Réflexions sur la démocratie

Rubrique dédiée à l'abstention.

Réflexions sur la démocratie

Messagepar lucien » Jeudi 09 Jan 2014 21:32

REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE

Dans l’affrontement discursif, le sens d’un mot est fondamental car il contient le pouvoir des idées. Aussi, un terme peut-il être victime de raccourcis schématiques, de réductions et de manipulations sémantiques… Surtout quant on définit ou on explique un ensemble complexe par un seul élément. Prenons un exemple, celui du mot démocratie. La démocratie, c’est le rapport majorité/minorité ; pourtant, la majorité fait souvent oeuvre anti-démocratique, et l’Histoire abonde d’exemples dans ce sens. La démocratie revient souvent à élire des décideurs ; dans ce cas, la délégation de pouvoir s’oppose à la démocratie comme exercice décisionnel de tous. Certaines querelles sont mues par des arrière-pensées politiciennes, qui cherchent à valider un système politique contraire aux mythes ou aux principes fondateurs évoqués. Ainsi, la prétendue démocratie de nos systèmes – et de tant d’autres - est parfaitement antidémocratique. De là vient que certains contestataires et certains révolutionnaires ne voient guère plus loin que le spectacle à l’oeuvre et se disent, par réaction, antidémocrates. Ils devraient réfléchir et comprendre en quoi cet « anti » fait le jeu de l’adversaire. La lecture de ce qui suit n’apprendra peut-être rien à certains, et il est certain que d’autres ont produit des textes plus pertinents ou élaborés sur cette question. Le but ici est simplement de produire un petit vade-mecum pour un réarmement idéologique face au rouleau compresseur du système.

Pouvoir : en ce qu’il crée, structure, organise, détermine et exprime la société des hommes, le pouvoir s’incarne dans la souveraineté. Suivant les uns il découle soit de Dieu ou de la nature, soit de « forces » qu’elles soient instinctuelles, technologiques ou économiques. L’action des hommes serait transcendée par les dites causes. Par sa philosophie politique, l’humanisme moderne et progressiste place le fondement et la légitimité du pouvoir et du droit par et pour le peuple, tel est l’axiome de la démocratie.

Peuple : signifié comme particulier, il serait celui d’une communauté, d’une nation et d’un État. Cette vision étroite valorise les particularismes (différences idiomatiques, idéologiques, d’habitus...) au point de les déclarer constitutives du fait national ; ce qui débouche sur la séparation en peuples spécifiques. Pour justifier et nourrir chaque nationalisme et les conflits qui en découlent, on exacerbe les particularismes au point de les déclarer supérieurs. On dresse ainsi les uns contre les autres pour les intérêts de quelques uns. Pourtant il ne peut être réfuté que les idées (du bien ou du mal, du juste ou de l’injuste, de la peine ou de la joie, du bonheur ou du malheur, de la raison ou de l’irrationnel, de la domination ou de la libération, de la démocratie ou de l’oligarchie) sont a-nationales et fortement actives selon le contexte et les idéologies dominantes. Ceux qui prétendent que le peuple est celui d’un État national - comme communauté de « destin », d’intérêt, de culture, de langage etc. - se moquent du monde car il n’y a pas d’État nation qui existe en ce sens. En effet chaque État ou plusieurs, utilisent le même ou plusieurs idiomes, les mêmes références culturelles ou le multiethnisme, des systèmes politiques ou économiques identiques ou différents… Ces nations sont toutes inégalitaires, les classes sociales existent, tout comme les divergences idéologiques. Cela empêche donc toute communauté de destin. Ce que l’on prétend « spécifique » à un sous-ensemble d’individus pour le déclarer « peuple » ce ne sont jamais que les particularités qui parcourent l’humanité. Ce qui fait que beaucoup - si ce n’est la totalité de nations (en tant que « peuple particulier ») - partagent bien des points communs. L’usage d’une langue particulière ne détermine en rien une façon de penser, de vivre, une culture déterminée. Observons que malgré les multiples langues en Europe, le mode de vie est commun, bien que la séparation en nation Etat soit « justifiée » par la « spécificité » des peuples. A l’inverse, l’usage du même idiome n’empêche ni les conflits culturels et idéologiques ni la séparation en communautés, ou même en divers Etats-nations. De nombreuses individualités ou groupes par-delà leurs langues ou leurs divisions en États-nations, partagent une identité idéologique. Bien sûr, il existe des particularités, mais elles ne justifient pas une prétendue spécificité et la séparation en peuple, nation, État, qui ne sont que des constructions arbitraires. Elles utilisent la fiction nationale comme mythe de communauté, permettant d’utiliser une population donnée pour défendre les intérêts de quelques uns. L’affirmation démocratique moderne se veut universaliste, au sens où le « je » ne s’oppose pas au « nous », le singulier à l’universel. Tout comme, biologiquement, il n’y a qu’une seule espèce humaine, l’ensemble de l’humanité terrienne constitue un seul et même peuple, bien que ce dernier n’ait pour l’instant pas d’unicité éthique et idéologique. Le peuple est l’ensemble de la population comme sujet instituant.

