wiecha a écrit:Salut
D'abord question concrète à YC: est ce que ton mémoire de DEA est consultable quelque part ?
Ensuite je trouve que l'approche "inconscient groupal " d'une part et les remarques d'anarced sur la "christianisation ", et sur l'antisémitisme inhérent au christianisme sont deux pistes à explorer concernant ce qui est en train d'essaimer.
Personnellement, je pense que les "individus " qui passent d'un camp à l'autre ne sont que la face émergée de l'iceberg, et qu'on n'aurait profondément tort de n'y voir que des accidents dans la période actuelle.
Il y a à mon avis des groupes qui surfent sur un certain nombre de phénomènes et d'historiques : de ce que j'ai pu voir sur les forums d'extrême droite ou dialoguent les identitaires "classiques" pour schématiser ceux qui sont plus anti arabes et noirs qu'anti juifs, et les "soraliens", il y a chez ces derniers une réfléxion intense et malheureusement pas fausses sur les possibilité d'infiltration de leurs idées dans nos mouvements.
On part d'un état de fait : le "mouvement social " n'a pas été capable de construire un discours cohérent face à ce qu'on peut appeler, faute de mieux "l'islam de gauche ". Ainsi dans la fameuse affaire du voile, il y a eu deux positions totalement caricaturales: d'un coté l'alignement sur la position du pouvoir, la fameuse "laicité républicaine " et son aspect répressif, l'exclusion des gamines de l'école. De l'autre, l'alignement sur les "islamistes progressistes ", et donc non seulement la prise de position contre l'exclusion mais aussi la reprise du discours sur le caractère anodin du voile , l'islamophobie...
Il y a eu ensuite le même phénomène avec la dernière guerre du Liban: la dérive d'IMP s'est déclarée à ce moment là, quand les communiqués du Hezbollah se retrouvaient validés et que l'argument développé était le suivant: le Hezbollah a ses défautlts mais il est l'expression de la Résistance et ne pas le reconnaitre serait mépriser le prolétariat libanais et palestinien et donc être un colon....
Quand tu toi-même d'origine immigrée, tu tombes sur le cul devant ce genre d'argumentation, par lesquelles tes propres camarades te condamnent finalement à l'oppression religieuse et patriarcale.
Et pour moi, là dedans il y a bien de la psychanalyse "collective ": en l'occurence le sentiment de culpabilité vis à vis de la colonisation et du racisme d'Etat. Pas un hasard si les Indigènes de la République mettent en avant cette notion de "soutiens blancs": c'est vraiment faire appel au vieux fonds chrétien,l'absolution du péché originel dont les Blancs seraient tous responsables et dont ils pourraient se laver en soutenant sans condition les Indigènes, qui incarnent finalement l'image raciste du colonisé : celui-ci est forcément musulman notamment.
Et c'est là ou intervient l'antisémitisme et ou l'on peut s'expliquer qu'il séduise bien au delà de l'extrême droite: je pense qu'on fait fausse route en pensant que l'enjeu est le regard sur le Juif, et seulement la vieille haine européenne qui se lie avec les conséquences de la domination israelienne sur la Palestine et les sentiments qu'elle inspire notamment aux immigrés ici.
L'"antisionisme " d'un Seba ou d'un Soral , et celui un peu différent mais tout aussi globalisant des Indigènes est "l'absolution des péchés " par excellence : car cet "antisionisme " exonère finalement les colonisateurs premiers et l'"Occident ". Les vrais responsables, ce ne sont plus "les Blancs ", mais les "sionistes". De Dieudonné à Soral, tous ceux qui cherchent à recruter dans nos milieux ont bien compris l'intérêt de le faire à partir de là, raison pour laquelle ils insistent sur le rôle des Juifs dans l'esclavage par exemple.
je ne sais pas si j'arrive à être très claire mais il me semble que ces deux dimensions, la "culpabilité " entretenue, d'un côté et l'image "fantasmée " de l'immigré et du colonisé sont essentielles dans la construction de passerelles que certains cherchent à concrétiser.
