16 et 17 juillet 1942 / 2005

Les luttes en France...

16 et 17 juillet 1942 / 2005

Messagepar Léa » Mercredi 20 Juil 2005 2:17

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Philippe de Villiers appelle a la guerre civile !

Communiqué du mouvement des Indigènes de la République

Philippe de Villiers a volontairement mordu le trait samedi 16 juillet, au journal de 13 heures de TF1. Ni la journaliste Claire Chazal, ni la direction de l'information, ni celle de la chaîne n'a jugé utile de réagir ou de se démarquer. Appeler à la haine à l'encontre des musulmans est ainsi désormais une banalité.

Les Indigènes de la République considèrent que les propos de guerre civile tenus par le dirigeant du « Mouvement Pour la France » ne doivent pas rester sans réaction.


Pour Philippe de Villiers, les choses sont claires : la société française doit faire la guerre à l'Islam. Il établit une liaison sans solution de continuité, qui va du premier musulman venu ou de la première musulmane venue à l'intégrisme et au terrorisme. Il appelle ainsi implicitement mais de façon claire les françaises et les français à voir en toute personne que l'on pourrait, par son physique ou par son nom, soupçonner d'être musulmane, un ou une terroriste. Il prend donc depuis la droite le relais de celles et ceux qui, à gauche, alimentent la rumeur selon laquelle les « quartiers » de France seraient gangrenés par des « barbus en tenue de jihadistes » et jouent également de cet amalgame honteux, pour tirer un profit politique malsain de l'émotion suscitée par les attentats de Londres.

Ces gens là, qui prétendent redouter une imminente « islamisation de la France », se comportent comme si les musulmans vivant en France y étaient un corps étranger, une communauté dangereuse à éliminer -ou à domestiquer ou à contrôler. C'est à l'évidence, derrière les musulmans, l'ensemble des populations issues du colonialisme qui sont ici visées. Les Indigènes de la République appellent donc toutes les personnes stigmatisées par leurs origines, et qu'elles se considèrent ou non comme musulmanes, à faire connaître autour d'elles la nature de ces propos, à les dénoncer, à provoquer à leur sujet le débat. Au-delà, ils et elles appellent la société dans son ensemble à réagir à cette nouvelle manifestation de racisme islamophobe. Chacune et chacun a sa place, à égalité de droits et de dignité, dans la société. Telle est la perspective que nous entendons imposer, n'en déplaise à Philippe de Villiers et à ses pareils.


Fait le 17 juillet 2005


Une Manifestation (organisée par :?: ) est donc/aussi prévue le Jeudi 21 Juillet 2005, à 18:00 devant le siège du Mouvement pour la France (MPF), 35 avenue de la Motte Picquet (Paris 7ème) suite aux propos haineux tenus par De Villiers.


Par contre musicalement :

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Messagepar Léa » Mercredi 20 Juil 2005 3:21

Contre le racisme… et ses manipulations

La publication du rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur la lutte contre le racisme (CNCDH) est devenu un rendez-vous attendu : les statistiques et les commentaires que cet organisme respecté livre chaque année au public éclairent en effet une des questions qui taraudent la France contemporaine.

Encore faut-il prendre le temps de s’y plonger : le rapport publié le 22 mars 2005 (1) est un document de 856 pages composé de trois parties. La première, outre le « bilan des actes racistes, antisémites et xénophobes en 2004 », comporte des chapitres consacrés aux discriminations, au bilan de l’action judiciaire, à l’état de l’opinion publique, aux mesures prises et à l’action des associations (2). La deuxième traite de la propagande raciste sur Internet, fournit une série de données chiffrées (manifestations de racisme, condamnations prononcées, détail du sondage BVA) et propose des avis d’experts (3). Et la troisième présente l’activité de la commission.