Individu : quoi qu’il en soit, de l’extériorité, des valeurs et des conduites, c’est par l’individu qu’elles se déclarent. Cette extériorité n’est manifeste que par le sujet (en l’occurrence l’individu) qui la signifie. Le processus d’objectivation brise le solipsisme. Le singulier découvre le commun (le monde extérieur), le semblable (l’alter ego), le « je » et le « nous » (la société). Il est bien un animal social. A défaut, il n’y aurait ni individu, ni société, ni reproduction et espèce. Aucun individu ne peut vivre ou survivre et satisfaire ses besoins sans l’action collective. Aucun droit individuel ne saurait être s’il n’était collectivement garanti. Posons-nous cette question : si les individus sont le produit d’un ordre social précis (les sapiens, la cité, le monde moderne), s’ils ne sont pas socialement construits de leur naissance jusqu’à l’âge adulte par des liens humains qui assurent une relative pérennisation biologique, psychologique et sociologique, une société pourrait-elle bien survivre sans ces mêmes individus qui la composent et pérennisent ? L’individuation et l’universalisation sont fortement perturbées par le type sociétal. En effet, si deux individus sont semblables, il n’en reste pas moins qu’ils sont différents selon la place sociale, le cursus de vie et, a fortiori, l’histoire personnelle, ce qui constitue l’intime et la singularité, c’est-à-dire la personne dans sa complexité. Cela doit relativiser l’argument, du « tout social » qui l’érige en un simple rouage passif, mais aussi l’argument de l’individualisme exacerbé qui revendique un être tout puissant et isolé. Évitons également le simplisme de faire porter à la société ou à l’individu tous les vices ou toutes les vertus. De facto, l’individu ou les individus, les groupes interagissent et co-structurent le sociétal. Tout ceci induit à qualifier l’individu de "singulier-social-historique". Partant de cette affirmation, l’équilibre est à rechercher dans cette dialectique de l’individu et de la communauté et dans cette libre entente volontaire qui lie et concilie droits et devoirs de chacun dans le respect de la sphère privée et publique. A contrario, la société actuelle basée sur des rapports d’exploitation et de domination ne satisfait pas notre aspiration. C’est pour cela que nous contestons sa légitimité en nous rebellant contre tous ceux qui valident cette situation.

