"CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Mille-feuilles à tendance séditieuse.

"CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar La Bonne Fée » Jeudi 03 Fév 2011 13:34

Coucou copains-copines, compagnons,

Juste pour savoir... Le CS et Anarchosyndicalisme ! sont toutes deux des publications de la CNT-AIT, c'est exact ?
Pourquoi y a-t-il deux journaux, c'est quoi la "différence" (s'il y en a) ?

Et le CS... pourquoi porte-t-il le même nom que le journal des Vignoles ?
(ou inversement, pourquoi le CS des Vignoles porte-t-il le même nom que le journal de la CNT-AIT ?)
(parc que bon... déjà qu'il y a le sigle "CNT" en commun, si en plus les publications portent le même nom... :roll: )

Voilà voilà.
Merci :)
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar La Bonne Fée » Dimanche 06 Fév 2011 14:31

(y'a personne pour répondre ? par MP au besoin si le sujet est sensible ou je ne sais quoi ^^)
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar Mala » Dimanche 06 Fév 2011 15:01

anarchosyndicaliste est le journal de l'ul de Toulouse. Il est repris et diffusé par qui le souhaite.
Combat syndicaliste est la publication confedérale. La question du titre est pertinente. Les vignolles ont volé non seulement le nom mais aussi les contacts de diffusions et la machine qui servait a faire la maquette du journal (c'etait avant l'informatique de masse).
sur le fond, l'Anarchosyndicaliste étant plus solide( la preuve est qu'il est souvent repris dans le journal CNT espagnol: cf dernier numéro) la plus part des syndicats diffusent et participent a celui-ci. C'est pour ca que ca donne l'impression qu'il y a deux publications nationales.
Mala
 

Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar La Bonne Fée » Dimanche 06 Fév 2011 17:04

Ah ok, merci pour l'explication :wink:

(et décidément, les Vignoles... :evil: )
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar NOSOTROS » Lundi 07 Fév 2011 1:43

le combat syndicaliste est le titre historique national.

il a connu différentes évolutions : vrai journal au lancement de la CNT AIT française dans les années 47-50, puis avec le déclin de celle ci et l'interdiction de la presse des exilés espagnols quand De Gaulle a reconnu le régime de Franco (dans les années 60) il s'est transformé en organe camouflé des exilés espagnols (pages extérieures en français, pages intérieures en espagnol).

Il a longtemps été assumé par les copains de toulouse dans les années 70-80, puis quand il a fallu que l'inprimerie des Gondoles ait un peu de travail (et faire rentrer des sous-sous dans les popoches ...) il est reparti sur Paris. Là, il a été un des outils de préparation de la scission d'avec les Vignoles (l'imprimerie prenant fait et cause pour le mélange hétéroclite qui gravitait au vignoles (ex/pas ex maos orphelins de la disparition de leur modèle, membres de la FA en manque de courroie de transmission, syndicalistes révolutionnaires en recherche d'une coquille vide à occuper dans la perspective de monnyer leur place à la grande table de la recompositon syndicale, ...) puisque ceux ci leur ont promis - au contraire de nous - de ne pas chercher à mettre les nez dans les comptes ...) Avant la scission, le journal était donc le porte vox d'une seule tendance, ne parlant jamais (ou si peu) de l'autre ni des débats qui agitaient l'organisation. Quand la scission a eu lieu, il n'y a pas eu un mot. C'est quelques numéros après qu'il y a eu un entrefilet, et hop emballé c'est pesé on passe à autre chose. Si bien que la plupart des gens pour qui le CS était le seul lien avec la confédération (il n'y avait pas internet à l'époque) n'étaient informés de rien. Et ce n'est pas le journal de la FA qui risquait de leur dire quoi que ce soit vu le boycott systématique contre nous.


Bref, après la scission nosu avons fait l'analyse de ce qui s'était passé. Le fonctionnement éminement centraliste du journal avait permis son instrumentalisation par un petit groupe d'individus au détriment de la confédération. De plus, ce fonctionnement centraliste nécessitait une équipe technique quasi-profesionnelle pour pouvoir faire le journal, ce qui n'était pas à la portée de tous les groupes. Ce mode de fonctionnement favorisait donc la formation d'une caste de spécialistes, qui de fait s'arrogeait un pouvoir dans la confédération.

