Rencontres autour de la critique de la valeur

Les luttes en France...

Rencontres autour de la critique de la valeur

Messagepar Folivora » Samedi 20 Nov 2010 18:02

Vendredi 17 décembre 2010 à Bourges, 21h, restaurant le Guillotin, place Gordaine : Conférence-débat
avec Clément Homs sur le thème « En finir avec l’autogestion du travail, c’est-à-dire en finir avec le
marxisme traditionnel »
Ce que l’on voudrait expliquer ici, c’est pourquoi l’expérience autogestionnaire
a été un échec au XXe siècle. On partira des nombreux témoignages historiques, souvent écrits par des
témoins directs (des militants de l’autogestion, des anarchistes de la Guerre d’Espagne, des écrits de
Murray Bookchin, des textes sur l’expérience autogestionnaire en Yougoslavie ou en Algérie, des
interviews d’ouvriers de LIP, etc.) qui ont essayé d’analyser pourquoi la belle utopie pour laquelle ils se
sont battus jusqu’à parfois verser leur sang, ne s’est pas réalisée telle qu’ils le pensaient. En analysant
ces témoignages, on essayera de rassembler en les classant les différentes raisons de l’échec relatées par
ces témoins. Deux discours peuvent être tenus sur l’échec de la perspective autogestionnaire, soit c’est
la faute des circonstances et du contexte historique et économique, soit alors ce sont les idées
autogestionnaires elles-mêmes qui ont péché par inaboutissement à saisir véritablement ce qui est au
fondement profond de la société capitaliste. Incapacité de la pensée autogestionnaire, comme du
marxisme traditionnel, à saisir le noyau social de la formation capitaliste. Et c’est ce deuxième point de
vue que l’on développera ici, en s’appuyant sur une autre théorie critique du capitalisme, la critique de
la valeur (wertkritik). L’émancipation humaine pourra alors être repensée, non pas comme l’autogestion
du travail enfin libéré du capital, mais comme l’auto-abolition du travail en tant que tel (en tant que
constitutif d’une forme de médiation sociale structurante et sous-jacente à la seule société capitaliste)
afin d’inventer de nouvelles médiations sociales moins mutilantes entre nous.

A l’université de Nice au second semestre de l’année 2010/2011, Jean-Luc Gautero
(département de philosophie) consacrera un cours intitulé « Pour en finir avec le travail ».
Présentation : « L'intitulé de ce cours est celui d'un recueil de chants d'inspiration situationniste ; il sera
donc question des situationnistes dans ce cours, particulièrement de Vaneigem, qui parmi eux a
particulièrement mis l'accent dans ses ouvrages sur la critique du travail. Cette critique du travail n'est
pas cependant une invention des situationnistes : on la trouve de manière indiscutable dans Le droit à la
paresse de Paul Lafargue, ainsi que dans les écrits du beau-père de Lafargue, Karl Marx. Dans le cas de
ce dernier, c'est certes plus discutable ; il me sera toutefois possible de le soutenir en m'appuyant, au
moins, sur Temps, travail et domination sociale, de Moishe Postone (Mille et une nuits, 2009). Mais
critiquer le travail est une chose, en finir avec lui en est une autre : est-il vraiment possible dans les
conditions du vingt-et-unième siècle d'abolir le travail ou doit-on se contenter de réduire radicalement le
temps de travail ? Et comment faire ? C'est la question qu'on se posera avec André Gorz ». Plus
d’informations : http://portail.unice.fr/jahia/page3286.html

in N°3 du bulletin « Work in progress... L'actualité de la mouvance de la critique du travail et de la valeur »

Source : http://palim-psao.over-blog.fr/article- ... 59571.html
Folivora
 
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Inscription: Samedi 25 Sep 2010 18:40

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