A-S, globalisme et plateforme

Pour relier les luttes entre elles et les étendre...

Re: Juste un point de vue...

Messagepar goldfax » Lundi 07 Déc 2009 14:14

Qu'est-ce qu'il t'arrive ? C'est l'approche de Noël qui te rend tendre comme un agneau ? :wink:

Le problème avec les critiques, en politique notamment, c'est que certaines personnes ne sont pas capables de sortir des schémas de pensée préfabriqués (voir la chanson de Trust !). Les mea culpa ne changent rien aux débats. On n'est tendre ni d'un côté ni d'un autre, de toute façon. Le politique, c'est ça.

Cependant...

Gorter a écrit:Les marxistes de la Gauche communiste doivent comprendre que si la critique est nécessaire elle ne peut, pour autant, être acerbe et inobjective envers nos compagnons et camarades de l'AIT. Idem dans le sens contraire, sachant que le marxisme n'est pas la stricte expression des "ismes" (stalinisme, trotskisme, maoïsme, etc.).


Je n'ai jamais dit que le marxisme était la "stricte expression des "ismes"" que tu as cités. Mais qu'il en était le ferment. Le nier est une malhonnêteté politique et le refus de penser que le marxisme peut conduire à la barbarie. L'URSS en est la preuve la plus évidente. Ensuite, la pensée marxiste n'a pas forcément à voir avec la pensée de Marx. Et cette dernière n'est pas non plus gage de sainteté...
Il y a, dans cette question du marxisme, un problème psycho-politique, une problématique freudienne. Je pense que les marxistes devraient tuer le père, tuer Marx pour enfin penser librement et sans recopier bêtement le matérialisme dialectique et le matérialisme historique. Toujours est-il que ce n'est pas le CCI, à mon avis, qui résoudra cette question œdipienne !
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar NOSOTROS » Lundi 07 Déc 2009 21:10

Salut Gorter, il y avait longtemps !

Ne t'inquiète pas, je fais la différence entre ceux qui s'enflamment dans une discussion passionnée, animés d'une réelle volonté de débat et de confrontation et les autres qui avancent froidement et méthodiquement, en jouant du pipeau pour mieux endormir leurs interlocuteurs. Les premiers ont une sincérité qui me les rends sympathiques.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar lucien » Vendredi 18 Déc 2009 16:53

jérôme a écrit:Lucien dit cela p 5 : « ... et une question : pourquoi perdre son temps dans un semblant de dialogue avec des gens qui ne renieront jamais ce qui a été cité plus haut ? ». D’abord, les critiques qui sont émises, « cité plus haut », sont des jugements politiques et non des insultes. Elles sont sévères, certes, mais pas moins que celles que je peux lire sur le marxisme de votre part (une fois qu’on retire toutes les provocations gratuites). Pour Lucien, il faudrait renier ses positions !!! Ce n’est pas cela un débat entre révolutionnaires ! Aussi sévères que soient les critiques, et on est en droit d’en faire, il faut les confronter et y répondre. Tu n’es pas d’accord avec ce qu’avance le marxisme sur l’idéologie anarchiste ? C’est exagéré ? Faux ? D’accord, cela ne pose aucun problème pour en discuter. Contrairement à ce que tu prétends, ce ne sera pas une perte de temps ni inutile pour les gens qui se posent des questions et veulent vraiment débattre.

jérôme a écrit:Merci pour les réponses. Paul Anton, l’anarchosyndicalisme dont tu parles ou la définition qui en est donnée aujourd’hui par vous, est-elle bien celle des origines ? Quelles différences faites vous entre le syndicalisme révolutionnaire et l’anarcho-syndicalisme ? Nosotros tu dis : « L'anarchosyndicalisme a ses propres valeurs, ses propres méthodes, qui n'ont rien à voir avec le syndicalisme ». Alors pourquoi se revendiquer du syndicalisme dans ce cas ? En quoi s’écarte-telle de la pratique syndicaliste ? La CNT en Espagne n’a-elle rien à voir avec le syndicalisme ?
Quand je pense que tu nous pompes l'air avec ton pseudo-débat ou à défendre les critiques d'un anarchisme que tu ne connais pas et qu'au bout de plusieurs mois de présence tu oses nous demander la différence que nous faisons entre SR et AS...
Le monde ne se compose pas d'anges révolutionnaires, de travailleurs généreux d'une part, de diables réactionnaires et de capitalistes cupides de l'autre.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar zebulon » Mardi 12 Jan 2010 15:36

Ce débat est très interessant.

