Fête de l'Humanité : articles divers

Les luttes en France...

Fête de l'Humanité : articles divers

Messagepar Léa » Dimanche 11 Sep 2005 10:18

Logiquement, j'aurais pensé que Michael 05 nous aurait fait l'exclisivité :lol: Ben NON c'est comme pour le 29 mai... :wink:

La Fête de l'Humanité démarre avec débats, concerts et théâtre
samedi 10 septembre 2005, 12h53

PARIS (AFP) - La 70e Fête de l'Humanité s'est ouverte vendredi dans le parc départemental de la Courneuve, où sont prévus plus de 200 débats, avec la participation notamment du socialiste Laurent Fabius, des dizaines de spectacles de musique et de théâtre, du cinéma et une immense librairie.

"Un rendez-vous de résistance et d'espoir", titrait vendredi l'Humanité qui voulait y voir "l'un des points de départ d'une grande contre-offensive sociale et politique".

Pour l'événement populaire le plus couru de la rentrée, qui s'achève dimanche, on attendait comme toujours plusieurs centaines de milliers de personnes, devant 550 stands étalés sur 70 hectares.

Dès vendredi soir, un débat était prévu sur la liberté de la presse dans le monde. Marie-George Buffet devait accueillir Leïla Shahid, la déléguée générale de Palestine en France. Une soirée était prévue avec Henri Alleg, auteur de "La question", à l'occasion de la sortie de son autobiographie "Mémoire algérienne".

Emir Kusturica et le "No smoking orchestra", puis les Maliens Amadou et Mariam ouvraient la fête. Avec, sur les planches, six femmes racontant des lettres fictives écrites du camp de Birkenau, sous l'intitulé "Lella, Danielle Casanova, une vie".

Mais les grands débats politiques se dérouleront samedi: le matin sur l'alternative à gauche, avec sur l'estrade les seuls défenseurs du non au référendum du 29 mai, puisque les tenants du oui ont refusé d'être à la tribune aux côtés des opposants au projet de Constitution européenne dans leurs propres partis.

Au débat de l'après-midi, consacré à l'Europe, participera -une grande première à la Fête-, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius, lui aussi tenant du non. Sera également présent le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon, dont l'association, "Pour la république sociale", s'est offert un stand de 100 m2 (dans l'"avenue du progrès social") où seront organisés des conférences et débats et où José Bové viendra dédicacer ses livres.



"Participer à un gouvernement de gauche sur une ligne "raisonnable", c'est non"
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français

LE MONDE | 09.09.05 | 13h45 • Mis à jour le 09.09.05 | 13h45

La gauche a dénoncé les cent premiers jours de Dominique de Villepin à Matignon. Et puis après ?
Il faut que la gauche dénonce cette politique liquidatrice de la droite, mais on ne peut pas en rester à une condamnation. Dans toute une série de domaines, elle doit apporter des réponses. Sur le logement : est-ce qu'on crée un service public du logement ? Sur l'emploi : va-t-on se diriger vers une sécurité de l'emploi et de la formation ? Sur les missions de l'Etat : remet-on en cause les lois de décentralisation de Raffarin ? Sur la fiscalité : continue-t-on à abaisser l'impôt sur le revenu ou lance-t-on une véritable réforme ? La gauche doit redevenir crédible.

Depuis plusieurs semaines, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy affichent leur rivalité, notamment sur les thèmes économiques et sociaux. Qu'en pensez-vous ?
Les hommes sont différents mais ils appartiennent au même gouvernement. On essaie de nous piéger en disant qu'il y aurait une alternance à droite, mais c'est bien la même qui avance, qui s'enfonce dans une politique de plus en plus réactionnaire, et qui sait qu'elle a besoin de passer en force d'ici à 2007.

La gauche est-elle en état de s'y opposer ?
Avec le référendum, une dynamique populaire s'était créée et avait permis la victoire du non. Aujourd'hui, on a le sentiment que cette dynamique ne redécolle pas. Je proposerai, dimanche, à la Fête de L'Humanité , un grand rassemblement populaire en octobre qui dise non à la politique de Villepin-Sarkozy.
Maintenant, la première question que la gauche doit se poser c'est : où veut-on aller ? Rester dans l'opposition ? Refaire une énième alternance sans projet qui décevra à nouveau ? Ou, comme je le propose, construire une union populaire sur la base d'un programme antilibéral de grandes réformes.

Vous accueillez, pour la première fois à la Fête de L'Humanité, Laurent Fabius pourtant longtemps désigné comme un "social-libéral." Son image a-t-elle changé ?
Je ne sais pas si son image s'est transformée. Je ne sais pas si on sera d'accord sur un projet transformateur, sur la fiscalité par exemple, puisque nous n'avions pas tout à fait la même vision quand il était ministre des finances. Mais j'ai pris acte de son positionnement contre le traité constitutionnel européen. Je m'en suis félicitée. Maintenant, nous allons voir si nous pouvons converger sur des propositions qui rassemblent une majorité à gauche.

Les communistes sont-ils prêts à participer de nouveau à un gouvernement avec les socialistes ?
Tout est ouvert. Nous sommes dans la gestion des collectivités locales, nous participons à des exécutifs. Mais nous avons tiré douloureusement les enseignements de ce qui s'est passé en 2002. La gauche, le PCF, ont été sanctionnés. Nous ne sommes plus dans la même situation qu'en 1981. François Hollande parle d'une gauche durable. Pour moi, elle ne peut l'être que si elle est porteuse d'un projet antilibéral, qu'elle rend le pouvoir aux citoyens et si elle est engagée dans une série de réformes aptes à changer les choses. Si ce n'est pas sur cette base, nous n'irons pas. On ne veut pas d'un réformisme de gauche, d'un social-libéralisme, il faut que le PS l'entende.

Vous posez des conditions ?
Nous ne sommes pas d'accord avec le PS tel qu'il est aujourd'hui et ses orientations issues du congrès de Dijon -mai 2003- . Cette orientation-là a été battue le 29 mai par ses électeurs. Je ne partage évidemment pas les propositions de Dominique Strauss-Kahn. Si nous devions de nouveau participer à un gouvernement de gauche qui dirait aux électeurs qu'il y a le pacte de stabilité, qu'il faut donc être "raisonnable" et qu'on ne peut rien changer, eh bien c'est non.

Vous étiez ministre de Lionel Jospin de 1997 à 2002. Vous le regrettez ?
Le plus grand reproche que je me fais, c'est de ne pas avoir su ou pu dire publiquement nos désaccords sur plusieurs points et appeler le peuple à agir. Il y a pourtant eu des alertes en 2001 avec les élections municipales.
Nous sentions bien que tout n'était pas très bon pour les salariés. Les 35 heures, nous étions pour, nous les avons soutenues, mais leur application n'allait pas. Peut-être n'avons-nous pas su gérer la solidarité gouvernementale, le rôle d'un parti et la mobilisation populaire. Il ne faut pas recommencer comme en 1997 mais se mettre d'accord sur un contenu.

