29 janvier : Texte de la CNT AIT Midi-Pyrénées

Mille-feuilles à tendance séditieuse.

29 janvier : Texte de la CNT AIT Midi-Pyrénées

Messagepar douddu » Vendredi 23 Jan 2009 9:29

QUE FAIRE QUAND CE SONT LES CRIMINELS
ET TOUS LEURS COMPLICES
QUI NOUS PARLENT DE MORALE... ?

5 mois après la très médiatique chute de la banque Lhemann Brothers et la vaste escroquerie qui s'en est suivie, c'est-à-dire le racket organisé contre les populations afin de renflouer les caisses des financiers à coups de milliers de milliards, les directions syndicales appellent, enfin, penseront certains, à faire quelque chose : une journée de mobilisation ce 29 janvier 2009...

On pourrait discuter longuement du fond de l'appel unitaire qui a été pondu par les chefs syndicaux. En écrivant que les « seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes » et en appelant à réglementer ces marchés, ils participent à la mascarade qui prétend « moraliser le capitalisme ». Mais s'appesantir sur ces gesticulations bureaucratiques aussi tardives qu'ineptes est inutile, cela doit simplement nous rappeler qu'il n'y a rien de bon à attendre du côté des pontes syndicaux.

De nombreuses personnes n'ont retenu qu'une seule chose : « Le 29 janvier est une date importante ». Nous affirmons que quels que soient les « résultats » de cette journée, les luttes qui se mènent depuis des mois de façon autonome (comme par exemple dans la région les auto-réductions de Rodez, les débrayages sauvages à Airbus, les mouvements de lycéens...) doivent s'amplifier.

Car, en réalité, cette crise est pour le système une véritable faillite idéologique : Depuis des années le pouvoir politique, de droite comme de gauche, a invoqué « l'insécurité » et la « tolérance zéro » pour justifier tout un ensemble de mesures liberticides prises contre les habitants.

Ce même pouvoir enferme des enfants en prison en ponctuant son discours de sermons moralisateurs, alors qu'il est lui même complice des criminels en cols blanc. Sa tolérance pour ces grands criminels en col blanc est une tolérance maximale. Comment dés lors lui accorder la moindre confiance quand il nous promet de moraliser ce système ?

En effet les cas de dirigeants financiers pris la main dans le sac se multiplient, coupables d'avoir commis des escroqueries à grande échelle. Comme on le voit dans le cas « exemplaire » de l'affaire Madoff, du nom de l'ancien directeur du NASDAQ, les coupables de tels crimes non seulement sont très rarement inquiétés par la justice mais quand ils le sont... eux restent en liberté.

Ces escroqueries, comme les spéculations sur les aliments de base (riz, maïs,…), et par les conséquences effroyables qu'elles entraînent sur les populations,constituent pourtant de véritables crimes contre l'humanité.

Nous voulons tous l'amélioration des conditions de vie mais nous ne pouvons l'attendre de ces malfrats. N'attendons pas de miracle de la part de L'État puisqu'il est lui même responsable du cataclysme. Quand un système est en faillite, c'est à la population de s'organiser pour reprendre en main les moyens nécessaires et construire une société nouvelle.


CE QU'IL NOUS FAUT,
C'EST UN NOUVEAU SOUFFLE, UN AUTRE FUTUR,
UNE RÉVOLUTION SOCIALE MONDIALE !

Union Régionale Midi-Pyrénées CNT-AIT
douddu
 

Messagepar zebulon » Vendredi 23 Jan 2009 9:44

Rendez-vous jeudi 29 janvier 2009

à Toulouse: place St Sernin à 13h30
Face au Lycée St-Sernin

à Montauban: Débat public à 16h30
au 10 rue de la Comédie
(passage de la comédie)

Union Régionale Midi-Pyrénées CNT-AIT
Dernière édition par zebulon le Vendredi 23 Jan 2009 12:12, édité 1 fois.
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Messagepar douddu » Vendredi 23 Jan 2009 10:48

http://www.liberation.fr/politiques/010 ... s-organise

Nicolas Sarkozy le sait : même s’il est froid ou humide, l’air sent la poudre. En principe, les temps de crise ne sont guère propices aux mouvements sociaux. La peur, l’angoisse de l’avenir, la menace qui pèse sur les conditions matérielles de vie incitent au repli et à la prudence. Mais nous sommes en France. L’individualisme du tempérament national se double d’un goût pour l’action collective soudaine qui prolonge, même sur le mode symbolique, la longue chaîne des émotions populaires commencée en 1789. Les manuels d’histoire ont plus d’influence qu’on ne le pense…

