Qu’est-ce qu’une grève ?

Les luttes en France...

Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar AnarSonore » Samedi 02 Oct 2010 22:48

Qu’est-ce qu’une grève ?

Depuis près d’un mois, tous les 15 jours, les syndicats nous envoient dans la rue et
nous demandent de nous mettre en grève. Ce qu’ils appellent les "journées
d’action", les "temps forts",...

Force est de constater que, depuis des années, cette tactique ne nous a apporté que des
défaites (rappelons par exemple l'absence de rapport de force et l'échec de 2003).

Quand on regarde l’Histoire, les grèves victorieuses avaient toutes les mêmes
caractéristiques :

- Constitution d’une caisse de solidarité. Préparée des mois avant le lancement de la
grève, elle permettait de subvenir aux besoins des familles des grévistes au cours de
grèves longues de plusieurs jours ou plusieurs semaines.

- Assemblées générales dans chaque usine. Elles étaient l’expression de la base, et
elles dépassaient souvent les syndicats, qui dans tous les cas devaient leur rendre des
comptes.

- Blocages des usines. Afin que la grève soit efficace, la production devait
impérativement s’arrêter (il fallait également contrer la possibilité de "lock-out").

- Dénonciation (voir plus) des "jaunes" (les ouvriers qui refusaient de faire grève, ou
qui venaient remplacer le personnel gréviste).

- Arrêt de l'activité jusqu'à acceptation des conditions posées par les travailleurs.

Ces facteurs permettaient aux ouvriers de créer un véritable rapport de force avec les
patrons. Or, que voyons-nous dans les grèves d’aujourd’hui ?

- Pas de continuité, une journée tous les 15 jours...

- Pas de caisse de solidarité. Les bureaucraties syndicales, qui sont là pour ça (à
ce qu’ils nous disent) ne lâchent pas un centime, et écourtent les grèves au prétexte que
les ouvriers n’auraient pas les moyens de la faire.

- Des assemblées générales de plus en plus rares, et de plus en plus contrôlées
par les syndicats.

- Aucun blocage, au nom de la sacro-sainte "liberté de choix".

- Des jaunes qu’il faut respecter, parce que l’on serait en "démocratie".

En bref, les centrales syndicales opèrent la confusion entre la grève, lutte claire et
véritable, et le débrayage, signal flou, peu menaçant et sans enjeu. La grève, notre outil
le plus efficace contre les patrons et l’État, a été dénaturée par les centrales syndicales,
et son efficacité tuée dans l'œuf ! À nous de la faire revivre !

Le 12 octobre, réclamons une grève générale autogestionnaire !


SIA32 – CNT-AIT

Contact : sia32@no-log.org

"L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes."

Site web : http://sia32.lautre.net

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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar douddu » Lundi 04 Oct 2010 8:49

Dans le bulletin "un autre futur " diffé a la manif de Samedi a Toulouse


SEPTEMBRE, MOIS DES MIETTES

Avec cette histoire de l’allongement des retraites, on aura entendu beaucoup d’explications de part et d’autre. Qu’il soit d’ordre financier ou économique, chacun y est allé de son refrain : médias ou anonymes, partis politiques ou « citoyens », syndicats ou salariés... tout le monde s’est penché sur le gâteau et a donné son avis pour savoir comment le partager. Alors ce mois de septembre on aura vu des manifestants, nombreux, qui dénonçaient l’injustice du système de répartition des richesses. On aura lu les sondages, écrasants, qui disaient l’immoralité d’une loi qui, en condamnant les vieux à travailler davantage, pousse les jeunes à plus de chômage. Seulement voilà : ni argument massue, ni manifs géantes ; tout cela ne suffit pas.

Cela ne suffit pas, car nous sommes dans une « démocratie » dans laquelle ce qui compte, ce n’est pas l’opinion de la majorité et encore moins les considérations éthiques. Nous sommes dans une « démocratie représentative » dans laquelle, par le biais d’élections diverses, le partage du gâteau ne dépend que de celui qui tient le couteau.

Cela ne suffit pas, et c’est la leçon de l’affaire Woerth-Bettencourt, car ceux qui détiennent ce couteau sont « en affaires » avec les financiers et les grands patrons, c’est-à-dire avec les plus gloutons, avec ceux qui ne veulent jamais laisser aux autres que des miettes. Ce que l’on appelait autrefois l’alliance du capitalisme et de l’Etat, se résume maintenant à un fait objectif : le Pouvoir assume sa fonction principale, qui est de s’exercer contre la population.