Y a-t-il deux gauches ?
Je refuse ce débat. Il y a toujours eu un courant radical, un courant social-démocrate, ce n'est pas nouveau. Mais je ne veux pas qu'on fige les choses, ni construire un cartel face au PS. Si tel avait été le cas, le non n'aurait jamais gagné. Heureusement que des socialistes et des Verts se sont battus pour le non.

Mais toutes les formations de gauche, à commencer par la vôtre, vont présenter un candidat en 2007...
La candidature commune ne me paraît pas correspondre à la réalité de la gauche française. Les différentes sensibilités doivent pouvoir s'exprimer. Moi, je défends un projet communiste.


Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 10.09.05
:arrow: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-687403@51-687532,0.html


Le "non" de gauche veut transformer l'essai à la Fête de l'Huma
sam. sept. 10, 2005 4:21 CEST

LA COURNEUVE (Reuters) - Rassemblés à la Fête de L'Humanité, les partisans du "non" de gauche au traité constitutionnel européen appellent à prolonger la dynamique née le 29 mai en opposant un front uni à la droite et en construisant l'alternative en vue de 2007.

Sur une même tribune, les têtes d'affiche de la campagne référendaire ont posé les jalons d'un projet commun à gauche en l'absence du Parti socialiste qui a dépêché une délégation officielle à La Courneuve mais refusé de prendre part aux débats.

Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS de l'Essonne venu en seule qualité de président d'association, a cependant exhorté les centaines de participants au débat "Construire l'alternative de gauche" à "ne pas oublier les milliers d'hommes et de femmes socialistes qui sont unis avec vous dans la volonté de transformer la France".

Pour Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), très en verve et très applaudi, la gauche a un "défi particulier" à relever.

Aujourd'hui, il s'agit pour lui de "transformer l'essai, de voir si on peut, oui ou non, transformer cette campagne en négatif en une vraie campagne politique permanente en positif pour définir le contenu d'une politique alternative, anti-libérale et européenne".

Face à ce qu'ils considèrent comme une responsabilité historique, certains, comme les communistes, militent pour la transformation des anciens "collectifs du non" en forums de propositions.

D'autres, comme le MDC Georges Sarre ou Jean-Luc Mélenchon, pensent déjà à la convocation d'Etats généraux de la gauche. Tous insistent sur la nécessité de débattre "au grand jour, loin des officines et des états-majors".

L'affichage de bonnes volontés a ravi Marie-George Buffet. La secrétaire nationale du PCF, qui rêve de faire de son parti le pivot de la remobilisation à gauche, a promis de faire le point de cette nouvelle dynamique à la fin de l'automne, après la journée de grèves et de manifestations d'octobre où elle dit attendre une forte mobilisation.

FORTES DIVERGENCES

Malgré l'unité apparente, de fortes divergences subsistent entre les vainqueurs du 29 mai sur presque tout : programme, alliances - avec ou sans PS - et choix d'un candidat pour la prochaine présidentielle.

Vendredi, Marie-George Buffet, ancienne ministre de Lionel Jospin, a estimé qu'il n'était plus possible au PCF de "participer à un gouvernement sur une ligne raisonnable", qui ne serait pas très clairement anti-libérale.

"A chaque fois que la gauche a joué petit bras, elle a été sanctionnée", a-t-elle dit samedi à la tribune, installée, à l'abri d'une pluie battante, au confluent des avenues de la Citoyenneté et de la Démocratie.

"Nous devons travailler à ce que la logique dominante au sein de la gauche ne soit pas celle du social-libéralisme", a insisté Yves Salesse, président de la fondation Copernic, appelant les militants à se souvenir "non seulement du 29 mai mais aussi du 21 avril" (2002, où Jean-Marie Le Pen avait éliminé la gauche de l'élection présidentielle).

Dans la salle, une jeune femme traduit: "c'est le PS qui ne doit plus être dominant..."

En revanche, Olivier Besancenot, dont le mouvement s'est toujours positionné en marge des partis de gouvernement, a esquissé une ouverture.

Le débat entre les deux gauches est "un peu caricatural", a-t-il estimé en réponse à une question d'un militant sur les limites d'un rassemblement de gauche.

"Il faut une gauche qui ne fera pas le contraire au pouvoir de ce qu'elle défend dans la rue", a-t-il expliqué avant d'annoncer qu'il est "d'accord pour être parfaitement réaliste... à condition, comme le dit le Che, de demander l'impossible".

Comme au PS, où les ambitions des "éléphants" en vue de 2007 parasitent les débats de fond en vue du prochain congrès, au Mans en novembre, la gauche de la gauche a tenté samedi de concentrer son énergie sur le programme, pas les personnes".

"Ne tombons pas dans le piège de la candidature, travaillons d'abord le contenu", a martelé Claire Villiers, d'Alternative Citoyenne.

L'ex-leader de la Confédération paysanne José Bové, à qui l'on prête des intentions présidentielles, a appelé quant à lui à refuser "toute course à l'échalote" avant l'heure.


par Laure Bretton



Fête de l'Humanité: la LCR et le PRS de Mélenchon ont leurs stands
samedi 10 septembre 2005, 12h51

LA COURNEUVE (AFP) - La Fête de l'Humanité accueille, pour la première fois cette année, deux formations politiques qui ont chacune leur stand à deux pas de celui du PCF: la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et le mouvement Pour une république sociale (PRS) du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon.

"C'est la suite logique de la campagne du non (au référendum sur la Constitution européenne, ndlr) menée ensemble", se réjouit Alain Krivine, porte-parole de la LCR, interrogé samedi par l'AFP. "Jusque là, nous avions un stand dans le Village du livre avec notre maison d'édition La Brèche, mais cette année, nous sommes sur notre propre espace", a-t-il souligné.

Juste à côté, le stand du PRS propose également un rayon librairie, vend des T-shirts sur lesquels on peut lire "pourquoi ont-ils tué Jaurès ?", des affiches et des auto-collants.

Dès samedi matin, devant les caméras et les micros des médias, un débat s'est improvisé entre Alain Krivine et Jean-Luc Mélenchon. "Je suis un social démocrate et tu es un révolutionnaire, et je suis pour aller au gouvernement", a lancé le second au premier. "Avant de participer à un gouvernement, il faut un programme", lui a rétorqué Alain Krivine qui a qualifié cet échange de "très fraternel".

Les deux hommes, qui ont battu les mêmes estrades pour le non pendant la campagne du référendum, n'ont pas hésité à s'afficher ensemble. Laurent Fabius, l'un des leaders du non au sein du PS -qui avait officiellement pris partie pour le oui- a choisi de venir débattre pour la première fois à la Fête, samedi après-midi. Mais, il a refusé d'être à la même table qu'Alain Krivine, qui ne fait pas partie de "la gauche parlementaire".

La présence de ces deux stands attirent nombre de militants et sympathisants venus pour discuter, reprenant les débats de la campagne référendaire. La présence du très populaire Olivier Besancenot, dans l'après-midi, sur le stand de la LCR devrait attirer encore plus de monde.