Je parle de celui lancé par Pepper, et pas de celui qui l'a interrompu : Anarchosyndicolisme / vs / Syndicalisme, Marxisme,etc... (débat qui à mon avis avait largement été traité ailleurs et qui n'avait pas sa place ici)

Qu'est devenu Pepper ?
Je trouve qu'il propose ici un sujet très intéressant et que les différents intervenants le développent avec de multiples arguments concrets et précis, très riches en enseignements essentiels à une meilleure compréhension et appréhension active de l'actualité de la lutte sociale globale.

Personnellement, j'ai cru comprendre dans une intervention d'Anarced que la Révolution allait arriver d'elle même. En tant que révolutionnaire actif, je ne peux me contenter de cette position attentiste et je rejoins la démarche de recherche de Pepper, qui est celle d'un révolutionnaire actif qui cherche une et des solutions pour pouvoir intervenir en tant qu'individu organisé dans le processus révolutionnaire, une démarche qui cherche des moyens d'enrichir et d'accélérer ce processus révolutionnaire sans tomber dans le piège de l'avant-gardisme. Je trouve même que cette démarche et cette "question du comment-faire ?" est, et devrait être ! , le ba-ba , le minimum syndical s'y j'ose dire, la base quotidienne en permanente remise en question, de la réflexion du révolutionnaire. Suite à cette question, il est évident que si elle était généralisée l'action révolutionnaire gagnerait en dynamisme, en pertinence et donc en efficacité réelle et globale.
On ne peut, par peur de l'avant-gardisme, abandonner toutes nouvelles réflexions et recherches sur la question fondamentale : "quels nouveaux outils moyens ou procédés ?" dans un champ qui se doit en outre d'être en adéquation avec notre réalité.
Je suis désolé de le dire ici, mais je ne rencontre que très rarement des individus qui se prétendant révolutionnaires se posent réellement et ouvertement cette question !
C'est décourageant à même parfois s'en effondrer !
Je vois en revanche beaucoup de prétendus révolutionnaires qui se posent là, du haut de leur chaire, comme des chroniqueurs, parfois et même souvent pertinents certes mais ils n'en restent pas moins des chroniqueurs avec peu ou pas du tout de vocation à participer et à créer, non pas des situations, mais du dynamisme dans le corps et le réseau révolutionnaire. Ils préfèrent leur routine et leur salon !
L'autre extrême étant certes l'avant-gardisme, l'insurrectionalisme d'avant-l'heure, etc..
C'est pour ne pas tomber dans l'une de ces deux extrême que j'ai choisi l'Anarchosyndicalisme il y a quelques années... Mais le manque de dynamisme en son sein me questionne tous les jours ! C'est pourquoi je rejoins Pepper dans ces questionnements auxquelles encore une fois tous vous répondez avec pertinence !
Mais cependant il y a sur le terrain trop souvent un gros écart entre la théorie et la pratique. Peut-être comme Pepper le dit encore, est-ce la période de réflexion ou de maturation ?
Cependant je continue La Lutte avec persévérance et détermination. Plus que jamais !