Pour essayer de casser ce modèle et ces dérives, et essayer d'avoir un mode de fonctionnement plus proche des nos idées, Toulouse (qui avait pourant la capacité de sortir le journal national tout seul, à la fois en terme de nombre de militants et de militants formés) proposa un autre mode de fonctionnement : une équipe confédérale qui rédige des pages nationales. Mais l'édition finale du canard laissée aux rédactions régionales, qui chacune réalisent le journal en toute autonomie rédactionnelle et notamment ajout de pages rédigées régionalement [sur des sujets de leur choix, pas spécifiquement régionaux] , pour avoir un canard plus adapté à la situation locale. A ce moment il y a avait donc 8 éditions du même CS, une par région. Cela permettait donc de former des équipes rédactionnelles militantes locales, et donc de ne plus dépendre du Centre pour savoir rédiger un texte, un tract etc ... Gain en autonomie politique.

Les expéditions du journal, la gestion des abonnés etc ... étaient laissées aux régions. Comme ça en cas de problème cela évitait que le Centre se barre avec tout le fichier des contacts ...

Cela permettait aussi d'imprimer les journaux au plus prêt du besoin réel et donc d'éviter les gachis de journaux imprimés non diffusés (bouillon), gain autant économique qu'écologique.

La formule n'a jamais vraiment plu à certains syndicats qui préféraient le journal "national" centralisé , comme dans une "'vraie organisation". Ainsi, dès 99 (si ma mémoire ne me lâche pas), le syndicat de Pau refuse de jouer le jeu et sort don propre canard (Le temps des radis, titre censé être une vanne en miroir du temps maudit des vignoles) en assumant qu'il ne diffuse pas de façon militante le journal confédéral.

Ca a été le début de la fin du CS et d'une opération de sabotage et d'obstruction systématique contre le journal en réseau (le mot est lâché)

Le journal tombant de Charibe en Scylla, étant d'une qualité plus que médiocre, les compagnons Toulousains qui étaient le seul à réelement le diffuser (plusieurs centaines d'exemplaires dans leur région là où la région paris nord de l'époque en diffusait péniblement 20 dans le même temps - chiffres de congrès que je laisse les archivistes vérifier) ont pris la décision de ne pas scier la branche sur laquelle ils étaient assis. Les pages régionales du CS nationale ont donc repris leur autonomie, dans un premier temps redevenant le cahier du CDES (nom du canard local de Toulouse pré-existant et que ces derniers avaient intégré comme pages locales du CS), puis le titre n'étant pas très sexy "anarchosyndicalisme !".

Il y eu alors une bordée d'injure contre le journal de Toulouse de la part des centralistes (qui pourtant avaient été les premiers à reprendre la parution d'un journal séparé du CS). Il faut dire que les capacités de diffusion n'étaient pas les mêmes, ni la qualité des articles. Toulouse fut accusé de vouloir concurrencer le journal national, alors qu'en fait l'équation était inverse : la nature ayant horreur du vide, les gens qui voulaient s'informer sérieusement de la CNT AIT n'avaient pas d'autre choix que de lire le journal de Toulouse.

Le CS a été repris par PAu en 2009, et il n'est jamais tombé à un niveau aussi bas et de diffusion et de qualité (ceci expliquant surement cela). Plusieurs syndicats ont assumé de ne plus le diffuser car ils ne s'y retrouvaient pas du tout. Le syndicat du Mans l'a repris courant 2010 (?) et lui a redonné un renouveau en terme de qualité. (au dernier congrès d'ailleurs Pau n'a pas eu le quittus, Le Mans l'a eu) Maintenant sa diffusion reste confidentielle.

Du fait du conflit interne à la CNT AIT, on peut s'attendre à ce que les centralistes cherchent à maintenir en vie le CS. Je leur souhaite à titre personnel bon courage, surtout quand on fait le ratio énergie investie / lecteurs ... (même chez les centralistes la plupart ne diffusent pas le CS ...)

Le journal anarchosyndicalisme est aujord'hui politiquement et pratiquement (logistiquement) assumé par les copains de Toulouse, même si dans les faits beaucoup de non toulousains y participent. Toutefois le contenu éditorial est sous la responsabilité des toulousains. Ils mettent l'outil à disposition des anarchosyndicats qui le souhaitent (comme ici le forum est mis à dispositon de tous par les copains de Caen, qui en assument la politique éditoriale et les éventuelles conséquences) . Mais rien ne s'oppose à ce que les groupes locaux aient leur propre support au contraire ! Plus il y en aura, mieux ce sera (diversification des moyens d'interventions, des tons et des angles d'approches, ce qui permet de toucher des publics différents donc plus vaste etc ...)