Révolte. Ainsi «l’Appel des appels» que nous publions aujourd’hui est-il un événement qui dépasse de loin le jeu du mécontentement catégoriel. Depuis de longs mois, nombre de professions, souvent vouées au service public, manifestent leur opposition. Elles usent de protestations classiques, mais aussi d’un langage et de méthodes dont la radicalité doit être méditée, alors même que leurs porte-parole ne sont pas forcément des militants organisés. Les psychiatres, les professeurs, les magistrats, les créateurs on tous un motif d’exprimer leur refus et leur revendication, quand ce n’est pas leur révolte. Il y a là un phénomène politique qui n’émane pas du monde des élus, des responsables de partis ou de syndicats. Il vient de la société.

Que veulent-ils, non pas pour leur compte, mais pour la collectivité ? D’abord un respect des libertés publiques que le gouvernement, à leurs yeux, tend à écorner dans beaucoup de domaines. Les psychiatres s’inquiètent d’une vision par trop naturaliste et carcérale du trouble mental, qui va à rebours d’une très longue tradition progressiste en ce domaine. Les magistrats s’émeuvent des tentations de contrôle qui percent dans certains gestes et surtout dans un projet de réforme de l’instruction qui mettait les enquêtes judiciaires à la merci de l’exécutif. Les professeurs ont été heurtés par l’extension à l’école du champ de recherche des familles de sans-papiers, déjà source d’indignation et de résistance dans l’ensemble du corps social.

Droit et solidarité. Ils veulent ensuite que les principes d’équité sociale et d’engagement de puissance publique ne soient pas constamment détournés ou amoindris. Ils notent que les fonds débloqués à juste titre pour lutter contre l’aggravation brutale de la situation économique vont plus aux uns qu’aux autres. Ils sont outrés de voir que souvent la classe dirigeante financière ou économique, après avoir conduit, en France et ailleurs, la planète à l’effondrement financier et à la récession subséquente, refuse au fond de changer réellement les règles. Qui dira la rébellion morale suscitée par le maintien imperturbable de nombre de gratifications exorbitantes décidées hors de tout souci collectif par les plus hauts dirigeants ? Le président de la République lui-même a dû taper du poing sur la table pour obtenir un geste. C’est dire…

Voilà pourquoi «l’Appel des appels» doit retenir l’attention. On peut discuter tel ou tel aspect des demandes ou des réquisitoires. Le sens général de l’initiative n’est pas douteux. Il s’agit de mettre en cause l’orientation générale d’une politique. Il s’agit surtout de porter haut les valeurs de droit et de solidarité qui font l’honneur de la culture politique française, dans ses meilleurs jours. Ces valeurs sont aussi celles de Libération. Voilà pourquoi nous publions cet appel.



LE POUVOIR RECULE TACTIQUEMENT
IL FAUT TRANSFORMER CE RECUL EN RETRAITE STRATEGIQUE
ET CETTE RETRAITE EN DEBACLE
douddu
 

Messagepar AnarSonore » Vendredi 23 Jan 2009 17:18

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Messagepar wiecha » Vendredi 23 Jan 2009 19:18

Il s’agit surtout de porter haut les valeurs de droit et de solidarité qui font l’honneur de la culture politique française, dans ses meilleurs jours. Ces valeurs sont aussi celles de Libération. Voilà pourquoi nous publions cet appel.


ben ça commence bien, cet Appel des Appels, qui fait sa réunion inaugurale au 104, rue d'Aubervilliers, ce complexe commercialo artistique , le joujou de la la gauche parisienne, un bâtiment beau comme un chateau, mais réservé aux "artistes " étiquetés comme tels.

Ou l'on trouve des expos du style "ouvriers en photo" , des performances du genre "le dialogue intérieur et schizophrène de Untel , toxicomane mort l'année dernière dans le quartier "( et il y a le nom du type, en plus c'est un vrai mort).

Ca va être beau tiens l'Appel des Appels, tous ces psys, ces mandarins et la Fondation Copernic également signataire, les spécialistes des appels pré électoraux ( ben oui les européennes c'est en juin, appelons , appelons ), dans ce palace au milieu de la misère ambiante.