On pourrait faire le même rapprochement sur l'image du "jeune émeutier avec un keffieh " : il suffit de faire un test d'aller sur you tube ou sur daily motion et de taper émeutes. Tu vas pouvoir trouver les mêmes vidéos en boucles de 2005, le plus souvent des images des médias, répétées jusqu'à la nausée et souvent sans commentaires, sans rien. Sauf que dans un cas tu vas avoir à la fin la signature du Bloc et de l'autre un A cerclé. Dans un cas donc le "fantasme " comme repoussoir, de l'autre exactement le même "fantasme " , mais cette fois comme objet d'admiration et de désir.
A mon avis, c'est sur ces représentations communes que peuvent se construire de dangereuses connivences
wiecha a écrit:Comme disait quelqu'un sur le post consacré la circulaire de la direction des affaires criminelles sur la mouvance anarcho autonome, nous y voilà....
Parce qu'ensuite, si par "hasard" se produisait un "acte de grande envergure ", que les RG semblent presque appeler de leurs voeux, qui aurait une cible , disons "antisioniste " et "antiimpérialiste ", ce serait une occasion comme une autre de remettre à l'ordre du jour la bonne vieille théorie des extrêmes qui se rejoignent....
NouvelOBS.com > Extrêmes : Copé compare Besancenot à Le PenExtrêmes : Copé compare Besancenot à Le Pen
NOUVELOBS.COM | 30.06.2008 | 16:21
Le président du groupe UMP estime que le fondateur du Nouveau parti anticapitaliste utilise la même stratégie que le leader d'extrême-droite il y a 20 ans.
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a comparé dimanche 29 juin les pratiques d'Olivier Besancenot à celles de Jean-Marie Le Pen.
A "la gauche de la gauche", Olivier Besancenot (LCR) "est en train d'utiliser la même stratégie que Jean-Marie Le Pen à l'extrême droite il y a 20 ans" a déclaré Jean-François Copé lors du "Grand Rendez-Vous" d'Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Ceci en "ne reculant jamais devant aucune provocation", a-t-il ajouté en citant celle "qui consiste à accueillir à bras ouvert M. (Jean-Marc) Rouillan", cofondateur de l'organisation terroriste d'extrême gauche Action directe, actuellement en semi-liberté.
Alliances Besancenot-Royal
"Il a certes payé sa dette à la société, mais le lancement de la gauche de la gauche par Besancenot avec Jean-Marc Rouillan, ça fait froid dans le dos", a ajouté Jean-François Copé.
Il a invité Ségolène Royal à "dire aux Français si elle a prévu à terme des alliances électorales avec l'extrême gauche" et lui a conseillé, plutôt que d'attaquer Nicolas Sarkozy, de se préoccuper d'Olivier Besancenot.
"Il m'a semblé que dans cette diatribe extrêmement violente de Ségolène Royal, il manquait peut-être la subtilité", à propos des déclarations faites samedi par l'ex-candidate PS à la présidentielle.
"Mme Royal aurait mieux fait, plutôt que de concentrer ses tirs, avec cette violence, sur Nicolas Sarkozy, de nous dire ce qu'elle compte faire avec un autre problème beaucoup plus grave pour elle, celui d'Olivier Besancenot", a-t-il ajouté.
NOSOTROS a écrit:YC, quand tu aurtas retrouvé ton mémoire, fait passer un exemplaire si possible à contact@cnt-ait.info, merci !
wiecha a écrit:Salut,
En ce qui me concerne tu peux me l'envoyer à l'adresse suivante p.bondurand@gmail.com
Merci!
L'abbé pierre aurait pu en faire autant !
