Soutenons Alexandre !
Le 16 mai, alors que le pantin burlesque se faisait introniser, Alexandre, un jeune ouvrier du batiment, se fait interpeller pour un simple collage d'affiche. Lors de sa garde à vue, où rien d'autre ne lui est reproché, il refuse le prélèvement et le fichage de son ADN. Comme il n'était que prévisible, ce fichage, reservé à l'origine aux seuls condamnés pour pédophilie, se généralise à la plupart des personnes placées en garde à vue, hormis les auteurs d'escroqueries et de corruptions, accentuant ainsi le contrôle social, la policisation de cette société et la justice de classe.
Ce nouveau type de fichage touche particulièrement les acteurs des mouvements sociaux, manifestants, resistants de toutes sortes, opposants politiques. Mais le Fichier National des Empreintes Génétiques se rempli aujourd'hui d'ADN d'enfants de moins de 10 ans. Initiée par la Loi Sécurité Intérieure de Monsieur Jospin, rafermie par la Loi Sécurité Quotidienne de Monsieur Sarkozy, cette pratique pourrait s'étendre à chaque individu à sa naissance. Preuve une nouvelle fois que la démocratie, de droite comme de gauche, se satisfait des méthodes les plus totalitaires.
La CNT-AIT à toujours luttée contre le flicage de nos vies et la représsion de notre contestation. Elle c'est fermement positionnée contre le totalitarisme techno-scientisme lors de son dernier congrés. L'élaboration de ce fichier montre comment le « progrés » de cette société satisfait avant tout son élite et sa sécurité. La logique aliénante et mortifère de l'état et du capitalisme doit être refusée constament.
Nous ne pouvons que féliciter le courage d'Alexandre et soutenir pleinement son refus. Adressez lui vos encouragements et solidarités, signez la pétition, accompagnez le au Palais de Justice de Rouen, 4° chambre du Tribunal Correctionnel, le 6 juin 2007 à 13H15.
Pour tout contact, joignez le Collectif Refus ADN Rouen
refusadnrouen.over-blog.fr /
refusadnrouen@no-log.org
ou ecrivez-nous.
Refusons le fichage et organisons nous !
UL de Rouen CNT-AIT
Comme disait Durruti, faut pas ce laisser abattre...