Bon, je vais prendre un Xanax, moi.
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Messagepar manouche du soir » Vendredi 23 Jan 2009 19:22

wiecha a écrit:

Bon, je vais prendre un Xanax, moi.

Laisse béton ;-)
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Messagepar anarced » Vendredi 23 Jan 2009 19:38

Bon, je vais prendre un Xanax, moi.


T'es sûre ? C'est pas un truc de toxico ça? Remarque! Peut-être qu'ils afficheront ta photo comme ça?!

D'ailleurs, je me demande ce qu'ils ont pris à Libé pour pondre un truc aussi con: "l'Appel des appels"... Dans le prochain numéro, on aura peut-être droit à l'Appel des appels des appels... aux urnes comme toujours.
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 23 Jan 2009 20:32

je me demande ce qu'ils ont pris à Libé


A mon avis il leur prend qu'ils sentent que le vent pourrait bien tourner et qu'il faut qu'ils se rachètent une "virginité" pour essayer d'éviter le "décollement" comme on disait en 1793 ...

Cet "appel de appel" n'est pas tant intéressant pour ce qui y est écrit (et qui sent le faux en effet) que par ce qu'il nous dit de l'état d'esprit de ceux qui pensent pouvoir garder la main, quoiqu'il arrive ...
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Messagepar wiecha » Vendredi 23 Jan 2009 20:36

T'es sûre ? C'est pas un truc de toxico ça?


De toxico, peut-être mais légal s'il vous plait, remède obligé des bons pères de familles contre la crise.

D'ailleurs entre la "crise "rebattue à toutes les sauces, les "toxicomanes " qui font Des OD en cascade ( pour cause d'héro coupée au Xanax justement, mais ça ça apparaissait dans les premières dépêches, ensuite ils ont mis juste le nom de la molécule après qu'il y ait eu un mort, histoire que les toxicos légaux ne fassent pas de bêtes associations d'idées), et puis Libé qui nous publie des appels à la sauce mitterrandienne, y'a comme une tentation du pouvoir de nous la rejouer années 80....
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 23 Jan 2009 20:39

Oui, je me suis fait la même réflexion l'autre jour (en me disant que dans le milieu "anar" aussi on a une sorte de revival 80 ... Les débats semblent battus et rebattus ... sauf que comme disait l'autre, quand l'histoire se répete c'est plutot en "comédie")
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Messagepar zebulon » Vendredi 23 Jan 2009 21:59

wiecha a écrit:y'a comme une tentation du pouvoir de nous la rejouer années 80....


Et c'était quoi qu'il a joué le pouvoir dans les années 80 ?
Allez gardez pas vos secrets...
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Messagepar wiecha » Vendredi 23 Jan 2009 22:52

Bah, c'est plus question d'impression , de ressenti, que d'analyse vraiment fouillée parce que j'étais un peu petiote.

Mais , en gros, il y avait ce concept de "crise ", comme une évidence indépassable, les débats télé sur l'ampleur de la "crise ", les sujets "suicide à cause de la crise " au journal de ving heures et les débats " que faire face à la crise ", "s'en sortir malgré la crise", et "Vive la crise", même. La "crise" c'était devenu LE truc dans la conversation des parents pour t'expliquer le plus de pizza del arte le samedi, les heures sup, l'Armstrad que t'auras pas....Mais évidemment, personne ne savait ce ce que c'était cette crise, crise de quoi , pas de la production en tout cas, parce que les magasins n'ont jamais été moins vides.

Et puis la came partout, les overdoses comme un truc banal, presque atemporel: ça me choque la manière dont les médias reprennent les mêmes étiquettes vingt ans après , par exemple les dépêches de presse disent juste "un toxicomane", pas d'âge, pas de nom rien. le retour de l'héroine, comme si elle n'était jamais partie alors qu'elle n'était plus une drogue "courante", en plein dans les quartiers populaires et pas seulement des grandes villes, dans les villes petites et moyennes ou les usines ont fermé, comme par "hasard" là aussi elle est revenue. Elle a déjà détruit une génération entière , celle qui clamait partout sa révolte à la fin des années 70, et son retour n'est quand même pas un hasard aujourd'hui.