Et enfin pour finir on peut même s'abonner :

envoyer un cheque de 10 euros (20 et plus en soutien) à l'ordre de CDES à :

anarchosyndicalisme !
cnt-ait
7 rue st rémésy
31000 toulouse

Envoi gratuit aux prisonniers sur simple demande.
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar apar » Lundi 07 Fév 2011 9:41

NOSOTROS a écrit:Quand la scission a eu lieu, il n'y a pas eu un mot. C'est quelques numéros après qu'il y a eu un entrefilet, et hop emballé c'est pesé on passe à autre chose. Si bien que la plupart des gens pour qui le CS était le seul lien avec la confédération (il n'y avait pas internet à l'époque) n'étaient informés de rien. Et ce n'est pas le journal de la FA qui risquait de leur dire quoi que ce soit vu le boycott systématique contre nous.


petit bemol néanmoins intéressant, pour cette histoire de boycott/censure vignolesque au sein de la FA. Sur radio libertaire, en 96, un groupe de la FA (groupe malatesta) qui avait une émission de radio le dimanche, avec une grande audience (c'était libre antenne, j'étais à l'écoute), a posé publiquement la question du soutien aux vignoles ou du soutien à l'AIT (suite à la scission), en posant la question du pourquoi les secrétaires de la FA (au nom de ces adhérents, malgré un non débat) soutenaient les vignoles et pas l'AIT, alors que quelques groupes au sein de la FA ne reconnaissaient pas les vignoles, du fait des pratiques connues des vignoles. l'émission a eus droit à la censure par la suite (l'émission a été interrompue). Suite à cela ce groupe a produit un texte critique sur la confusion entretenue/existante entre "syndicalisme révolutionnaire" et "anarchosyndicalisme" (lire http://raforum.apinc.org/bibliolib/HTML/AnarchoSynd-Malatesta.html ). A la FA, c'est la même clique que les vignoles, ils sont comme cul et chemise... c'est sur qu'avec des imprimeurs professionnels derrière les vignoles, il valait mieux être avec (malgré tout le reste) que contre ; question prix des impressions (le pouvoir et la finance, ça va toujours ensemble). une vraie entreprise familiale.
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar La Bonne Fée » Lundi 07 Fév 2011 14:22

NOSOTROS a écrit:l'interdiction de la presse des exilés espagnols quand De Gaulle a reconnu le régime de Franco (dans les années 60) il s'est transformé en organe camouflé des exilés espagnols (pages extérieures en français, pages intérieures en espagnol).

:shock:
WTF ?! (what's the fuck, pour ceux-celles qui ne connaissent pas cette abréviation)
Je savais même pas que "la presse des exilés espagnols" avait été interdite par De Gaulle :oops:
C'est d'un discret niveau censure... :roll:

Ca me rappelle une réplique culte dans le film OSS 117 Rio Ne Répond Plus, lors d'un "débat" sur le Brésil est-il une dictature ? :
- "Et comment vous appelez un pays qui a pour président un militaire avec les plein pouvoirs, une police secrète, une seule chaine de télévision, et dont toute l'information est contrôlée par l'Etat ?"
- "J'appelle ça la France, mademoiselle, et pas n'importe laquelle : c'est la France du Général De Gaulle."
mdr :mrgreen:

(cadeau Bonux, une autre réplique culte ^^ :
"Une dictature c'est quand les gens sont communistes, déjà. Ils ont froid, ils ont des chapeaux gris et des chaussures à fermeture éclair. C'est ça une dictature, Dolorès." mouhahahaha ^^ j'adore :mrgreen: )
http://www.vodkaster.com/Films/OSS-117- ... -plus/8243

NOSOTROS a écrit:le mélange hétéroclite qui gravitait au vignoles (ex/pas ex maos orphelins de la disparition de leur modèle, membres de la FA en manque de courroie de transmission, syndicalistes révolutionnaires en recherche d'une coquille vide à occuper dans la perspective de monnayer leur place à la grande table de la recompositon syndicale, ...)

Oh la, oui ! Ceux-là je les connais, si si !, je me suis grave pris la tête avec eux... quelle bande de ouf.

NOSOTROS a écrit:ceux ci leur ont promis - au contraire de nous - de ne pas chercher à mettre les nez dans les comptes ...)

Aaaaaaah... effectivement, c'est un argument de poids chez eux :roll:
Quand j'étais aux Vignoles j'ai tenté 1000 fois d'accéder aux comptes (c'est censé être "transparent", hein), de vérifier... rien à faire, protégé et verrouillé ! Argent des concerts, des cotiz', frais pendant les voyages (en France et à l'étranger), imprimerie (tracts et CS), vente des "goodies" (t-shirts, affiches, badges), il n'y a rien, rien, aucune ligne budgétaire.
Et quand tu demandes avec un peu trop d'insistance, c'est omerta dans ta face...

NOSOTROS a écrit:Quand la scission a eu lieu, il n'y a pas eu un mot. C'est quelques numéros après qu'il y a eu un entrefilet, et hop emballé c'est pesé on passe à autre chose.

ha ha ^^ comme la condamnation de Juppé dans le 13H de TF1 : moins de 20 secondes :mrgreen:

NOSOTROS a écrit:Si bien que la plupart des gens pour qui le CS était le seul lien avec la confédération (il n'y avait pas internet à l'époque) n'étaient informés de rien.