Cela ne suffit pas parce qu’on nous a endormi avec la fable d’un droit de vote tous les cinq ans, alors que l’exploitation et la répression sont quotidiennes, parce qu’on nous a endormi avec le mythe du syndicalisme, aujourd’hui embourbé dans les marécages du corporatisme et des élections professionnelles.

Que le pouvoir puisse ainsi faire ce que bon lui semble en dit long sur l’état d’une société entière réduite à l’impuissance. L’enjeu majeur de la situation est bien là. C’est bien avec cette impuissance qu’il faut en finir. S’il s’agit bien de préparer la généralisation de la grève, le tout est de savoir comment s’y prendre.

Pour les militants de la CNT-AIT, il s’agit en premier lieu d’enclencher un mouvement auto-organisé, c’est-à-dire qui ne soit pas sous le contrôle des politiciens ou des professionnels du syndicalisme.

Nous pensons que partout où on peut le faire, il faut multiplier les discussions à la base (entre nous, jeunes, ouvriers, précaires, chômeurs, retraités...) et multiplier les assemblées. Plus cela mûrira, et plus nous nous sentirons en mesure d’entrer dans la bataille pour défendre notre dignité et notre liberté, ensemble et au même moment, avec les méthodes efficaces que nous aurons choisies.

CNT-AIT Toulouse .


http://www.cntaittoulouse.lautre.net/ar ... sommaire_1
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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar Paul Anton » Lundi 04 Oct 2010 10:53

Quelques commentaires :

Cela ne suffit pas, car nous sommes dans une « démocratie » dans laquelle ce qui compte, ce n’est pas l’opinion de la majorité et encore moins les considérations éthiques. Nous sommes dans une « démocratie représentative » dans laquelle, par le biais d’élections diverses, le partage du gâteau ne dépend que de celui qui tient le couteau.


Bien au contraire, ce système est basé sur la majorité de l'opinion et ne fonctionne que comme cela ! Il ne voit que par 51 % Peu importe ce quoi s'exprime ! Il faut que le nombre parle comme dirait le philosophe. Sarkosy n'a-t-il pas voulu que l'on réduise la grève à cette argument purement comptable et gestionnaire ? Pour faire grève, il faudrait 51 % des voix ! Bah tiens donc ! Vous pourriez me dire également que les syndicats-réformistes ne basent leur existence que sur le critère des élections (la représentativité) !

Que dire de ces pauvres mouvements étudiants réduits à cette argument gestionnaire où il fallait 51 % des voix pour continuer un blocage ? Où il fallait tolérer la présence des jaunes sous couvert de « démocratie » ? D'ailleurs, le tract du SIA 32 rappelle justement ça.

Une grève ne sera jamais l'affaire de 51 % des voix mais d'un rapport de force stimulé par une minorité combative (l'action directe de Pouget Cahier de l'anarchosyndicalisme numéro 13) ayant l'intelligence politique de la situation !

Les opinions (doxa) s'opposent à la vérité, elles ne sont que des croyances se révélant incertaines au fur et à mesure de l'établissement de la vérité par le logos. Des opinions, il faut distinguer l'opinion droite (intuition = intelligence première). Ceci dit, nous n'échappons pas aux opinions dans notre vie courante.

L'erreur que nous faisons lorsque nous débattons de l'Idée de démocratie est que nous enfermons celle-ci dans une essence immatérielle, éternelle et immuable (hors du temps) : position considérée comme métaphysique et idéaliste à la Socrate et Platon.

Hors, pour un matérialiste révolutionnaire, les idées ou les concepts subissent une évolution. Il faut les analyser dans le mode de production en vigueur (qui secrète ses propres contradictions).

Le partage du gâteau : c'est de savoir quelle part des bénéfices va aller soit dans les poches des nantis ou celles de la population laborieuse. Quand on écoute tous les partis et syndicats de gauche, le problème ne saurait au final qu'une meilleure redistribution entre le capital et le travail. Or, c'est beaucoup plus compliqué que cela !

Ce que l’on appelait autrefois l’alliance du capitalisme et de l’Etat, se résume maintenant à un fait objectif : le Pouvoir assume sa fonction principale, qui est de s’exercer contre la population.


Mais il y a bien plus qu'une alliance entre le capitalisme et L'État : l'État est un capitaliste tout bonnement.

En fait, il s'agit du démembrement du capitalisme monopolistique d'État (économie mixte) au profit d'un autre capitalisme où s'exercerait la fameuse main invisible du marché (ineptie bourgeoise). Mais qui à sauver les banques de la faillite ? L'État...