Aussi, quand Pepper évoque la situation chaotique et dramatique du monde, je suis là aussi en plein accord avec lui. La logique capitaliste est certes la même qu'auparavant dans le passé. Elle transforme toujours la misère d'autrui en valeur marchande et/ou en Domination. Mais comme cette logique est ininterrompue ses conséquences continuent d'évoluer vers toujours plus de destruction de Barbarie et d'infamie, même si sous nos latitudes nous sommes en vitrine proportionnellement et apparemment "épargnés" par ce chaos insupportable et toujours plus énorme. Ici l'aliénation médiatique et la paix sociale organisée avec un succès certain nous éloignent, nous déconnectent, chaque jour beaucoup plus du chaos que vivent ailleurs les autres exploités de la planètes pour qui la souffrance explose quantitativement de manière exponentielle, tandis que par ici elle avance certes mais beaucoup plus lentement. L'écart de misère entre les exploités du dedans de la bulle européenne et ceux du dehors est chaque jour exponentiellement plus béant.
Or en dehors de cette bulle il s'agit bien de Malthusianisme et de fascisme ! Comme hier certes, mais ils progressent et avancent quantitativement de jour en jour avec des conséquences qu'ici on ne peut que très difficilement percevoir. En somme la situation est grave, comme hier certes mais elle est chaque jour beaucoup plus grave que la veille. Le fascisme et le malthusianisme avancent !



Par ailleurs, il se trouve que bien que découvrant ce débat aujourd'hui, car le temps me l'a enfin permis, il se trouve que perso je réfléchis aussi depuis quelques temps à la question des formes et organisations de luttes à inventer, réinventer ou à adapter. Il se trouve aussi que j'ai aujourd'hui une certaine gène à expliciter ce genre de réflexion sur un forum public. C'est un des problèmes inhérents à internet et à ses forums. Nous y abordons certes des thématiques essentielles, mais parfois la nécessité de la discrétion et du principe de précaution vis à vis du pouvoir et de sa répression nous empêche d'expliciter concrètement vers quoi elles peuvent concrètement déboucher.
Une des conséquences c'est aussi que vu de l'extérieur le débat apparaît du même coup comme de la pure chronique, de la pure analyse et de la pure critique, et apparemment dénuées de toutes réalisations concrètes. C'est donc une discussion qui devient biaisée car souvent les conséquences concrètes ne peuvent s'expliciter, et pourtant il se fait des choses...


Où donc en discuter ?

En AG ?
Tout le monde n'a pas la chance de croiser une AG ou de créer une AG au coin de sa rue tous les 4 matins. On n'habite pas tous en ville...

Sur internet ?
C'est biaisé.

En milieu révolutionnaire ?
Manque de dynamisme et de détermination.

Alors où, avec qui et comment ?
Je trouve la question de Pepper très d'à propos !

Y'a des réponses et des choses qui se font, mais il est trop tôt pour les dévoiler ici et maintenant...
:?: :roll: :wink:


Salutations révolutionnaires

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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Mercredi 05 Mai 2010 9:11

salut !

pardon pour ma réponse tardive.

J'ai eu à faire ailleurs ( ah la campagne !) et du coup j'ai oublié mon mot de passe... passons !


Tout d'abord je tiens à avertir les camarades de l'AIT que j'ai quitté la Vignolles et mon syndicat local, qui a déserté également.

Ainsi ce n'est pas par ce biais qu'on fera l'éloge de la plateforme de caen.

En fait il y a dépression collective. Dans ces cas là les gauchistes sont dangereux pour eux-mêmes : vaut mieux divorcer avant de s'entre-flageller en réunion.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Mercredi 05 Mai 2010 9:23

Cela dit, je reste demandeur d'une plateforme. Je vais replonger dans celle de Caen. A bientôt.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Mercredi 05 Mai 2010 13:52

Bien :

j'ai lu la plateforme de Caen, la vraie.

J'ai surtout lu la page wikipedia de la vignolles et la votre ( je n'y avais jamais pensé !).

A la suite de quoi j'ai relu les pages sur la FORA.

Enfin j'ai fait un tour sur le net, notamment en dehors du milieu noir qui a toujours une info de retard tellement il est en avance sur les principes et s'en contente donc.

il est préssenti, de manière répétée qu'une double crise politique et un krach géant pour ne pas dire terminal frappera d'ici fin 2010.

Question : allons nous regarder le fascisme monter ou tenter de nous préparer à être acteurs de cette crise politique, financière et économique ?