Politique : ce qui appartient à la gestion de la société. Son agencement est le produit de l’idéologie dominante de l’époque. Pour être réellement démocratique, un système doit impliquer tous les individus dans des assemblées générales. Par ce biais, toutes les entités disposent d’une autonomie décisionnelle dont le but est d’empêcher de décréter à la place, en substitution, contre, et de nuire. L’équilibre du pouvoir ne peut être sans celui des moyens. Par exemple : l’imbrication territoriale induit de réguler l’échange et d’harmoniser les rapports entre-elles pour éviter le corporatisme et l’égoïsme. Tous les groupes doivent être à égalité de voix et de droits dans les entités qui les associent. Ce système s’appelle le fédéralisme et il devient l’incarnation de la plus haute expression de l’autonomie. Aucun système contemporain n’est démocratique. Ce n’est le fruit que de minorités et de privilégiés spécialisés au sein de la machinerie institutionnelle qui dépossèdent la majorité de l’action politique afin de maintenir un ordre hiérarchique et inégalitaire.

Économie : elle est dévolue à produire des choses nécessaires à satisfaire les besoins. A moins de vivre en autarcie (ce qui me semble impossible), cet ordre est social. Tous les individus y sont investis et abondent à satisfaire les biens individuels et collectifs. Chacun doit recevoir l’égale part de travail et de ce que produit le travail. Une production collective et une répartition égalitaire des biens sont compatibles avec la cause générale. Le système économique actuel ne vise pas à servir le bien commun. Il n’est qu’au profit de nantis. C’est même un contresens économique, au vu de l’utilité de l’ensemble. D’un côté, on travaille et on surtravaille en s’activant à fabriquer des biens futiles et, de l’autre, on chôme tout en ayant une carence de biens vitaux. De plus, il y a mise en place d’un contrôle social et d’une répression accrue envers les individus pour les spolier, quand ce n’est pas simplement une destruction de biens publics par la guerre, le tout afin d’accroître l’enrichissement de lobbys précis. Le capitalisme est antidémocratique.

Liberté : elle est productrice des choix et des actes. Pour autant la liberté n’est pas totale ; elle est toujours confrontée à l’autre, à la volonté générale, aux principes de la communauté.

Égalité : ses détracteurs veulent établir que son inverse (l’inégalité) est dans l’ordre naturel des choses et qu’elle est en toute logique une règle du bon fonctionnement de la société actuelle. Réfléchissons et observons que tel individu musculairement puissant possède des articulations fragiles ou qu’un autre morphologiquement chétif dispose d’une défense immunitaire avantageuse ; qu’il peut être très véloce mais malentendant, qu’il est robuste sur le plan cardio-vasculaire mais souffreteux des poumons, voire très imaginatif en étant peu à l’aise dans la réalisation des tâches les plus banales, tel loquace avec si peu de raison pratique, tel mathématicien nul en littérature, tel logicien peu sensible à l’autre, etc. Si, pour comparer, on ne prend pas la partie pour le tout, très vite, il s’avère hasardeux ou même impossible d’établir l’inégalité comme fondement. S’il y a bien des différences qui existent, une approche systémique de l’individu constate des similitudes et des compétences communément partagées. L’égalité est plutôt la norme. Le constat d’égalité est majoritairement admis chez les biologistes, les psychologues et autres doctes. Mieux encore il est reconnu que les grandes compétences biologiques (bipédie, reproduction, système nerveux central…) et psychologiques (symbolisation, langage, affect…) sont innées, tant sur le plan singulier qu’universel, ce que d’ailleurs confirment la phylogenèse et l’ontogenèse. Mais alors, d’où provient l’inégalité dans le champ social ? Tout simplement, si l’inné existe, il n’est pas en dehors de son environnement. Les structures ne sont pas fermées, elles peuvent être modifiées, « inhibées » et détruites ou stimulées et optimalisées. De la sorte, il y a un rapport inné/acquis dont la co-influence est difficile à mesurer ou déterminer. Ce qui prête à beaucoup d’interprétations. Actuellement, il est connu que des éléments physiques, chimiques, biologiques et psychologiques sont traumatiques ou pathogènes et mortels chez l’individu. Par exemple : l’individu ne peut marcher correctement si on entrave le passage à la bipédie et il en va de même pour l’usage de ses muscles si on les bloque ; l’exposition à des radiations, à certains produits chimiques, (risque fort d’entraîner une altération de son génome ; le défaut de stimuli, de mise en lien et d’apprentissage favorise une perturbation du développement neurologique, voire également l’absence du langage ; l’absence de perceptions sensorielles provoque des pathologies… Si on ajoute l’usage de certaines drogues, les chocs émotionnels, les angoisses, le stress et des signifiants idéologiques, tout cela concourt à affaiblir ou perturber les grandes compétences biologiques et psychologiques innées et universelles. Le social ne déroge pas à la règle et interfère sur cet inné selon sa culture. Les effets de cette donne sont sans appel. Mentionnons ces quelques exemples : conservation (hygiène, sport, chirurgie plastique), alimentation (qualité, diversité et équilibre), soins (couverture et type de médecine), usages (reproduction, force de travail) et intérêts (hédonisme, épicurisme, ascétisme), signifiants (positif ou négatif…), jugements (principe de réalité, intuition, logique), savoirs (choix et intériorisation des connaissances), sociabilité (famille nucléaire et cercle d’amis…), etc. Tout cela diffère en fonction du capital social (bagage culturel et aisance financière, entre autres) qui insère l’individu et qui les groupe. Or, bien que cela n’ait pas été de tout temps et pourrait bien changer d’après certains, cette société est divisée en classes sociales et catégories socio-professionnelles. L’individu (ou la personne) dans sa totalité individuée et universelle est doté de façon innée des compétences de son espèce qui sont directement et diversement affectées par l’environnement social. Le film « La vie est un long fleuve tranquille » illustre de façon amusante qu’après un échange dès leur naissance un enfant de la bourgeoisie catholique et un enfant du prolétariat d’une banlieue ne s’imprègnent pas de l’habitus de leur famille biologique, mais bien de celui de leur nouvelle famille respective. En la matière, la culture a une relative indépendance vis-à-vis de sa mère nature tout comme l’idéologie ne découle pas du gène mais des contenus de conscience. C’est donc bien dans l’ordre du discours que se trouve le fondement de l’inégalité.

