Vous permettez que j'cause !!!

Les bons plans pour surfer subversivement.

Re: Eh oui encore moi !

Messagepar goldfax » Dimanche 01 Mar 2009 23:26

Gorter a écrit:Si tu le veux, je peux te donner des liens vraiment "Hard" et même rencontrer des personnes qui sont dans ce milieu libertaire par excellence à ne pas confondre avec les libertins issus majoritairement des milieux bourgeois ? Se conjuguent avec ces personnes le rock et... peintres, sculpteurs, doués du dessins, de tout le reste... :twisted:


Qu'est-ce que tu appelles "vraiment hard"? Parce que ce n'est pas vraiment mon genre d'écouter du Guns'n'Roses en boucle. :lol: En ce moment, j'écoute pas mal de Dark Tranquility, Testament, Gamma Ray (pour me calmer un peu les neurones, et encore...)... Pour résumer, les genres de metal que j'écoute: black, viking, trash, heavy-death et heavy metal. Presque tout, même de l'indus. Alors ce que tu pourras me proposer me conviendra (excepté le hard core, la fusion, le grind et le doom...).
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar libertad » Lundi 02 Mar 2009 9:38

moi ça m interesserait ces liens...S'il y a des peintres aussi, anars ou libertaires jusqu'au trognon, j'en recherche...si quelqu'un a un tuyau...et merci pour les liens ...ça dépote!
(dites moi, goldfax, c'est qu'on aurait des gouts musicaux sympathiques!)
pour qui supporte le poids de la curiosité, le monde est un champ d'expériences qui s'accroit sans cesse. (?)
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Lundi 02 Mar 2009 12:29

libertad a écrit:(dites moi, goldfax, c'est qu'on aurait des gouts musicaux sympathiques!)


S'il te plaît ne me vouvoie pas... sinon je vais déprimer... :oops:

Sinon, j'attends ton vers... de terre !! :lol:
goldfax
 

A Goldfax

Messagepar Gorter » Dimanche 08 Mar 2009 19:17

Avec du retard, je fais en sorte de te faire parvenir sur ce forum de bonnes adresses de sites musicaux comme tu aimes, et ce avant la fin de cette semaine. :wink:
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Lundi 09 Mar 2009 12:38

J'ai pas encore eu le temps d'y jeter un œil, pour l'instant... C'est pas pressant.
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Mardi 07 Avr 2009 15:31

goldfax a écrit:Si c'est toi qui m'a laissé le message sur le blog, je t'ai répondu. J'ai indiqué l'adresse mail (vouspermettezquejcause@orange.fr).
Pour ce qui est des vers... tu es le premier à y contribuer. J'espère que ça va bouger un peu.
Sinon, le poème sera publié sur le site Vous permettez que j'écrive.


Bon ! Voilà ! J'ai eu quelques participations... Merci à Libertad pour tes trois vers... J'ai dû faire preuve d'initiative et booster le poème en créant trois vers en réponse des tiens... Ça commence tout doucement mais sûrement...
Voici le résultat: ICI

La blanche casquette de la vieille bourgeoise
Aurait cent fois pu payer au bar mon ardoise
L'odeur de liberté me vint, l'estomac noué
J'avais eu le cœur dans mes chaussettes tombé

Blanche casquette, me regarde pas ainsi
Les petits corbeaux ont enfin sauté du nid
Mon temps est celui où on continue d'y croire
Comme le saint Thomas, quand je vois je peux boire

...
...
...


Evidemment, les nouvelles contributions sont les bienvenues...
goldfax
 


Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Samedi 06 Juin 2009 15:45

Merci de faire mon boulot, Paul ! :lol:

Par contre, je crois que tu as fait un couac... Parce que le dernier lien arrive sur le site de Libé...

