Le texte
Les assassins n'ont pas de couleur politique seulement du pouvoir, suivit du texte
Combien de vies en sursis dans les immeubles de la Siemp était donc resté sans réponse de la part de certains élus et responsables, feignant l'ignorance... Jusqu'à la manif du samedi 3, où un tract intitulé
QUI SONT LES RESPONSABLES ? Les Verts interdits de manif était diffé par de nombreuses personnes. Un tract qui fût approuvé par tout autant de nombreuses personnes, dont certains collectifs d'
AC! qui ont à juste titre expliqué la position du
Pourquoi nous approuvons l'expulsion des Verts de la manif...
Finallement,
Mr Dutrey a brièvement daigné s'exprimer sur
la SIEMP et le logement. Il était temps... La réponse apporté à
Mr Dutery :
Collectifs des mals logés en colére a écrit:Enfin!
Quoi qu'en disent les Verts, il aura fallu de nombreuses remises en cause en actes de leur politique, pour qu'enfin un communiqué qui attaque clairement le parti socialiste et sa politique du logement apparaisse sur les forums.
Enfin la revendication de la construction massive de Pla-i, logements très sociaux, revendication portée depuis 2001 par les collectifs de mal-logés est reprise de manière très claire par Mr Dutrey, enfin la distinction est faite entre ces logements qui sont du vrai hlm et les plus et pls qui s'adressent majoritairement à d'autres catégories sociales.
C'est un début. Mais un fait demeure: en lieu et place des anciens taudis, la Siemp construit mmajoritairement du plus et du pls (rapport d'activité Siemp 2004 immeuble par immeuble disponible sur demande). Il ne suffit pas de reloger les anciens habitants de ce qui constitue encore un habitat social de fait, parce qu'aujourd'hui les mal-logés sont SDF, hébergés, ou payent dans le privé des loyers démesurés. Tant que règnera l'idéologie de la mixité sociale, la situation ne changera pas: aujourd'hui la mixité sociale dans les faits, c'est les riches toujours entre riches dans les quartiers riches, et les pauvres qui se font dégager des quartiers populaires de Paris.
Et l'on ne peut que regretter fortement que rené dutrey fasse une nouvelle division entre les mal-logés en demandant prioritairement la réquisition de 1500 logements pour les occupants des taudis. Les sdf continuent à crever, et c'est la survie dans des conditions inacceptables (expulsions, errance, ou tout simplement revenu bouffé par le loyer) qui doit justifier aussi la réquisition immédiate des logements.
Et pas seulement : nous attendons Mr dutrey non seulement sur les expulsions très médiatisées des squatts de la siemp, qui sont évidemment un calcul politique ignoble de la droite, mais aussi sur toutes les autres qui continuent en silence.
Nous attendons des Verts qu'ils prennet une position claire sur les accords collectifs: aujourd'hui pour les Rmistes, ces accords ne prévoient un relogement que si la personne est déjà en insertion professionelle (la plupat du temps un contrat aidé de merde): des sdf se retrouvent ainsi à bosser dans l'attente hypothétique d'un logement. Le logement avant, le boulot après, c'est le minimum.
Plus largement et dans la mesure ou l'adjoint à la culture est vert, ou celui de la voirie aussi, à quand une critique du fric investi dans les attrape-bobos, nuit blanche, paris plage et autres conneries ?
A quand une remise en cause du projet pharaonique du Jardin Eole, près de la rue d'aubervilliers, qui sera sûrement très bien pour les propriétaires de la rue d'aubervilliers qui vont voir le prix de leurs taudis monter encore plus ?
Quand à la régularisation de tous les sans-papiers et pas seulement des familles atteintes de saturnisme, le blocage des loyers ou la réquisition de tous les logements vides, ma foi, il nous faudra attendre que Mr Dutrey et ses amis politiques reviennent au pouvoir national et l'appliquent sans délai pour juger de leur bonne foi.
