Salut, ça fait un bail. Pas le temps de tout lire malheureusement, je passe juste deposer ça:
CHARTE UL DE ROUEN
La nécéssité de la lutte.
Réunis au sein de l'Union Locale de Rouen de la Confédération Nationale du Travail nous nous voulons l'expression vivante de l'Association Internationnale des Travailleurs et nous répondons des principes, pratiques et finalités de l'anarcho-syndicalisme et de l'anarchisme ouvrier. C'est sur ces bases libertaires que nous voulons nous rassembler au sein de syndicats de lutte avec les résistants à toutes formes d'oppressions et d'inégalités.
La société spectaculaire marchande tend chaque jour, un peu plus, à nous enfermer dans un individualisme hermétique absolu. Elle se nourrit du jeu de concurrence et de compétition qu'elle nous fait croire nécessaire à notre survie, alors que les gagnants le sont à la naissance. Le libéralisme n'a pas besoin d'être néo ou ultra pour perpetuer les disparités entre hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, blanc et noir, sédentaires et nomades, hétéros et homos... L'histoire nous a prouvé que le capitalisme n'est ni amendable ni réformable. Tout espoir de consensus en vue de l'humaniser n'est qu'illusion.
Partisans d'une rupture globale.
Par rupture nous entendons le rejet de la cogestion dans laquelle se sont enfermées les centrales syndicales jusqu'à devenir les partenaires de l'état et du patronat, le rejet des alternatives libres penseuses des organisations citoyennistes priant pour un libéralisme social, le rejet de la délégation de pouvoir et de la farce démocratique des partis.
Globale, car nous refusons la hiérachisation de nos révolte et voulons dépasser le corporatisme divisant nos luttes sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, dans nos foyers...
Cette rupture globale s'exprime non seulement par notre action politique, révolutionnaire, par la radicalisation de nos luttes visant l'abolition de la société spectaculaire marchande, de l'état et du capitalisme, mais aussi par la structuration éthique de notre mouvement.
L'égalité comme base, la solidarité comme moyen, la liberté comme but.
Nous nous auto-organisons avec l'intention et l'exigence d' un respect mutuel, d'une solidarité évidente et d'une émencipation nécéssaire. Si notre éthique se veut cohérente en refusant la division de nos vies, notament entre une vie politique et d'autres, privées, sociales, familiales, professionnelles, où nos valeurs pourraient disparaître, nous ne sommes ni des militants professionnels ni des moines soldats. Nous ne sommes habités d'aucune vérité.
Autonomes, nous le restons dans chaque acte de nos vies comme au sein de nos assemblées. Fédérés, nous le devenons dans une émulation libératrice et combative.
Cette volonté d'autonomie, cette recherche de fédéralisme sont les règles simples que entendons vivre dans nos syndicats et notre union locale, les mêmes qui animent nos unions régionales, notre confédération et notre association internationale.
Salut et à bientôt