Le voici en vrai...

http://vouspermettezquejcause.blogspot. ... s-xvi.html
goldfax
 

Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Samedi 06 Juin 2009 16:15

Et voici un texte que je viens d'écrire...

http://vouspermettezquejcause.blogspot. ... voile.html

Par ailleurs, voici un texte de réflexion sur l'art qui pourrait, j'espère, en intéresser quelques-uns... et engendrer un débat que j'aurais aimé animé beaucoup plus tôt.

http://vouspermettezquejcause.blogspot. ... -lart.html

Réflexions sur l'art

1) Dans l'art, il y a objet et il y a sujet. L'art est la vision subjective d'une matière objective. L'art est le lien entre le spirituel et le matériel.


2) L'objet, dans l'art, est la matière que façonne l'artiste. Il peut être différent d'un individu à un autre, selon ses centres d'intérêts. L'objet est forcément dissociable du sujet. L'objet n'est pas l'œuvre, mais l'inspiration de l'œuvre.


3) Le sujet, c'est l'esprit de l'auteur se matérialisant dans l'œuvre travaillée. Le sujet et l'objet font corps ensemble. Le sujet s'exprime, pense, expose sa vision de l'objet dans l'œuvre.


4) L'œuvre est la finalité du travail entre l'objet et le sujet. Elle est l'expression de la synthèse entre l'un et l'autre. Par synthèse, nous entendons « fusion » et non « résumé », une fusion qui n'est pas sans souffrance ; on n'accouche pas d'une œuvre sans souffrance. Il est inutile de la revendiquer, sauf à se torturer; il s'agit là d'en être simplement conscient et de travailler à la rendre humaine.


5) Le sujet a tous les droits sur son œuvre: de la détruire, d'y nuire... Mais il a aussi le droit de la compléter, de la faire vivre autrement que par les moyens proposés par la société de consommation. Il a tout autant le droit de l'imprégner d'un message qu'il accorde à sa convenance, politique, philosophique, éthique, spirituel... A l'inverse, l'objet subit l'œuvre, tout comme il est l'origine de la souffrance du sujet; le travail de l'œuvre est une sorte de rébellion masochiste du sujet contre l'objet. Ce dernier souffre, lui aussi, le travail consistant à le cerner sous un angle parfois invisible à l'œil nu, à le décortiquer... Le sujet s'y implique corps et âme (cf. « fusion »).


6) Le sujet travaille par affinité matérielle et spirituelle ou intellectuelle. Il travaillera la pierre, par exemple, parce qu'il est plus doué dans le domaine du travail dit « manuel » ou parce qu'il lui fait fuir un travail spirituel ou intellectuel oppressant. Inversement, le sujet s'oriente vers l'écriture parce qu'il préfère le travail spirituel et intellectuel ou parce qu'il lui fait fuir un travail matériel oppressant...


7) Un autre sujet intervient dans l'œuvre: le spectateur. Son rapport à l'œuvre produite par un sujet "producteur" n'est pas le même, bien qu'il puisse être identique, suivant les cadres juridiques de l'Etat auxquel il est soumis. Admettons que les "droits d'auteur" n'existent pas, même s'ils n'empêchent pas ce que je vais décrire : le sujet spectateur peut éprouver les mêmes sentiments, les mêmes sensations (voir en 3 et en 5) et devenir lui-même producteur. A tout moment, d'une façon ou d'une autre, un sujet est spectateur ou producteur. Parfois, il n'est que le premier, sachant que tout producteur est forcément spectateur. Le spectateur non producteur ressent l'œuvre selon ses propres affects, sa propre expérience de spectateur.



8 ) La production, soumise à des règles tacites ou établies par le sujet, représente un travail d'"intertextualité" et de contraintes, arbitraires ou voulues. La production, c'est l'acte de fabrication, de mise en forme de l'œuvre. Ce que certains appellent l'inspiration, c'est l'intertextualité. Dans leur langage, les juristes appelleraient cela le plagiat. Or, il n'est pas d'œuvre d'art sans plagiat à un degré ou un autre.


EXEMPLE: L'univers de certaines écrivains, peintres, cinéastes... évoquent des idées, des sensations... qui fournissent une base à une production artistique.


