Je pense que je vais y aller.

Je ne crois vraiment pas que cela en vaille le coût ! Tu peux passer dans une librairie pour survoler le bouquin mais, à mon avis, on en a eu la substance mardi soir...Paul Anton a écrit:Il serait bon de lire son ouvrage pour en extraire un maximum d’informations.
LE CAPITALISME EST EN TRAIN DE S’AUTODETRUIRE
Patrick ARTUS et Marie-Paule VIRARD
Editions La Découverte
Le capitalisme est en train de s’autodétruire…L’affirmation peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même ou les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes record à leurs actionnaires…Alors que la croissance économique, en Europe en tous cas, se distingue par sa mollesse, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s’aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d’une telle captation de richesses.
Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n’y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c’est au moment où le capitalisme n’a jamais été aussi prospère qu’il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d’utile de ses milliards, qui n’investit pas, qui ne prépare pas l’avenir. Face au malaise social, le gouvernement prétend encourager un meilleur partage de la production de richesses en augmentant le pouvoir d’achat, mais en vérité, il ne traite que les symptômes. Car au fond le débat est ailleurs : c’est l’absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des rendements de leurs fonds propres exorbitants de tout sens commun. De telles exigences poussent celles-ci à privilégier le rendement à trois mois plutôt que l’investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant. Voilà pourquoi il est urgent, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l’épargne, d’imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n’évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales, notamment dans les pays industrialisés.
Patrick Artus est directeur des études économiques du Groupe Caisse d’Epargne et de la Caisse des dépôts et consignations, professeur à l’école Polytechnique et professeur associé à l’université Paris I- Panthéon –Sorbonne.
Marie-Paule Virard est rédactrice en chef du magazine Enjeux- les Echos.
Anonymous a écrit: le capitalisme c'est bien sauf qui faut faire attention parce que qq fois il fais quelques connEries
Je suppose que tu parles de l'application du Protocole de Kyoto.Co2 a écrit:il y a quelques mois une bourse a ouvert:
Il s'agit de négocier les droits de polluer , ces droits prennet la forme de crédits démission de CO2 .
Là je ne te suis plus ! Les grosses boites ont bien des droits, qu'elles utilisent pour polluer. Si elles veulent polluer plus, elles doivent acheter des droits à leurs copines ; si elles ne consomment pas tout leur droit, elles peuvent effectivement le revendre et se faire un peu d'argent : cela signifie néanmoins qu'elles ont soit produit moins, donc moins pollué que prévu, soit produit autant mais en investissant sur des systèmes moins polluants.Co2 a écrit:Plus il y a de la pollution , plus ces droits augmentent , donc plus ceux qui les ont (en général des grosses boites de l'industrie ) font des profits.
Il me semble cependant que la spéculation rapporterait beaucoup moins si la partie réellement productive du capitalisme s'écroulait...Co2 a écrit:Si les émissions de CO2 diminuent cette bourse diminue , on parle de crise des crédits d'émission de CO2 , pourtant cela veut dire que la pollution est moins forte que prévue !
Mais pour ce nouveau secteur de l'économie c'est une mauvaise nouvelle..
Le capitalisme ne s'autodétruit pas il s' ADAPTE !
Le capitalisme ne va effectivement pas s'auto-détruire si facilement ; par contre, tu m'expliqueras comment sa forme actuelle pourra demeurer lorsque les ressources de la planète seront épuisées. Il ne s'agit pas là d'un fantasme mais d'un constat bien réel, que les économistes les moins imperméables admettent : encore une fois, la planète n'a par exemple pas les ressources nécessaires pour le développement d'un pays comme la Chine calqué sur le mode de vie occidental (il faudrait par exemple doubler la production de pétrole, le pétrole n'étant qu'une des nombreuses ressources en voie de raréfaction).Co2 a écrit:Il ne faut pas confondre la destruction de la planéte et celle du capital, le capitalisme trouvera toujours quelque chose a négocier sur les décombres .
Anonymous a écrit:mais depuis le progrés technique a repoussé toutes les contraintes et je ne pense pas que le progrés technique s'arretera là, lui qui est un des facteur de l'expansion du capitalisme ne laissera pas celui-ci s'autodétruire...
Je ne suis pas vraiment fan des prophètes...Anonymous a écrit:Il y a longtemps que l'on a prophétisé que les ressources manqueront et que l'on devra procéder a des mesures de restrictions. Il y a d'ailleurs des "politiques malthusiennes" en Chine et Inde; Malthus un économiste libéral trés classique (c'est rien de le dire) nous prédisait ce manque de ressources il y a deux cent ans; mais depuis le progrés technique a repoussé toutes les contraintes et je ne pense pas que le progrés technique s'arretera là, lui qui est un des facteur de l'expansion du capitalisme ne laissera pas celui-ci s'autodétruire...(j'avais vu lors d'un reportage a la télé que des chercheurs en Inde avait peut etre trouvé la solution pr le pétrole grace a un recyclage de certaines matieres, a mon avis c'est pas les découvertes vont se multiplier, la demande va créer son offre).