Et même encore maintenant, bien des gens qui gravitent aux Vignoles, voire y sont syndiqué-e-s, ignorent que les Vignoles ne sont pas anarchistes. Confusion étroite entretenue grâce au terme "anarchosyndicalisme" dont les Vignoles se réclament, et grâce aux gens de la FA et compagnie qui leur collent aux basques.
(ça s'écrit comme ça "coller aux basques" ?! j'ai un doute ^^ et je voudrais pas me foutre les basques à dos :mrgreen: )
Et y'en encore plein qui n'ont jamais entendu parler de la scission.

(publions un communiqué ! oui, c'était y'a bientôt 20 ans ^^ et alors ? mieux vaut tard que jamais d'abord :wink: )

NOSOTROS a écrit:De plus, ce fonctionnement centraliste nécessitait une équipe technique quasi-profesionnelle pour pouvoir faire le journal, ce qui n'était pas à la portée de tous les groupes. Ce mode de fonctionnement favorisait donc la formation d'une caste de spécialistes, qui de fait s'arrogeait un pouvoir dans la confédération.

J'ai vu exactement la même aux Vignoles. C'est toujours les mêmes mecs (genre depuis plus de 10 voire 20 ans !) qui s'occupent des "contacts" avec l'international (et donc des voyaaaaages), de brancher la sono et l'éclairage pour les concerts, de maquetter les affiches, d'aller à l'imprimerie... j'ai eu beau leur demander de former d'autres gens, zeubi.
La spécialisation là-bas, c'est une arme... :roll: ça leur permet de garder tous leurs privilèges et prérogatives, puisqu'on peut pas se "passer" d'eux.

NOSOTROS a écrit:Les expéditions du journal, la gestion des abonnés etc ... étaient laissées aux régions. Comme ça en cas de problème cela évitait que le Centre se barre avec tout le fichier des contacts ...

C'est bien vu ça :wink:

NOSOTROS a écrit:Cela permettait aussi d'imprimer les journaux au plus prêt du besoin réel et donc d'éviter les gachis de journaux imprimés non diffusés (bouillon), gain autant économique qu'écologique.

Bien vu aussi... :wink:

NOSOTROS a écrit:La formule n'a jamais vraiment plu à certains syndicats qui préféraient le journal "national" centralisé , comme dans une "'vraie organisation".

Ah pitain, c'est toujours pareil... c'est quoi cet espèce de syndrome d'imitation syndicale ??! "je veux tout faire comme les grandes centrales et les partis !"...
Fais donc... mais ailleurs bordel !!!!!

NOSOTROS a écrit:Ainsi, dès 99 (si ma mémoire ne me lâche pas), le syndicat de Pau refuse de jouer le jeu et sort don propre canard (Le temps des radis, titre censé être une vanne en miroir du temps maudit des vignoles)

... c'est même pas drôle comme vanne ?! "Les Temps Pourris" à la limite :mrgreen: )

NOSOTROS a écrit:en assumant qu'il ne diffuse pas de façon militante le journal confédéral.

C'est choupinou ça.
Avez-vous pensé à leur envoyer une carte de voeux en remerciement, accompagnée de quelques douceurs ?
:twisted:

NOSOTROS a écrit:Ca a été le début de la fin du CS et d'une opération de sabotage et d'obstruction systématique contre le journal en réseau (le mot est lâché)

Aaaaaaaaaah !
Tu es démasqué, Fantomas !!
:mrgreen:

NOSOTROS a écrit:dans un premier temps redevenant le cahier du CDES (nom du canard local de Toulouse pré-existant et que ces derniers avaient intégré comme pages locales du CS), puis le titre n'étant pas très sexy "anarchosyndicalisme !".

Ah ben tiens, ça tombe bien que t'en parles ^^
- Bon, CDES c'est objectivement moche. (d'autant que c'est aussi l'abréviation de Comité Départementale d'Education à la Santé)
- Combat Syndicaliste (CS), ça donne pas franchement envie, même aux syndicalistes ^^' (et pi "syndicaliste" c'est trop vague, y'a de beaux connards dans le lot ! et quand on dit "syndicaliste" on pense à Hervé, le délégué syndical fourbe et hypocrite de Caméra Café :mrgreen: )
- Anarchosyndicalisme !, bon déjà ça nous parle un peu plus ^^ mais c'est pas très sexy comme nom, hein... Il ne faut jamais choisir comme titre (d'un bouquin, journal, affiche...) un mot que moins de 3 personnes sur 10 sont capables d'épeler.
:mrgreen:
(non mais sérieux !)