Incompétence ou mauvaise foi ? Avant même d’avoir pris connaissance de cette somme, télévisions, radios et quotidiens en ont donné une version non seulement tronquée, mais faussée. Libération (4) a battu tous les records en affirmant, tour à tour, que l’antisémitisme « est beaucoup plus virulent que le racisme, essentiellement antimaghrébin » et que « les juifs seraient, eux, largement victimes des Maghrébins ». L’éditorial de Gérard Dupuy affirmait même que le rapport de la CNCDH « attribue la montée des actes antisémites aux jeunes Maghrébins ». Autant de contresens, sur lesquels il convient de rétablir l’information.

Tout tourne, comme chaque année, autour du choix de la catégorie la plus significative de l’évolution du racisme. Traditionnellement, la CNCDH en utilise deux : d’une part les « violences » et d’autre part les « menaces ». Si toutes deux éclairent une dimension du racisme, la première s’avère évidemment plus précise et concerne des faits plus graves. Comment, par exemple, mettre sur le même plan un courrier anonyme ou une insulte antisémite et une attaque contre une synagogue ou un rabbin ? A titre indicatif, le rapport précise, page 56, que, parmi les 770 « violences et menaces antisémites » recensées en 2004 figurent... 483 graffitis. Dont on aurait tort, évidemment, de minimiser la nuisance. Mais une obscénité sur un mur ou un pupitre n’a rien de commun avec une agression. Ces nuances n’ont pas empêché la plupart des médias de ne commenter, pêle-mêle, que les statistiques additionnées des deux catégories.

Une telle addition indique, certes, une tendance : en l’occurrence, avec 1 565 faits en 2004 contre 833 en 2003, soit + 88 %, elle souligne que les expressions du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie ont quasiment doublé en un an. Cette poussée se traduit, au-delà des violences proprement dites, par un « climat » de haine banalisée qui peut, dans certains quartiers, collèges et lycées, prendre des proportions inquiétantes. Mais, si l’on entend cerner au plus près le phénomène dans sa globalité, de toute évidence mieux vaut avoir recours aux seules « actions violentes ». Même ce faisant, on aurait d’ailleurs tort de prendre les chiffres au pied de la lettre. Secrétaire général du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Haïm Musikant observait à juste titre à propos des violences antijuives : « Comme les plaintes sont mieux considérées qu’autrefois, que la police est plus mobilisée pour retrouver les agresseurs, et la justice pour les condamner, les gens victimes d’agressions hésitent moins à déposer plainte. » Ce n’est pas le cas, loin de là, de la plupart des Maghrébins, ne serait-ce qu’en raison de l’impression moins chaleureuse qu’ils conservent, pour des raisons évidentes, de l’accueil des commissariats…

Que nous apprend le rapport de la CNCDH sur les « violences » recensées en 2004 ?

- que le nombre d’« actions violentes racistes et xénophobes », qui avait quadruplé en 2002, est retombé de 119 cette année-là à 92 en 2003, mais remonté à 169 en 2004, soit une augmentation de 83 % (page 35), les actes recensés en Corse en représentant, pour la première fois, moins de la moitié. Le rapport parle au sujet des actions racistes de « niveau sans précédent depuis ces dix dernières années » (page 37) ;

- que le nombre d’« actions violentes antisémites », qui avaient sextuplé en 2002, est retombé de 195 cette année-là à 127 en 2003, mais remonté à 200 en 2004, soit une progression de 57 % (page 51), que le rapport qualifie d’« augmentation notable » ;

- que 67 de ces dernières seraient imputables à des « Arabo-Musulmans », soit 34 % du total (page 52). Dans son intervention (page 424), Jean-Christophe Rufin estime à « 30 % » les acteurs « issus de l’immigration, mais pas forcément maghrébine, avec la présence de Noirs et d’Antillais ». On notera en outre que, même s’agissant des « menaces antisémites », seules 25 % d’entre elles seraient le fait d’« individus originaires des quartiers sensibles » (page 57) ;

- que l’extrême droite, trop vite enterrée par certains analystes, est impliquée dans 7 % des « actions violentes » antisémites (page 52) et 23 % des « actions violentes » antiarabes ou antimusulmanes (page 34). Elle joue un rôle majeur dans les profanations de cimetières et de lieux de culte, dont la multiplication caractérise l’année 2004 - on en a compté 65, dont 32 antisémites et 33 islamophobes (page 28 ). Et le rapport ajoute d’ailleurs : « Les menées strictement islamophobes (…) représentent 21 % de la violence raciste globale en 2004 contre 15 % en 2003 et 12 % en 2002 » (page 35).