Employer « se résume » est faux : L'État a pour vocation de maintenir une société de classes. Il est par nature répressif.

parce qu’on nous a endormi avec le mythe du syndicalisme, aujourd’hui embourbé dans les marécages du corporatisme et des élections professionnelles.


A ce mythe, faut-il lui opposer un autre mythe ? Ou tout bonnement les vertus de l'action directe et la puissance qu'elle génère !

Que le pouvoir puisse ainsi faire ce que bon lui semble en dit long sur l’état d’une société entière réduite à l’impuissance.


Du coup, les nantis ne font-ils pas partis de cette société là ? Ne sont-ils pas citoyens ? Ils ont des droits... comme celui de voter.

Dire « une société entière », c'est affirmer l'unité et nier la lutte de classes qui la brise...

Ah oui ! Au sujet de l'éthique : le capitalisme s'est construit justement sur une éthique tout comme le fascisme ou le nazisme... Tous ces systèmes sont le produit des Hommes.

Pour finir, la liberté : elle a tendance a être employé un peu n'importe comment chez les révolutionnaires...

La liberté n'est pas à proprement parler l'essence (Wessen) des hommes, elle est accidentel puisque « l'existence précède l'essence ». Nous surgissons dans le monde et nous nous choisissons en fonction de pleins de choses : cela est le propre de n'importe quel homme qui est capable de choisir entre l'Idée du Beau, du Bien et du Mal.

Dans Dieu et l'État, Bakounine avait très bien su identifier ce qui génère cette impuissance : la métaphysique bourgeoise (l'homme et le citoyen abstrait) qui est l'ennemie du matérialisme révolutionnaire. Cette métaphysique Bourgeoise à laquelle les nouveaux philosophes des années 70 (BHL et cie) ont su redonné de la vigueur et qui s'est réaffirmée encore plus avec ce vaste retour à Kant pour détruire tous les fondements idéologiques des révolutionnaires. Cela n'a pas été trop difficile, Guy Debord avait mis en garde dans un de ses aphorismes de la société du spectacle.
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar Paul Anton » Lundi 04 Oct 2010 11:59

AnarSonore a écrit:Qu’est-ce qu’une grève ?

Depuis près d’un mois, tous les 15 jours, les syndicats nous envoient dans la rue et
nous demandent de nous mettre en grève. Ce qu’ils appellent les "journées
d’action", les "temps forts",...

Force est de constater que, depuis des années, cette tactique ne nous a apporté que des
défaites (rappelons par exemple l'absence de rapport de force et l'échec de 2003).

Quand on regarde l’Histoire, les grèves victorieuses avaient toutes les mêmes
caractéristiques :

- Constitution d’une caisse de solidarité. Préparée des mois avant le lancement de la
grève, elle permettait de subvenir aux besoins des familles des grévistes au cours de
grèves longues de plusieurs jours ou plusieurs semaines.

- Assemblées générales dans chaque usine. Elles étaient l’expression de la base, et
elles dépassaient souvent les syndicats, qui dans tous les cas devaient leur rendre des
comptes.

- Blocages des usines. Afin que la grève soit efficace, la production devait
impérativement s’arrêter (il fallait également contrer la possibilité de "lock-out").

- Dénonciation (voir plus) des "jaunes" (les ouvriers qui refusaient de faire grève, ou
qui venaient remplacer le personnel gréviste).

- Arrêt de l'activité jusqu'à acceptation des conditions posées par les travailleurs.

Ces facteurs permettaient aux ouvriers de créer un véritable rapport de force avec les
patrons. Or, que voyons-nous dans les grèves d’aujourd’hui ?

- Pas de continuité, une journée tous les 15 jours...

- Pas de caisse de solidarité. Les bureaucraties syndicales, qui sont là pour ça (à
ce qu’ils nous disent) ne lâchent pas un centime, et écourtent les grèves au prétexte que
les ouvriers n’auraient pas les moyens de la faire.

- Des assemblées générales de plus en plus rares, et de plus en plus contrôlées
par les syndicats.

- Aucun blocage, au nom de la sacro-sainte "liberté de choix".

- Des jaunes qu’il faut respecter, parce que l’on serait en "démocratie".

En bref, les centrales syndicales opèrent la confusion entre la grève, lutte claire et
véritable, et le débrayage, signal flou, peu menaçant et sans enjeu. La grève, notre outil
le plus efficace contre les patrons et l’État, a été dénaturée par les centrales syndicales,
et son efficacité tuée dans l'œuf ! À nous de la faire revivre !

Le 12 octobre, réclamons une grève générale autogestionnaire !


SIA32 – CNT-AIT

Contact : sia32@no-log.org

"L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes."

