de 9h à 17h sur l'esplanade du Zénith de Caen.


Le but de cette journée est de faire découvrir le monde militaire au grand public et plus spécialement la réserve, qu'elle soit opérationnelle ou citoyenne.

Cette journée s'adresse particulièrement aux jeunes âgés de 17 à 25 ans, garçons et filles, qui s'interrogent sur leur participation en tant que citoyen à la défense de leur pays. A l'occasion de cette journée, des stands des différentes armées (Armée de Terre, Armée de l'Air, Marine, gendarmerie) présenteront les nombreuses possibilités offertes aux jeunes soucieux de s'impliquer dans la protection et la défense de leur identité nationale. Des spécialistes de chacune des armes répondront aux questions des visiteurs et remettront des documentations. Toutes les associations régionales de réservistes présenteront leurs activités.

Pour approfondir leur découverte du monde militaire, les jeunes pourront également participer à des ateliers pratiques, animés par des réservistes de la région : démontage et remontage d'armement (fusil d'assaut, pistolet automatique, etc.), utilisation de postes radios, présentation de véhicules militaires (4X4, poids lourd, etc.), initiation au lancer de grenades inertes, apprentissage du camouflage, initiation à la course d'orientation.

Dans l'après-midi, les visiteurs pourront également assister à l'arrivée d'un raid militaire (débuté la veille en Suisse Normande) organisé par le comité de jumelage entre la Basse-Normandie et la Basse-Franconie.

La journée régionale de découverte du monde militaire et des réserves est organisée par la 10e compagnie du 18e régiment de Transmissions de Bretteville-sur-Odon, en lien avec les associations de réservistes.

Contacts : Maréchal des logis-chef Jean-Louis DELAHAYE, tél. 06-08-69-38-17

CNE Eric BROINE
CDU 10e Cie 18e RT


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Messagepar changuita » Lundi 09 Mai 2005 11:02

ah oui c'est sûr que là ils vont loin les bidasses :evil: faudrait que personne n'y aillent à leur journée, mais bon le probléme avec l'armée c'est que c'est pas trop mal payé et que le recrutement se fait assez facilement.......
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Messagepar Léa » Lundi 09 Mai 2005 14:07

Contigent : 91/10 (Rapellez vous du contexte géo-politique, et du minstre de la défense de l'époque :? ) Régiment : 1er RAMA (en association avec le RIMA) formant le gros des troupes pour : le Régiment de la Marche du Tchad.... Des régiments dits "semi-disciplinaires", puisque les régiments "disciplinaires" avaient été soi-disant aboli par le socialo "Tonton" :roll: ....

Je ne vous raconte pas l'entrainement, ni les manoeuvres bidons. Et j'ai même fait, en partie, le PESO :shock: (Peloton d'Elèves Sous-Officiers) non pas parce que j'étais un brillant élément, mais comme "punition" pour avoir chanté "Au Clair de la Lune" avec d'autres copains, le jour du défilé de la remise des fourragères, et ne pas avoir marché au pas cadencé devant les autes huiles, après un mois de classe... Bref, un classique chez les insoumis de l'Etat, imagine si j'aurais du défilé pour le 14/07... :P J'étais aussi réputé pour mon absentéïsme prononcé (et mes saluts militaires de la main gauche, entre autre), d'où les visites régulières de la gendarmerie chez ma mère pour venir me rechercher. :cry: Heureusement que ma mère couvrait mon cul du mieux qu'elle pouvait :oops: Merci maman :wink:

Jusqu'au jour ou Chevènement (si ma mémoire est bonne) a démissioné de sa fonction de "sinistre de la défonse" :wink: Ah! la gueule du président de l'époque....