Enfin, comme quoi quelques occupations et coups de pied au cul peuvent faire bouger un peu, un tout petit peu, la gauche, quoi qu'en diront jérôme gleizes, et son chargé de mission olivier aubert, habitués des forums, qui prétendront à coup sûr que cette prises de position n'a rien à voir avec les actions des collectifs de mal-logés sur paris depuis le mois de février.
collectifs des mals logés en colére
Jérôme Gleizes étant lui aussi interpellé dans ce débat, il fit démocratiquement entendre sa voix après d'AC! :
Jérôme Gleizes a écrit:Enfin!
Quoi qu'en disent les Verts, il aura fallu de nombreuses remises en cause en actes de leur politique, pour qu'enfin un communiqué qui attaque clairement le parti socialiste et sa politique du logement apparaisse sur les forums.
Faire de la politique, ce n'est pas se justifier tout le temps, ni de se faire attaquer tout le temps et encore moins physiquement. Virer les Verts d'une manifestation (ou plus précisement vouloir voler la banderolle des Verts) n'a aucun sens politique. Le PCF membre de la même majorité que les Verts, des élus socialistes dont Mano, étaient aussi présents. Sommes-nous et sont-ils tous des ennemis politiques au point de s'en prendre physiquement ? Nous pouvons avoir des désaccords politiques, des différences d'analyses mais on ne doit jamais se tromper d'adversaire.Enfin la revendication de la construction massive de Pla-i, logements très sociaux, revendication portée depuis 2001 par les collectifs de mal-logés est reprise de manière très claire par Mr Dutrey, enfin la distinction est faite entre ces logements qui sont du vrai hlm et les plus et pls qui s'adressent majoritairement à d'autres catégories sociales.
C'est faux, les Verts n'ont pas voté le Plan Local de l'Habitat au conseil de Paris à cause de ces points. Mais il est vrai que la communication n'est pas très bonne.C'est un début. Mais un fait demeure: en lieu et place des anciens taudis, la Siemp construit mmajoritairement du plus et du pls (rapport d'activité Siemp 2004 immeuble par immeuble disponible sur demande).
La SIEMP n'est pas en phase de décision sur ces points mais d'application. C'est un point de conflit.Et l'on ne peut que regretter fortement que rené dutrey fasse une nouvelle division entre les mal-logés en demandant prioritairement la réquisition de 1500 logements pour les occupants des taudis.
Il demande les logements passerelles pour permettre la réhabilitation des immeubles, c'est-à-dire des appartements utilisés le temps des travaux. Ce n'est pas de la division mais une demande pour permettre la réhabilitation et de pas laisser des personnes croupir dans ces appartements insalubres.Et pas seulement : nous attendons Mr dutrey non seulement sur les expulsions très médiatisées des squatts de la siemp, qui sont évidemment un calcul politique ignoble de la droite, mais aussi sur toutes les autres qui continuent en silence.
On est présent sur les deux immeubles expulsés vendredi dernier et René Dutrey s'est opposé physiquement avec d'autres personnes à l'expulsion du XIVeme arrondissement.Plus largement et dans la mesure ou l'adjoint à la culture est vert, ou celui de la voirie aussi, à quand une critique du fric investi dans les attrape-bobos, nuit blanche, paris plage et autres conneries ?
Nous avons demandé qu'une partie des fonds destinés au JO soit affecté au logement ainsi que les droits de mutation en hausse.Quand à la régularisation de tous les sans-papiers et pas seulement des familles atteintes de saturnisme,
C'est la préfecture qui bloque mais les demandes de régularisation sont faites régulièrement.le blocage des loyers ou la réquisition de tous les logements vides,
c'est aussi une responsabilité de l'Etat.Enfin, comme quoi quelques occupations et coups de pied au cul peuvent faire bouger un peu, un tout petit peu, la gauche, quoi qu'en diront jérôme gleizes, et son chargé de mission olivier aubert, habitués des forums, qui prétendront à coup sûr que cette prises de position n'a rien à voir avec les actions des collectifs de mal-logés sur paris depuis le mois de février.