Site web : http://sia32.lautre.net

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Ce tract est très bien, il tape en plein dans le mille !

Ceci dit, il y a deux petites fautes :


1)
Ces facteurs permettaient aux ouvriers de créer un véritable rapport de force avec les
patrons.
n'est ce-pas plutôt contre...

2) Le slogan est mal choisi : il se fixe sur la temporalité dictée par les syndicats-réformistes et nous n'avons pas à réclamer mais à imposer la grève (ce qui sous entend de trouver nous même notre propre temporalité, ce que la CNT espagnole a réussi à faire...). A la place d'autogestionnaire, je préfère autonomie et auto-organisation. N'oublions pas que le capitalisme aujourd'hui se caractèrise par cet impératif catégorique : gérer.
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar douddu » Lundi 04 Oct 2010 13:37

Du coup, les nantis ne font-ils pas partis de cette société là ? Ne sont-ils pas citoyens ? Ils ont des droits... comme celui de voter.

Dire « une société entière », c'est affirmer l'unité et nier la lutte de classes qui la brise...


On parle ici de "société impuissante" c'est a dire englobant les individus qui n'ont pas le pouvoir politique et économique . Cette expression présente l'avantage d'aller au délà de la "population laborieuse" stricto censu ,et d'abandonner la centralité du travail dans l'organisation de notre vie et de la lutte ( étudiants , retraités , sans emploi , handicapés .......Font partie de cette société ) , elle peut présenter l'inconvénient que tu souléves mais pas plus par exemple que les termes de "collectivité" ou "intercatégoriel" qui employés sans restriction sont tout aussi peu exclusifs d'éventuels "nantis" .


En fait le but est ailleurs , car comme tu le dis si justement

les idées ou les concepts subissent une évolution. Il faut les analyser dans le mode de production en vigueur (qui secrète ses propres contradictions).



Une de ces évolutions ,aussi remarquable que peu remarquée , c'est que les "nantis" se sont déjà exclus physiquement de la société réelle ( ils ont des îles et des quartiers a eux , leur pouvoir est nomade , leur économie est virtuelle , et quand ils sortent en public ils en sont coupés par des de flics et des SO ...) . Par ailleurs dans cette évolution on observe plus communément que ce qui caractérise la société impuissante c'est sa division et justement pas son unité (et pour cause ) !

Un des moyens de construire son unité est peut être de dire qu'en assumant sa fusion avec le projet capitaliste l'Etat a tracé une ligne principale de lutte de classe qui est précisément celle qui le sépare de la Société sans pouvoir . Et là cela devient intéréssant .



.
douddu
 

Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar Celine » Samedi 09 Oct 2010 11:28

Dans le premier commentaire de Anarsonore, je peux dire que je suis totalement d'accord avec ce que doit être une grève comme il est dit dans la première partie.
Par contre on peut rajouter un aspect fondamental, c'est :

- aller dans le sens de l'extension de la grève. Décider en AG d'envoyer des délégations massives vers les autres usines en grève. Provoquer des AG communes, organiser des manifestations communes.

C'est aussi une garantie importante pour instaurer un véritable rapport de force non seulement avec les patrons mais aussi avec l'Etat et un apprentissage pour les futurs combats révolutionnaires.

Celine - sympathisant de la Gauche Communiste
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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar goldfax » Samedi 09 Oct 2010 12:53

Je trouve ça tout de même comique que des types d'organisations attentistes, sclérosées jusqu'à la moelle, donnent des leçons aux anarchosyndicalistes ! :lol:
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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar NOSOTROS » Lundi 11 Oct 2010 0:02

Mais non tu ne comprends rien à une avant garde !

Décider en AG d'envoyer des délégations massives vers les autres usines en grève.


tu vois c 'est ça une vraie bonne avant garde : c 'est une organisation qui sait à l'avance ce qui va être décidé en AG ... :D

PAr contre le hic c'est que les AG doivent envoyer des délégations (massives, forcément massives ...) vers des usines en grève.

Ce qui suppose :

- pour que la délégation soit massive il faut qu'il y ait du monde aux AG (or c'est loin d'être le cas)

- qu'ils y ait d'autres usines en grève. OR aujourd'hui il n'y en a quasiment pas ...

C'est là où on voit toute la limite des révolutionnaires en chambre qui ne savent que plaquer un discours prémaché sur la réalité ...
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Re: Qu’est-ce qu’une grève ?

Messagepar goldfax » Lundi 11 Oct 2010 6:00

Dis, papas, c'est quoi une avant-garde ?... :lol:
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