Un ministre de la défense qui démissionne cela ne s'était jamais fait dans l'Histoire de la République, non ? Surtout qu'à l'époque la douce France républicaine entrait dans un nouveau conflit international (1er guerre d'Irak) alors que les troupes étaient déjà occupées à "jouer" les casques-bleus de l'ONU dans le conflit Yougoslave.... :twisted: Je ne vous dit pas comment les sergents recruteurs de l'époque forçaient la main pour faire signer des VSL (Volontaire au Service Long) aux jeunes... Promotion rapide, avantage de la sécurité de l'emploi, retraite après 15 piges de loyaux services, on allait être nourrit, logé & habillé gratuitement, voiture de fonction, logement de fonction, puis permis de conduire gratuit, l'aide médicale gratuite, etc.... blablablabla, l'armée: ta nouvelle famille sociale :twisted: Ah, j'allais oublier le "pompon" (de la Marine Nationale) : Les voyages vacances gratuit à travers le monde pour asssurer la paix (et les intérets de la France?) :? Bref, des grands classiques pour certains :lol:

Bref, moi aussi j'ai voulu démissionné, mais cela m'était refusé ?? Un ministre pouvait donner sa démission à son président, mais un "couillon" de base ne pouvait faire de même à son commandant de régiment, ben pourquoi ? :shock: Pour baisser le taux des jeunes chômeurs ? :roll:

Lors d'une de mes nombreuses absences prolongées, le commandant exaspéré téléphone à ma mère : "Madame, votre fils a encore déserté ! c'est inadmissible, blablabla..." :evil:

Ma mère sourriante devant moi, après l'avoir écouté patiement :"Monsieur, premièrement, c'est moi qui était sur la table de travail il y a 21 ans, pas vous.... Deuxièmement, j'aimerais savoir de quelle guerre mon fils a t'il encore déserté ? Car, je ne savais pas que la France était encore partie en guerre ? Troisièmement, votre ministre peut démissioner de son poste, mais mon fils, lui, vous n'acceptez sa démission, pourquoi ?... Dernièrement, il est majeur, non ? Donc vous règlez ce problème avec lui, pas avec moi. Avec votre conversation téléphonique, on dirait un directeur d'école qui appelle des parents d'élèves pour règler un conflit de règlement intérieur, vous êtes commandant d'une armée ou directeur d'une colonie de vacance pour adultes ? Comment j'ai fait pour l'élever, je ne vous est pas téléphoné, moi ! Maintenant si vous me le permettez, ou pas d'ailleurs, je suis à table, et demain je dois retourner bosser moi, donc sur ce, à bon entendeur salut !." :shock: :oops: :roll: Réflexion, dans ma tête de linotte au discours de ma mère, puis :lol: :lol: :lol: Merci Maman !

Bon cela dit, j'ai du y retourner, encore une fois. Au final :
Réformé : P4 - Et fier de l'être !

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http://jeuneslibertaires.free.fr/affiches/arm%e9e.pdf
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Messagepar Léa » Vendredi 22 Juil 2005 3:36

Léa a écrit: :shock: Pour baisser le taux des jeunes chômeurs ? :roll:
Je le savait !!!... Mais là, ça a au moins le mérite d'être clair : L'armée c'est du social évidement !
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Michèle Alliot-Marie présente le plan "Défense Deuxième Chance" de l'armée pour l'emploi des jeunes

PARIS (AP) - La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a présenté mercredi soir le plan "Défense Deuxième Chance" de l'armée, destiné à former, dès la rentrée, de jeunes civils, sous la houlette d'ancien militaires et enseignants, pour une entrée sur le marché de l'emploi en France.

Ce plan est "la transposition de ce que nous faisons aujourd'hui pour former des jeunes militaires dans un certain nombre de métiers au plan civil", a déclaré Michèle Alliot-Marie sur France-2.

L'objectif est de venir en aide à "ces jeunes qui sont toujours en échec scolaire, souvent en échec professionnel et également en voie de marginalisation sociale", et de leur redonner "une deuxième chance", a-t-elle précisé.

Selon ce plan, chaque année, 20.000 jeunes civils, hommes et femmes, âgés de 18 à 21 ans, seront repérés lors de la journée d'appel de préparation à la Défense. La formation sera disponible à ceux qui feront acte de candidature sur la base du volontariat.

Ces jeunes suivront une formation d'un à deux ans pour acquérir éventuellement à la sortie un CAP. En signant un contrat -qui n'est pas un contrat de travail, souligne le ministère- ils s'engagent à vivre en internat et à en respecter le règlement intérieur.