On n'a pas besoin de la violence pour faire avancer les dossiers. Cela peut être même contre-productif. S'attaquer aux plus exposés, c'est aussi les affaiblir. Certains socialistes sont très contents de l'attaque des Verts sur le registre "On avait bien raison, il n'y a rien à faire avec les mouvements sociaux."Jérôme Gleizes
Et une réponse singlante à Jérôme :
Collectifs des Mal-Logés en Colére a écrit:Mr jérôme Gleizes, adjoint aux affaires sociales à la mairie du 10ème arrondissement, membre de la majorité municipale.
Etre élu, c'est assumer ses responsbilités et notamment avoir à se justifier encore et toujours sur ses responsabilités et les décisions qui en découlent.
Alors cesse au moins de faire la pleureuse à tout bout de champ, c'est indécent. Quant à tes leçons sur la violence physique, je te rappelle que toi et les tiens ont expulsé physiquement le collectif mal-logés en colère de vos locaux il y a à peine trois mois. Mais il est vrai que la violence morale de notre occupation justifiait bien quelques coups, notamment de guy hascouet, ancien secrétaire d'état , et ardent défenseur du Pare, qui malheureusement n'était pas dans votre cortège samedi.
Par ailleurs, n'étant pas adepte de la non-violence, je ne vais pas jouer les victimes, la politique c'est aussi l'affrontement, la différence se situant entre ceux qui assument et ceux qui nient.
rassure-toi, tes amis du PS et du PC ne sont pas épargnés par nos critiques, une banderole clamait lors de cette manif "le PS , les Verts et le PC laissent crever les mal-logés." Le maire PS du 3ème, comme, le directeur du cabinet de gisèle stiévenard et bien d'autres, j'imagine ont été mis face à leur responsabilité et n'ont pas pu parader tranquilement. Donc, le plan, notre service d'ordre est le plus nul, donc vous nous sautez dessus est un peu gonflé notamment au regard des actions innombrables des collectifs de mal-logés contre Mano et les autres ces dernières années.
Mais revenons, à l'essentiel, c'est à dire à ce qu'il est possible de faire maintenant tout de suite à Paris sur le logement.
Prise de position pour qu'une partie du fric des JO soit affectée au logement social : OK, mais je te repose la question, la nuit blanche, paris plage, le jardin éole, le point P dans ton arrondissemnt ou du fric est investi pour de la merde culturelle pour bobos ?
les accords collectifs sur le RMI ?
La moitié des pla-i qui sont des résidences sociales c'est à dire, du logement en contrepartie de la contrainte à certaines règles de vie ?
Point de désaccord avec le PS, le nombre de pla-i dans les quartiers
populaires ? Mais quand le point de désaccord est un pivot du problème des mal-logés, quand le point de désaccord signifie à court terme l'éjection des pauvres des quartiers populaires et l'attente interminable dans des conditions insupportables pour des centaines de milliers de personnes, comment peut-on prétendre constituer une majorité avec le PS ?
A moins que pour les Verts, le problème du logement soit secondaire au regard d'autres convergences avec le PS. Et dans ce cas encore une fois les choses doivent être dites.
Quant à la réquisition des logements vides, la régularisation des sans-papiers ou le blocage des loyers je ne mettais pas en cause le fait qu'actuellement ce soit de la responsabilité de l'état. Je m'interrogeais de ce qu'il adviendrait de ces revendications le jour ou vous reviendriez aux commandes. Au regard de 97-2002, ou vous aviez la même attitude qu'aujourd'hui à paris (on a des ministres, et en plus on vient parader dans les manifs), je suis pessimiste, et avec une violence inacceptable, je persiste à penser que des bons coups de pied au cul seront d'une efficacité plus grande que les débats, certes fort intéressants que nous avons sur ce forum.
Collectifs des mals logés en colére
Wahou !
Olivier Aubert (
le chargé de mission de jérome Gleizes, ''élu'' vert de la mairie de paris) étant cité lui aussi, voilà qu'il s'y colle en pleurnichant à qui "mieux-mieux" :
Olivier Aubert a écrit:Bonjour,
Etant cité je m'inscris pour des discussions que j'espère fructueuses malgré le peu de respect que m'inspire la volonté de bon nombre de n'écrire que par pseudo et de signer des textes sous des appellations diverses tout en balançant des noms de "collabos"...
