par oliv » Mercredi 14 Fév 2007 15:25
Miguelito a écrit:
"Dans ce sujet, nous baignons de toute façon dans l'idéologie - ou même la religion - par excellence : l'économie. On pose la question, ou plutôt le problème, des moyens de production. Problème de gestionnaire (les problèmes sont rentables pour les gestionnaires à l'inverse des questions qui demandent à ce que nous nous engagions réellement) qui réduit l'essentiel de notre existence à la survie. Dans la question des besoins abordée par Oliv, il manque un élément important : il a raison de dire que les besoins se posent logiquement en premier. Mais poser cette question de manière isolée est à mon sens une erreur qui conduit encore au mensonge économiste. Poser la question de nos besoins c'est poser la question de savoir ce qui nous est approprié dans notre démarche, dans notre forme de vie, dans notre engagement. Voilà pourquoi il ne s'agit pas seulement de savoir comment nous allons trouver à bouffer mais de lier ce comment bouffer à l'ensemble de notre démarche. Encore une fois : le partisan qui croque son pignon de pain au fond d'une tranchée ne fait pas la même chose que l'ado boutonneux qui s'empiffre au Mac Do du coin. Un économiste vous soutiendra pourtant le contraire en affirmant que les deux mangent. Mais pour nous, cela est une façon fallacieuse et idéologique de présenter la réalité. "
Quand je parle de "besoins" et de leur énonciation par chacun, par chaque individu, je veux dire "besoins" au sens large du mot, bien sur cela englobe les besoins premiers "bouffer, ce loger..." mais aussi le autres! Les besoins premiers doivent pouvoir être définis par chacun, et si là nous sommes soi-disant sur un terrain économique, ce terrain là est présent dans l'actualité, dans nos vies (problème de logements, de ressources) et ils pointent leur nez de plus en plus, nous ne pouvons l'ignorer!
Les autres besoins, tout aussi importants, sont les besoins sociaux (se voir, se rencontrer, ...faire la fète...) et pour moi nous sortons là un peu du domaine purement économique!
Il s'agit donc que chacun en association avec d'autres (au niveau d'un quartier, d'une commune....fédéralisme) puisse énoncer ses besoins, en clair dire comment il veut vivre et comment alors il veut s'organiser avec les autres!
Comment s'associer, pour aller où, voilà une question sociale et "politique", politique dans le sens de "comment on s'organise", sur quelle base, sur quelle "ethique", pour quelles formes de relations (hiérarchie, anarchie) et là : exit l'économique (tout du moins l'économie est mise en retrait, au deuxième plan). On peut voir alors que la question purement économique (comment produire) n'est pas la plus importante, d'ailleurs les bolchéviques en voulant résoudre la question économique ont créer une dictature.
Quand on débat de tout cela, on parle d'anarchisme bien sur et de communisme anarchiste; comment on veut vivre (communisme) et sur quelle "ethique", la liberté (anarchisme)!
Le syndicat ne pouura que difficilement être l'organe de la société apres une révolution sociale car totalement libres et conscients les individus choisiront une ou des formes de vie auxquelles le syndicat n'aura pas pensé ou peu, sa structure l'empèchera de s'y adapter....!!
Le syndicat (anarchiste) est un outil de lutte et non pas une représentation à l'echelle réduite de la société future.