"On va d'abord leur redonner une formation comportementale, leur apprendre tout simplement ce qu'est la discipline (...) : se lever le matin, assister aux cours, etc.", a-t-elle ajouté. "Un, la discipline, deux, les fondamentaux, leur réapprendre la lecture, l'écriture, le calcul, quelques bases d'informatique."

Logés et nourris, ils bénéficieront d'une allocation mensuelle de 300€, d'une couverture tant sociale que médicale, et porteront l'uniforme pendant leur formation.

Quant à l'enseignement, il sera assuré aussi bien par d'anciens militaires ayant l'expérience de la formation des jeunes -recrutés sur acte de volontariat pour 3 ans avec une rémunération moyenne de 1350 euros net- que par des professeurs détachés de l'Education nationale, et par des formateurs du secteur privé.

"En liaison avec l'Education nationale", les formations seront proposées "en fonction des besoins du marché", a assuré la ministre, avec notamment "des activités dans le domaine des aides à la personne, du bâtiment, des transports et de la sécurité", "où il y a de vrais débouchés".

Pour Mme Alliot-Marie, "l'emploi, c'est un problème pour les jeunes et pas seulement pour les jeunes, c'est un problème qui est essentiel pour la France, et la Défense est toujours au coeur de l'essentiel".

"La Défense participe à l'économie et à l'emploi du pays", a-t-elle poursuivi, rappelant que "chaque année, la Défense engage 35.000 jeunes", "aussi bien des polytechniciens que des jeunes qui n'ont aucun diplôme".

Avec ce plan, "j'ai le sentiment que les choses bougent", a confié la ministre, avant de conclure: "ce plan 'Défense Deuxième chance', c'est également un élément pour gagner ce combat pour la confiance et donc pour l'emploi."

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Le ministère de la Défense va former des jeunes en difficulté

PARIS (AFP) - La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a annoncé un vaste plan de formation de jeunes en grande difficulté, qui seront formés et rémunérés, sous l'égide d'anciens militaires et d'enseignants, afin de leur donner "une deuxième chance".

Sur les 800.000 garçons et filles recensés chaque année, dans le cadre de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD), 60.000 ont de graves difficultés au niveau scolaire et 20.000 jeunes sont également en voie d'exclusion sociale. "Il s'agit d'un plan de défense deuxième chance, en liaison avec l'Education nationale", a expliqué la ministre.

"On va leur redonner une formation comportementale, leur apprendre ce qu'est la discipline, qu'ils n'ont jamais connue, les fondamentaux - la lecture, l'écriture, le calcul, les bases d'informatique- une formation pour leur assurer une métier", a fait valoir Mme Alliot-Marie.

Ce plan, basé sur le volontariat, devrait concerner 250 jeunes dès septembre, un millier d'ici la fin de l'année et atteindre à terme 20.000 Français par an.

Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Dominique de Villepin avait annoncé, dans le cadre des mesures contre le chômage des jeunes, avoir demandé à Mme Alliot-Marie de concevoir pour la métropole un dispositif analogue au "service militaire adapté" (SMA) existant en outre-mer.

Les jeunes stagiaires civils recevront, dans le cadre d'un internat, un enseignement de base sur les acquis fondamentaux, des éléments de formation professionnelle et l'apprentissage de la discipline. Le tout sera assuré par des professeurs détachés de l'Education nationale, mais aussi par d'anciens militaires qui seront rémunérés (en moyenne 1.350 € nets par mois).

Agés de 18 à 21 ans, ces jeunes porteront un uniforme, seront nourris et logés, recevront une allocation mensuelle de 300 euros et bénéficieront d'une couverture médicale et sociale. Ils pourront suivre une formation initiale en six mois (équivalent certificat d'études), un an (orientation vers un apprentissage) ou deux ans (pour aller vers un CAP).

Les formations seront axées "en fonction des besoins du marché", sur les domaines de "l'aide à la personne, du bâtiment, des transport et de la sécurité (...) où il y a de vrais débouchés", a détaillé la ministre. Le premier centre d'accueil ouvrira en septembre à Montry (Seine-et-Marne), deux autres suivront à Montlhéry (Essonne) et Lyon (Rhône) d'ici la fin de l'année.