On est toujours dans la rhétorique des extrêmes qui se rejoignent mais elle n'est d'ailleurs pas totalement erronée, puisqu'elles se rejoignent effectivement à l'assemblée nationale et dans tous les lieux de pouvoir, où ces salauds passent leur temps à jouer aux cartes ensemble, avec des jokers dans les manches.
soit ils sont très bien épaulés
Non, je pense que le message sous adjacent est assez clair pour l'UMP : de + en + de gens se rendent compte que de toute façon la politique du PS serait la même mais avec des angles un peu plus arrondis pour mieux faire passer la pilule de la gauche libérale. Manque de bol, l'extrême gauche se renforce alors que l'UMP a réussi son tour de passe à englober l'extrême droite. Il va de soit que l'UMP réclame évidement au PS d'abandonner l'ouverture du PS sur la droite (afin de laisser les centristes faire le jeu des citoyens ni-ni), et d'englober la gauche de la gauche en leur sein au même titre que l'UMP a englober les propositions de LE PEN dans leur programme au fur et à mesure. Laissant ainsi le soin de faire réapparaitre un pseudo clivage politico-idéologique gauche/droite : bref l'alternance politique au cas où les mécontents ayant voté Sarko en 2007 ne se rabattent pas dans les extrêmes en 2012.wiecha a écrit:Je ne crois pas qu'il s'agisse seulement de "discréditer " la LCR ou le PS.
A cela il faut rajouter l'expérience du FNAR, ou médiatiquement le FNAR était présenter comme un groupuscule d'extrême gauche ayant des revendications d'extrême droite. Les médias appuyant bien sur le sigle rappelant étrangement ou ayant des similitudes graphique avec celui de la FAR/RAF.wiecha a écrit:Si tu rapproches ces déclarations de celle de la dépêche au dessus, tu vois quand même un discours qui se dessine: l'extrême droite et l'extrême gauche ont des problématiques communes ( première dépêche ), mais aussi des stratégies semblables ( comparaison Le Pen Besancenot ) dérivant possiblement vers le "terrorisme " ( premier article sur les "actions à craindre ", deuxième sur la présence de Rouillan au NPA)
On est bien face à un discours du pouvoir et donc analyser ce discours va tout à fait avec la démarche qui consiste à examiner de quoi celui-ci pourrait éventuellement se nourrir. En quoi, il pourrait même éventuellement encourager certaines tendances, certaines passerelles.
NOSOTROS a écrit:ca donne une idée des coups tordus dont ils sont capables ... et des moyens dont ils disposent.
Le MDI est l'expression d'un nationalisme pan-africain raciste et antisémite
4- Que faire ?
Beaucoup d'organisations pratiquant la clandestinité sur le sol européen - communistes combattants, bien sûr, mais également certains groupes nationalistes, et d'autres venus du Moyen-
Orient- fonctionnent à partir de schémas mentaux de type marxiste-léniniste, et usent de la dialectique -le "diamat", ou matérialisme dialectique- pour construire leurs raisonnements politiques ou "militaires".
Dans ce cas -on l'a vu lors de précédents séminaires- les textes produits par un groupe- de doctrine,de propagande, de revendications, etc. sont un reflet fidèle de l'organisation elle-même et il est possible, à partir de leur lecture approfondie :
- de déceler des mouvements internes, l'existence de crises,
- de comprendre des évolutions,
- de voir des "campagnes" et d'identifier des cibles futures.
En allant plus loin, il y a même la possibilité, dans un registre comparable à la médecine préventive, de déceler très tôt, par la surveillance minutieuse de chaque organisation radicale, quelque minuscule qu'elle puisse être, les symptomes d'un possible passage à la violence et à la clandestinité avant même parfois que les principaux intéressés n'en aient eux-mêmes clairement conscience.
Une opération de détection précoce, conduite à distance et dans le respect des règles de l'Etat de Droit, aurait ainsi permis, dans l'Italie des années 1969-70, et à la seule lecture des textes de la "Sinistra proletaria" et de "Résistance populaire" de voir apparaître les futures Brigades Rouges à travers l'exposition, ouvertement et sans aucune précaution de langage, des divers épisodes illégaux puis criminels dans lesquels les maos transalpins annonçaient qu'ils allaient s'engager.