Etre militant c'est aussi mettre ces actes en conformité avec l'éthique qu'on prône et qu'on réclame, le mépris témoigné a plusieurs reprise tant pour les"responsables" ou les présupposés tels mais aussi pour les salariés (mairies, Siemp) est tout a fait inutile, contre-productive et même écoeurante.
Il est des occupations joyeuses tout en étant revendicatives et d'autre franchement crapoteuses quand elles ne cherchent qu'a créer la violence et générer a leur tour violence et engendrer légitimation victimaire.
Le B A BA d'une occupation ayant pour finalité d'obtenir des explications, des comptes c'est la sérénité, le sentiment de la justesse de son combat, pas la hargne, la haine, le mépris, l'insulte. De plus on ne peut mettre sur le même plan l'occupation d'un local privé qui ne peut déboucher sur rien (il y avait eus la Siemp avant) et des violences exercées lors d'une manifestation unitaire pour un droit au logement pour tous.
Appartenir a une majorité municipale c'est se donner les moyens de travailler là ou se prennent les décisions mais aussi ne pas laisser d'autres les prendre seuls, ça veut dire se battre en interne pour ne pas renoncer, se faire des alliés pour voir déboucher des choses, accepter d'être présent physiquement avec des gens pour qui on n'a pas d'estime, pas de liens, pas de sympathie, pas d'empathie, quelquefois même de franches sensations de nausées mais toujours des certitudes qu'il y a "dedans" des choses à faire qui ne peuvent l'être du "dehors".
Je ne connais pas à Jérôme d'amis au PS et au PC, des connaissances, des contacts oui des gens parfois respectables même si ils sont dans l'erreur et n'ont pas la capacité, l'envie, le courage de sacrifier leur confort, leurs certitudes bien ancrées.
De même que les collectifs sont condamnés a voir cohabiter des gens très différentiels avec des logiques différentes, des pratiques, des ressorts, des finalités, des priorités, il me parait être de même dans une municipalité.
Qu'il soit légitime que soient enfin crée les PLAI qui manquent a Paris, mis fin la construction de résidences sociales pour de vrais logement pérennes me parait (et a jerome aussi) une évidence seulement c'est a ceux qui ont votés le plan local de l'habitat qu'il faut poser énergiquement la question pas a ceux qui ne l'ont pas votés.
La reforme des aides sociales du CAS sont une avancée, la non mise en application du RMA en est une autre, la transparence des attributions dans les arrondissements ou des Verts peuvent y mettre le nez aussi, les coordinations toxicomanie, prostitution, maraudes, les prémices de démocratie participative,les jardins partagés, les pistes cyclables, l'accessibilité pour les personne handicapées, l'opposition aux JO, la participation aux collectifs anti-pubs, le soutien aux squats (chaque matin 7 heures devant les commissariats pour voir ce qui se trame ces jours ci) etc...
j'arrête là mon inventaire, je suis pas très doué pour être plus accoutumé aréclamer des comptes qu'a chanter des louanges Quand aux coups de pieds au cul que tu évoques dans ton mail, je pense qu'ils méritent d'être partagés au mieux car les collectifs s'affranchissent bien souvent de nombreux préalables notamment du concept de "faire avec" plutôt que de "faire pour" (même critique que pour bon nombre de politiques, mais aussi de papillonner d'un soutien a un autre sans construire d'alternative crédible, s'autoproclamant porte paroles, ne modélisant rien, ne donnant que rarement des suites de leurs actions pour bien souvent être plus dans une logique d'instrumentalisation que de réel soutien aux personnes qu'ils prétendent soutenir.
