G.A.H n°3

Sommier théorique et affinités idéologiques !

G.A.H n°3

Messagepar soleilnoir » Mardi 01 Déc 2009 7:16

Les copains du G.A.H (groupe anarchiste du hainaut) ont sortis leur journal et on repris la petite charte de la CNT AIT De lille

=> http://www.on6kb.net/groupe-anar/?cat=23
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Re: G.A.H n°3

Messagepar lucien » Vendredi 18 Déc 2009 15:43

Charte jamais postée sur ce forum, si ? Ca pourrait être intéressant de les compiler à la suite...

Définition de l’Anarchosyndicalisme de la CNT AIT Lille Hainaut Flandres – Rijsel Henegouwen Vlaanderen

L’anarcho-syndicalisme est un syndicalisme basé sur les principes de fonctionnement de l’anarchisme (autogestion, libre fédéralisme, démocratie directe, refus de l’industrialisme a-idéologique, refus des obédiences marxistes, réformistes et corporatistes …).En d’autres termes, le militant anarchosyndicaliste pose le syndicat comme forme naturelle d’organisation des dominés, et refuse le principe de parti, d’association ou de regroupement corporatiste. Le syndicat est alors la structure qui permet aux classes opprimées de s’organiser à la base et de mener la lutte selon les choix des individus regroupés en collectifs et non selon des directives données par un bureau politique ou une union syndical locale, régional ou national.
La CNT-AIT Lille-Hainaut-Flandre cherche à réinterpréter l’anarcho-syndicalisme, à la lumières d’autres expériences du mouvement révolutionnaire (situationnisme surtout, et dans une certaine mesure le conseillisme), pour donner vie au concept d’autonomie populaire et élaborer les luttes au sein de la vie quotidienne.
Nous refusons de séparer le Politique (comme le font à nos yeux, les autres organisations libertaires, etc) et le « social » (comme le font les syndicats). Nous abordons une démarche globaliste où l’idéologie, le politique et le social se rejoignent, les uns ne pouvant exister sans les autres au risque de parceller et de spécialiser les luttes, de cloisonner les combats sous forme d’anti-ceci ou d’anti-cela.

Nous refusons également le possibilisme, qui consiste à dire que, oui, la révolution est possible, mais en attendant, nous allons essayer de nous infiltrer dans le système pour trouver la faille. Sauf que la faille se referme toujours sur ceux qui veulent en user. De plus, ce discours freine les capacités révolutionnaires des individus en les amenant sur des voies en apparence très radicales, mais dont le fond est le plus pur réformisme. Par exemple, en leur disant que, la révolution sera pour plus tard, mais, pour y arriver, il faut au préalable que l’on voit le plus de drapeaux dans les manifs et il faut absolument s’implanter dans les entreprises et essayer de se faire élire pour représenter la classe prolétarienne. On voit bien qu’à partir dans cette direction, toute révolte est refrénée et l’individu enfermé dans un système rigide et clos.

Nous ne sommes pas là pour représenter ce que certains appellent la masse, les travailleurs, le peuple. Ces mots sont vides de sens à nos yeux et ne sont que l’expression du désir d’autorité sur les individus. Nous avons comme but de rendre les dominés autonomes, en ne leur disant pas ce qu’ils doivent faire, mais en apportant un soutien qui leur permettra de choisir le mode de lutte qui leur semble le mieux adapté, suivant leurs capacités, le contexte et le but visé. Nous ne voulons pas être de nouveaux bergers guidant le troupeau.
Nous essayons de repenser la lutte dans un cadre qui ne s’enferme pas sous une forme pernicieuse d’ »ouvriérisme » où la seule stratégie possible serait le corporatisme pour coller à la « réalité ». Comment renverser un système si l’on adopte les mêmes divisions (prof, chercheur, étudiant, boulanger, intermittents, etc…) ? L’anticorporatisme permet de fédérer des luttes avec les chômeurs, les précaires, ceux qui n’ont aucun statut, les S.D.F, les dits « squatteurs », les « marginaux », tous ceux que les syndicats renvoient chez eux, ne sachant pas les inscrire dans une « branche ».

La volonté de contrôler notre « visibilité » nous permet de rester libres, de ne pas, au nom d’une soi-disant « efficacité », faire de l’action spectaculaire et ainsi confondre cette dernière avec l’action directe. Cela permet de rester maître de ses choix et ses actions, de prendre le temps de trouver le meilleur moment, le meilleur mode et le meilleur lieu de l’action. Cela sans tomber dans le rituel répétitif et aliénant des parades contestataires qui, pour certaines, n’ont rien à envier à celle du capitalisme Disneylandien (sic).

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Re: G.A.H n°3

Messagepar soleilnoir » Mercredi 23 Déc 2009 10:16

Bonne Idée :wink:
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Re: G.A.H n°3

Messagepar Nico37 » Lundi 12 Juil 2010 21:42

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