Ajoutons que la montée de cette islamophobie ne touche pas, hélas, que la France (5) : un rapport de l’association International Helsinki Federation for Human Rights vient d’établir une première analyse, pays par pays (6), des discriminations ainsi que des attaques, verbales comme physiques, que subissent les vingt millions de musulmans présents dans l’Union européenne élargie. Voilà qui, estime l’association, « menace de saper les efforts faits pour promouvoir l’intégration ». Et d’ajouter : « Le fait que les musulmans aient fait de plus en plus l’expérience de l’hostilité, de la discrimination et de l’exclusion depuis le 11-Septembre risque d’accroître leur sensibilité à la propagande d’organisation qui défendent des méthodes violentes pour protester contre les injustices subies. »

Il suffit de penser à la dérive d’un Dieudonné pour s’en convaincre à nouveau, si nécessaire : rien n’est plus absurde qu’une « concurrence des victimes » - selon le titre du beau livre du chercheur belge Jean-Michel Chaumont (7).

L’émotion profonde suscitée par la recrudescence, depuis cinq ans, des violences antijuives est bien sûr légitime, dans un pays où l’antisémitisme a contribué à la déportation de 76 000 juifs, dont seuls 2 500 ont survécu. Un demi-siècle plus tard, les violences antijuives ne s’appuient heureusement plus - contrairement aux violences antiarabes ou antimusulmanes - sur un courant politique de masse, l’antisémitisme comme idéologie s’étant marginalisé : si 90 % des sondés se disent prêts à élire un président de la République juif, ils ne sont que 36 % à affirmer la même chose d’un musulman (8 ). Raison de plus pour ne pas se laisser entraîner par l’émotion, aussi légitime soit-elle, à incriminer globalement une catégorie de jeunes, ni à minimiser les autres formes de racisme. Parce que tels ne sont pas les enseignements des faits recueillis et analysés par la Commission. Mais aussi parce que cela nuirait profondément à la nécessaire riposte.

Qu’on se souvienne de l’affaire Phinéas, qui, après celle du RER D, apporta la pire démonstration - par l’absurde - des dangers d’une médiatisation unilatérale et spectaculariste des violences antisémites : ce jeune néonazi, ayant attaqué des Maghrébins à coups de hachette sans faire parler de lui, décida, en août 2004, de profaner 63 tombes d’un cimetière juif de Lyon… et obtint effectivement la publicité qu’il attendait !

Sauf à glisser vers l’idéologie de ceux qu’on prétend combattre, il faut refuser de hiérarchiser les racismes – donc, qu’on le veuille ou non, les êtres humains. Il n’y a pas d’autre voie que de combattre tous les racismes – en tenant compte, bien sûr, des spécificités de chacun – et de rassembler ainsi toutes les forces démocratiques autour de toutes les victimes de tous les racismes. Qu’il soit dirigé contre les juifs, les Arabes, les musulmans, les Noirs ou les Tziganes, le racisme est également condamnable et doit être également combattu.