De même le texte des maos français sur "l'organisation Partisane Secrète", véritable charte et mode d'emploi de la Nouvelle Résistance Populaire fut il publié ouvertement dans le N° 1 des "Cahiers prolétaires" intitulé "Elargir la Résistance". Ces cahiers étaient un supplément à "La Cause du Peuple" N° 32 de janvier 1971. Les titres des principaux chapitres : "Pourquoi la lutte violente de partisans ?" ; "Situation militaire dans les bases d'appuis" ; "Secteur ouvert et secteur d'ombre" ; 'L'organisation partisane secrète". Le tout en vente dans vingt libraires et kiosques du Quartier Latin...
Comme quoi l'histoire se répète mais ne se ressemble pas ou presque, brèves d'information aujourd'hui....NOSOTROS a écrit:soit ils sont très bien épaulés
vous avez demandé la police ... veuillez ne pas quitter ...
(okhrana, gapone : c'est vieux comme le monde)
ceux qui pensent que j'exagère, je les invite à réflechirà l'affaire Clearstream : ca donne une idée des coups tordus dont ils sont capables ... et des moyens dont ils disposent.
Ministère de l'Intérieur : les RG ont officiellement disparu hier
02/07/08
Annoncée pendant la campagne présidentielle, la rationalisation des services de renseignement du ministère de l'Intérieur est devenue effective hier, avec l'entrée en vigueur du décret instituant la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Absorbant à la fois la Direction de la surveillance du territoire (DST) et les Renseignements généraux (RG), la nouvelle direction compte 3.000 fonctionnaires et couvre un champ étendu de compétences : le contre-espionnage, le contre-terrorisme, l'intelligence économique et la lutte contre les mouvements subversifs violents.
Amertume
Si la fusion n'a pas suscité de remous à la DST, elle est plus difficilement vécue aux RG, qui se trouvent de fait démantelés entre plusieurs entités du ministère de l'Intérieur. Outre le transfert de la lutte contre le terrorisme vers la DCRI, l'activité de surveillance des jeux et courses est absorbée par la police judiciaire. Enfin, le gros des RG, qui suit la vie politique et sociale, se retrouve sous l'autorité du patron des « agents en uniforme », le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).
Les agents des RG s'inquiètent aussi de la disparition de savoir-faire, notamment de certaines surveillances en « milieu fermé », ou de la lutte contre le hooliganisme. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls : certains préfets, jusqu'à présent les principaux destinataires des informations des RG, redoutent également le renforcement du poids du DDSP, qui risque de devenir de fait un « préfet bis » dans les départements.
Bernard Squarcini, dit « le Squale », à la tête du FBI à la française
Le préfet Bernard Squarcini, 52 ans, est le premier patron de la nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui a vu le jour hier. Proche de Nicolas Sarkozy, il est considéré comme un « as du renseignement ». Surnommé « le Squale » ou « Squarc », ce fils de policier, petit-fils de berger corse, était directeur de la surveillance du territoire (DST) depuis le 27 juin 2007, après avoir été numéro 2 des Renseignements généraux (RG). Ces deux services sont fondus dans une seule et même entité, la DCRI. Aux RG, il était le spécialiste incontesté du terrorisme basque, islamiste ou corse. Il est notamment le « tombeur » d'Yvan Colonna, assassin présumé du préfet Claude Érignac.
Jovial, rond, affable, le verbe facile - « ce qui est rare pour un homme du Renseignement », selon ses interlocuteurs -, il connaît le prix de la discrétion. Il est très au fait des arcanes de l'île de Beauté où il passe régulièrement ses vacances. C'est par cette connaissance du terrain corse qu'il s'est fait remarquer par Nicolas Sarkozy.
Durant la campagne électorale et l'affaire Clearstream, M. Squarcini, en dépit de problèmes de santé, aurait joué les démineurs pour le futur président de la République. En 2004, le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, s'était opposé à sa nomination à la tête des RG...