Plus de 40 sites (dont des anciennes bases militaires, casernes...) devraient à terme accueillir ces centres. Plusieurs collectivités territoriales ont déjà fait acte de candidature et pourraient ainsi devenir partenaires du projet.

Conduit par un établissement public, en cours de création, le projet disposera à terme d'un budget de 480 millions d'euros par an, soit un coût annuel moyen par stagiaire de 24.000 euros. Il sera pris en charge dans le cadre du plan de cohésion sociale. Le ministère de la défense a mis en place un numéro vert pour toute information complémentaire: 0800 xx xx xx. (C'est pas moi qui balancerai leur n° gratuit! - ndlr)
La saloperie ! Et elle ose appeller ça de la chance ? Quelle poisse, ouais !
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Messagepar Léa » Lundi 25 Juil 2005 16:45

Michèle, si tu marches trop vite

Ma soeur Michèle Alliot-Marie a réalisé l’un des rêves de nos soeurs khmers-féministes. Elle est devenue, en mai 2002, la générale en chef de nos armées. Depuis, cette statue rigide d’un gaullisme devenu désuet n’a cessé de marcher tête haute, véritable porte-drapeau d’une France qui n’a même plus les moyens d’aller au bout de ses prétentions.

A l’heure où le pays plonge dans un déficit abyssal, ma soeur Alliot-Marie fait montre d’un volontarisme admirable. La tête haut levée, le menton lancé en avant, comme doit le faire le troufion qui défile devant le chef de l’Etat, ma soeur ministre de la Défense nationale fait savoir qu’il n’y a pas de problème d’argent pour l’armée qu’elle a en tutelle.

Dernier caprice de la soeur caporale : trouver 8 milliards d’euros pour une nouvelle génération de missiles nucléaires qui seraient embarqués sur « nos » sous-marins. Lesquels portent des noms à faire réfléchir ou faire peur : « Le Vigilant » aujourd’hui, « Le Terrible » demain. Ma soeur, qui nous fout la pétoche, a donc l’ambition de doter la marine de ces missiles d’un rayon d’action de 6 000 kilomètres. Ce qui permettrait de frapper le futur ennemi héréditaire : peut-être la Chine. Désireuse d’être crédible, ma soeur Alliot, qui fut Marie, veut que la France soit capables de « frapper n’importe où ! »

Maman, j’ai peur...

Vers le 10 janvier, il fallait voir, sur les écrans de télévision, la colère mal contenue de ma soeur Alliot-Marie lorsque des journalistes mal élevés expliquaient l’inanité des efforts de son ministère pour faire parvenir « sur zone », comme ils disent, une frégate porte-hélicoptère qui aura mis une douzaine de jours pour relier Djibouti à l’Ile de Umatra. Les yeux pétillants de rage, notre soeur militaro faisait savoir qu’il ne pouvait être question de critiquer ses gesticulations.

Ma soeur Allia-Marie aimerait bien porter képi ou calot, voire même petite casquette à l’américaine, si elle ne craignait le ridicule. Bien consciente des limites de la stupidité faite ministre, elle se contente de prêter l’oreille aux revendications des fonctionnaires galonnés placés sous ses ordres.

Un jour, ma soeur compatis au manque d’effectifs de l’armée de terre, le lendemain, c’est la faiblesse de « notre » aviation qui lui donne du vague à l’âme. Au final, c’est donc la marine (autrefois surnommée « La Royale », mais qui a gardé les stigmates de ce sobriquet) qui devrait bénéficier de sa haute sollicitude. Jusqu’à ce que le ministère des finances lui signifie l’impossibilité des lourdes dépenses envisagée. Il ne restera plus à la soeur-ministre de la Défense que d’aller verser des larmes dans le giron de ma soeur Nicole Guedj, ministre déléguée à la compassion obligée - laquelle n’a pas été spécialement entendue au lendemain du ras de marée qui a dévasté l’Asie du Sud-est.

