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Le capitalisme est malade: Qu'il crève !

MessagePosté: Jeudi 16 Oct 2008 20:50
par AnarSonore
Le capitalisme est malade
Qu'il crève !


Les trente honteuses
Contrairement au principe numéro 1 du libéralisme, l'enrichissement de quelques uns n'a pas produit l'amélioration des conditions de vie de tous. Pendant ces trente dernières années, de crise en crise, de spéculation en scandale financier, le nombre de chômeurs, de pauvres et de SDF n'a cessé d'augmenter en France comme ailleurs.


Terrorisme alimentaire
Cet enrichissement de quelques uns va finir au contraire par provoquer la misère de tous, jusqu'à atteindre maintenant des sommets dans l'ignoble. Ces derniers mois les spéculateurs se sont enrichis sur les matières premières, ce qui a causé dans le monde entier des famines considérables.
A ce jour cinquante mille enfants meurent quotidiennement, victimes des conséquences de cette malnutrition. Il s'agit là d'un véritable crime contre l'humanité.

L'énorme mensonge
Et pour sauver ces enfants d'une mort atroce, il n'y avait pas les moyens. Il y a peu encore, pour régler les problèmes sociaux, les politiciens nous disaient que « les caisses étaient vides ». Et voilà que subitement, comme par magie, pour sauver les mêmes spéculateurs, pour sauver les responsables de ce crime contre l'humanité, les états trouvent des milliards d'euros qui ont été jetés sur les marchés financiers en quelques jours !

Auto-organisation !
Nous ne pouvons plus être dupes de tant de crimes appuyés sur tant de mensonges. L'expérience nous montre qu'il n'y a rien à attendre de la part du pouvoir actuel et des multiples prétendants à sa succession. Il nous reste tous ensemble à imaginer une autre société basée sur les valeurs essentielles qui ont été piétinées sans vergogne, celles de la solidarité, de l'entraide, de la liberté. Dans ce cadre c'est à chacun de prendre ses responsabilités et d'agir, dans son entreprise, dans son quartier, pour réaliser un autre futur.

Pour ceux qui ont la volonté d'agir, 1er rendez-vous lundi 20 octobre à 20h au local de la CNT-AIT (près des Carmes).

[CNT-AIT Toulouse]

MessagePosté: Jeudi 16 Oct 2008 21:05
par zebulon
Limpide !

MessagePosté: Vendredi 17 Oct 2008 15:15
par AnarSonore

MessagePosté: Vendredi 17 Oct 2008 16:57
par Shirine
Nous sommes tellement habitués à l'inégalité entre les hommes, tellement habitués à voir l'injustice devant nos yeux, tellement habitués à entendre que le monde est en "crise" et qu'il nous faut supporter ces maux comme notre lot le plus normal, que nous ne pensons pas qu'il puisse être créé, maintenant, par nous- même , une société sans conflits, sans haine, sans compétition.
Ni la politique, ni la religion ne pourrons sauver notre monde du malheur dans lequel il vit. il nous faut apprendre à observer très sérieusement, en profondeur, ce qui se passe dans le monde. Il nous faut observer l'injustice, le mensonge et la supercherie,la haine, la violence, pour découvrir que nous sommes les responsables de tout cela. Chaque homme homme est responsable de la société telle qu'elle est . Nous devons examiner les faits ( en nous, intérieurement et dans la société) pour prendre conscience de la relation directe qui existe entre l'homme et la société. L'homme ne peut compter sur personne, sur aucun dirigeant politique ou religieux, sur aucun Dieu surnaturel et tout puissant , pour lui venir en aide et changer la société telle qu'elle est ( violente à l'extrème, injuste, etc...) en une société idéale, telle qu'il voudrait qu'elle soit .
L'homme est seul face à sa responsabilité, il doit regarder, sans fuir, la réalité de la violence de la société, afin de comprendre cette réalité dans toute sa dimension. De cette observation Consciente, l'homme peut enfin devenir libre, il ne sera plus enfermé dans l'habitude ou la tradition, il observera le fait présent et créera une société également libre, sans violence, juste et naturelle.

MessagePosté: Vendredi 17 Oct 2008 18:11
par marv
Le tract est téléchargeable en pdf (pour impression et diffusion) sur le site de la CNT-AIT de Toulouse en bas de page

Le capitalisme est malade. Qu’il crève !

accès direct au pdf

MessagePosté: Samedi 18 Oct 2008 11:49
par douddu
Et comme par hasard :

Au delà de la crise financière, c'est la crise d'un système.
Quand la finance s'écroule, c'est à la société de s'organiser.