Ce qui était déjà vécu dans l'urgence quand j'ai présenté la plateforme interco23 ou discuté des modalités de communications inter-groupes et inter-milieux devient maintenant un ultimatum qui nous est adressé maintenant, à tous.


Il y a plein de questions à remettre sur le tapis :

Comment se préparer à la crise politique imminente ?
Comment se préparer au krach tout aussi imminent ?

je vais faire une proposition, là sans préméditation. Corrections mandatements voire refus bienvenus.

On réuni autour de nous sur la base de ces problèmes des comités de salut public et dans l'hypothèse de crise politique et sociale cataclismique. Ces groupes prévoyant divers problèmes concrets : bouffe, santé, transports...à l'échelle locale .

Par ailleurs, les villes ( les mégapoles) doivent réfléchir à l'option départ en cas gravissimes. Il faut se faire divers scénarios, discuter de tous les cas.

Et si possible éviter de faire du spectacle avec ça : rien finalement n'est moins crédible que la com ' spectaculaire.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Mercredi 05 Mai 2010 13:54

alors qu'est-ce que vous en dites ?
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar NOSOTROS » Jeudi 06 Mai 2010 0:58

Je dois prendre le temps de bien lire et comprendre

mais a priori je dirai que je serai plutot d'accord sur le principe de faire des assemblées populaires là où on vit (ce qu'on a essayé avec plus ou moins de bonheur suite à l'élection de sarko en 2007, qui s'était fait aussi à nantes), et que tu nommes comité de salut public. (mais ne nous arrêtons pas sur la question des mots)

Après le problème c'est toujours le même : comment faire ?
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar anarced » Jeudi 06 Mai 2010 13:37

Je pense à un thème qui pourrait être porteur: solidarité avec la Grèce! D'après les sondages d'opinion, il paraît que les français soutiennent largement la Grèce.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar douddu » Jeudi 06 Mai 2010 14:15

il paraît que les français soutiennent largement la Grèce.

ouais , 25 personnes hier a la manif appelée par ATTAC a toulouse .......

Actuellement le "théme" dans la population c'est l'angoisse et la peur et face a cela il faut une attitude ferme et résolue (comme dit nosotros ailleurs) qui inspire la confiance

et là l'idée de peper est bonne dans la mesure où il faut donner des jambes aux cerveaux pour qu'ils prennent l'air ,
l'une pour établir l'acte d 'accusation des responsables de la situation , l'autre pour élaborer des perspectives .
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar Lambros » Jeudi 06 Mai 2010 17:00

Dans notre coin c'est pareil. Ça fait un moment qu'on pense à organiser une rencontre publique. Mais on a un pressentiment, c'est qu'on se retrouvera qu'entre nous... On a pensé à plein de choses, la Grèce bien sûr, les techniques de lutte, le mouvement libertaire aujourd'hui ou encore plus simple la crise capitaliste... Malheureusement on le voit bien, les gens ont autre chose à penser (retrouver un taf par exemple), ou s'en foutent. Alors en attendant on vend des journaux au moins une fois par semaine, et ça marche pas mal. Après je me rappelle ce que m'avaient dit les compagnons de Toulouse. Après une manif, il est intéressent d'appeler à une AG populaire. Même si y'a très peu de monde, c'est toujours bien. Encore faut-il qu'il y ait des manifs, ô divines CGT, FO et consorts...
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar NOSOTROS » Vendredi 07 Mai 2010 0:28

Je pense qu'il faut essayer d'occuper l'espace public, partout où l'on peut, en fonction de nos forces et de nos moyens.

Evidement c'est mieux si on peut organiser nos propres initiatives sans attendre les réformards.
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Vendredi 07 Mai 2010 14:14

Ainsi que je l'ai écrit sur la page GRECE du foutoir mondial, j'ai été sondé hier "avec bienveillance" dans une laverie au lendemain de ma proposition de comité de salut public avant même que la situation grecque ne "contamine" l'hexagone ( c'est juste une question de script dépendant de l'évaluation de la réponse populaire).

Le thème de la situation argentine hyper-brutale a été longuement évoqué sans que je lance quelque sujet que ce soit.

