frigouret a écrit:Tant qu'une marchandise n'est pas vendue elle n'a aucune valeur . .
Un homme au chômage qui ne peut pas vendre le résultat de son travail, n'a donc aucune valeur ?
frigouret a écrit:Tant qu'une marchandise n'est pas vendue elle n'a aucune valeur . .
Ca, c'est la vision du patron, qui en établit donc la valeur d'un travailleur sur son utilité. La vision du travailleur, c'est qu'il aimerait travailler pour vivre dignement, donc avec un salaire donné dans une société donnée. Ta marchandisation de l'être humain n'est pas compatible avec la liberté, l'égalité, la fraternité, donc l''anarchisme.frigouret a écrit:Donc oui si ta compétence n'est pas recherchée , elle n'a aucune valeur marchande.
frigouret a écrit:C'est toi qui accepte le salaire, sinon tu casse ton contrat ou tu fais la grève ou t'embauches pas, c'est pour ça que je dis que tu vends tes compétences et pas toi même.
Je ne parle pas au nom des travailleurs mais en mon nom de travailleur. Depuis l'apprentissage j'ai toujours eu conscience qu'il fallait perfectionner mes compétences pour qu'elles aient plus de valeur.
frigouret a écrit:Mais ton bac+6 dans n'importe quel type de système de production soit quelqu'un a besoin de lui soit non. Si il s'agit de rémunérer artificiellement son poste, en le subventionnant par exemple , il n'y a que l'État qui puisse imposer cela.
Maintenant ton bac+6 peut venir a la ferme, il y a toujours une assiette et un couchage pour quelqu'un qui sait se rendre utile .
Pourtant, dans le système actuel comme dans celui que tu défends, sans compétence "tu peux crever". C'est bien la personne qui crève physiquement, pas la compétence, on est d'accord ? Mais on ne vendrait que de la compétence ? Hum, hum.frigouret a écrit:C'est toi qui accepte le salaire, sinon tu casse ton contrat ou tu fais la grève ou t'embauches pas, c'est pour ça que je dis que tu vends tes compétences et pas toi même.
lucien a écrit:Pourtant, dans le système actuel comme dans celui que tu défends, sans compétence "tu peux crever". C'est bien la personne qui crève physiquement, pas la compétence, on est d'accord ? Mais on ne vendrait que de la compétence ? Hum, hum.frigouret a écrit:C'est toi qui accepte le salaire, sinon tu casse ton contrat ou tu fais la grève ou t'embauches pas, c'est pour ça que je dis que tu vends tes compétences et pas toi même.
"De chacun selon ses moyens...
Y'a un autre souci dans l'échange, c'est que quand on évoque communisme, tu vois Etat.
Et de constater que tu puisses promouvoir ensuite le travail (à la ferme), sans rémunération donc sans valeur d'échange... Quel retournement !!
lucien a écrit:Pourtant, dans le système actuel comme dans celui que tu défends, sans compétence "tu peux crever". C'est bien la personne qui crève physiquement, pas la compétence, on est d'accord ? Mais on ne vendrait que de la compétence ? Hum, hum.frigouret a écrit:C'est toi qui accepte le salaire, sinon tu casse ton contrat ou tu fais la grève ou t'embauches pas, c'est pour ça que je dis que tu vends tes compétences et pas toi même.
"De chacun selon ses moyens...
Y'a un autre souci dans l'échange, c'est que quand on évoque communisme, tu vois Etat.
Et de constater que tu puisses promouvoir ensuite le travail (à la ferme), sans rémunération donc sans valeur d'échange... Quel retournement !!
frigouret a écrit:
Ce que je met a l'épreuve de vos critiques c'est de postuler que les prix , obtenus par le mécanisme du marché, sont porteurs d'informations sur des phénomènes de rareté, de préférences, de qualité, de besoins, de rentabilité , qui sont indispensables pour régler l'échange induit par la division du travail.
frigouret a écrit:lucien a écrit:Pourtant, dans le système actuel comme dans celui que tu défends, sans compétence "tu peux crever". C'est bien la personne qui crève physiquement, pas la compétence, on est d'accord ? Mais on ne vendrait que de la compétence ? Hum, hum.frigouret a écrit:C'est toi qui accepte le salaire, sinon tu casse ton contrat ou tu fais la grève ou t'embauches pas, c'est pour ça que je dis que tu vends tes compétences et pas toi même.
"De chacun selon ses moyens...
Y'a un autre souci dans l'échange, c'est que quand on évoque communisme, tu vois Etat.
Et de constater que tu puisses promouvoir ensuite le travail (à la ferme), sans rémunération donc sans valeur d'échange... Quel retournement !!
J'ai pas dit que si tes compétences ne trouvaient pas de valeur sur le marché tu pouvais crever.
Ce que je met a l'épreuve de vos critiques c'est de postuler que les prix , obtenus par le mécanisme du marché, sont porteurs d'informations sur des phénomènes de rareté, de préférences, de qualité, de besoins, de rentabilité , qui sont indispensables pour régler l'échange induit par la division du travail.