par wiecha » Vendredi 23 Jan 2009 22:52
Bah, c'est plus question d'impression , de ressenti, que d'analyse vraiment fouillée parce que j'étais un peu petiote.
Mais , en gros, il y avait ce concept de "crise ", comme une évidence indépassable, les débats télé sur l'ampleur de la "crise ", les sujets "suicide à cause de la crise " au journal de ving heures et les débats " que faire face à la crise ", "s'en sortir malgré la crise", et "Vive la crise", même. La "crise" c'était devenu LE truc dans la conversation des parents pour t'expliquer le plus de pizza del arte le samedi, les heures sup, l'Armstrad que t'auras pas....Mais évidemment, personne ne savait ce ce que c'était cette crise, crise de quoi , pas de la production en tout cas, parce que les magasins n'ont jamais été moins vides.
Et puis la came partout, les overdoses comme un truc banal, presque atemporel: ça me choque la manière dont les médias reprennent les mêmes étiquettes vingt ans après , par exemple les dépêches de presse disent juste "un toxicomane", pas d'âge, pas de nom rien. le retour de l'héroine, comme si elle n'était jamais partie alors qu'elle n'était plus une drogue "courante", en plein dans les quartiers populaires et pas seulement des grandes villes, dans les villes petites et moyennes ou les usines ont fermé, comme par "hasard" là aussi elle est revenue. Elle a déjà détruit une génération entière , celle qui clamait partout sa révolte à la fin des années 70, et son retour n'est quand même pas un hasard aujourd'hui.
Et puis la Gauche avec un grand G, celle des Libertés, des Cultures, des Différences, bref de toutes les grands concepts qui coutent pas bien cher, et qui laissent de côté la question sociale, se contentant de grandes tirades pas trop difficiles à concocter sur la Droite Infâme...
Voilà, c'est plus une impression d'ensemble, un gout de déjà vu...