MECANISME DE LA MANIPULATION DE MASSE

Mille-feuilles à tendance séditieuse.

Messagepar NOSOTROS » Lundi 08 Sep 2008 23:20

En fait l'histoire de la chave souris enragée de Bigard, c'était un sketch à clé à propos du 911 ! :-)
Capitalismo delenda est
NOSOTROS
 
Messages: 3774
Inscription: Jeudi 18 Oct 2007 1:15

Messagepar goldfax » Mercredi 10 Sep 2008 10:56

Voici le lien avec l'article de Libé:

http://www.liberation.fr/actualite/monde/350970.FR.php

Vous avez aussi une bande-son sur la page. Perso, je ne l'ai pas encore visionnée.
goldfax
 

Re: MECANISME DE LA MANIPULATION DE MASSE

Messagepar douddu » Vendredi 06 Nov 2009 9:03

l'actualité de ce jour tant en afganistan qu'aux USA nous montre que l'histoire des défaites militaires se répéte avec une constance remarquable .

2) Exhibition de la force
A l’instar du "barrage" chiraquien contre le fascisme, l’Europe se veut une forteresse derrière Bush et l’état américain, rempart du bien contre le mal. Du sens figuré au sens propre, de la muraille de Chine à celle de Cisjordanie, en passant par le mur de Berlin et la ligne Maginot, l’histoire est pleine de ces aberrations stratégiques destinées à convaincre l’opinion publique. Ce discours et ce comportement de châtelains vont permettre d’exercer l’exploitation en coupe réglée de la population mondiale. Ces contraintes, subies par les populations, sont la rançon des privilèges obtenus par leurs dirigeants. Ces privilèges ne se justifient que par l’existence d’un adversaire qui fasse suffisamment peur et, également, par la force et l’efficacité des nouveaux féodaux si chèrement entretenues par le contribuable et les travailleurs. Cette force là est un fardeau qui veut qu’on l’entretienne au prix de la sueur et des larmes.
Pour l’administration américaine les attentats du 11 septembre se transforment en aubaine à deux conditions. D’abord, qu’ils puissent justifier des guerres à venir, sous prétexte de lutter contre le terrorisme ; ensuite, que l’armée puisse continuer d’inspirer la crainte, et non le ridicule.
En effet, l’adversaire, forcément sanguinaire est tout aussi forcément sournois et lâche, mais il ne saurait en aucune manière être plus fort que le rempart qui prétend nous défendre, d’autant que ce rempart est un gouffre budgétaire (les CIA, FBI, NSA et autres, coûtent l’énorme somme de 30 milliards de dollars par an). Or, le 11 septembre 2001 les fautes grossières des services de renseignements américains sautent aux yeux, mêmes à ceux d’Alexandre Adler. C’est tout dire. Pour ces fautes, il réclame en direct l’exécution du directeur de la CIA. Rien que ça. L’effondrement des tours pourrait devenir ce que fût l’écroulement du mur de Berlin pour le STASI et le KGB. C’est ici que l’art du retournement de situation devient indispensable.
Mieux vaut dans ce cas brouiller les pistes, et plutôt que pour des imbéciles et des incapables, passer pour des méchants. "Une inclination aujourd’hui répandue conduit ainsi à imaginer aux bévues les plus flagrantes des services secrets des justifications magistrales quand elles n’ont pour cause qu’une très réelle niaiserie" [2]. Des services de renseignements pris à leurs propres pièges, ce n’est pas nouveau. Ainsi il est arrivé à l’armée française, pendant la guerre d’Algérie, d’armer des maquis FLN en croyant monter des contre maquis. Mais dans le cas présent, l’erreur est encore plus lourde de conséquences. Alors, il faut retourner le sens de l’effondrement des tours, qui est celui de la quintessence de la sottise militariste, pour lui donner un sens différent : "Nous avons les services de renseignements les plus machiavéliques et les plus cruels du monde" ce qui, sommes toutes, sonne mieux que ceci : "En guise d’espions ; nous avons les crétins les plus coûteux de la planète".
Quoiqu’il en soit, grâce à ce retournement de perspective, à ce jour, la principale victime politique du 11 septembre, ce n’est ni un général ni un des chefs du renseignement, c’est le présentateur vedette d’une grande chaîne américaine, démissionné ce mois de juin. La faute de Bill Maher ? Avoir reçu, le 17 septembre 2001, un invité qui affirmait qu’il n’était pas approprié de traiter les kamikazes de lâches et lui avoir répondu en affirmant : "C’est nous les américains qui sommes des lâches, qui lançons sans risque des missiles contre les populations civiles". On ne saurait impunément désigner en ces termes, sauf à ce que s’écroule l’édifice du pouvoir, l’armée qui protège le monde de la grande menace...
P.P.


au sujet plus spécifique de l'afganistan et de la défaite que nous avions annoncé
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IM ... ultime.pdf

il y également un fil sur ce forum traitant de cela mais je ne sais pas le trouver .
douddu
 

Précédente

Retourner vers Discussions diverses

cron