Dominique de Villepin à nouveau entendu
AP | 01.07.2008 | 17:17
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été entendu mardi après-midi par les juges d'instruction chargés de l'affaire Clearstream, qui ont ainsi donné suite à la demande du procureur de la République, a-t-on appris de source judiciaire.
Jugeant insuffisantes les charges pesant sur l'ancien Premier ministre, le parquet de Paris a requis début juin un supplément d'information sur son rôle éventuel dans l'affaire Clearstream.
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a estimé que l'information judiciaire n'avait pas permis de déterminer que Dominique de Villepin avait réellement eu connaissance du caractère frauduleux des soit-disant listings Clearstream lors de leur transmission à la justice. Il s'agit d'une condition indispensable pour être poursuivi pour dénonciation calomnieuse.
Dans cette affaire, Dominique de Villepin est soupçonné d'avoir organisé une manipulation politique visant à discréditer Nicolas Sarkozy qui se positionnait pour la course à l'Elysée. Il aurait eu recours à des fichiers falsifiés de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream afin de dénoncer à la justice l'existence de comptes prétendument alimentés par des pots-de-vin au nom de plusieurs personnalités du monde politique.
L'ancien chef du gouvernement a été mis en examen le 27 juillet 2007 pour "complicité de dénonciation calomnieuse", "complicité d'usage de faux", "recel de vol" et "recel d'abus de confiance". Quatre autres personnes sont également poursuivies: l'ancien haut responsable d'EADS Jean-Louis Gergorin, l'informaticien Imad Lahoud, le journaliste Denis Robert et Florian Bourges, ex-auditeur de Arthur Andersen ayant participé à un audit de Clearstream.
Pierre Moscovici : "Besancenot, une arme du pouvoir contre les socialistes"
LEMONDE.FR | 01.07.08 | 18h19
Besancenot, une menace pour le PS ? Le député socialiste Pierre Moscovici ne mâche pas ses mots pour parler du porte-parole de la LCR, qui a posé les bases, dimanche 29 juin, du Nouveau Parti anticapitaliste. Il est "le rêve de Nicolas Sarkozy, qui souhaite qu'il soit à la gauche ce que Le Pen fut à la droite", écrit le candidat à la succession de François Hollande à la tête du PS dans une note intitulée "Le facteur". Selon lui, c'est même une "arme du pouvoir – qui la voudrait fatale – contre les socialistes".
"Je ne crois pas, pour ma part, à la rénovation véhiculée par la transformation de la LCR en un mystérieux parti anticapitaliste", poursuit le député socialiste. "Il n'y a pas, dans l'attitude de Besancenot et des siens, de souci de recherche des solutions, pas de prise en compte du monde tel qu'il est, de l'économie de marché, confondue de manière expéditive avec un capitalisme prédateur", lance-t-il. "J'ai débattu à plusieurs reprises avec lui sans jamais le sentir en empathie avec le PS, qu'il combat au contraire avec détermination", rappelle-t-il également. "La faveur de la LCR et de son chef se nourrit de nos divisions", regrette M. Moscovici.
A la gauche du PS, l'eurodéputé Benoît Hamon fait entendre un autre son de cloche. Le cosignataire d'une contribution avec Henri Emmanuelli estime que ce débat n'a pas lieu d'être. Pour lui, le Parti socialiste n'a pas attendu Olivier Besancenot pour perdre trois élections présidentielles successives. Et la tradition de la LCR a toujours été de "faire battre la droite"...
Source : Le Monde.fr
En toute logique, l'antisémitisme musulman s'interprète alors comme une christianisation de l'islam, sans doute liée à la colonisation chrétienne du proche-orient.
rackham a écrit:Ca c'est l'argument bidon des indigènes et cosorts pour dédouaner un antisémitisme historique en terre d'islam et refantasmer un passé idyllique où les musulmans auraient été bien plus sympas que les chrétiens. or c'est totalement faux.