A ceux qui proclament que l’inégalité est innée (non sociale), nous formulons d’autres questions : d’où vient que, selon les systèmes sociaux, l’inégalité se réduit ou croît ? Quelles sont les explications, lorsque des individus ou groupes prétendus « inférieurs » accèdent à des niveaux dits « supérieurs » (connaissances intellectuelles et/ou professionnelles), transgressant par là l’innéo-déterminisme.

Si les grandes compétences (langage, symbolisation, abstraction, bipédie…) étaient dues au hasard ou à la recombinaison procréative, elles seraient particulières dans leur manifestation. Pourquoi cette singularité ne se traduirait-elle pas au niveau social ? Pourquoi observe-t-on une grande stabilité des couches sociales ? Si la théorie de la sélection naturelle ou sociale était vraie, on devrait aboutir à un élitisme des grandes compétences. Or rien n’établit qu’il y ait un biotype ou un psychotype différent entre les individus des diverses strates sociales. Le « générique » s’impose et rien de plus banal que le grand bourgeois et le plus exclu des prolétaires. Le supérieur et le dominant ne sont en rien un élitisme objectif mais un a priori moral et les traits de caractère secondaires sont dus à l’histoire personnelle même s’ils sont efficients pour la domination (ambition, mégalomanie, violence, immoralité, égotisme, arrivisme, etc.). Pour conserver et obtenir des privilèges, certains par la rhétorique, le mensonge, la manipulation et la violence ont imposé des rapports de domination ; ils ont établi et perpétué des sociétés verticalisées, élevé l’inégalité en dogme. Parallèlement, la compréhension des impacts macro et micro économiques ont permis des politiques sociales moins iniques. De facto, la croissance de la production et de la consommation ont longtemps obligé à plus de pouvoir d’achat global d’où une économie plus redistributive et une amélioration du standard de vie. Faisant le constat que l’historicité est marquée par la conflictualité sociale et afin d’éviter une révolution sociale, la machinerie institutionnelle a favorisé l’intégration en confortant le mythe du progrès social, de l’Etat providence, du neutralisme et de la bienveillance de la bourgeoisie. Mais, depuis plusieurs décennies, la réduction des inégalités économiques et sociales a fait place à une accentuation des dites inégalités. Dès à présent, dissipons une illusion : la gauche prétend réduire les abus par une politique équilibrée social-démocrate ; la droite, quant à elle, par le libéralisme, pratique l’inverse. Pour autant, ni l’une, ni l’autre n’entendent établir l’égalité. Elles divergent sur le gradient de domination (oppression et exploitation) judicieux pour leur intérêt. Elles refusent la critique de ce système politique (parlementaire), économique (capitalisme), idéologique (anti-égalitaire). D’où leur défense des institutions, notamment l’État et ses appareils idéologiques. Cette machinerie institutionnelle reproduit et pérennise un modèle de société hiérarchisée qui conforte les privilèges.

