C'est expéditif comme commantaire Ma grand-mère me disait qu'il faudrait tuer les vieux dès la naissance Et les parents qui ont déjà des enfants pratiquent l'infanticide ?Paul Anton a écrit:Il ne faut plus faire d'enfants...
Léa a écrit:C'est expéditif comme commantairePaul Anton a écrit:Il ne faut plus faire d'enfants...
Au fait, quelqu'un a vu le film "The Island" ?... Enlever les effets spectaculaires holywoodiens, et, la lotterie n'est plus qu'une simple police d'assurance vie pour celui qui la contrôle Suis-je vraiment hors-sujet ? Pas si sûre....
Il est dispo sur ta Mule (contre la loi DADVSI )... Mais bon.Paul Anton a écrit:Ah non, je ne l'ai pas regardé.
Léa a écrit:Et les parents qui ont déjà des enfants pratiquent l'infanticide ?
Paul Anton a écrit:Alors là
Tu me poses une colle...
ActuChomage > Priscille. D'ailleurs sur le même site, il y a aussi une interview de l'auteur.Priscille
Frédéric MARTINEAU
2006 - LA SOCIÉTÉ DES ÉCRIVAINS
A regarder la couverture on se dit "tiens, une histoire d'amour" ? Et c'en est une, en quelque sorte, mais pas comme on l'imaginerait... C'est d'abord une histoire de chômage avec tout ce que cela induit : la chute, la dépossession, la prise de conscience et, surtout, la misère sexuelle. L'aborder ainsi dans un roman, il fallait oser !
Frédéric Martineau était cadre moyen dans le BTP. Quand il a démissionné, jamais il n'aurait cru qu'il resterait sans emploi et deviendrait RMIste, puis SDF. Si la première partie de son livre est d'inspiration autobiographique et conçue de façon traditionnelle, la seconde dérape dans la fiction intriguante : mais qui est donc Priscille ?
Sur un ton alerte et faussement ampoulé qui ne manque ni d'ironie ni de piquant, c'est un proche de Jacques qui témoigne de la métamorphose de son ami. Car Jacques était un homme insouciant, un peu immature, professionnellement bien placé et socialement fréquentable, issu de parents ouvriers qu'il reniait plus ou moins - ayant, lui, fait des études et pris l'ascenseur social. Mais un jour, rentabilité oblige, on lui demande de licencier une partie de son équipe. La conscience de Jacques alors se réveille : il refuse d'obéir puis donne sa démission. Malgré ses diplômes et sa prestance, Jacques ne va pas retrouver un emploi. La femme mariée avec qui il a une liaison torride le quitte. En quelques mois, ses économies fondent comme neige au soleil. Il découvre l'humilité, les restrictions budgétaires et le RMI, l'individualisme, l'injustice et l'absurdité, les amis qui s'éloignent, la dépression que génère le regard des autres et la honte de soi. Puis il va perdre son bel appartement parisien... Coup de chance : on lui prête un deux pièces en banlieue, et il rencontre la fascinante Priscille. Un nouveau départ semble s'engager. Ainsi s'achève la première partie, car Jacques ne donnera plus de nouvelles.
Ensuite, le ton change : Jacques vit avec Priscille une relation trouble, et c'est tour à tour, en alternance, que Jacques et Priscille s'expriment. Alors que nous avons déjà fait la connaissance de Jacques, nous ne savons rien d'elle. Tandis que lui ne cesse de sortir et rentrer à la recherche de quelque chose, elle l'attend dans leur petit logement : elle sait qu'il lui revient toujours. Cette étrange compagne à la fois indulgente et jalouse lui empoisonne la vie mais il ne peut, finalement, se passer d'elle. Qui est donc Priscille ? Je ne vous en dit pas plus.
Jacques s'est englué dans le chômage, replié sur lui-même. La tension monte entre Priscille, solitude et obsession.