La bataille sur le logement réactivée par les incendies puis les expulsions est aujourd'hui a mener en interne des structures mais en aussi en externe, ça nécessite au moins de se former, de s'informer et de ne pas perdre son sang-froid pour décharger son mal-être, sa hargne, son trop plein de violence A bientôt
Olivier Aubert
PS : Jerome est aussi adjoint aux personnes handicapées
L'élément de réponse arrive par une missive envoyée comme un missile :
Collectifs des mals logés en colére a écrit:C'est au retour d'une expulsion de squatt empêchée et d'une manif spontanée d'une bonne centaine de personnes contre les expulsions que je trouve votre message.
Qu'il me soit permis d'abord de vous remercier pour vos judicieux conseils sur la manière de mener ma lutte. Ainsi si moi et les autres mal-logés en lutte n'étions pas relogés, ce n'est pas à cause de la politique municipale et étatique : nous ne sommes pas assez sereins, pas assez joyeux, trop plein de hargne et de colère, nous autres mal-logés (j'ose m'inclure dans les mal-logés, vous m'en excuserez, je sais bien qu'étant également militante et ayant quelques idées politiques je suis au mieux une manipulatrice de pauvres).
En tout cas soyez sûrs, que dès que l'occasion s'en présentera je vous expliquerai moi aussi la manière de mener à bien la révolte des chargés de mission, je vous dois bien ça.
Mais je suis au regret de ne pouvoir suivre tous vos conseils : ainsi même si ça ne sert à rien, je me vois contrainte de continuer à occuper les bailleurs et les partis politiques au pouvoir : c'est un de mes seuls moyens de pression, avec le squatt.
Par contre vos allusions aux salariés que nous aurions maltraités me font bien rire quand on sait que la SIEMP a fait pression sur un gardien d'immeuble dont elle pensait à tort, d'ailleurs qu'il nous avait indiqué des logements vides.
Sur ce que vous revendiquez comme résultats, à propos de votre participation à la majorité, permettez-moi d'abord d'avoir l'immense orgueil de penser que la non-application du RMA, la réforme des aides sociales (dont nous attendons l'application concrète), ont quelque chose à voir avec tous ces pauvres qui luttent à Paris.
Mais vos résultats, jusqu'ici ce sont aussi les mauvais : une minorité de pla-i, l'application du contrat d'avenir de borloo, les paillettes à plusieurs millions d'euros (nuit blanche ou paris plage) et les pauvres qui continuent à crever. Vous n'en êtes pas les seuls responsables et encore une fois nous n'occupons pas que vous et vous le savez fort bien, mais vous ne pouvez pas non plus tranquillement participer aux luttes comme si de rien n'était.
Quant à cette accusation d'être soutien manipulateur, vous vous faites une trop haute idée de moi et des miens : contrairement à vous qui êtes au côté des squatters par grandeur d'âme, au nom d'une éthique, étant une pauvre parmi tant d'autres, je ne le fais que pour ma gueule, la solidarité étant une de nos seules armes.
Donc si réellement vous voulez débattre fructueusement, pourriez-vous s'il vous plait, répondre aux questions posées dans mon mail précédent sur les accords collectifs, la culture et le reste.
Evidemment je compatis avec Mr Gleizes, qui n'a de camarades nulle part ni chez nous, ni dans son conseil municipal, ça ne doit pas être évident tout ça. Changer de vie peut-être ?
Au plaisir de vous revoir chez vous ou chez nous (disons plutôt chez vous, c'est plus spacieux, et la verrière est sublime)
Collectifs des mals logés en colére
Réponse d'
Oliver Aubert au
Collectifs des mals logés en colére :
Oliver Aubert a écrit:Bonjour,
De même que les collectifs AC sont autonomes les conseils municipaux le sont aussi et n'étant pas dans un parti stalinien chaque élu vert vote et mets en oeuvre ce qui lui parait nécessaire ou possible a un moment donné, dans un contexte donné. Ne m'interessant et ne travaillant ni aux nuits blanches, ni a Paris plage je suis mal placé pour répondre, autant que AC Air libre doit l'être pour parler de la réforme de la cotorep ou du soutien scolaire dans les centres sociaux, des permanences d'AC Calais ou Dunkerque
Chargé de mission aux affaires sociales et aux personnes handicapés me suffit largement tant ça comprend de tenants et d'aboutissants, d'impasses, de tentatives, d'échecs et de réussites.