Et puis la Gauche avec un grand G, celle des Libertés, des Cultures, des Différences, bref de toutes les grands concepts qui coutent pas bien cher, et qui laissent de côté la question sociale, se contentant de grandes tirades pas trop difficiles à concocter sur la Droite Infâme...

Voilà, c'est plus une impression d'ensemble, un gout de déjà vu...
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Messagepar NOSOTROS » Vendredi 23 Jan 2009 23:23

A propos de "déjà vu", le discours d'Obama était pas mal dans son genre (et à mon sens le même se profile ici) : "unité nationale pour la défense de notre économie", rappels incessants aux "pères fondateurs" et donc aux "fondamentaux" de l'identité nationale ...

Tous en rang serrés derrière la "communauté de destin"...

Certes l'approche est plus généreuse que celle de Bush, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit encore de "l'Amérique éclairant le monde". Obama a été très clair (de mémoire) : "nous ne laisserons personne mettre en question notre mode de vie, et nous le défendrons quoiqu'il en soit".

Et pour ça les recettes sont connues : grands travaux type new deal (il a parlé de construire des ponts, des routes, ...)
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Re: 29 janvier : Texte de la CNT AIT Midi-Pyrénées

Messagepar Paul Anton » Samedi 24 Jan 2009 11:48

douddu a écrit:
QUE FAIRE QUAND CE SONT LES CRIMINELS
ET TOUS LEURS COMPLICES
QUI NOUS PARLENT DE MORALE... ?

5 mois après la très médiatique chute de la banque Lhemann Brothers et la vaste escroquerie qui s'en est suivie, c'est-à-dire le racket organisé contre les populations afin de renflouer les caisses des financiers à coups de milliers de milliards, les directions syndicales appellent, enfin, penseront certains, à faire quelque chose : une journée de mobilisation ce 29 janvier 2009...

On pourrait discuter longuement du fond de l'appel unitaire qui a été pondu par les chefs syndicaux. En écrivant que les « seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes » et en appelant à réglementer ces marchés, ils participent à la mascarade qui prétend « moraliser le capitalisme ». Mais s'appesantir sur ces gesticulations bureaucratiques aussi tardives qu'ineptes est inutile, cela doit simplement nous rappeler qu'il n'y a rien de bon à attendre du côté des pontes syndicaux.

De nombreuses personnes n'ont retenu qu'une seule chose : « Le 29 janvier est une date importante ». Nous affirmons que quels que soient les « résultats » de cette journée, les luttes qui se mènent depuis des mois de façon autonome (comme par exemple dans la région les auto-réductions de Rodez, les débrayages sauvages à Airbus, les mouvements de lycéens...) doivent s'amplifier.

Car, en réalité, cette crise est pour le système une véritable faillite idéologique : Depuis des années le pouvoir politique, de droite comme de gauche, a invoqué « l'insécurité » et la « tolérance zéro » pour justifier tout un ensemble de mesures liberticides prises contre les habitants.

Ce même pouvoir enferme des enfants en prison en ponctuant son discours de sermons moralisateurs, alors qu'il est lui même complice des criminels en cols blanc. Sa tolérance pour ces grands criminels en col blanc est une tolérance maximale. Comment dés lors lui accorder la moindre confiance quand il nous promet de moraliser ce système ?

En effet les cas de dirigeants financiers pris la main dans le sac se multiplient, coupables d'avoir commis des escroqueries à grande échelle. Comme on le voit dans le cas « exemplaire » de l'affaire Madoff, du nom de l'ancien directeur du NASDAQ, les coupables de tels crimes non seulement sont très rarement inquiétés par la justice mais quand ils le sont... eux restent en liberté.

Ces escroqueries, comme les spéculations sur les aliments de base (riz, maïs,…), et par les conséquences effroyables qu'elles entraînent sur les populations,constituent pourtant de véritables crimes contre l'humanité.

Nous voulons tous l'amélioration des conditions de vie mais nous ne pouvons l'attendre de ces malfrats. N'attendons pas de miracle de la part de L'État puisqu'il est lui même responsable du cataclysme. Quand un système est en faillite, c'est à la population de s'organiser pour reprendre en main les moyens nécessaires et construire une société nouvelle.


CE QU'IL NOUS FAUT,
C'EST UN NOUVEAU SOUFFLE, UN AUTRE FUTUR,
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Pas trop mal...

Mais j'aurais conclu d'une autre manière.
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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