[aparté : - Ne vaudrait-il pas meux dire alors: le premier [pelloutier] n'a jamais appartenu au mouvement anarchiste" ? ]
C'est original comme point de vue sur quelqu'un qui a écrit dans sa "lettre ouverte aux anarchistes" :
"Nous avons jusqu'ici, nous anarchistes"
puis
"Devons-nous donc, en nous abstenant de coopérer à leur tâche, courir le risque qu'un jour les difficultés ne les découragent et qu'ils ne se rejettent dans les bras de la politique ? Tel est le problème que je soumets à l'examen
des camarades" ...)
On peut en discuter ailleurs pour ceux que les polémiques historiques intéressent, car là on parle de présent et c'est bien aussi ...
(sinon nos petites expériences de luttes sont également dans le batiment. Mais sur le mode qu'indique Wiecha : quelqu'un qui est là mais qui pourrait être ailleurs ... Et qui a les mêmes problèmes que tout précaire : le patron qui ne verse pas le salaire, obligé de mettre un coup de pression pour débloquer la situation ... Que ce soit le batiment ou la restauration ou le commerce ne change rien)
Que chacun construise les outils qui lui semble utiles.
je suis d'accord. Mais ce que je trouve fascinant, réellement, quand tu regardes des outils précisément c"est qu'ils sont le reflet de la créativité et l'inventivité de l'être humain. Chaque métier, chaque geste à son outil, adapté. Il est le fruit d'années de travil, d'observation, de réflexion, de tatonnement. Il est le fruit d'une classe justement. Un outil est un processus social. C'est ça qui le rend intéressant. Car chacun peut apporter sa pierre auprojet collectif.
Je ne dis pas qu'aux Vignoles ce n'est pas le cas. Mais j'ai l'impression que c'est un peu plus figé dans la forme que doit prendre l'outil, c'est dommage.