Réunion publique organisée par Attac Toulouse avec

Geneviève Azam

membre du Conseil Scientifique et du CA d'Attac France



Mardi 28 octobre 2008 à 20h30
Salle des allées de Barcelone
(22 allées de Barcelone - Métro ligne B Compans Cafarelli)



Quand la finance vampirise la valeur créée par l’économie réelle, l’ajustement advient fiinalement ; c’est la récession, si difficile à nommer après l’euphorie passée. La crise financière aura au moins le mérite de rendre évident que la finance ne crée pas de valeur nouvelle. La crise a éclaté avec les subprimes dans les banlieues étasuniennes. Ce lieu d’irruption témoigne que la crise est à la fois le produit de la spéculation financière et immobilière, de la paupérisation, d’un modèle fondé sur le rêve, devenu cauchemar, de l’accession à la propriété individuelle et à la consommation sans limites.

Quand l’économie réelle, soumise aux exigences de rentabilité immédiate, crée des richesses en pillant toujours plus les ressources de la planète, elle détruit in fine des valeurs et la crise écologique finit par éclater. Des phénomènes d’irréversibilité sont déjà là et l’économie réelle ne peut pas espérer se refaire une santé en pillant toujours plus ces ressources. Ou plutôt, elle le peut, mais au prix d’inégalités croissantes, de guerres pour les ressources et au prix du sacrifice de la possibilité future d’une vie humaine et sociale sur la planète.

Quand les sociétés ont été savamment mobilisées et ponctionnées pour alimenter les marchés financiers, ce sont les sociétés qui se trouvent sans repères.

C’est notre détermination à mettre en avant nos droits concrets, qui peut ouvrir à nouveau les chantiers de l’espérance en donnant du sens et en s’appuyant sur les nombreuses résistances qui ont échappé à la contamination de l’idéologie portée par la société financière. Il est urgent de redéfinir les conditions du vivre-ensemble, à l’échelle locale et à l’échelle du monde, car leur effondrement est lourd de menaces.


Soutien et participation d' Europ-act
www.europ-act.org
Pour que l'acte devienne environnant et réel!

MessagePosté: Dimanche 19 Oct 2008 15:28
par Paul Anton
Petite nuance qui a son importance :

Le capitalisme qu'il soit malade ou pas, qu'il crève !

MessagePosté: Dimanche 19 Oct 2008 16:10
par douddu
Tout a fait , mais aujourdhui il est malade et c'est bon a signaler aussi .

MessagePosté: Dimanche 19 Oct 2008 23:07
par goldfax
J'ajouterai:

Le capitalisme, qu'il soit malade ou pas, aidons-le à crever !!!

MessagePosté: Lundi 20 Oct 2008 14:02
par zebulon
Le capitalisme est malade ?
Qu'il crève !

MessagePosté: Lundi 20 Oct 2008 14:58
par goldfax
Mais ça revient au même, quelle que soit la ponctuation... :roll:

MessagePosté: Mercredi 22 Oct 2008 12:30
par zebulon
Oui mais pour la mise en page d'affiches ou d'autocollants, c'est plus facile car plus direct et plus court...

Le capitalisme est malade ? = Le capitalisme qu'il soit malade ou pas,

C'est juste une petite remarque d'ordre pratique...

MessagePosté: Mercredi 22 Oct 2008 21:35
par goldfax
Oui, mais il ne faudrait pas que les remarques d'ordre pratique nous fassent dire n'importe quoi, sinon quelle crédibilité a-t-on ?

MessagePosté: Mercredi 22 Oct 2008 21:40
par lucien
goldfax a écrit:Oui, mais il ne faudrait pas que les remarques d'ordre pratique nous fassent dire n'importe quoi, sinon quelle crédibilité a-t-on ?
+1

MessagePosté: Mercredi 22 Oct 2008 22:18
par NOSOTROS
certes

mais en meme temps dir que annoncer "le capitalisme est malade" c'est faire n'importe quoi, ou savoir s'il faut ponctuer avec un ? ou un !, c'est quand meme pinailler grave ...

c est aussi une question de credibilité ... sans parler que la credibilité, c est pas que sur des slogans qu elle se joue et se juge ... (sinon le CCI serait trés crédible ...)

MessagePosté: Jeudi 23 Oct 2008 0:14
par manouche du soir
Salut,
j'ai pas trop suivi poutant je dis que le capîtalisme est une maladie!

vive l'Anarchie

MessagePosté: Jeudi 23 Oct 2008 0:30
par zebulon
goldfax a écrit:J'ajouterai:

Le capitalisme, qu'il soit malade ou pas, aidons-le à crever !!!


ouah hé... n'importenawak hé ton slogan hé !?;:§.¨¨¨¨???!!!!
Regarde mon mien hé, il est bien meilleur que le tien hé euh...

Le capitalisme est malade ?
Achevons-le !


Comme quoi, heing, le débat au moins sert à enrichir nos slogans...