Bon, on va organiser un grand concours pour trouver un nouveau nom :P

NOSOTROS a écrit:Il y eu alors une bordée d'injure contre le journal de Toulouse

Comme c'est étonnant... :roll:
(à l'âge adulte, certains ne supportent toujours pas qu'on leur prenne leur jouet...)

NOSOTROS a écrit:Du fait du conflit interne à la CNT AIT, on peut s'attendre à ce que les centralistes cherchent à maintenir en vie le CS.

J'ai toujours eu une position claire : oui à l'euthanasie.
:twisted:

NOSOTROS a écrit:(comme ici le forum est mis à dispositon de tous par les copains de Caen,

Merci les copains de Caen !

NOSOTROS a écrit:qui en assument la politique éditoriale et les éventuelles conséquences).

(heu...) Courage les copains de Caen !
:mrgreen:

apar a écrit:Sur radio libertaire, en 96, un groupe de la FA (groupe malatesta) qui avait une émission de radio le dimanche, avec une grande audience (c'était libre antenne, j'étais à l'écoute), a posé publiquement la question du soutien aux vignoles ou du soutien à l'AIT (suite à la scission) (...) l'émission a eu droit à la censure par la suite (l'émission a été interrompue).

"C'est la France du Général de Gaulle" :mrgreen: version Radio Libertaire, comme quoi on n'est jamais à l'abri... :|

apar a écrit:Suite à cela ce groupe a produit un texte critique sur la confusion entretenue/existante entre "syndicalisme révolutionnaire" et "anarchosyndicalisme" (lire http://raforum.apinc.org/bibliolib/HTML/AnarchoSynd-Malatesta.html ).

Merci pour le lien :wink:

apar a écrit:question prix des impressions (le pouvoir et la finance, ça va toujours ensemble). une vraie entreprise familiale.

Y'en a même aux Vignoles qui ont investi leurs billes dans des entreprises d'imprimerie et d'édition ! Pas folle la guêpe, hein... :evil:
Hé ! Pssst ! Y'a eu un Congrès en janvier, là. Si ! Même qu'il était vachement bien ! Image
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar Lambros » Mardi 08 Fév 2011 19:32

Perso nous on diffuse et le CS et AS! (et maintenant notre canard local, Solidarité de Classe).
On vend ou donne environ 25 exemplaires de chaque. En retour, et on a la même opinion, c'est en gros :
.Le CS est bien (surtout par le Mans) et accesible aux "syndicalistes" de base en dësaccord avec leur direction
.AS! est bien aussi mais beaucoup plus idéologique, plus compliqué à lire

Et perso, jáime les 2, ça dépend des numéros !

Et rappelons que le nom Combat Syndicaliste est la suite de "La Bataille Syndicale" de nos ancêtres anarchosyndicalistes pré CNT, et aue pendant un temps il fut nommé "Espoir"
L'émancipation des chrétien-ne-s sera l'œuvre de Dieu lui même.
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar Mala » Mardi 08 Fév 2011 21:19

Lambros a écrit:Perso nous on diffuse et le CS et AS! (et maintenant notre canard local, Solidarité de Classe).
On vend ou donne environ 25 exemplaires de chaque. En retour, et on a la même opinion, c'est en gros :
.Le CS est bien (surtout par le Mans) et accesible aux "syndicalistes" de base en dësaccord avec leur direction
.AS! est bien aussi mais beaucoup plus idéologique, plus compliqué à lire

Et perso, jáime les 2, ça dépend des numéros !

Et rappelons que le nom Combat Syndicaliste est la suite de "La Bataille Syndicale" de nos ancêtres anarchosyndicalistes pré CNT, et aue pendant un temps il fut nommé "Espoir"


oui c'est bien le problème, il n'a rien d'anarchiste, il est addréssé aux syndicalistes reformistes. Alors de la a ce qu'il devienne réformard il n'y a qu'un pas
Mala
 

Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar NOSOTROS » Jeudi 10 Fév 2011 11:53

La remarque de Lambros est intéressante parce qu'elle éclaire bien ce qui est à l'oeuvre en ce moment au sein de la CNT AIT, et met en évidence que le processus de séparation que nous sommes en train de vivre n'est pas tant sur des questions pesonnelles (comme certains aimeraient à le faire croire) mais bien sur des approches politiaues différentes. Après la question est de savoir si ces approches bien que différentes sont nécessairement divergentes 5et donc justifient une séparation) ou pas.

