l autre a écrit:Pour le texte de faqanar je partage bien des point ce qui est logique. mais je trouve qu' il part trop de l individu comme créant le commun et minore le commun dans ce qui fait l individu . je pense que le texte de Picard est plus symbiotique c est aussi le tout qui permet la partie.
en même temps, je pense que même si c'est des distinctioms du discours, individu / collectif sont liés (de mon point de vue), je crois que c'est ce qui est appelé le social (dialectique entre individu / collectif) chez les anarchistes. c'est peut être normatif chez les etatsuniens et anglosaxons (et ailleurs), mais il semble y avoir distinction entre morale et ethique (ce qui est synonyme ailleurs), la morale semblerait être les valeurs et principes aposteriori collectifs (juste injuste, etc), alors que l'éthique partirait de l'individu qui appliquerait les valeurs et principes moraux. ce qui explique peut être que cet article sur l'éthique soit plutôt porté sur les relations appliqué à l'individu. du coup, je crois comprendre une partie de la question de kuhing, mais ma réponse ici y répondra peut etre.
oui le texte de picard est symbiotique, la morale et l'éthique étant la même chose, individus et collectifs étant liés.
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/sp ... article547Individu : quoi qu’il en soit, de l’extériorité, des valeurs et des conduites, c’est par l’individu qu’elles se déclarent. Cette extériorité n’est manifeste que par le sujet (en l’occurrence l’individu) qui la signifie. Le processus d’objectivation brise le solipsisme. Le singulier découvre le commun (le monde extérieur), le semblable (l’alter ego), le « je » et le « nous » (la société). Il est bien un animal social. A défaut, il n’y aurait ni individu, ni société, ni reproduction et espèce. Aucun individu ne peut vivre ou survivre et satisfaire ses besoins sans l’action collective. Aucun droit individuel ne saurait être s’il n’était collectivement garanti. Posons-nous cette question : si les individus sont le produit d’un ordre social précis (les sapiens, la cité, le monde moderne), s’ils ne sont pas socialement construits de leur naissance jusqu’à l’âge adulte par des liens humains qui assurent une relative pérennisation biologique, psychologique et sociologique, une société pourrait-elle bien survivre sans ces mêmes individus qui la composent et pérennisent ? L’individuation et l’universalisation sont fortement perturbées par le type sociétal. En effet, si deux individus sont semblables, il n’en reste pas moins qu’ils sont différents selon la place sociale, le cursus de vie et, a fortiori, l’histoire personnelle, ce qui constitue l’intime et la singularité, c’est-à-dire la personne dans sa complexité. Cela doit relativiser l’argument, du « tout social » qui l’érige en un simple rouage passif, mais aussi l’argument de l’individualisme exacerbé qui revendique un être tout puissant et isolé. Évitons également le simplisme de faire porter à la société ou à l’individu tous les vices ou toutes les vertus. De facto, l’individu ou les individus, les groupes interagissent et co-structurent le sociétal. Tout ceci induit à qualifier l’individu de "singulier-social-historique". Partant de cette affirmation, l’équilibre est à rechercher dans cette dialectique de l’individu et de la communauté et dans cette libre entente volontaire qui lie et concilie droits et devoirs de chacun dans le respect de la sphère privée et publique. A contrario, la société actuelle basée sur des rapports d’exploitation et de domination ne satisfait pas notre aspiration. C’est pour cela que nous contestons sa légitimité en nous rebellant contre tous ceux qui valident cette situation.