Bon trêve de sarcasme, je sais pas si c'est votre ressenti mais y'en a un peu marre d'être dans le sillon des merdias : je m'eïxsplik : quand les merdias font leurs scoops à coup d'hystériques embardées sur un sujet données, vla ti pas les militants politiques de TOUS bords qui s'excitent sur le nonosse...
A peine les merdias nous retirent le nonosse de la gueule que, tout sage, le militant rentre dans sa niniche...
La niniche internet de préférence; et encore il y revient dans sa niniche que si déjà il a osé en sortir... ce qui n'est pas le moins sûr.


Historique récent :

- 1ère étape pendant 2 semaine la crise fait la une de tous les torchons parlés et écrits. ----> hystérie collective, tous le monde en parle pour la confirmer comme pour l'infirmer...
bref le phénomène est bel et bien là, consommé par ses chroniqueurs comme par ses détracteurs.

- 2ème étape : les journaleux, membres patentés de la bourgeoisie, ont tellement les fois qu'ils s'auto-censurent et minimalisent le phénomène, quitte même à ne plus en parler... ---->Plus personne n'en cause, ou presque...
Certains se payant même le luxe de nier ou de continuer de nier le bouleversement psychologique collectif bien réelle qu'il a occasionné quelques jours plutôt...




Perso, l'activité intellectuelle ne m'intéresse qu'à partir du moment où il lui correspond une action proportionnée...
Sans rentrer dans l'insurectionalisme d'avant l'heure, je trouve le milieu libertaire bien peu réactif et c'est peu dire !
Perso, le fait de savoir si crise il y a ou pas, c'est très intéressant et important certes, car nous avons bien sûr besoin d'un débat idéologique et public pointu; mais ce débat doit-il être notre unique "action" ??
Non bien sûr !

Perso, je pense que l'affichage avec de bons slogans tout frais et bien adaptés au contexte actuel est en tous cas une des actions les plus simples qui s'offrent à nous en ces temps de....questionnement collectif.
Et il y a évidemment bien d'autres choses encore à inventer à ré-inventer à imaginer ou à ré-imaginer...
Ou bien le milieu libertaire serait-il fatigué ?
Si c'est le cas alors il nous faudra endosser la co-responsabilité de l'émergence des insurrectionalistes d'avant l'heure et des autres révolutionnaires de pacotille... prenant la place que nous leur abandonnerions, avec les conséquences que cela impliquerait.

Autrement, par chez vous comment les gens réagissent-ils, qu'est-ce qui se dit dans la rue, ou ce qui ne se dit pas ou plus ?

MessagePosté: Jeudi 23 Oct 2008 0:36
par zebulon
manouche du soir a écrit:Salut,
j'ai pas trop suivi poutant je dis que le capîtalisme est une maladie!

vive l'Anarchie


Yep ça c'est bon en effet !

ça donnerait un truc du genre :

Le capitalisme est une maladie !
Achevons le !


MessagePosté: Jeudi 23 Oct 2008 15:35
par anarced
Pour ma part, c'est d'abord la deuxième partie du titre "Qu'il crève!" que je qualifierais de dérive marxisante, parce qu'elle est tout à fait du registre de l'incantation mystique. Qu'il crève, d'accord ! Mais comment ? C'est ça la vraie question, comment se débarrasser de ce système économique, imaginé et mis en place par des irresponsables dangereux, qui continuent tranquillement à nous prendre pour des cons, sans les gants et sans aucune limite. Il suffit de voir comment, en ce moment et depuis quelques semaines, ils s'en donnent à cœur joie, avec leur "crise des subprime" expliquée aux cons en bande dessinée, montage vidéo, interview d'experts bidons, etc.

A force de rabâcher les mêmes conneries en boucle, ils arrivent à imposer l'idée que si des milliards de dollars sont partis en fumée, c'est à cause des "créances pourries", comme celle de Roger qui n'a pas recouvert son ardoise de Février chez Ginette, mais que cela ne doit rien en revanche à la guerre en Iraq, en Afghanistan et ailleurs. Tout bon économiste est évidemment convaincu que ces multiples guerres n'ont pas englouti des fortunes colossales, au contraire, ils vous expliquent avec une ardeur de psychopathe que la guerre dynamise les marchés de l'industrie militaire et amène des points de croissance ! Pourtant, sans parler des morts au combat dont l'économie ne se soucie guère, il est évident que la production d'armes de guerre pour ces conflits a coûté de l'argent, du travail, de l'énergie dans des proportions faramineuses, pas seulement en pure perte mais avec un résultat contre-productif aux conséquences gravissimes : l'augmentation des prix du pétrole et par suite, des produits alimentaires.

Mais non ! Laissons parler et surtout, faisons confiance aux experts : Tout ça, c'est la faute à Roger et à tous ces salauds de pauvres incapables de rembourser leurs dettes.

MessagePosté: Jeudi 23 Oct 2008 18:16
par NOSOTROS
et si tu nous faisais un petit texte comme tu sais le faire ici sur le forum, à la fois nerveux et argumenté, pour expliquer tout ça, qu'on puisse le publier dans le prochain canard ?