A la fête de l'Humanité, le parti communiste se pose en rassembleur des gauches
LEMONDE.FR | 10.09.05 | 19h20 • Mis à jour le 10.09.05 | 19h37

a Fête de l'Humanité accueillait, pour la première fois cette année, deux formations politiques qui ont chacune leur stand à deux pas de celui du PCF : la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et Pour une république sociale (PRS),le mouvement du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon. "C'est la suite logique de la campagne du non [au référendum sur la Constitution européenne] menée ensemble", se réjouit Alain Krivine, porte-parole de la LCR. "Jusque là, nous avions un stand dans le Village du livre (...), mais cette année, nous sommes sur notre propre espace"

L'affaire est anecdotique, mais symbolique. Les partisans du "non" de gauche au traité constitutionnel européen ont montré, samedi 10 septembre, qu'ils entendaient prolonger la dynamique du 29 mai. Sur une même tribune, les têtes d'affiche de la campagne référendaire ont posé les jalons d'un projet commun à gauche. Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS de l'Essonne venu en qualité de président d'association, estime que "le 'non' est un mandat pour nous. Nous n'avons pas terminé le travail". En vue de l'élection présidentielle de 2007, "nous avons un devoir, celui de nous unir. C'est pourquoi je souscris [à l'idée avancée par le Parti communiste de la] construction d'une nouvelle union populaire", a-t-il ajouté.

Autre défenseur du non à la Constitution, Laurent Fabius effectuait, cette année, sa première visite à la Fête de l'Humanité, mais il a été accueilli par des sifflets nourris. L'accueil réservé à l'ancien premier ministre a été tel que la numéro un du PCF Marie-George Buffet a dû prendre la parole pour ramener le calme.

"RÉALISTE À CONDITION DE DEMANDER L'IMPOSSIBLE"

A l'inverse, Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), a, lui, été très applaudi. La gauche a un "défi particulier" à relever, a-t-il estimé : il s'agit de "transformer la campagne en négatif en une vraie campagne politique permanente en positif pour définir le contenu d'une politique alternative, anti-libérale et européenne". "Il faut une gauche qui ne fera pas le contraire au pouvoir de ce qu'elle défend dans la rue", a-t-il expliqué avant d'annoncer qu'il est "d'accord pour être parfaitement réaliste... à condition, comme le dit le Che, de demander l'impossible".

Quelle forme doit revêtir ce dialogue à gauche ? Les communistes, militent pour la transformation des anciens "collectifs du non" en forums de propositions. D'autres, comme le MDC Georges Sarre ou Jean-Luc Mélenchon, pensent déjà à la convocation d'Etats généraux de la gauche. Tous insistent sur la nécessité de débattre "au grand jour, loin des officines et des états-majors". Marie-Georges Buffet a suggéré que le débat sur un programme se lance "dès maintenant", "dans les communes, les entreprises et les familles". La secrétaire nationale du PCF, qui rêve de faire de son parti le pivot de la remobilisation à gauche, a proposé "une grande initiative" en octobre pour dire "non au gouvernement", et un point d'étape à la fin du trimestre sur les débats.

"BESOIN DE CETTE CONFRONTATION"

Car malgré l'unité apparente, de fortes divergences subsistent entre les vainqueurs du 29 mai sur presque tout : programme, alliances - avec ou sans PS - et choix d'un candidat pour la prochaine présidentielle. Sur ce dernier point , l'ex-leader de la Confédération paysanne José Bové, à qui l'on prête des intentions présidentielles, a appelé à refuser "toute course à l'échalote" avant l'heure.

Reste la question du positionnement par rapport au PS. Jean-Luc Mélanchon a demandé à ses interlocuteurs de "ne pas oublier les milliers d'hommes et de femmes socialistes qui sont unis avec vous dans la volonté de transformer la France". Plusieurs membres de la direction du PS avaient d'ailleurs officiellement fait le déplacement, tout en refusant de participer aux débats. Parmi eux, Daniel Vaillant a indiqué que "c'est la tradition du PS de répondre à l'invitation du PCF", et qu'il était porteur d'un "message d'amitié de François Hollande".

Insuffisant pour Marie-George Buffet, pour qui une participation des dirigeants socialistes aux débats "aurait fait bouger quelque chose à gauche". "J'espère que dans d'autres occasions, puisque nous allons tenir des forums dans toute la France, nous retrouverons les camarades socialistes, ceux du non mais ceux aussi qui se sont positionnés pour le oui, parce que nous avons besoin de cette confrontation, sinon nous n'arriverons pas à construire un projet vraiment transformateur et à battre la droite", a-t-elle déclaré.

Avec AFP et Reuters
:arrow: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-687933@51-687532,0.html



Fête de l'Humanité: la gauche du non veut poursuivre la dynamique du référendum
samedi 10 septembre 2005, 16h40

LA COURNEUVE (AFP) - La gauche du non au référendum européen s'est retrouvée samedi sur une estrade de la fête de l'Humanité pour affirmer qu'elle voulait poursuivre "ensemble" la dynamique du 29 mai et "transformer l'essai" vers une "nouvelle union populaire" en vue des échéances de 2007.

Devant une affiche du PCF affirmant "ensemble on peut tout changer", Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR), Jean-Luc Mélenchon (PS), Emile Zuccarelli (PRG), Francine Bavay (Verts), Georges Sarre (MRC), Claire Villiers (Alternative citoyenne), le syndicaliste José Bové et Yves Salesse (fondation Copernic), ont tous souhaité la poursuite du rassemblement qui s'était mis en place pour la campagne référendaire.

"On a un défi: on a mené une campagne d'opposition, il faut transformer l'essai, transformer cette campagne en négatif en une campagne au positif", avec "des discussions politiques franches", a lancé Olivier Besancenot, sous les vivats de la salle. Face à un gouvernement "carbonisé aux yeux de l'opinion publique", "haï"ré. et "qui passe en force", il faut "rester rassemblés", a-t-il encore décla

Mme Buffet a suggéré que le débat sur un programme se lance "dès maintenant", "dans les communes, les entreprises et les familles". Elle a proposé "une grande initiative" en octobre pour dire "non au gouvernement", et un point d'étape à la fin du trimestre sur les débats. "Il faut un rassemblement majoritaire à gauche (...) je prends rendez-vous en 2007", a-t-elle lancé sous les applaudissements enthousiastes.

Georges Sarre a parlé de "stratégie commune" et d'"objectifs communs", Emile Zuccarelli a souhaité "un débat au grand jour" et Francine Bavay a espéré que les Verts "se joignent" aux autres.

José Bové a demandé que la "victoire collective" du 29 mai se poursuive. "L'unité est notre socle commun", a-t-il dit, prônant des débats "sur les sujets qui fâchent", comme l'énergie. Il a souligné aussi que le projet n'avait "aucune chance d'aboutir" s'il ne se menait pas "en même temps que les luttes sur le terrain".

"Je ne représente pas le PS, et je le regrette", a lancé Jean-Luc Mélenchon. Invitée, la direction du PS a refusé de venir du fait de la présence à la tribune de la ligne dissidente.