C’est pourquoi la démocratie n’est pas :

Le parlementarisme qui permet que le législateur n’incarne pas la volonté et l’intérêt collectif mais celui d’aigrefins, de cénacles, de camarillas et de profiteurs. Par sa logique, le parlementarisme dépossède ou n’incline pas à l’administration de la citée.

Le paritarisme qui confie l’action politique à des groupe, groupements (syndicats et associations) ne représentant qu’une frange infime de la population. Par leurs fonctions et compositions, les organismes paritaires n’enfantent que des compromis et statu quos. Le but de ces structures est d’arracher quelques avantages pour leur clientèle.

Le gouvernement qui est issu d’une fraction prétendue majoritaire et par ses ministres, agit dans l’intérêt de son parti. D’où ses prises de décisions qui déplaisent en général en grande partie à la population. En effet, le gouvernement ne se risque que très rarement à la consulter, sauf s’il croit en sa victoire. Le cas échéant, il passe outre (cf. la modification du cadre constitutionnel).

La consultation électorale hissant aux affaires les élus. Si on décompte les privés de droits civiques, les résidents étrangers et les abstentionnistes, ce n’est environ que la moitié de la population qui élit. La majorité étant de 50% plus une voie des suffrages exprimés (majorité absolue), voire moins (majorité relative). Le résultat est que la majorité élue ne représente guère plus de 25% à 30% de la population, peut être moins si l’abstention est forte.

La pluralité d’opinions : en quoi l’oligarchisme, le théocratisme, le monarchisme, le bourgeoisisme, le fascisme, le stalinisme, comme le féodalisme et le capitalisme sont-ils démocratiques ? Cela arrange bien les politiciens qui prétendent oeuvrer aux compromis et synthèses qu’impliquent ces opinions multiples. Par touches successive, ils dépouillent la démocratie de ce qui la constitue et imposent une idéologie antidémocratique au nom du démocratisme.

Pour finir, affirmons que la démocratie c’est :

Le pouvoir du peuple qui exprime la décision de tous, la volonté et l’intérêt collectif ;

Le peuple qui est l’ensemble de la population non catégorisée selon les aspects secondaires et particuliers mais dans l’universalité du genre humain ;

L’individu qui acte pour que les intérêts individuels et collectifs se garantissent mutuellement ;

La politique qui implique la participation de tous à l’administration de la société d’après le principe du fédéralisme ;

L’économie dont la finalité est de satisfaire aux besoins de la population. Chacun œuvre et reçoit l’égale part de la production économique. Cela suppose que les moyens économiques ne sont ni privés, ni étatiques, mais une propriété sociale ;

La liberté qui est la plus ample possible dans la mesure où elle s’arrête ou commence celle d’autrui, ainsi bornée elle ne s’altère pas mais se vitalise ;

L’égalité qui en matière sociale est formellement celle des droits.

Jean Picard Caen le 15/09/2012.
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