Ta mauvaise foi est sans limites! Qu'est-ce que je fais dans tous mes précédents postes sinon parler d'économie?
Ce que tu refuses de comprendre, c'est que nier un dogme ne veut pas dire refuser d'en parler mais le contredire. C'est ce que fait Proudhon, tu le dis toi-même, quand il contredit les théories de Say et de tous les économistes mais tu n'as rien compris si tu crois qu'il l'a fait, comme Marx, dans le but d'établir un nouveau dogme.
En fait, selon ton point de vue, quiconque contredit Marx est aussitôt accusé de refuser de parler d'économie, ce qui te permet de conclure que les anarchistes n'ont pas d'autres choix que d'être marxistes s'ils veulent parler d'économie.
En réalité, c'est tout le contraire, parce que si l'on admet la théorie de Marx (soyons fous!) alors que reste-t-il à discuter? Rien!
Mais ne soyons pas fous! Parce qu'avant-même de paraître, l'oeuvre de Marx était déjà contredite par Proudhon, notamment dans les passages cités précédemment.
PS1. Je ne suis ni idéaliste, ni matérialiste puisque je nie tous les dogmes. D'ailleurs nier la matière est aussi absurde que nier les idées. La religion, le capitalisme, le marxisme, pour ne citer que quelques exemples, ont tué bien plus de monde que tous les bus réunis.
PS2. Repousser des croyances parce qu'elles ne se fondent que sur des affirmations absurdes ne constitue pas un relativisme absolu. Quoique les économistes en disent, l'aphorisme "
tout travail doit laisser un excédant", la fiction de la productivité du capital, ne repose que sur des observations particulières de cas d'exploitation mais il est absurde de prétendre en faire une règle générale et uniforme appliquée à l'ensemble de la société. Dans le cas particulier du marxisme, cette croyance est particulièrement dangereuse puisqu'elle conduit à la définition de deux classes antagonistes, les gentils et les méchants avec toutes les horreurs que ce genre de croyance simpliste engendre.
D'un point de vue mathématique, et donc logique, il y a une erreur à définir des classes à partir d'une relation d'exploitation ou de domination car il s'agit d'une relation d'ordre alors que les classes sont définies par une relation d'équivalence. En effet, peu importe les deux classes d'individus que nous considérons, ils ne constitueront jamais des classes pour la relation d'exploitation car il y aura toujours nécessairement à l'intérieur de ces classes des exploiteurs et des exploités. Tout exploité, sauf à être tout en bas dans l'échelle de l'exploitation, est aussi l'exploiteur de quelqu'un, et inversement. La relation d'exploitation ne peut donc pas définir la classe des travailleurs. Il n'y a qu'une relation d'équivalence, comme la solidarité, qui puisse constituer les exploités en une classe capable de fournir la force nécessaire à leurs émancipations. Deux individus n'appartiennent à une même classe que s'ils sont solidaires.
Les jeux d'enfants finissent jamais.