De l'autoflagélation des bobos de Gôche....

Rubrique dédiée à l'abstention.

De l'autoflagélation des bobos de Gôche....

Messagepar Léa » Mercredi 09 Jan 2008 19:55

Dire que c'est passé sur Libé, je me demande si c'est de l'autodérision ou de l'autoflagélation humoristique. Quoiqu'il en soit, l'année commence bien, et ce texte paru dans l'édition du 08 janvier m'a fait drôlement rire.

Dans les coulisses de «Libération»
Vous y avez échappé
Didier Pourquery
QUOTIDIEN : mardi 8 janvier 2008

C’est une tradition qui remonte à la plus haute antiquité (du journal) : chaque soir dans le bureau du directeur se tient la réunion de une pour trouver le fameux titre «à la Libé». Ça commence par de fines (?) plaisanteries, ça se poursuit plus calmement (non, là, faut être sérieux, arrêtez de déconner)… et ça finit par une formule plus ou moins réussie. Enfin, presque. Parce que après le choix final il se trouve toujours quelqu’un pour dire : «Non, vous ne pouvez pas écrire ça, quand même…» Ou encore : «Là, moi, je ne comprends pas… vous êtes sûrs que vous voulez mettre ça ?» Ce lundi soir, autour des problèmes endémiques de la gauche en mal de voix, de leader, de projet (bref, d’à peu près tout ce qu’il faut pour être une opposition), on a essayé, dans l’ordre : «On veut une opposition !» (trop premier degré) ; «Qui pour s’opposer ?» (trop sage) ; «Gauche, réveille-toi !» (trop militant) ; «Cherche opposition désespérément» (trop cliché) ; «Quand la gauche s’éveillera» (vieillot) ; «Peuple de gauche cherche leader» (mitterrandien) ; «Debout la gauche !» (tract). Et ce n’est qu’après en avoir essayé des tas d’autres qu’est venue l’idée, puisqu’il s’agissait d’une recherche, de transformer la une en offre d’emploi.

«Euh, vous êtes sûrs, là… ?»
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Messagepar Léa » Jeudi 10 Jan 2008 19:31

Rions encore avec nos amis socialistes

La direction du PS a décidé, manifestement sans vrai débat, que les députés socialistes boycotteraient la réunion du Congrès à Versailles du 4 février prochain visant à modifier la Constitution française, étape nécessaire avant la ratification du traité de Lisbonne quelques jours plus tard (lire Libération édition du 09/01/2008). Les nonistes du PS sont furieux, car ils espéraient encore empêcher le Congrès d’atteindre la majorité des trois cinquièmes des présents requis pour toute modification de la loi fondamentale.

« Il me paraît impossible que nous participions à la révision préalable de la Constitution dès lors que nous défendons la voie référendaire plutôt que la voie parlementaire », a expliqué le patron du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault. François Hollande, le Premier secrétaire du PS, a surenchéri : « pour marquer notre refus d’une procédure qui n’est pas conforme à notre conception de la démocratie, nous n’irons pas au Congrès à Versailles pour la révision de la Constitution préalable à la ratification. Mais, après, au moment de la ratification, nous prendrons la responsabilité d’Européens que nous sommes. » Même si, a précisé Ayrault, la « liberté de vote » sera de rigueur, histoire de ménager ses nonistes.

Vous avez suivi ? Le PS est pour le traité de Lisbonne, mais aussi pour un référendum. En revanche, il n’est pas prêt à prendre le risque d’un référendum en faisant échouer la révision constitutionnelle… Pourquoi de telles contorsions ? Tout simplement, si l’on ose dire, pour ne pas étaler ses divisions à la veille des municipales de mars prochain, car il n’y a aucune chance que les socialistes votent en bloc dans un sens ou dans l’autre. Autrement dit, l’affaire est déjà pliée : la Constitution sera modifiée (il faudrait que toute la gauche et le modem vote contre, sans aucune défection) et le traité de Lisbonne ratifié, cela ne fait pas un pli.

Nicolas Sarkozy ne pouvait pas laisser passer une telle occasion de renvoyer le PS à ses contradictions. Tout à l’heure, lors de la cérémonie des vœux aux parlementaires, il s’est interrogé : « qui pourrait comprendre que, sur un sujet aussi important que l’Europe, le choix soit de ne pas voter ? » « Les Européens, ils ne sont pas qu’à droite, ils sont aussi à gauche, et franchement, l’Europe mérite mieux qu’une abstention » : « de grâce, on a besoin de vous, de vous tous naturellement ».

Le PS n’ayant pas voulu trancher dans le vif entre nonistes et ouistes au lendemain du référendum de mai 2005 afin de maintenir une unité de façade, il atteint les limites de l’exercice. L’opposition idéologique est telle au sein de ce parti qu’une clarification s’impose. Au risque d’une scission ?
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