Dans les manipulations dont son rapport a été l’objet, la Commission porte une part de responsabilité : la synthèse qu’elle-même en a rédigée comportait certaines des confusions que nous venons de souligner. Mais il y a plus. Certes, l’an dernier, le rapport se livrait à une étude révélatrice de la dégradation de l’image de l’islam, dont 66 % des sondés avouaient une perception « négative (9) ». De même, cette année, il consacre un chapitre entier, confié aux associations, aux discriminations dont sont notamment victimes les enfants de la colonisation. On sent toutefois une difficulté, voire une réticence – et pas seulement à la CNCDH – à prendre pleinement en compte la perception de centaines de milliers de jeunes Français issus de l’immigration, qui vivent au quotidien ce « deux poids deux mesures » comme une véritable violence raciste. Le sait-on ? Les jeunes Arabes des quartiers ont par exemple six fois moins de chances – avec une lettre de motivation et un cv identiques - d’obtenir un entretien d’embauche ; et surtout 50 % des jeunes des cités connaissent le chômage, soit le double de la moyenne nationale. Et n’oublions pas ce qu’écrivait Amnesty International dans son rapport 2003 sur la France : « Les cas de brutalités policières ont été le plus souvent liés à des contrôles d’identité (…) le plus souvent pratiqués dans des quartiers dits “sensibles”, dont une grande partie des habitants sont des jeunes d’origine non européenne. »

Au journaliste de L’Humanité (10), qui, au lendemain de la parution du rapport de la CNCDH, lui demandait si la France devenait raciste, la chercheuse Nonna Mayer répondait : « C’est la tendance inverse qui s’exprime ! (…) depuis plusieurs années, lentement mais sûrement, on voit décroître les opinions de rejet à l’égard de toutes les minorités. Jamais les Français n’ont eu, dans leurs opinions, une attitude aussi sévère à l’égard des actes racistes. »

Avec les réserves d’usage qu’appellent les sondages, comment ne pas se réjouir des indications fournies par l’enquête réalisée par l’institut BVA auprès de 1 036 personnes, fin novembre 2004, pour la Commission ? Si on les ajoute, le racisme et l’antisémitisme arrivent au troisième rang (11) des craintes des sondés (cinquième rang en 2002) ? Et pour cause : 90 % d’entre eux (+ 3 % en un an) estiment le racisme très répandu en France. Et 67 % (59 % en 2002) pensent en conséquence qu’« une lutte vigoureuse » contre lui « est nécessaire ». D’autres réponses révèlent, de surcroît, une volonté croissante de répression des propos (12), des propagandes, des actes antisémites et, à un moindre degré, antiarabes ou simplement discriminatoires.

Cette prise de conscience est d’autant plus réjouissante qu’elle s’accompagne d’une diminution des préjugés affichés (pages 113 à 142 et 347 à 407) : 89 % des sondés (sans changement par rapport à 2002) estiment que « les Français juifs sont des Français comme les autres » et 77 % (+3 %) portent un jugement similaire sur les Français musulmans. Concernant les travailleurs immigrés, 81 % (+ 7 %) pensent qu’ils « doivent être considérés ici comme chez eux puisqu’ils contribuent à l’économie française » ; 74 % (+ 7 %) que « leur présence est une source d’enrichissement culturel » ; et 56 % (+ 6 %) qu’« il faudrait donner le droit de vote aux élections municipales pour les étrangers non européens résidant en France depuis un certain temps ».

Le sondage de BVA indique aussi une sensibilité plus vive, mais toujours inégale, aux discriminations : 68 % des personnes interrogées estiment « très grave » de refuser l’embauche d’un Noir qualifié à un poste (61 % dans le cas d’un Maghrébin) ; 60 % de ne pas louer un logement à un Noir (48 % pour un Maghrébin) ; 59 % d’interdire l’entrée d’une boîte de nuit à un Noir (47 % pour un Maghrébin)…

D’autres questions suggèrent, à long terme, une confiance majoritaire et croissante dans le « vivre ensemble » des personnes d’origine et de religion différentes. Et 80 % (contre 16 %) affirment qu’« on juge aussi une démocratie à sa capacité d’intégrer les étrangers »… Contradictoirement, seuls 47 % (contre 46 %) pensent qu’« il faut faciliter l’exercice du culte musulman », et, encore plus bizarrement, une majorité (47 % contre 43 %) refuse même de « faciliter la formation d’imams français »… Il faut dire que 35 % des sondés perçoivent négativement la religion musulmane, 21 % la religion juive, 17 % le protestantisme et 16 % le catholicisme. Pis : 41 % affirment qu’il y a « trop » d’étrangers/immigrés en France (13) …

C’est dire le chemin parcouru… et celui qu’il faut encore faire. Ensemble.