Comment assouvir ses désirs quand on est jeune et qu'on ne dispose que de 400 euros par mois ? Si la libido féminine s'accommode plus volontiers de l'abstinence, il en est tout autrement pour la gent masculine. Et si le chômage touche davantage les femmes, il est peut-être plus simple à vivre pour elles. Car, plus qu'une femme, un homme doit avoir une carrure, un statut social, un revenu, et subir l'appel de ses hormones... "Je souffre de carences libidineuses aggravées d'un syndrome d'inutilité sociale. Une pathologie de la relation à la société partagée par des centaines de milliers de sans-emploi", constate Jacques. "Le renoncement involontaire au culte de la performance a entraîné une crise identitaire" : longue et semée d'embûches sera la route vers un semblant de confiance en soi.
Dignement narré, égratignant notre société moderne avec beaucoup de finesse et de discernement, Frédéric Martineau a réussi la prouesse de nous distraire en nous faisant réfléchir. Si le BTP n'a plus voulu de lui, nous on lui souhaite un bel avenir littéraire !
Sophie HANCART
Oui tu as raison, c'est ce que j'ai pu lire sur le site Enfin c'est tout.... C'est rapide, car il y a aussi l'articulation avec d'autres principes.Etudiant 1024 a écrit:il est clair que pour eux la seule solution est la non procréation, un point c'est tout.
Diogène le Cynique, Hédonisme Je dois mal réfléchir ?Etudiant 1024 a écrit:Quand on y réfléchit, historiquement c'est une première : proner le sexe seulement pour le plaisir ! Avant quand un mouvement (ou plutot religion) emmetait des preceptes sur le sexe c'était tout le contraire .
Léa a écrit:Oui tu as raison, c'est ce que j'ai pu lire sur le site Enfin c'est tout.... C'est rapide, car il y a aussi l'articulation avec d'autres principes.
Faut il aussi replacer ces textes dans leur contexte historique avec les tabous sociaux culturels (le poids religieux reste effectivement pesant) et dans leur contexte politique.Etudiant 1024 a écrit:Si je me rappelle bien il n'evoque pas directement mes dires sur leur vision du sexe, mais c'est implicite : ne donnant pas leur avis sur le plaisir sexuel.
Sans avoir étudier ce domaine, mais sur la base d'un simple "engouement" d'enrichissement personnel de culture générale, j'avais cru comprendre que le problème n'était pas de refuser "moralement" la procréation (à vrai dire, il semblerait que les hédonistes de l'époque se seraient bien passé de procréer), mais que le problème reposait sur l'aspect "technique" du contraceptif La capote en laine tricotter à la main ce n'est effectivement pas le top des moyen de contraception... Quant aux boyaux de porc, bien que cela soit plus écolo ça casse le mythe du plaisir. Quant à l'avortement, S'il était pratiqué à cette époque, cela devait être un massacre Sans avoir pu résoudre techniquement le dilèmne de la contraception, il me parait donc évident que les hédonistes se résignaient alors aux risques (relation multiple = plusieurs riques) d'une fatalité du plaisir consommé (et hop, la livraison de la cigogne ) Et en espérant que la femme eut été consentante (enfin là, c'est une autre problèmatique ).Etudiant 1024 a écrit:Sinon pour les cyniques et les hédonistes : Si mais souvenir sont bons (surtout pour les cyniques, car pour les hédonistes je n'ai du m'informer qu'à travers des cours de philo formaté) ils ne refuse pas le plaisir (ou plutot le prone) mais il ne refuse pas la procréation.
Comme Pentti Linkola de Saaksmaki (Finlande), cité par le Wall Street Journal (1), une autre guerre mondiale, dit-il (en finnois), serait une "heureuse occasion pour la planète... Sil y avait un bouton que je pourrais presser, je me sacrifierais sans hésiter si ça signifiait que des millions mourraient". Il n'a pas dit avec combien de millions il veut jouer au jeu de massacre, mais enfin même 80 millions ça n'éliminerait que la croissance d'une année. Ca ne pourrait pas sauver Gaïa et on serait coincé avec tous ces cadavres. Beuark. Même Garrett Hardin, qui dit que nourrir les gens qui meurent de faim en augmente le nombre, refuse la philosophie sans concession de Pentti Linkola. "Nous avons beaucoup de possibilités qui devraient être explorés avant d'avoir une telle approche brutale", avertit-il.