Néanmoins, "je vous demande, a-t-il dit, de ne jamais douter des camarades du PS, unis avec nous pour le changement". Il a fait valoir que "le non n'était pas un héritage mais un mandat", se disant favorable à la "construction d'une union populaire" proposée par Mme Buffet.

L'assistance, nombreuse, était politiquement bigarrée. "Rien ne serait pire que de passer du +tous ensemble+ au +chacun pour soi+", a remarqué un communiste refondateur. Hélène, membre d'un collectif pour le non, a craint que les partis "retournent à leur logique d'appareil". "J'ai peur, qu'aux élections, chacun reprenne sa partition", a renchéri Patrick, sympathisant PS.

D'autre part, la Fête de l'Humanité accueille, pour la première fois cette année, deux formations politiques qui ont chacune leur stand à deux pas de celui du PCF: la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et le mouvement Pour une république sociale (PRS) du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon.

"C'est la suite logique de la campagne du non (au référendum sur la Constitution européenne, ndlr) menée ensemble", se réjouit Alain Krivine, porte-parole de la LCR, interrogé samedi par l'AFP. "Jusque là, nous avions un stand dans le Village du livre avec notre maison d'édition La Brèche, mais cette année, nous sommes sur notre propre espace", a-t-il souligné.

Juste à côté, le stand du PRS propose également un rayon librairie, vend des T-shirts sur lesquels on peut lire "pourquoi ont-ils tué Jaurès ?", des affiches et des auto-collants.

Dès samedi matin, devant les caméras et les micros des médias, un débat s'est improvisé entre Alain Krivine et Jean-Luc Mélenchon. "Je suis un social démocrate et tu es un révolutionnaire, et je suis pour aller au gouvernement", a lancé le second au premier. "Avant de participer à un gouvernement, il faut un programme", lui a rétorqué Alain Krivine qui a qualifié cet échange de "très fraternel".

Les deux hommes, qui ont battu les mêmes estrades pour le non pendant la campagne du référendum, n'ont pas hésité à s'afficher ensemble. Laurent Fabius, l'un des leaders du non au sein du PS -qui avait officiellement pris partie pour le oui- a choisi de venir débattre pour la première fois à la Fête, samedi après-midi. Mais, il a refusé d'être à la même table qu'Alain Krivine, qui ne fait pas partie de "la gauche parlementaire".

La présence de ces deux stands attirent nombre de militants et sympathisants venus pour discuter, reprenant les débats de la campagne référendaire. La présence du très populaire Olivier Besancenot, dans l'après-midi, sur le stand de la LCR devrait attirer encore plus de monde.



Les "nonistes" de gauche tentent de surmonter leurs divergences en vue de 2007
samedi 10 septembre 2005, 17h14

LA COURNEUVE (AP) - Comment continuer le combat? Réunis samedi à la Fête de l'Huma', les leaders de la gauche du "non" ont planché sur les moyens de prolonger la dynamique unitaire créée par la victoire du "non" au référendum du 29 mai. Leur priorité: rester "rassemblés" pour créer une "alternative" en 2007.

Après s'être retrouvé cet été à Arles ou Port-Leucate pour les journées d'été de leurs différentes formations, le "club des cinq" du "non" s'était donné rendez-vous à la Fête de l'Huma' à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) pour débattre des perspectives à gauche: Olivier Besancenot (LCR), José Bové, Marie-George Buffet (PCF), le socialiste Jean-Luc Mélenchon (Pour la République sociale) et la Verte Francine Bavay (qui avait défendu le "non" contre l'avis de son parti). Invitée, la direction "ouiste" du PS avait décliné.

Après le mouvement unitaire né avec la victoire du "non" au référendum, tous ont insisté samedi sur la nécessité de rester "rassemblés" pour pouvoir remporter la présidentielle de 2007. Face à un "gouvernement de brutes épaisses", nous avons "un défi, c'est de transformer l'essai" du 29 mai, a exhorté le porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot. "Si nous avons gagné, c'est parce que nous avons été unis", "il faut que cette unité reste", a renchéri l'ancien porte-parole de la Confédédation paysanne, José Bové.

"Nous avons un devoir, celui de nous unir", a également plaidé le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon, qui avait défendu le "non" contre la direction de son parti. Reprenant une idée lancée par la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet, il s'est donc prononcé pour la construction à gauche "d'une nouvelle union populaire".

Mais si tous s'accordent sur la nécessité de demeurer soudés, les "nonistes" ont reconnu des "différences" tant sur le contenu du programme "alternatif" qu'ils appellent de leurs voeux que sur les alliances à nouer (avec ou sans le PS). "Il faut être réaliste", "il faut que nous fassions des propositions applicables", a ainsi exhorté le radical de gauche "noniste" Emile Zuccarelli, dans une pique à la LCR.

"Je suis prêt à être parfaitement réaliste, à condition de réclamer l'impossible", a rétorqué Olivier Besancenot qui, hostile à toute participation gouvernementale, a semblé infléchir sa position. "Chaque fois que la gauche a joué petit bras, la gauche a été sanctionnée", a renchéri Marie-George Buffet, venant à sa rescousse. Jetant une pierre dans le jardin du PS, qu'elle avait jusqu'ici ménagé, la secrétaire nationale du PCF s'est prononcée pour "un programme qui rompt avec toutes les politiques social-libérales qui ont été menées".

Mais si tous disent vouloir faire primer le projet sur la question électorale, la présidentielle de 2007 est dans toutes les têtes et l'idée d'une candidature commune fait son chemin. "Ne faisons pas comme le restant de la gauche, n'ayons pas les deux yeux braqués sur les prochaines présidentielles", a donc mis en garde Olivier Besancenot. José Bové, à qui on prête des ambitions élyséennes, a également calmé le jeu en assurant que le candidat choisi ne serait que le "porte-parole" d'un "collectif". "Ne tombons pas dans le piège de la personnalisation", a-t-il dit.

A charge pour Jean-Luc Mélenchon, partisan d'une candidature de Laurent Fabius, de faire retomber la pression: "je ne suis pas candidat à l'élection présidentielle? Ce qui est surprenant pour un socialiste", s'est-il amusé...



Difficile incursion en territoire communiste pour Laurent Fabius
samedi 10 septembre 2005, 19h00

LA COURNEUVE (AP) - Sifflets, huées... et projectile. C'est dans une ambiance houleuse et en partie hostile que Laurent Fabius a participé samedi après-midi à un débat sur l'Europe à la Fête de l'Humanité, pour sa première participation aux agapes communistes, où il a exposé les leçons qu'il a tirées du référendum du 29 mai.

Arrivé vers 16h au chapiteau "L'Agora de l'Humanité" où plus d'un millier de personnes étaient réunies, l'ancien Premier ministre a eu bien du mal à accéder à la tribune. Accueilli sous les sifflets et les quolibets d'une partie de la salle et de quelques fauteurs de troubles, le député socialiste de Seine-Maritime a été contraint de se replier quelques minutes dans un coin de la salle après avoir reçu un oeuf sur la tempe.