En effet il y a deux journaux, qui reflètent deux approches différentes aui sont grosso modo celles que décrit Lambros :

- une qui se veut plus "syndicaliste à l'ancienne", avec l'utilisation grosso modo du même référenciel politique immuable que celui de la CGT SR (et de la CGT 1900). La vision de l'organisation est celle de Pierre Besnard, avec son schéma mécaniste et pyramidal des "cercles concentriques". (dans cette perspective la pyramide est vue du dessus, cela donne donc une impression trompeuse d'horizontalité. Mais si on adope une autre perspective, de profil, alors on se rend compte que dans ce mode d'organisation il ya bien des rapports de pouvoirs verticaux entre structure, et que le Bureau COnfédéral est bien un organe de direction politique vers lequel converge toutes les informations et les énergies (selon le principe "du bas vers le haut"). Dans cette approche, le syndicalisme (dans son acception aujourd'hui la plus commune, c'est à dire le trade unionisme en fait ...) est encore vu come un outil potentiellement révolutionnaire.

- une qui se veut en rupture idéologique laplus complète possible avec le systéme de valeur du capitalisme (et de l'état) et donc aussi en rupture idéologique avec le syndicalisme, qui est perçu non plus comme un outil révolutionnaire mais au contraire comme une pièce du dispositif de gestion du capitalisme, auquel il est totalement intégré.


Dans la première approche, il s'agit donc de dépoussiéré le syndicalisme; de lui enlever sa gangue qui l'entrave pour qu'il retrouve toute sa vigueur et toutes ses forces. Le problème n'est donc pas le "syndicalisme" en soit, mais les mauvais choix fait par les directions syndicales, et donc le discours vise à s'adresser aux "syndicalistes de base" de façon à ce qu'ils reprennent confiance dans un vrai syndicat, de classe, combattif etc ... Ce qui explique aussi la participation aux intersyndicales, les sigantures en commun de tracts etc ... Il n'y a pas de frontière étanche et imperméable avec les autres syndicats, au nom de la "base".

Dans la seconde approche, le trade unionisme (puisqu'il faut bien l'appeler pour ce qu'il est) est à détruire au même titre que le capitalisme, dont il est avec l'église, l'Etat, les partis politique, une des institutions qui le sous tendent. La question est donc de participer d'un mouvement qui redonnera aux travailleurs leur pleine autonomie, c'est à dire leur capacité de s'organiser et de lutter par eux même et pour eux même, sans institution médiatrice. Ceci étant, cette analyse se complète également du constat que l'autonomie de pensée et d'action si elle libère les capacités créatrices de la classe ouvrière, elle ne dit rien du chemin que va prendre cette libération. Elle doit donc s'accompagner d'un travail de clarification idéologique qui s'appuie sur les valeurs éthiques anarchistes. Le discours ici vise à s'adresser à des individus en rupture avec l'idéologie dominante, et en recherche de cette perspective anarchiste, même si elle n'est pas forcément explicite.

Normalement, dans une libre fédération, ces deux approches ne sont en rien contradictoires et ne devraient pas s'exclure mutuellement. Le problème que nous vivons depuis des qnnées maintenant c'est que les partisans de la première approche cherchent à imposer l'hégémonie de leur point de vue, qu'ils considèrent comme exclusif et unique.

Cela a déjà été le cas lors de la scission d'avec les Vignoles - dont au final ceux qui à l'AIT se revendiquent de la première approche se différencient assez peu. (La seule nuance est d'ordre tactique : les uns (Vignoles) acceptent tactiquement de participer aux élections professionnelles là où les seconds les refusent. Mais les deux partagent le même objectif : redonner des couleur au "syndicalisme". C'est donc sans surprise qu'on apprend qu'ils coopèrent régulièrement avec les Vignoles.) Car en fait dans cette perspective l'Organisaton (avec un O ajuscule) est vue non pas comme un espace d'échange (d'informations, de coups de mains, etc ...) et de solidarité, mais comme un lieu clos où l'on s'affronte pour le pouvoir. Les Congrès ne sont plus des lieux de débats et de convivialité, mais des arènes où l'on s'étripe à coup de motion et de contre motions, et dont les Statuts sont censés fixer les règles du combat. Cependant comme tout texte sacré mythique, les statuts donnent lieu à de multiples interprétations, ce qui au final garantit un Pouvoir à ceux qui savent les interpréter ou du moins en donner l'illusion et savent ainsi créer autour d'eux des Ecoles (au sens scolastique).

Face à cette tension permanente dans l'organisation, créée et maintenue depuis des années, en cohérence avec leur approche "anti institutionnelle", les tenants de la seconde approche avaient privilégié l'approche de biais : se soustraire au combat, ne pas rentrer dans l'arêne, refuser la bataille. Cette attitude était faite au nom des Principes et de l'Ethique, car normalemet les combats se mènent à l'extérieur, et pas en interne. La liberté doit se concevor aussi dans l'Organisation.