L'intertextualité est le révélateur d'une situation de communication, puisque les différents arts possèdent des codes qui leur appartiennent exclusivement ou presque. Ces codes permettent ou non l'interprétation des œuvres par un sujet spectateur. Malgré lui peut-être, le sujet producteur établit une relation avec ses pairs. Reste ensuite le degré de lisibilité de l'œuvre.



9) L'esthétique permet de transmettre la communication. En terme plus concret, l'esthétique est le médium, avec ses codes et ses valeurs (morales, éthiques, politiques, philosophiques, etc.), qui met en forme l'objet. Bien que les valeurs restent propres au sujet-auteur, les codes, qui donnent un certain relief à l'œuvre, sont soit le produit propre du sujet soit la résultante d'un travail intertextuel.
EXEMPLE: le travail des genres ou des écoles. Science-fiction, polar, fantastique, romantisme, surréalisme, naturalisme, OuLiPo, art abstrait, baroque...
L'esthétique, généralement, est travaillée au service d'un contenu particulier, d'où la création, à certains moments de l'histoire, de nouvelles écoles, qui, outre des intentions philosophiques, visaient à délivrer des messages politiques (ex: dada, surréalisme, blues, punk...). Sauf que l'esthétique ne remplace pas l'objet. Le travail du sujet-auteur consiste à mettre en adéquation son esthétique avec l'objet, l'œuvre. L'esthétique et l'objet ne doivent pas moins rester intimement liés. Leur connexion apparaît comme le révélateur des intentions du sujet-auteur. L'artiste, en soi, est donc forcément engagé. Tout reste dans le degré d'engagement, compte tenu que l'art a, pour objectif, l'épanouissement des sujets, qu'ils soient auteurs et/ou spectateurs.
goldfax
 

Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar Paul Anton » Mercredi 24 Juin 2009 12:47

Ce texte est suivi...

Voici, à titre indicatif, le Manifeste du surréalisme écrit par André Breton. Voici les premiers paragraphe de ce manifeste...


Tant va la croyance à la vie, à ce que la vie a de plus précaire, la vie réelle s’entend, qu’à la fin cette croyance se perd. L’homme, ce rêveur définitif, de jour en jour plus mécontent de son sort, fait avec peine le tour des objets dont il a été amené à faire usage, et que lui a livrés sa nonchalance, ou son effort, son effort presque toujours, car il a consenti à travailler, tout au moins il n’a pas répugné à jouer sa chance (ce qu’il appelle sa chance !). Une grande modestie est à présent son partage : il sait quelles femmes il a eues, dans quelles aventures risibles il a trempé ; sa richesse ou sa pauvreté ne lui est de rien, il reste à cet égard l’enfant qui vient de naître et, quant à l’approbation de sa conscience morale, j’admets qu’il s’en passe aisément. S’il garde quelque lucidité, il ne peut que se retourner alors vers son enfance qui, pour massacrée qu’elle ait été par le soin des dresseurs, ne lui en semble pas moins pleine de charmes. Là, l’absence de toute rigueur connue lui laisse la perspective de plusieurs vies menées à la fois ; il s’enracine dans cette illusion ; il ne veut plus connaître que la facilité momentanée, extrême, de toutes choses. Chaque matin, des enfants partent sans inquiétude. Tout est près, les pires conditions matérielles sont excellentes. Les bois sont blancs ou noirs, on ne dormira jamais.


Mais il est vrai qu’on ne saurait aller si loin, il ne s’agit pas seulement de la distance. Les menaces s’accumulent,on cède, on abandonne une part du terrain à conquérir. Cette imagination qui n’admettait pas de bornes, on ne lui permet plus de s’exercer que selon les lois d’une utilité arbitraire ; elle est incapable d’assumer longtemps ce rôle inférieur et, aux environs de la vingtième année, préfère, en général, abandonner l’homme à son destin sans lumière.


