364 nuit noires pour les précaires, pour 1 "Nuit Blanche"
Depuis la loi de décentralisation de 2003 la gestion du RMI incombe au département. A Paris le département et la ville se confondent. Delanoé est à la fois maire et président du conseil général c'est donc d'un même homme que dépend l'attribution du rmi et les attribution des aides financières municipales. Le Département de Paris depuis 2003 se plaint des effets de la décentralisation sur le budget social. Des économies sont à ce titre faites sur les chômeurs non indemnisés.
Delanoë n'a par exemple pas délégué à la Caf la gestion des demandes de RMI des salariés démissionnaires et intermittents du spectacle, retardant ainsi de plusieurs mois l'attribution des versements des allocations pour ces derniers, qui n'ont alors pas d'autre choix que d'accepter n'importe quel boulot précaire et sous-payés.
Concernant les aides municipales, là encore, difficulté d'accès pour les titulaires de minima sociaux. L'attribution de cette aide est prévue pour les Parisiens ayant subi une chute de revenu. RMIstes, ASS,API, AAH n'ayant pas les moyens de finir le mois se voient donc généralement refuser cette aide.
Pourtant le budget parisien est conséquent, la preuve dans ce cocktail de sommes faramineuses :
24 millions d'euros ont été dépensés, pour la promotion des }Jeux Olympiques (félicitons nous de l'échec de cette candidature, les dernières villes ayant accueilli les JO ont toutes au préalable viré les pauvres de leurs quartiers)
850000 euros pour Paris Plage, des brumisateurs géants à disposition gratuite des idiots alors que nombre de taudis parisiens n'ont pas l'eau courante, que les centres d'action sociale distribuent au compte goutte les aides à l'énergie.
1,2 million d'euros pour la Buit Blanche, alors que toute l'année, nous sommes des milliers de Parisiens à vivre journées noires et nuits blanches pour joindre les deux bouts !
Parallèlement à cet échantillon d' « événements » hors de prix, la mairie de Paris vient d'annoncer une nouvelle aide pour les grands précaires : le fond pour l'Insertion. Son montant : 1 millions d'euros que devront se partager les rmistes et sdf de la capitale, soit 8 euros par allocataire du RMI pour l'année.
DU FRIC POUR LES PAUVRES, PAS POUR LES CRETINS !
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