La morale et l'anarchisme

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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar kuhing » Dimanche 09 Fév 2014 8:49

Denge a écrit:j'ai rien compris sur ton désaccord.


:)
Ce n'est pas grave.

Histoire de ne pas envoyer un message pour rien, pour ceux qui n'ont pas le temps de lire, ci-joint "la morale anarchiste " (Kropotkine ) en audio :

morale anarchiste chap 1

morale anarchiste chap 2

morale anarchiste chap 3

morale anarchiste chap 4

morale anarchiste chap 5

morale anarchiste chap 6

morale anarchiste chap 7

morale anarchiste chap 8

morale anarchiste chap 9

morale anarchiste chap 10
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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar Denge » Dimanche 09 Fév 2014 10:24

kuhing a écrit:
Ce n'est pas grave.


c'est ce que je pensais...
pas de désaccord grave.
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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar Denge » Dimanche 09 Fév 2014 11:04

l autre a écrit:Pour le texte de faqanar je partage bien des point ce qui est logique. mais je trouve qu' il part trop de l individu comme créant le commun et minore le commun dans ce qui fait l individu . je pense que le texte de Picard est plus symbiotique c est aussi le tout qui permet la partie.


en même temps, je pense que même si c'est des distinctioms du discours, individu / collectif sont liés (de mon point de vue), je crois que c'est ce qui est appelé le social (dialectique entre individu / collectif) chez les anarchistes. c'est peut être normatif chez les etatsuniens et anglosaxons (et ailleurs), mais il semble y avoir distinction entre morale et ethique (ce qui est synonyme ailleurs), la morale semblerait être les valeurs et principes aposteriori collectifs (juste injuste, etc), alors que l'éthique partirait de l'individu qui appliquerait les valeurs et principes moraux. ce qui explique peut être que cet article sur l'éthique soit plutôt porté sur les relations appliqué à l'individu. du coup, je crois comprendre une partie de la question de kuhing, mais ma réponse ici y répondra peut etre.
oui le texte de picard est symbiotique, la morale et l'éthique étant la même chose, individus et collectifs étant liés.
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/sp ... article547
Individu : quoi qu’il en soit, de l’extériorité, des valeurs et des conduites, c’est par l’individu qu’elles se déclarent. Cette extériorité n’est manifeste que par le sujet (en l’occurrence l’individu) qui la signifie. Le processus d’objectivation brise le solipsisme. Le singulier découvre le commun (le monde extérieur), le semblable (l’alter ego), le « je » et le « nous » (la société). Il est bien un animal social. A défaut, il n’y aurait ni individu, ni société, ni reproduction et espèce. Aucun individu ne peut vivre ou survivre et satisfaire ses besoins sans l’action collective. Aucun droit individuel ne saurait être s’il n’était collectivement garanti. Posons-nous cette question : si les individus sont le produit d’un ordre social précis (les sapiens, la cité, le monde moderne), s’ils ne sont pas socialement construits de leur naissance jusqu’à l’âge adulte par des liens humains qui assurent une relative pérennisation biologique, psychologique et sociologique, une société pourrait-elle bien survivre sans ces mêmes individus qui la composent et pérennisent ? L’individuation et l’universalisation sont fortement perturbées par le type sociétal. En effet, si deux individus sont semblables, il n’en reste pas moins qu’ils sont différents selon la place sociale, le cursus de vie et, a fortiori, l’histoire personnelle, ce qui constitue l’intime et la singularité, c’est-à-dire la personne dans sa complexité. Cela doit relativiser l’argument, du « tout social » qui l’érige en un simple rouage passif, mais aussi l’argument de l’individualisme exacerbé qui revendique un être tout puissant et isolé. Évitons également le simplisme de faire porter à la société ou à l’individu tous les vices ou toutes les vertus. De facto, l’individu ou les individus, les groupes interagissent et co-structurent le sociétal. Tout ceci induit à qualifier l’individu de "singulier-social-historique". Partant de cette affirmation, l’équilibre est à rechercher dans cette dialectique de l’individu et de la communauté et dans cette libre entente volontaire qui lie et concilie droits et devoirs de chacun dans le respect de la sphère privée et publique. A contrario, la société actuelle basée sur des rapports d’exploitation et de domination ne satisfait pas notre aspiration. C’est pour cela que nous contestons sa légitimité en nous rebellant contre tous ceux qui valident cette situation.
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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar JeanGuy » Mercredi 12 Fév 2014 12:43

Le texte a J.Picard a le mérite de nous éclairer sur ce qu'est l'individu, ce qui n'avait pas été clairement éclaircit ( ou alors j'ai raté quelques posts ). Certains ici se déclarent anarchiste individualiste : il me semble avoir lu il y a peu que le communisme était le moyen de parvenir à l'émancipation totale de l'individu. Je pose donc la question : comment se définit son émancipation ? quels sont les liens entre un individu émancipé et la communauté dont il provient ? cette liberté de l'individu émancipé s'envisage-t-elle comme une autonomie ou une indépendance vis-à-vis du collectif ( ce qui n'est pas la même chose ! ) ?
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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar kuhing » Mercredi 12 Fév 2014 15:06

JeanGuy a écrit: cette liberté de l'individu émancipé s'envisage-t-elle comme une autonomie ou une indépendance vis-à-vis du collectif ( ce qui n'est pas la même chose ! ) ?


Elle s'envisage comme une collaboration volontaire et non contrainte.
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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar JeanGuy » Mercredi 12 Fév 2014 18:03

D'accord avec toi Kuhing cette liberté est bien une collaboration volontaire. Ainsi, le collectif est composé d'individus coopérant volontairement les uns avec les autres pour satisfaire leurs intérêts mutuels. Cependant, cette collaboration peut amener à des décisions collectives qui impliquent certaines " contraintes " : par exemple, nous nous associons ensemble pour pouvoir avoir tous de quoi manger. Pour cela, il faut que nous cultivions notre potager chaque jour, et vu la charge de travail, nous allons devoir travailler chacun environ 6h par jour ( sachant que personne n'y est contraint et qu'on a tous librement choisi de s'associer dans ce but ).
Si un matin, puis 2, puis... l'un d'entre nous ne vient pas pour une raison non-valable ( genre j'ai pas envie ) est-ce autoritaire de la part du collectif de lui dire " à partir de maintenant sois tu t'y mets sois tu n'auras rien dans ton assiette " ?
L'exemple du forum marchait plutôt bien : on peut lire les messages sans en écrire, chacun produit et prend ce qu'il veut. Mais quand il s'agit des besoins fondamentaux, n'y-a-t-il pas inévitablement des règles à respecter pour garantir les besoins de tous ? Qu'en penses-tu ?
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Re: La morale et l'anarchisme

Messagepar jeannetperz » Mercredi 12 Fév 2014 18:09

moi dit que la liberté de l individu c est l engagement collectif ya pas autonomie ou indépendance ya l action collective qui garantie ma personne . Si veut être sans contrainte ou plus justement sans l accord collectif faut pas penser de cadre collectif faut dire comme frigouret alors. Si on refait sens des mots suis individualiste parce que veut librement m associer ou si la contrainte c est fait que l autre te renvois a l accord collectif suis contre la contrainte du gus qui veut j applique sa volonté individuelle et soumettre le cadre collectif a sa dictature du moi je pense qu a moi .
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