Il faut croire que certains ont pris cette "fuite" (cf éloge de la fuite de Laborit) pour une dérobade. Et pensaient ainsi avoir partie gagnée. C'est là qu'on voit leur limite, prenant ce qui n'était qu'un biais tactique pour une stratégie. Las, ils oubliaient ainsi que le biais d'un biais est une face ... ce qui donne la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui : deux journaux, différents, et dont tout laisse à penser que - même si ce n'était pas écrit au départ - ils vont diverger.
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar NOSOTROS » Jeudi 10 Fév 2011 12:09

Autres sujets pour répondre à Lambros :

1) Le CS est bien (surtout par le Mans)

Oui c'est vrai ! Il est de nouveau lisible. (l'équipe précédente en avait vraiment fait un torchon).


2) en effet anarchosyndicalisme se veut plus un outil de réflexion/action, destiné aux gens en recherche de réflexion suite à une rupture idéologique avec le système dominant. C'est pour cela que les anarcosyndicats qui ont aussi besoin de matériel d'accroche plus "simple" (mais pas simpliste), plus immédiatement abordable en général combinent avec d'autres outils plus souples et locaux : celui que vous venez de lancer à Clermont répond à cette exigence, il y a aussi Un autre futur, etc ...

3) En fait le titre le combat syndicaliste n'a jamais été fusioné avec Espoir.


Comme indiqué qq part sur le forum, dans les années 60 De Gaulle - en pleine normalisation des relations avec l'espagne Frnquiste - fait interdire les organisations exilées espagnoles en France.

Jusque là, il y avait un code non dit entre les autorités françaises et les exilés espagnols : leurs activités (et notamment celle de base arrière pour les actions clandestines en espagne) étaient tolérées, au nom de la participation des espagnols dans la résistance française. L'Etat fermait les yeux, dès lors qu'il n'y avait pas d'activité en France. (cela explique aussi la faible participation des militants en exil dans la CNT française, qiu n'était vue que comme un "faux nez").

La CNT en exil éditait en France ses deux journaux historiques, "CNT" (organe e la confédération) et Solidaridad Obrera (organe de la région catalane). Avec l'interdiction, CNt fut "hergé" dans les pages intérieures du Combat Syndicaliste (qui était fait à Paris). Quant à la Soli elle fut hébergée dans les pages d'un nouveau journal créé pour l'occasion, par l'équipe toulousaine de l'exil, autour notamment de Federica Montseny. Le nom de ce journal "français" (au moins pour les première et dernière de couverture l'intérieur étant en espagnol) fut tout trouvé : "Espoir". Comme le nom du roman et du film de Malraux, qui était alors ministre de la culture de De Gaulle (film qui au montage fut livré avec une intervention filmée de Schumann - autre baron historique du Gaullisme ... - engageant la France à continuer le combat outre pyrenées ...). Ca l'aurait foutu mal que De Gaulle ferme un journal espagnol avec ce titre ...

Lorsque Mai 68 a éclaté, l'équipe Toulousaine de l'Exil a compris qu'il se passait quelque chose en France. Elle a donc décidé de faire confiance aux jeunes français qui avaient rejoins la CNT pour leur ouvrir en grand les colonnes d'Espoir, qui se francisa de plus en plus. On peut dire au' Espoir a donc été la véritable épine dorsale du renouveau de la CNT française (ce qui explique peut être la confusion que tu fais ?).

Avec la mort de Franco, la relative normalisation, et le développement des luttes en espagne à la fin des années 70, les espagnols décidèrent de rapatrier un de leur deux journaux en Espagne. La CNT française squelettique ne pouvait pas se payer le luxe quant à elle d'en maintenir artificiellement deux. Ce fut le Combat Syndicaliste qui fut choisi (jeu de mot que les initiés comprendront ...), et Espoir fut abandonné.
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar NOSOTROS » Jeudi 10 Fév 2011 12:41

Pour répondre à la bonne féé :

Y'en a même aux Vignoles qui ont investi leurs billes dans des entreprises d'imprimerie et d'édition ! Pas folle la guêpe,


La guêpe est d'autant moins folle que pour les frelons (les plus grosses guepes) ce ne sont même pas leurs billes qu'ils ont investits :

La CNT exil étant astreinte à ne pas avoir d'activité politique en France, mais ayant besoin d'une imprimerie pour ses activités en espagne, elle ne pouvait être la propriétaire gérante de la dite imprimerie. La dite imprimerie a donc été officiellement acheté par plusieurs individus, qui se sont partagées les parts sociales de l'entreprise, mais avec l'argent de l'exil. Au final il s'est structuré une équipe de direction (essentiellement autour d'une seule famille) laquelle a fait fructifier la petite entreprise, permettant ainsi de faire vivre tout le monde confortablement. Comme elle continuait à tirer à un prix défiant toute concurence affiches, journaux et autocollants, cela suffisait à fermer les yeux des plus militants sur le 4x4 ou le chalet...