(si vous parlez du fait qu'il était selon la rumeur végétarien, la réponse serait oui sur ce point.)
Si l'espèce humaine disparaissait, comment nous réincarnerions-nous ici-bas?
Notre situation est si précaire que nous ne pouvons pas affirmer qu'il y aura même une quelconque biosphère où se réincarner dans notre prochaine vie.
tomatok a écrit:rien que l'idée que l'hypothèse d'une guerre mondiale comme solution puisse être sereinement envisagée je trouve ça un peu limite perso...
tomatok a écrit:après le problème c'est que les liens que j'ai regardé partant de ce site sont en anglais.
tomatok a écrit:mais bon y'a des points où ça m'a l'air un peu chéper :Si l'espèce humaine disparaissait, comment nous réincarnerions-nous ici-bas?
Notre situation est si précaire que nous ne pouvons pas affirmer qu'il y aura même une quelconque biosphère où se réincarner dans notre prochaine vie.
tomatok a écrit:la terre et tout ce blabla devrait être la priorité...
tomatok a écrit:si ce sont les animaux en tant qu'êtres vivants qui doivent être préservés par cette "mesure" ou si ce sont les animaux en tant qu'espèces faisant partie d'un tout qui doivent l'être...
tomatok a écrit:vouloir l'existance du monde sans soi et militer pour ça (bien qu'évidemment ces conceptions ne soient pas à première vue autoritaires) est à mon avis assez proche de problèmes personnels... je ne vois pas comment on peut y adhérer autrement
tomatok a écrit:perso ça m'a fait un effet assez sectaire du coup.
Te sentirais-tu... coupable ?!...
J'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire
alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de
remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir
les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c'est la
turlutte finale
J'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer
chez mes Nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de
mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine
et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides,
serviles et domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les
chè-è-vres, les Tamagochis et les poissons rouges...
Léa a écrit:Un sujet de débat qui va adresser plus d'une polémique
changuita a écrit:Aprés vouloir que la terre redevienne un paradis ça me semble chelou, si tu prend juste la nature tu tombera sur des trucs assez horrible, des méres ours qui mangent leur bébés, tous les charognards, et pi meme les catastrophes naturelles, les maladies.... etc...
Effectivement cela risque de t'intéresser, j'ai réussi à trouver des liens audios sur le net (mais en Anglais). Le problème de surpopulation reste toutefois crédible devant les ressources naturelles exploitables/exploitées, mais les propositions avancées par les mouvements Zero / Negative Population Growth me laissent très perplexes.Etudiant 1024 a écrit:Léa je n'ai pas fouillé les sites US et je n'ai donc pas pu constater le lien NPG (dès que j'aurais le temps je fouillerais car c'est loin d'etre ininterressant).
Ah ben voilà qui rassure. Là c'est vrai que ta position est en total contradiction avec les mouvements aux states qui ont eux adoptés une ligne de conduite politique sur l'immigration beaucoup plus fermé.Etudiant 1024 a écrit:De toute facon je suis a 100 % pour une immagration libre, les cotés négatifs et positifs sur la France je m'en moque royalement (si ce n'est que le mot France a un sens sans le concepte d'état nation).
Heu ?... tu parles d'un article publié dans Le Monde (dont JM Colombani est le directeur actuel); ou tu parles vraiment du journal satirique Le Moode (Cf. "Fouteur de Merde" / "Pastiche") ?Etudiant 1024 a écrit: Y a un belle article dans le Moode sur ce sujet. Si vous ne savez pas ou vous le procurez je le mettrai en ligne.