Nouveau lumpenprolétariat et jeunes casseurs
Posté: Jeudi 21 Avr 2005 17:43
Trouvé sur samizdat : Nouveau lumpenprolétariat et jeunes casseurs
Contre l'Etat et le Capital, la lutte s'organise...
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/
Heu.. Par contre là, j'ai paumé le lien, désoléLe prolétariat
Ce terme a une origine latine et désignait à Rome sous l’antiquité : la plus basse classe, celle qui était privée de tout. C’est le terme scientifique pour définir la classe ouvrière puisqu’il signifie : privé des moyens de production. Mais sous l’influence des médias, ce terme a pris une connotation, une signification péjorative signifiant les « pauvres ». Les réformistes et les révisionnistes (ceux qui révisent et abandonnent la théorie de MARX et LÉNINE) au lieu de promouvoir ces termes et concepts, l’ont abandonné – cf. Georges MARCHAIS et Georges SÉGUY. Cela dit, objectivement, que ces derniers le veuillent ou non, le prolétariat existe.
ENGELS, l’ami et compagnon de lutte de MARX définit ainsi le prolétariat :
« La classe des travailleurs modernes salariés qui ne possède aucun moyen de production et est réduite à vendre sa force de travail pour vivre ». (ENGELS : préface à l’édition du "Manifeste communiste").
De plus, « c’est la classe de la société qui vit exclusivement de la vente de sa force de travail et ne tire aucun profit d’un quelconque capital … le prolétariat ou classe des prolétaires est en un mot la classe ouvrière ». (ENGELS « les principes du communisme » page 5 – œuvres choisies).
MARX parle aussi du « lumpenprolétariat » terme qui vient de l’allemand « prolétariat en guenilles » qu’il convient de différencier du prolétariat industriel.
« Le lumpenprolétariat forme une masse strictement différenciée du prolétariat industriel recruté dans les bas fonds, voleurs et criminels de toutes sortes, vivant en marge de la société, des gens sans travail défini, sans foi ni loi ». (K. MARX – « Les luttes de classes en France – 1848/1850 » page 216 – tome 1 œuvres complètes – édition anglaise).
Quelques mots sur l’origine de ce « lumpenprolétariat ». Au moyen âge, déjà il y avait des gens à la ville qui vivaient de la rapine, du meurtre, du vol. A Paris, ils vivaient dans un quartier difficilement accessible à la police : « la cour des miracles » décrit un peu romantiquement par Victor HUGO dans « Notre Dame de Paris ».
Avec l’apparition et le développement du capitalisme, ce sont des millions de paysans sans terre (les serfs) qui n’ont d’autres ressources que d’aller à la ville pour subsister. Or le capitalisme fondé sur la concurrence de main d’œuvres pour assurer son profit est indissociable du chômage, c’est-à-dire, de la tendance du capital à écarter de l’emploi de nombreux travailleurs « l’armée industrielle de réserve » selon K. MARX. Sans ressources, les divers secours et allocations n’existaient pas, ces hommes et femmes n’eurent d’autres recours que la délinquance organisée, la mendicité.
Au stade impérialiste du capitalisme avec la formation de monopoles, la corruption, la spéculation financière, l’existence de divers trafics, sévit une économie parallèle (drogue, armes, prostitution etc.). Le lumpenprolétariat vit de cette économie parallèle.
MARX intègre le lumpenprolétariat dans la classe ouvrière à l’origine mais par son mode de vie, son niveau d’existence social, cette catégorie qui vise à l’appropriation privée au détriment d’autrui relève de la petite-bourgeoisie.
Les membres du "lumpen", toujours à court d’argent, sont des proies rêvées pour les partis fascistes et leurs groupes paramilitaires, pour la police (indicateurs et mouchards) pour briser les grèves par la force comme aux États-Unis.
Dans la société capitaliste, le prolétariat est la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout car les prolétaires n’ont que leurs chaînes à perdre dans la lutte et la révolution. Ainsi la bourgeoisie en vivant de la vente de la force de travail des salariés forge ses « propres fossoyeurs ». (K. MARX).