Plus des liens sur la situation internationale ou nationale. Tout étant lié à tout. Ce que tout le monde ici sait déjà.

je vais tenter de mobiliser autour de moi, par anticipation, sur le thème : ça nous arrive dessus : on doit se préparer à jouer collectif et donc ramer avant l'arrivée de la vague.

Je rappelle la question clé de mes interventions précédentes sur ce fil :

COMMENT BLOQUER LE PIB DU PAYS ?

Les scènes grecques d'attaque policière préventive (dans certains lieux ciblés) sont bien connues ici depuis quelques années et nous savons la terreur qu'elles véhiculent. C'est pourquoi FERMETE et DETERMINATION sont des attitudes adéquates (merci NOSOTROS).

Elles seront d'autant plus aisées qu'il y aura anticipation collective via les comités( Ne pas rester seul face à ce tournant historique afin d'opérer un contre-choc au moment voulu).[les mots à ce stade importent peu effectivement CRAP, ou comité de salut public sauf peut-être à terme...dans la motivation générale].
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar zebulon » Lundi 10 Mai 2010 8:43

pepper a écrit:je vais faire une proposition, là sans préméditation. Corrections mandatements voire refus bienvenus.

On réuni autour de nous sur la base de ces problèmes des comités de salut public et dans l'hypothèse de crise politique et sociale cataclismique. Ces groupes prévoyant divers problèmes concrets : bouffe, santé, transports...à l'échelle locale .


Et bien suite aux discussions qui à ton initiative avaient justement eu lieu sur ce forum, c'est exactement ce que nous avons tenté de faire il y a cinq mois de cela : Localement au niveau du village et de ses environs nous avons porter pendant un mois et demi le projet de constituer ce que tu appelles un comité de salut public

zebulon a écrit:Où donc en discuter ?

En AG ?
Tout le monde n'a pas la chance de croiser une AG ou de créer une AG au coin de sa rue tous les 4 matins. On n'habite pas tous en ville...

Sur internet ?
C'est biaisé.

En milieu révolutionnaire ?
Manque de dynamisme et de détermination.

Alors où, avec qui et comment ?
Je trouve la question de Pepper très d'à propos !

Y'a des réponses et des choses qui se font, mais il est trop tôt pour les dévoiler ici et maintenant...
:?: :roll: :wink:



En fait le projet n'a vécu que deux heures !

La première réunion de ce comité ayant très rapidement capotée.
Il y avait dans ce petit comité (peu de personnes sont venues) un des gars avec qui nous avions discuté du projet qui a lourdement insisté en évoquant la Citoyenneté, la République, la 6° République, etc... Le gars a littéralement pourri toute la réunion. Plus tard j'ai compris que ça devait être un espèce de bouffon du courant rénovateur du PS...
Nous avions pourtant bien évoqué en amont la nécessité de restant vigilant vis à vis des partis et des syndicats. Que neni, ce pingouin a réussi à lui seul à tout foutre en l'air.
Dégouté nous avons vite abandonné ce projet.

NOSOTROS a écrit:Je pense qu'il faut essayer d'occuper l'espace public, partout où l'on peut, en fonction de nos forces et de nos moyens.

Evidement c'est mieux si on peut organiser nos propres initiatives sans attendre les réformards.


Et oui très juste, et c'est justement après cette expérience avortée par l'action de ce réformard que nous avons changé de démarche :

Plutôt que de chercher à constituer un groupe de personnes de tous horizons, groupe trop flou et trop bancale, nous avons définitivement choisi de constituer un groupe, plus petit certes, mais avec des gens proches idéologiquement les uns des autres, avec lesquelles du coup les projets sont beaucoup plus pertinents et ont beaucoup plus de chance d'aboutir !

Ce qu'il faut c'est faire, faire du concret, du palpable !
Une fois que ce concret, ce palpable, voit le jour alors les gens réellement intéressés viendront d'eux-mêmes. Le groupe peut alors s'élargir mais à partir d'une base saine...
Un groupe ça commence à deux et il faut savoir que pas loin y'a toujours d'autres gens qui sont aussi en recherche.