Qu’il essaie plus tard, de-ci de-là, de se reprendre, ayant senti lui manquer peu à peu toutes raisons de vivre, incapable qu’il est devenu de se trouver à la hauteur d’une situation exceptionnelle telle que l’amour, il n’y parviendra guère. C’est qu’il appartient désormais corps et âme à une impérieuse nécessité pratique, qui ne souffre pas qu’on la perde de vue. Tous ses gestes manqueront d’ampleur, toutes ses idées, d’envergure. Il ne se représentera, de ce qui lui arrive et peut lui arriver, que ce qui relie cet événement à une foule d’événements semblables, événements auxquels il n’a pas pris part, événements manqués. Que dis-je, il en jugera par rapport à un de ces événements, plus rassurant dans ses conséquences que les autres. Il n’y verra, sous aucun prétexte, son salut.


Chère imagination, ce que j’aime surtout en toi, c’est que tu ne pardonnes pas.


Le seul mot de liberté est tout ce qui m’exalte encore. Je le crois propre à entretenir, indéfiniment, le vieux fanatisme humain. Il répond sans doute à ma seule aspiration légitime. Parmi tant de disgrâces dont nous héritons, il faut bien reconnaître que la plus grande liberté d’esprit nous est laissée. À nous de ne pas en mésuser gravement. Réduire l’imagination à l’esclavage, quand bien même il y irait de ce qu’on appelle grossièrement le bonheur, c’est se dérober à tout ce qu’on trouve, au fond de soi, de justice suprême. La seule imagination me rend compte de ce qui peut être, et c’est assez pour lever un peu le terrible interdit ; assez aussi pour que je m’abandonne à elle sans crainte de me tromper (comme si l’on pouvait se tromper davantage). Où commence-t-elle à devenir mauvaise et où s’arrête la sécurité de l’esprit ? Pour l’esprit, la possibilité d’errer n’est-elle pas plutôt la contingence du bien ?


Reste la folie, « la folie qu’on enferme » a-t-on si bien dit. Celle-là ou l’autre… Chacun sait, en effet, que les fous ne doivent leur internement qu’à un petit nombre d’actes légalement répréhensibles, et que, faute de ces actes, leur liberté (ce qu’on voit de leur liberté) ne saurait être en jeu. Qu’ils soient, dans une mesure quelconque, victimes de leur imagination, je suis prêt à l’accorder, en ce sens qu’elle les pousse à l’inobservance de certaines règles, hors desquelles le genre se sent visé, ce que tout homme est payé pour savoir. Mais le profond détachement dont ils témoignent à l’égard de la critique que nous portons sur eux, voire des corrections diverses qui leur sont infligées, permet de supposer qu’ils puisent un grand réconfort dans leur imagination, qu’ils goûtent assez leur délire pour supporter qu’il ne soit valable que pour eux. Et, de fait, les hallucinations, les illusions, etc., ne sont pas une source de jouissance négligeable. La sensualité la mieux ordonnée y trouve sa part et je sais que j’apprivoiserais bien des soirs cette jolie main qui, aux dernières pages de L’Intelligence, de Taine, se livre à de curieux méfaits. Les confidences des fous, je passerais ma vie à les provoquer. Ce sont gens d’une honnêteté scrupuleuse, et dont l’innocence n’a d’égale que la mienne. Il fallut que Colomb partît avec des fous pour découvrir l’Amérique. Et voyez comme cette folie a pris corps, et duré.


[...]
"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar Paul Anton » Mercredi 24 Juin 2009 12:55

"Salut Carmela, je suis chez FIAT ! Je vais bien... Si, si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye !"
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Mercredi 24 Juin 2009 15:55

T'as balancé le texte sur la retraite sans faire les corrections ??? :shock: :shock:
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Re: Vous permettez que j'cause !!!

Messagepar goldfax » Vendredi 09 Oct 2009 13:07

Je tiens à vous informer que j'ai supprimé le blog.
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