Aprés l'Autonomie désirante, l'Autonomie délirante
ça a l'air simple, des gens issus des hautes classes de la société, ayant fait des études et traitant tout ouvrier ou travailleur d'esclave au motif ou prétexte de n'être pas révolté suffisamment ou de la manière adéquate, n'ont rien à faire dans les luttes pas plus comme donneurs de leçons ni même de praticiens délirants, prétendus stratèges alors que manipulés, qu'ils s'occupent donc de leur caste, au bas de l'échelle on en a un peu marre de se faire insulter par les fils de ceux qui commandent, et que du fait de leur vie et de leurs études, et de leurs facilités certains éléments d'appréciation visiblement leur font dramatiquement défaut.
Pour le reste il suffit de lire , nulle part Julien n'est insulté, mais son origine et ses choix de vie exposés au grand jour font parti de ce qu'il y a à critiquer chez lui, de la même manière ses pleurnicheries sur son séjour en zonzon et ses ennuis judiciaires ne sont en rien un moyen suffisant de chantage moral pour empêcher le débat, pas plus que la manipulation de l'invisibilité, pour ce qui est de la solidarité, au même titre que les autres, je n'ai guère de leçons a recevoir sur ce chapitre, pas plus que sur l'action,
Un court stage comme celui que j'ai fait ou comme mes camarades ont fait permet bien mieux parfois de se rendre compte de certaines zones hors vies de notre société, mais quand ceux des nôtres y sont, les colonnes du Monde ne s'ouvrent pas hélas, et leurs voix restent bien silencieuses.
Pour ce qui est des avocats, nous avons été sympas, nous avons généreusement partagé les nôtres, nous n'avons jamais transigé avec la solidarité envers les emprisonnés, mais cela ne fera jamais taire un débat nécessaire, et le débat est sur la direction (dans les deux sens, perspective et commandement) des luttes, nos luttes, les luttes des fils à n'intéressent qu'eux.
Julien est à point maintenant.
http://www.mouvementautonome.com/article-33404691.html