Michèle, si tu marches trop vite, tu vas de prendre les pieds dans l’écharpe qui pend de ton épaule jusqu’au sol...


Maurice Rajsfus - le samedi 5 février 2005


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Messagepar Léa » Jeudi 15 Juin 2006 20:37

L'armée.... Ce sont les femmes qui en parle le mieux :twisted:

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«La suppression du service militaire a été une erreur, il faut en inventer un nouveau», affirme Sarkolène Royal. Fille et soeur d'officiers, elle plaide aussi pour des «systèmes d'encadrement à dimension militaire» destinés aux jeunes à partir du «premier acte de délinquance». Merci Sarkolène Royal

Un officier : «Aller à l'armée ne doit pas apparaître comme étant une punition» :lol: :twisted:

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"l'armée n'est pas un substitut à la prison...

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Messagepar Léa » Jeudi 20 Juil 2006 2:06

Et dire qu'initialement le magazine "La Vie" dont Mathilde Mathieu est la rédactrice en chef faisait l'éloge de cette initiative d'encadrement des jeunes des quartiers en échec scolaire par d'anciens militaires (retraités) des commandos marine dans ces centres spécialisés pour une deuxième chance. :twisted:

"La Vie" dénonce les "dysfonctionnements" du dispositif de l'armée pour les jeunes déscolarisés

PARIS (AP) -- Jeunes blessés lors de stages commandos trop musclés, manque de formation des encadrants ou de moyens... L'hebdomadaire "La Vie" dresse une liste sévère des "ratés" du nouveau dispositif deuxième chance permettant à des jeunes en difficultés de recevoir une formation au sein de l'armée.

Dans son édition de jeudi, l'hebdomadaire révèle notamment que deux cadres du centre de Velet (Saône-et-Loire) "ont été suspendus le mois dernier à la suite d'un dérapage": un de leurs pensionnaires a dû être conduit à l'hôpital à la suite d'exercices particulièrement musclés organisés à la mi-mai.

"Ils ont transformé un stage de cohésion en un stage paramilitaire", regrette l'Etablissement public d'insertion de la Défense (EPID), chargé de gérer les différents centres. Après ce "dérapage isolé" les deux cadres ont été suspendus et risquent "des sanctions qui pourraient aller jusqu'au licenciement", a précisé à l'Associated Press Nathalie Mouillet, directrice de la communication de l'EPID.

Elle a également confirmé que les deux hommes avaient été entendus par les gendarmes après un signalement auprès de la justice.

Plus généralement, "les dysfonctionnements se sont multipliés" depuis l'ouverture du premier centre en septembre à Montry (Seine-et-Marne), accuse l'hebdomadaire. Ces difficultés s'expliqueraient "par un manque de moyens et une mise en oeuvre précipitée".

"La Vie" affirme que les encadrants, souvent anciens militaires, ne bénéficient d'aucune formation spécifique pour exercer auprès des adolescents de 18 à 21 ans accueillis dans les sept centres ouverts.

Les établissements manquent également de moyens pour acheter des cahiers ou des livres de classe et même pour payer les heures supplémentaires ou indemniser les déplacements des formateurs, recense le magazine. L'hebdomadaire pointe enfin les difficultés rencontrées dans l'accompagnement vers l'emploi des jeunes volontaires.

L'EPID a minimisé mercredi ces difficultés en les mettant sur le compte de la mise en place du dispositif et de la lenteur des procédures administratives engagées pour y répondre. "Quand on crée un dispositif, c'est plusieurs promotions de jeunes qui nous apprennent quel sera le public exactement", a expliqué Nathalie Mouillet, qui a souligné pour sa part les bons résultats des jeunes aux examens qu'ils ont passé en fin d'année.

Le plan deuxième chance, adopté par ordonnance en août 2005, prévoit une formation de six mois à un an, une remise à niveau scolaire et une formation professionnelle pour des jeunes non-diplômés logés en internat. Ce dispositif, qui devait accueillir 700 jeunes à la fin de l'année, doit prendre de l'ampleur et accueillir à terme 20.000 jeunes volontaires.

AP | 12.07.06 |


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