J'hésite a faire passer sur cette liste un bilan car ça n'en est pas le lieu.
Pour information je ne travaille pas tous les jours car je suis a temps partiel et suis amené à me déplacer (réunions, etc..)
Je demeure disponible pour recevoir toute personne mal-logée ou relevant de la délégation sur laquelle je travaille avec Jérome (social et handicap) avec comme contrainte la réalité actuelle et comme perspective les nombreux combats a mener en interne et externe (réquisitions, constructions de PLAI, arrêt des constructions de résidences sociales, formation du personnel, large information des habitants).
Comme je l'ai dis en recevant des familles mal logées accompagnés de membres de votre collectif la réalité est à la gestion de la pénurie et elle se fait dans le X éme dans le strict respect de critéres de priorités votés en conseil municipal avec une charte d'attribution, un affichage des résultats, ce qui est une nette avancée par rapport a de nombreux autres lieux.
A bientôt donc et pourquoi pas d'ailleurs rue Mathis même si ce n'est pas aussi grand qu'a la Mairie ça doit être un lieu chaleureux
Vous avez mes numéros de téléphone, le mieux est de m'appeler un peu avant car j'ai souvent des rendez vous et obligations
Olivier Aubert
PS : désolé de ne pas avoir pu vous saluer samedi j'étais avec des copains à l'autre bout du cortége.
Collectifs des Mal-Logés en Colère a écrit:Mr Aubert, gardons nos distances.
Concernant vos envies de venir rue mathis, endroit certes fort chaleureux, je vous informe qu'il s'agit du local national d'ac et que je n'ai donc aucun mandat qui me permette de vous en empêcher.
Cela dit il va sans dire que si cela devait arriver, ce serait contre ma volonté et celle de pas mal de camarades, ceci étant évidemment lié à votre fonction et à votre appartenance à la majorité municipale. j'ai une vision assez simple de la situation: je suis d'un côté de la barrière et vous êtes de l'autre. Ce n'est pas un jugement moral, c'est un constat qui n'empêche pas le débat public , sous toutes ses formes violentes ou non, la négociation, tout aussi publique sur nos revendications dans le cadre d'un rapport de force mais n'ira en ce qui me concerne jamais au delà.
Il n'y a pas de pénurie, il n'y a pas de crise du logement, il y a une volonté politique et économique de faire du profit sur l'immobillier qui implique de ne pas loger les pauvres.
Il y a en face des luttes qui s'amplifient avec leurs contradictions et les appétits de récupération qu'elles déclenchent immanquablement en cette période pré-électorale.
En ce qui me concerne, c'est tout.
Collectifs des Mal-Logés en Colère
Oliver Aubert a écrit:Quel dommage...
Vos conseillers politiques ne semblent pas très doués pour créer les dynamiques escomptées et de fait se condamnent a s'octroyer les avancées des autres (c'est un processus classique dans toutes les luttes).
Concernant la non-application du RMA, la réforme des aides sociales (dont nous attendons tous l'application compléte qui a néammoins commencé) je suis au regret de vous dire que vous n'y étes pour rien.
De plus c'est comme peau de chagrin que la sympathie se métamorphose en dégout face à des pratiques qu'on croyait réservé à d'autres.
(Une occuppation se prépare, ceux qui y participent en connaissent l'objet, les objectifs sont choisis en fonction de leur pertinence et de leur possibilité de réussir, des responsables sont choisis pour assurer la sécurité et empêcher les débordements etc...)
Méfiez vous tout de même des visions trop simplistes concernant la crise du logement comme celle sur la vie politique. La vie est toujours plus compliquée que ne le disent les potentats.
Ceux qui ne sont pas aveuglés par la souffrance, la haine le savent très bien.
A bientôt quand même
Olivier Aubert
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il est impossible de dialoguer avec les verts