Au moment de la scisison d'avec les Vignoles, il se trouve qu'il y avait dans l'Exil un mouvement similaire avec des vieux espagnols qui demandaient à voir les comptes de l'imprimerie et où partait le pognon. Ces gens étaient - géographiquement et politiquement - plus proches de nous. Il y a donc eu une alliance objective entre ceux qui tenaient l'imprimerie et les Vignoles pour faire la scission. La direction de l'imrpimerie mettait au service des Vignoles les moyens de l'imprimerie, en échange ceux ci s'engageaint à ne pas poser de questions. ( ce qui a donné lieu à quelques moments de silence, notamment quand un des salarié de l'entreprise - pourtant syndiqué Vignoles - a été licencié pour motif de divorce ... Curieusement il n'y a pas eu de lutte syndicale sur ce coup :-) ). C'est l'équipe de direction de l'entreprise d'imprimerie qui est montée au Congrés de Madrid de 1996 (accompagnés de quelqus jeunes pour la forme), pour essayer d'emporter le morceau pour les Vignoles.

Depuis l'imprimerie a été mise en liquidation, personne ne sait où est passé l'argent ...

Ensuite, fin des années 90, il y a eu une autre espèce de frelon mais pas endogène celui ci. Il s'agissait d'un patron d'entreprise assumé, qui s'était fait ue spécialité de racheter les "imprimeries militantes" montées après Mai 68 et qui avaient fait faillite avec le reflux de la vague gauchiste. Il est parti dans un grand moment de gloire, puisqu'il a été la cheville ouvrière du 1er Mai 2000, qui a été le climax des Vignoles. Sa nécro par toutes les veuves maos de l'anarchisme 6_tard, y compris l'OCL ... mais ils avaient têt^és le même biberon, faut son pesant de cacahuette.
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar Lambros » Jeudi 10 Fév 2011 18:00

Putain Nosotros, j'ai trouvé mon 3e ministre pendant le révolution (bin oui faudra forcemment 4 ministres CNTistes...), il me manque une F.Montseney :D

Sinon, merci pour ces présisions historiques importantes ! Nous au local, y'a des tonnes de numéros de Espoir, et les CS y compris le numéro post scission (après les gens de l'époque ont choisi la Vignoles)

Enfin, le CS du Mans est vraiment excellent je trouve. Et je n'ai pas honte du nom, je me revendique sans soucis du "syndicalisme" historique de Pouget, de la CGT avant 1906 etc...
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Re: "CS" ou "Anarchosyndicalisme !" ?

Messagepar La Bonne Fée » Dimanche 13 Fév 2011 6:11

NOSOTROS a écrit:Ce fut le Combat Syndicaliste qui fut choisi (jeu de mot que les initiés comprendront ...)

ha ha ^^ Image

(non mais non, en fait cé pô drôle... Image )

NOSOTROS a écrit:cela suffisait à fermer les yeux des plus militants sur le 4x4 ou le chalet...

Le 4 x 4 je m'en fous... mais je veux bien un chalet !!
(j'en rêve !, rôôoolala... Image un chalet Image )

(mais qu'est-ce que j'attends pour monter une imprimerie ??! ha oué, j'ai pas l'argent d'exilés espagnols sous le bras... c'pour ça.)

(snif... mon chalet... Image )

NOSOTROS a écrit:( ce qui a donné lieu à quelques moments de silence, notamment quand un des salarié de l'entreprise - pourtant syndiqué Vignoles - a été licencié pour motif de divorce ... Curieusement il n'y a pas eu de lutte syndicale sur ce coup :-) ).

ha ha ^^'
(enfin non c'est pas drôle pour le mec licencié ! :| )

Dommage qu'il n'y aie pas eu de lutte syndicale sur ce coup là, ça aurait valu le coup d'oeil ! Image

NOSOTROS a écrit:Depuis l'imprimerie a été mise en liquidation, personne ne sait où est passé l'argent ...

Le nouveau 4 x 4 de Chevrolet peut-être ?
Plus d'un Salon de l'Auto est passé sous les ponts depuis ! Image

NOSOTROS a écrit:1er Mai 2000, qui a été le Climax des Vignoles.

Je la retiendrai cette expression ^^
Hé ! Pssst ! Y'a eu un Congrès en janvier, là. Si ! Même qu'il était vachement bien ! Image
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