Devant l'hostilité ambiante, Marie-George Buffet, ulcérée, est venue à sa rescousse pour l'escorter. "La Fête de l'Huma', c'est un lieu de confrontation et c'est un lieu de débat, donc je vous demande de respecter ce débat", a lancé à la tribune la secrétaire nationale du PCF, rouge de colère. Maigre consolation, une poignée de militants de l'association "Pour la République sociale" de Jean-Luc Mélenchon -qui soutient ouvertement l'ancien N°2 du PS- scandait: "On compte sur toi, Laurent!"

Des incidents que l'intéressé, dont c'était la première visite à la Fête de l'Huma' à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), a balayé d'un revers de main. "Ce n'est pas parce que vous avez trois zozos qui sont là parce qu'ils ne veulent absolument pas que la gauche se rassemble qu'il faut se paniquer", a-t-il minimisé. "Je suis venu ici parce que je pense que c'est très important de dialoguer et de rassembler à un moment où le gouvernement mène une politique de casse tous azimuts", a-t-il expliqué pour justifier sa venue.

Resté près d'une heure, l'ancien ministre de l'Economie a exposé les leçons qu'il a tirées de la victoire du "non" au référendum du 29 mai et appelé de ses voeux une "Europe sociale". "Le combat est loin d'être terminé", a-t-il lancé la voix forte et le poing jeté en avant, appelant ses "chers amis et chers camarades" de la salle à "lutter" contre les directives européennes Bolkestein ou sur le temps de travail "qui n'ont absolument pas disparu".

Choqués par l'accueil réservé à celui qui a longtemps incarné l'aile "social-libérale" du PS, certains dans le public restaient néanmoins sceptiques sur son revirement à gauche. "Vu son parcours politique, on a quelques doutes", expliquait Denis, 51 ans. "Je pense que c'est un monsieur qui est très opportuniste", ajoutait Charles, 60 ans. "Que ce soit tendu quand il arrive à la Fête de l'Huma', ça ne m'étonne pas. Je ne suis pas la seule à ne pas lui faire confiance", déclarait pour sa part Françoise, 67 ans, coutumière du rendez-vous.



Fête de l'Huma: la construction de la gauche alternative en débat
samedi 10 septembre 2005, 19h59

LA COURNEUVE (AFP) - La 70e Fête de l'Humanité, qui se tient jusqu'à dimanche dans le Parc de la Courneuve, aura été marquée samedi par les débats autour de la construction d'une gauche alternative, rassemblant les ténors du non à la Constitution européenne.
La venue pour la première fois de Laurent Fabius, accueilli par des sifflets et des insultes, a été également un des points forts de cette première journée.

Bien que la pluie ait transformé les 70 hectares de la Fête en un immense champ de boue, les débats ont attiré un très grand public de militants, sympathisants, vieux routiers de la politique et nouveaux venus par le biais des collectifs du non pendant la campagne référendaire.
Dès le matin, un grand débat était organisé pour bâtir "l'alternative politique à gauche" où s'est retrouvée toute la gauche du non, qui a assuré vouloir poursuivre "ensemble" la dynamique du 29 mai et "transformer l'essai" vers une "nouvelle union populaire" en vue des échéances de 2007.

"On a un défi: il faut transformer cette campagne en négatif en une campagne au positif", avec "des discussions politiques franches", a lancé Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, très applaudi.

"Il ne faut pas gâcher le 29 mai", a plaidé Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, qui "prend rendez-vous en 2007" et a proposé "une grande initiative" en octobre pour dire "stop au gouvernement".

Le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, qui représentait son association "Pour une république sociale" (PRS), a affirmé que "les camarades du PS sont unis avec vous pour changer la vie et transformer la France".

En début d'après-midi des délégations de tous les partis de gauche avaient répondu à l'invitation de Marie-George Buffet pour une réception sur le stand du PCF. Absente lors débat du matin, la direction du PS était représentée par Daniel Vaillant et Bruno Le Roux.

"C'est la tradition du PS de répondre à l'invitation du PCF", a déclaré M. Vaillant, qui apportait "un message d'amitié de François Hollande". De son côté, Bruno Le Roux a averti "ceux qui veulent faire perdurer le clivage" entre les oui et les non : "c'est mortel".

Seuls les Verts pour le non participaient à la réception. Le sénateur Jean Desessard remarquait "quelques avancées" du PCF, notamment sur la critique du productivisme, qui, a-t-il dit, "nous permettent d'envisager de façon positive un programme d'alternative".

Porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, qui vient "à la fête tous les ans", s'est dite "pessimiste" sur l'avenir d'une alternative à gauche. "La proximité des présidentielles fera voler en éclat l'unité", a-t-elle prédit.

Point fort de la journée, l'ex-numéro 2 du PS et ténor de la campagne du non a fait une arrivée chahutée, avec quelques sifflets et quolibets rappelant notamment le sang contaminé. "Laurent, on compte sur toi", rétorquaient une dizaine de personnes.

Laurent Fabius a prôné "le dialogue et le rassemblement", s'est félicité d'une atmosphère "extrêmement chaleureuse" et a assuré qu'il était "heureux d'être ici".

Pendant ce temps-là, le député Maxime Gremetz recevait Gérard Larcher, ministre de l'Emploi, pour un débat suivi par un auditoire fourni. "Je suis venu pour un débat républicain sur des sujets au coeur de la vie des gens, je me sens tout à fait à l'aise", a dit le ministre, content d'avoir été "très bien accueilli".

"C'est la Star Ac', c'est mieux qu'à la télé", commentaient des jeunes de banlieue, en survêtements maculés de boue.
Elu par cette crapule
Avatar de l’utilisateur
Léa
 
Messages: 2363
Inscription: Samedi 19 Fév 2005 21:16
Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !

Messagepar Léa » Dimanche 11 Sep 2005 10:38

Fabius fait ses premiers pas à la fête de «l'Huma»
Une présence jugée «cocasse» par certains opposants à Marie-George Buffet.

«Laurent qui ?» Au-delà de la boutade, l'invitation faite à Laurent Fabius de débattre à la fête de l'Humanité (1), ce samedi, révèle une certaine méfiance des communistes vis-à-vis de la personnalité de l'ex-Premier ministre socialiste. Sa venue (une première) est jugée «cocasse» par un cadre en désaccord avec la direction du PCF : «Fabius a été un ministre important à la fin de la période la gauche plurielle. Je n'ai pas souvenir qu'il était alors particulièrement à gauche...» Mais la victoire du non au référendum, défendu par Marie-George Buffet et l'ex-numéro 2 du PS, a changé bien des choses.

Pour les communistes, Fabius a longtemps incarné «la droite du PS». Il fut surtout celui dont la nomination à Matignon par François Mitterrand, en juillet 1984, a correspondu au départ des 4 ministres communistes nommés en 1981. Il a aussi été celui qui, en juin 2003, dans une tribune à Libération, plaidait «pour une social-écologie», faisant de l'axe Verts-PS le futur de la gauche au détriment du PCF. Déjà en 2001, ministre des Finances, il considérait que le PS ne pouvait «pas porter à bout de bras indéfiniment» le PCF...