Le prolétariat est donc porteur d’un nouveau mode de production économique : le socialisme où la propriété sociale des moyens de production et d’échange devient la règle supprimant par conséquent l’exploitation de l’homme par l’homme, l’oppression nationale, le racisme, le sexisme. La classe ouvrière au pouvoir devient la classe dominante orientant la société. Le prolétariat regroupe alors autour de lui la majorité laborieuse de la nation.
« Les travailleurs industriels de la ville sont capables de diriger toute la masse des travailleurs et les exploités dans la lutte pour le renversement du joug du capital ». (Lénine : « La grande initiative » – tome 3 – Œuvres choisies).
Au fur et à mesure de ses progrès de conscience, sous le capitalisme, le prolétariat s’organise en courants politiques, syndicats, partis, reflet du niveau de leur conscience de classe.
La conscience première consiste à mesurer que son patron a ses propres intérêts de classe, qu’il faut revendiquer par la lutte pour satisfaire ses objectifs. MARX et ENGELS baptisent cette forme de conscience : la conscience en soi.
A un degré supérieur de conscience, le prolétaire, le travailleur mesurent que l’ennemi n’est pas seulement « son » patron mais l’ensemble de la classe bourgeoise et son État au service de l’exploitation capitaliste. MARX et ENGELS parlent alors de « conscience pour soi » puisque les prolétaires reconnaissent la nécessité de la lutte de classes jusqu’au renversement du capitalisme.
Le syndicalisme révolutionnaire, les partis révolutionnaires prolétariens (réellement communistes) relèvent de la conscience pour soi.
Les syndicats réformistes, de collaboration de classe, les partis sociaux-démocrates relèvent de la conscience en soi (à la base). Les dirigeants sont des traîtres au mouvement ouvrier.
http://www.groupeclaris.com/article.php3?id_article=120La médiatisation des « violences raciales »
Instrument communautaire et sécuritaire de la décomposition sociale - par Manuel BOUCHER
Ce texte a pour principal objet de revenir à chaud sur la frénésie médiatique récente déclenchée à propos des violences commises par des jeunes venus des quartiers populaires à l’encontre de lycéens issus des classes moyennes lors des manifestations estudiantines organisées durant l’hiver 2005. En effet, les médias ont été le théâtre du remplacement d’une analyse sociale et politique de la « question sociale » par une « racialisation » des rapports sociaux ainsi que d’une exploitation partisane de ces évènements renforçant paradoxalement les processus de fragmentation sociale, culturelle et raciste par ailleurs dénoncés par les plupart des journalistes et des protagonistes « communautaristes ». Notre ambition est donc de participer modestement à l’analyse de ces événements en optant pour une posture dépassionnée, décommunautarisée mais politisée.
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Chroniqueurs: Aude Lancelin, Elisabeth Lévy
Alain Finkielkraut :
Une voix vient de l'autre rive aux éd. Gallimard / Folio
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Tariq Ramadan :
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De L'islam aux éd. Tawhid
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Aziz Zemouri :
Faut-il faire taire Tariq Ramadan ? aux éd. Archipel
Calixthe Beyala :
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Paul-François Paoli :
Je suis corse et je n'en suis plus fier aux éd. Max Milo
Didier Peyrat :
En manque de civilité aux éd. Textuel
Olivier Le Cour Grandmaison :
Coloniser - Exterminer. Sur la guerre et l'Etat colonial aux éd. Fayard
*Livres présentés au cours du débat ou en fin d'émission :
- Comité de soutien à Florence Aubenas et Hussein Hanoun : Cent jours sans
- Nelly Schmidt : L'abolition de l'esclavage aux éd. Fayard
- Olivier Pétré-Grenouilleau : Les traites négrières aux éd. Gallimard, collection NRF
- Jacques Lacarrière : Sourates aux éd. Fayard
- Philippe Muray : Festivus, festivus. Conversation avec Elisabeth Lévy aux éd. Fayard
Idem...Paul Anton a écrit:Euh...euh… ça fait très longtemps que je n’ai pas allumé le poste de TV…
Mouais OK, mais d'un autre côté, je ne vous dit pas de payer une redevance, non plus . En plus comme excuse, j'invoque.... ... Rien, c'est pas l'objet du débat de ce sujet.lucien a écrit:Idem...Paul Anton a écrit:Euh...euh… ça fait très longtemps que je n’ai pas allumé le poste de TV…