Dominique Vidal - (30 mars 2005)
Dominique.Vidal@Monde-diplomatique.fr


NOTES :
(1) CNCDH, La lutte contre le racisme et la xénophobie 2004. La Documentation française, Paris, 2005, 2 vol., 856 pages, 25 euros.

(2) SOS Racisme, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP, qui propose un document long et fouillé), la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Ni putes ni soumises (NPNS) ainsi que les principaux syndicats ouvriers.

(3) On lira notamment avec beaucoup d’intérêt ceux de Michel Wieviorka et d’Esther Benbassa, mais aussi – pour le caractère caricatural de la défense de leurs thèses – ceux de Michèle Tribalat et, plus encore, de Pierre-André Taguieff.

(4) Libération, 22 mars 2005.

(5) Dans leur commentaire (page 140), Nonna Mayer et Guy Michelat observent qu’en France le débat sur la loi prohibant le port de signes religieux ostensibles à l’école « a pu apparaître comme un prétexte commode pour masquer des sentiments islamophobes ou racistes. (…) « Quelle que soit leur orientation politique, les personnes les plus tolérantes envers l’islam sont celles qui affichent une laïcité modérée. (…) Chez les interviewés de gauche, la tolérance à l’égard de l’islam, et d’ailleurs la tolérance tout court, est beaucoup plus forte quand ils valorisent la laïcité. Les “islamophobes” sont les moins laïques. C’est le contraire chez les interviewés de droite. Plus ils se disent laïcs, plus ils rejettent l’islam et plus largement les immigrés, les étrangers. Au total, la proportion d’“islamophobes” atteint son maximum (57 % de notes élevées) chez les interviewés qui se situent le plus à droite et valorisent le plus la laïcité. Autrement dit, le même terme peut être chargé de significations manifestement différentes selon le camp politique auquel on appartient. Tout se passe comme si, actuellement, valoriser la laïcité quand on se classe à droite était une façon de légitimer son hostilité à l’islam, alors que, pour la gauche, la laïcité correspondrait à un héritage républicain et universaliste. »

(6) Intolerance and Discrimination against Muslims in the EU. Developments since September 11,Vienne, mars 2005.

(7) Jean-Michel Chaumont, La concurrence des victimes. Génocides, identité, reconnaissances, La Découverte, Paris, 1997.

(8 ) Voir respectivement Nonna Mayer, « La France n’est pas antisémite », Le Monde, 4 avril 2002, et l’enquête sur « L’islam en France » réalisée par Artenice Consulting, avril 2004.

(9) Curieusement, en remplaçant le terme « islam » par l’expression « religion musulmane », ce pourcentage tombait à 44 %. Oriana Fallaci, Michel Houellebec et Claude Imbert – entre autres – ont sans doute une responsabilité dans cette diabolisation du nom même de la religion de 4 à 5 millions de Français.

(10) « La violence raciste redouble en France »,22 mars 2005.

(11) Après le chômage, la pauvreté et l’insécurité.

(12) Entre 2002 et 2004, la proportion de sondés estimant que les insultes racistes doivent être condamnées a considérablement augmenté, passant de 59 % à 81 % pour les insultes antisémites et de 47 % à 67 % pour les insultes antiarabes.

(13) 2 % disent « pas assez », 24 % « juste ce qu’il faut », 29 % se disant « indifférents ». En 2002, 46 % des sondés répondaient : « trop »…
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