Sa miraculeuse conversion au non à la Constitution européenne a été jugée comme une bonne surprise. Mais, si elle a fait mine de se réjouir de ce renfort de poids, la place du Colonel-Fabien n'a pas grande illusion sur sa signification. Elle a donc tout fait pour conserver des relations privilégiées avec la «gauche de la gauche».

Pour toutes ces raisons, «l'animal» est attendu avec suspicion. Buffet l'a averti, comme les autres personnalités non-communistes invitées (dont Olivier Besancenot pour la LCR et le socialiste Jean-Luc Mélenchon) : «Ceux qui voudraient utiliser ces débats pour faire leur propre publicité (...) se tromperaient d'endroit.» Rompez. N'empêche. «Fabius se positionne pour sa carrière. Il ne faut pas semer d'illusions», tranche Jean-Claude Danglot, le patron de la puissante fédération du Pas-de-Calais. Le directeur de l'Huma, Patrick Le Hyaric, dresse aussi un pare-feu : le non du 29 mai «ne donne pas de légitimité naturelle». D'ailleurs, nul n'est à «la recherche de l'homme providentiel» pour 2007.

Au PCF, la stratégie de la direction inquiète quelque peu. Président du groupe à l'Assemblée, Alain Bocquet met en garde Buffet et l'exhorte à ne pas se tromper d'interlocuteur : «Je suis pour le respect des églises et non un adepte des dissidences. Je suis pour des décisions d'église à église, pas avec les petites chapelles.» L'orthodoxe Danglot prévient lui aussi : «Je ne veux pas que la direction retombe dans le piège qui consiste à chercher son "bon'' socialiste.» Il parle d'expérience : pour la présidentielle de 1965, le PCF avait fait savoir qu'il préférait soutenir dès le premier tour Mitterrand, dépourvu de troupes, plutôt que le patron de la SFIO, Guy Mollet. Ce qui fût fait. Le PCF se mord encore les doigts d'avoir ainsi aidé à la promotion de celui qui, seize ans plus tard, le plumera comme une vulgaire volaille. Pourtant, Buffet ne semble pas prête à tomber dans ce piège : elle entend toujours discuter avec la direction du PS et présenter un candidat PCF en 2007.

Si la venue de Fabius est tellement guettée, c'est aussi de la responsabilité de la direction du PS, juge le refondateur Roger Martelli. En laissant à Fabius le rôle de représentant quasi officiel du PS, François Hollande «a pris une décision à risques». Car après la sourde lutte qui a opposé PS et PCF lors de la campagne référendaire, ce n'est pas son premier secrétaire, mais Daniel Vaillant, chargé des Relations extérieures, qui conduira la délégation du PS à la fête. Dans les allées de La Courneuve, il devrait passer un peu plus inaperçu que Fabius.



Par Pascal VIROT
samedi 10 septembre 2005 (Liberation - 06:00)


(1) Jusqu'à dimanche. Parc départemental de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). 15 €.
:arrow: http://www.liberation.fr/page.php?Article=322695


Fabius accueilli par des sifflets à la fête de l'Humanité
dimanche 11 septembre 2005, 0h13

LA COURNEUVE (AFP) - Laurent Fabius a bravé injures et quolibets de quelques "zozos", selon ses termes, pour prôner "le dialogue et le rassemblement" samedi à la Fête de l'Humanité.

L'ancien Premier ministre socialiste, qui venait pour la première fois à la fête communiste -"parce que, a-t-il dit, je n'ai jamais été invité"- a provoqué une cohue lors de son arrivée sous le vaste chapiteau où il devait participer à un débat sur l'Europe.

Quelques "marginaux" ou "zozos", comme il les a qualifiés, l'ont accueilli par des hurlements : "le sang contaminé, les immigrés, ça fait 20 ans qu'on te connaît", a crié l'un d'entre eux. Un oeuf s'est écrasé sur son crâne, quelques crachats ont volé, le contenu d'un verre de bière.
"On compte sur toi Laurent", rétorquaient des proches du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, qui lui même essayait de faire rempart avec Claude Bartolone, le bras droit de l'ancien Premier ministre. M. Fabius est parti se nettoyer dans les coulisses.

Francis Wurtz, député européen PCF, a pris le micro pour affirmer que "le fait qu'il soit là ne signifie pas qu'on est d'accord avec tout ce qu'il fait et tout ce qu'il va faire", mais que le débat doit être "digne".

Le chahut était tel que la numéro un du PCF Marie-George Buffet, qui n'était pas attendue à ce débat, a pris la parole pour rappeler que les vrais arguments, "c'est la parole". "Je vous demande de respecter le débat et j'accueille avec plaisir Laurent Fabius", a-t-elle ajouté.

En fait de débat, seuls les participants à la table ronde -outre Laurent Fabius, Francis Wurtz, Martine Billard (Verts) et un député européen néerlandais- sont intervenus pour dire une nouvelle fois la nécessité d'un rassemblement à gauche.

"Chers amis, chers camarades...", a commencé M. Fabius, devant une salle apaisée. Et il a poursuivi en soulignant que "le vote du 29 mai n'était pas un point d'arrivée, mais un point de départ", notant au passage que "beaucoup de ceux qui ont voté oui voulaient une Europe sociale".

Un peu plus tard, devant la presse, il s'est félicité d'une atmosphère qualifiée d'"extrêmement chaleureuse". "Ce n'est pas parce qu'il y a trois +zozos+ qui sont là parce qu'ils ne veulent absolument pas que la gauche se rassemble qu'il faut paniquer. Il faut avoir les épaules un peu solides", a-t-il dit.

Tout au long de cette heure passée à la Fête, il a martelé qu'"il n'y aura pas de victoire si la gauche n'est pas rassemblée". "Tout ce qui peut être fait pour rassembler, dialoguer, je le ferai", "je veux faire le maximum pour que la gauche l'emporte en France, une gauche qui soit à gauche", a-t-il déclaré.

"Je suis heureux d'être ici", a affirmé l'ancien Premier ministre, parlant de "fête pluvieuse et donc heureuse".

Venue en début d'après-midi à l'invitation de la direction du PCF, Arlette Laguiller, porte-parole de LO, a lâché: "Laurent Fabius n'est pas mon candidat pour 2007".

Les deux socialistes de la direction venus pour cette même réception -Daniel Vaillant et Bruno Le Roux- ont quitté la Fête peu avant l'arrivée de Fabius. "Ce qui est gênant, c'est qu'il participe à installer l'idée qu'il y ait une gauche du oui et une gauche du non", remarquait M. Le Roux. "C'est mortel pour la gauche", a-t-il dit.
Elu par cette crapule
Avatar de l’utilisateur
Léa
 
Messages: 2363
Inscription: Samedi 19 Fév 2005 21:16
Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !

Messagepar lucien » Dimanche 11 Sep 2005 10:56

On y croit trop.................... :roll:

Surtout avec des propos pareils (O.B.):

"Il faut une gauche qui ne fera pas le contraire au pouvoir de ce qu'elle défend dans la rue", a-t-il expliqué avant d'annoncer qu'il est "d'accord pour être parfaitement réaliste... à condition, comme le dit le Che, de demander l'impossible".
:lol:
Avatar de l’utilisateur
lucien
 
Messages: 3012
Inscription: Dimanche 31 Oct 2004 15:32
Localisation: Caen

Messagepar Léa » Dimanche 11 Sep 2005 10:58

Le Roux : «Maintenir le clivage oui-non affaiblit la gauche»

Le secrétaire national du PS aux élections, qui représente son parti à la Fête de L'Humanité, reproche à Laurent Fabius de préférer discuter avec les communistes plutôt qu'avec ses camarades du PS.

LE FIGARO. – La direction du PS sera représentée a minima à la Fête de L'Humanité. Les relations sont-elles toujours aussi mauvaises entre le PS et le PC ?
Bruno LE ROUX. – La délégation de cette année représente la direction collectivement et témoigne du respect que nous avons pour ce moment de la vie politique de notre pays. La délégation sera conduite par le secrétaire national Daniel Vaillant, en charge des relations avec les partis politiques et les syndicats, et moi-même. A part l'année dernière, où François Hollande avait fait un tour à la fête, les autres années, j'étais souvent seul à représenter le PS de façon officielle.

Laurent Fabius, lui, participera à un débat. Y a-t-il désormais deux lignes au PS, et faut-il inviter un ouiiste et un noniste ?
La tradition, c'était que le PC s'adressait à la direction du PS. Cette année, ils ont souhaité lancer des invitations individuelles et mener des débats à partir d'un clivage qui nous semble dangereux. Vouloir poursuivre le débat politique à gauche sur le clivage oui-non est dangereux pour la gauche dans la perspective de 2007. Il affaiblit la gauche plutôt qu'il ne la renforce. Nous souhaitons, nous, dépasser ce clivage. Et je m'interroge sur le fait que des socialistes prêtent individuellement leur concours à cette tentative.

Cette attitude leur sera- t-elle reprochée au PS ?
Nous sommes dans une période de congrès. Donc le débat se passe en interne, pas à la Fête de L'Humanité. Nous n'avons pas besoin d'arbitres, ni au PC ni à l'extrême gauche. Je constate que Laurent Fabius a quitté l'Université d'été sans écouter ses camarades socialistes pour aller à la Fête de L'Huma discuter avec l'extrême gauche. Je trouve ça un peu bizarre.

Emmanuelli crée son courant et défendra sa motion au congrès. Une bonne nouvelle pour Hollande puisque ça émiette le camp du non.
Henri Emmanuelli montre un véritable attachement au parti et manifeste l'envie de réussir 2007. Alors que d'autres sont dans la posture ou n'ont comme seul argument que ce serait leur tour de devenir premier secrétaire... Le travail qu'il va faire nous amène à avoir une discussion sur l'orientation du parti, le calendrier d'ici 2007 et le débat avec toute la gauche.

Avec la multiplication des candidats à la présidentielle dans la majorité hollandaise, n'y a-t-il pas un risque qu'elle explose après le congrès ?
Pas un seul militant ne se plaint aujourd'hui qu'il y ait beaucoup de candidats de qualité. Ils ont envie de gagner en 2007 et ils savent que ça ne se fait pas avec un homme providentiel. A nous de définir une bonne orientation pour le parti et de construire la dream team de la majorité, comme il y avait une dream team dans le gouvernement Jospin. Et, le moment venu, nous choisirons le meilleur pour gagner.

Propos recueillis par My. L.



Henri Emmanuelli déplore "un dérapage" dans l'orientation du PS

PERIGUEUX (AFP) - Le député PS des Landes Henri Emmanuelli a déploré vendredi à Périgueux "un dérapage" dans l'orientation du Parti socialiste, réclamant qu'il soit "au coeur de la gauche" pour être capable de la "rassembler".
M. Emmanuelli participait devant plusieurs centaines de personnes à un débat de l'université de rentrée d'Alternative socialiste, titre de la contribution qu'il a déposée en vue du congrès du Mans à la mi-novembre avec, notamment, le président de la région Lorraine Jean-Pierre Masseret, venu de la majorité du parti, et Marc Dolez, premier secrétaire fédéral du Nord.
"Il s'est produit un dérapage. Il faut remettre le PS au coeur de la gauche. Le PS doit être au coeur de la gauche, pour rassembler la gauche", a-t-il dit.

L'ex-président de l'Assemblée nationale a tenté de convaincre le co-fondateur du Nouveau Parti socialiste (NPS), Vincent Peillon, présent vendredi soir, de présenter une motion commune des minorités du parti au Conseil national du 17 septembre, prochaine étape avant le congrès.

"Qu'est-ce qu'on attend pour essayer de créer l'événement ? Nous avons les éléments pour faire le début d'une dynamique" face à la majorité, a-t-il lancé. "Réfléchissez! Prenons bien la mesure de nos responsabilités! Je vous demande de vouloir, nous pouvons si nous voulons", a-t-il ajouté à l'adresse du NPS.

Il a récusé une motion commune avec Laurent Fabius, évincé de la direction en juin dernier, en expliquant que cela équivaudrait "immédiatement à transformer le congrès en bataille pour la présidentielle (...), quelles que soient les assurances données".

M. Peillon, interrogé par l'AFP, a répondu que le NPS ne prononçait "pas de non brutal, ce qui n'est pas dans (sa) logique", à cette offre. "Nous avons des discussions, étroites et très amicales, et nous allons continuer à en avoir", a-t-il dit. Mais le NPS "reste sur sa ligne et dépose sa propre motion", a-t-il ajouté, en jugeant que cette stratégie permettrait de "ratisser large" et en rappelant que le NPS voulait aussi "s'adresser aux militants du oui" pour "rassembler les socialistes".

Au référendum européen du 29 mai, les amis de M. Emmanuelli et le NPS s'étaient prononcés pour le non, mais les amis de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg n'avaient pas fait campagne, la majorité des militants s'étant prononcée pour le oui.
Elu par cette crapule
Avatar de l’utilisateur
Léa
 
Messages: 2363
Inscription: Samedi 19 Fév 2005 21:16
Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !

Messagepar goldfax » Dimanche 11 Sep 2005 15:58

lucien a écrit:
"Il faut une gauche qui ne fera pas le contraire au pouvoir de ce qu'elle défend dans la rue", a-t-il expliqué avant d'annoncer qu'il est "d'accord pour être parfaitement réaliste... à condition, comme le dit le Che, de demander l'impossible".
:lol:


PFFFFFFFFFF !... :lol: :lol: :lol:
La méchante caricature !... Se rend-il compte qu'il se couvre de ridicule, Bob the Postman ?! :lol: :lol: :lol:
goldfax
 

Messagepar lucien » Dimanche 11 Sep 2005 16:39

:arrow: "Bob the Postman"

:lol: :lol: :lol:

BOB "est un homme de lettres, mais il n’écrit pas, il distribue."

Au fait, vous saviez qu'il était "attaché parlementaire de Krivine au Parlement européen depuis 1999" ?? Ben et sa tournée ??
Avatar de l’utilisateur
lucien
 
Messages: 3012
Inscription: Dimanche 31 Oct 2004 15:32
Localisation: Caen

Messagepar goldfax » Dimanche 11 Sep 2005 16:48

Bob the Postman est une bd qu'on étudiait de temps en temps en cours d'anglais au collège !... C'était plutôt drôle... Comme le CV d'Olivier "Lancelot" Besancenot !... POurquoi "Lancelot", d'ailleurs ? Il couche avec Bernadette ??? :lol: :lol: :lol:
goldfax
 

Messagepar Léa » Lundi 12 Sep 2005 0:59

N'empèche que sortir le portrait d'O.B.-1 Kénobi (LCR) via le site de Brave Patrie au moment de la fête de l'Huma, c'est un peu fort ?!... J'm'y colle à l'écoute :

Image

:lol: Cela ne vous rapelle rien ?!.. Je sais c'est d'époque.
Le PC a dû la rechanter en coeur à l'arrivé de Fabius dans la salle, après qu'il ait reçut un oeuf :lol:
Elu par cette crapule
Avatar de l’utilisateur
Léa
 
Messages: 2363
Inscription: Samedi 19 Fév 2005 21:16
Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !

Messagepar goldfax » Lundi 12 Sep 2005 8:13

:lol: :lol: :lol: :lol:
:lol: :lol: :lol: :lol:

Quelle horreur ! Ca me fait penser à Jean Ferrat... :lol: :lol: :lol: :lol:
C'est marrant, j'ai jamais beaucoup aimé les chants "communistes"... enfin, non ! "stals"...
goldfax
 

Messagepar Paul Anton » Lundi 12 Sep 2005 9:21

...bah dit... :shock:

...un chant social-chauviniste... :evil:

...vous allez me dire...

...ils auraient pu chanter la jeune garde... :twisted:
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
Paul Anton
 
Messages: 3191
Inscription: Lundi 01 Nov 2004 16:19

Messagepar goldfax » Lundi 12 Sep 2005 20:08

Je suis en train de me poser une question : est-ce que certaines orgas libertaires sont invitées à la fête de l'Huma ?
goldfax
 

Messagepar Paul Anton » Lundi 12 Sep 2005 20:32

...je ne sais pas...
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
Paul Anton
 
Messages: 3191
Inscription: Lundi 01 Nov 2004 16:19

Messagepar goldfax » Lundi 12 Sep 2005 20:38

Paul Anton a écrit:...je ne sais pas...


Bon, déjà ! on sait que la CNT-AIT n'est pas invitée ! :lol: :lol:
goldfax
 

Messagepar Paul Anton » Lundi 12 Sep 2005 23:53

...c'est clair... :lol:
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
Paul Anton
 
Messages: 3191
Inscription: Lundi 01 Nov 2004 16:19

Messagepar Léa » Mardi 13 Sep 2005 13:36

Besancenot : "Je n'aurais pas invité Fabius à la fête de l'Humanité"

PARIS (AFP) - Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, est revenu mardi sur l'accueil houleux reçu par Laurent Fabius à la fête de l'Humanité, en indiquant qu'il "n'aurait pas invité" l'ancien Premier ministre socialiste.

Il a assuré sur RMC info que les militants de son parti n'étaient pas à l'origine des huées samedi contre Laurent Fabius. "Les oeufs, les insultes, ce n'est pas le genre de la maison", a-t-il dit, en expliquant qu'il préférait "lancer des arguments".

Toutefois, selon Olivier Besancenot, Laurent Fabius ne devait pas "s'attendre non plus à des bouquets de fleurs". "Moi, je ne l'aurais pas invité à la fête de l'Huma", a-t-il dit.

Le responsable de la LCR a observé qu'il avait partagé "la même consigne de vote" que Laurent Fabius le 29 mai sur la Constitution européenne. Pour autant, a-t-il dit, "ni avant, ni pendant, ni après, Laurent Fabius n'a cherché à se convertir à l'anti-capitalisme, à l'anti-libéralisme".

"Il y a eu une campagne unitaire d'un non de gauche à laquelle il ne s'est jamais associé. J'ai fait campagne avec Jean-Luc Mélenchon, José Bové, Marie-George Buffet, des responsables d'Attac. Fabius n'a pas cherché à nous rejoindre", a-t-il souligné.


Régalez-vous :lol: Enfin faudrait aussi préciser à Olivier que ni ATTAC ni la Fondation Copernic ne sont pas plus anti-capitaliste ou anti-libérale que Fabius :wink:
Elu par cette crapule
Avatar de l’utilisateur
Léa
 
Messages: 2363
Inscription: Samedi 19 Fév 2005 21:16
Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !

Messagepar goldfax » Mardi 13 Sep 2005 13:46

Toujours aussi navrant, Bob !
Je me rappelle qu'il avait un meeting à la fac de Rouen, voici un an ou deux ! Il a très mal géré son élocution... Il a joué l'arrogant de service et a fait le petit révolutionnaire désespéré : "Mais descenddez dans la rue... snif... cassez la gueule aux libéraux... soutenez la LCR et Attac... snif, snif... Vous attendez que Le Pen arrive au pouvoir... snif... Vous attendez qu'il fasse une rafle chez Alain et moi..."
Je plaisante... mais c'était pas loin de la réalité... :P C'était vraiment pitoyable, Bob, le révolutionnaire de pacotille !
goldfax
 

Messagepar Paul Anton » Mardi 13 Sep 2005 13:48

...d'ailleurs ni la LCR... :twisted:
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
Paul Anton
 
Messages: 3191
Inscription: Lundi 01 Nov 2004 16:19

Messagepar Léa » Mardi 13 Sep 2005 13:48

Au fait, les photos souvenirs de la fête de l'Huma 2005 sont aussi en ligne sur la photothèque du mouvement social :

Image

:arrow: Photos de la fête de l'Huma
Elu par cette crapule
Avatar de l’utilisateur
Léa
 
Messages: 2363
Inscription: Samedi 19 Fév 2005 21:16
Localisation: Pas très Loin. Derrière toi !

Messagepar Paul Anton » Mardi 13 Sep 2005 13:55

...je constate que l'on s'ennuie pas avec la bouteille d'apéro... :twisted:
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
Paul Anton
 
Messages: 3191
Inscription: Lundi 01 Nov 2004 16:19

Messagepar goldfax » Mardi 13 Sep 2005 14:12

Y'a plus de vieux que de jeunes au PCF !
Mais où sont passé les jeunes ?!... :lol:

A la LCR... :lol: :lol:

Ma foi, ces photos n'ont aucun intérêt !... si ça leur fait plaisir de faire la fête... :P
goldfax
 

Suivante

Retourner vers Actualité hexagonale

cron