Donc une fois constitué le groupe, reste la question du quoi faire ?
Là, faut libérer son imagination...
Tu peux créer sur du court, moyen ou du long terme.
Tu peux aussi t'organiser vis à vis des problèmes urgent que tu traites plus haut Pepper.
Le tout étant de commencer par le début en constituant une base saine !

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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Lundi 10 Mai 2010 12:33

Coté salut public on progresse doucement et aussi discrètement que possible. Du coup pas d'appel à réu. Non je prospecte uniquement dans mon réseau local.

Côté AIT, je serais bien tenté par une adhésion individuelle. Mais il faudra que je rencontre quelqu'un dans un de vos locaux un jour de permanence. J'habite vers Limoges, poitiers, clermont.

Enfin, j'ai asssez insisté sur ce fil sur la question du bloquage de l'énergie et nosotros sur le fil grece 2010 a donné une "éteincelle" . Cela a donné une proposition tactique nouvelle et ce texte :
________________________________________________________________________________
La confrontation avec le fascisme financier était à prévoir.

Mais on peut essayer cette nouvelle tactique : le DELTA KRATOS en l'honneur du Peuple Grec et du Génie Grec dont nous sommes les héritier(e)s. VOICI : Copier coller Traduire SVP.

_________

FRANCAIS

Puisque le Peuple de Grèce est mobilisé à ce point il peut paralyser la Bête capitaliste à son talon d’Achille : l’énergie.

Voici comment : à heure minute et seconde fixe, donnée par exemple par l’apparition d’une image ou d’un son sur un système médiatique du Capital lui-même, IL ( le Peuple à travers chacun de ses éléments) coupe le courant à l’interrupteur, une seconde, puis remet le courant. Chaque individu crée simultanément un signal appellé DELTA, d’autant plus ravageur qu’il est bref et synchronisé.

Seul un peuple en insurrection pacifique et voulant créer une rupture ( DEMOS KRATOS) dans sa propre histoire peut effectuer une telle figure.

Alors le système électrique ( distribution et appareils) du système capitaliste reposant sur la circulation de l’électricité à ce stade de sa révolution industrielle est détruit en plusieurs endroits qui finissent par imploser tout le système en peu de temps.

Mais il faut savoir ce qu’on veut faire de cette situation qui est une rupture et en même temps contre-carre toutes les tentatives de création et exploitation de scènes de violence qui accompagne la forme "manifestation dans la rue".

CECI EST UNE ARME NOUVELLE. QU’ELLE SERVE LA VIE CONTRE L’ENERGIE BELLIQUEUSE.

__________
ENGLISH

As the people of Greece is volonteer to that point IT can paralyse Capitalist Beast at the Achille foot part : energy.

How to proceed : at a fixed hour minute and second, for example an image or sound at media mainstream , IT cut electrical power for a second and then put it on.

that signal is called a DELTA. All the more efficient as it is short and synchronized.


Only a people wish disrupt in its history without exploitation of violence scenes can do that.

Thus the capitalist industrial plants go down seperately at begining then collapse.


THIS IS A NEW WEAPON. SHOULD IT SERVE LIFE AGAINST WAR ENERGIES.
pepper
 
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar douddu » Lundi 10 Mai 2010 16:49

Est ce que la multiplication des actions individuelles , même instantanées, fonde une conscience collective ?

Pas a mon avis , le premier besoin est de rassembler , c'est pourquoi le propos sur la plateforme ou sur les comités est pertinent .

Le besoin de rassemblement est ,et sera de plus en plus , un besoin vital exprimé par les individus en réaction a l'atomisation actuelle , le rassemblement révolutionnaire c'est la capacité d'élaboration collective , non seulement de ce que les gens ne veulent plus mais aussi et surtout de ce qu'ils veulent .

Ce n'est donc pas un hasard si une grande partie de notre réflexion ces derniéres années porte sur le comment de ce rassemblement ......
organisation , réseau , plateforme , charte ,
douddu
 

Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar pepper » Mardi 11 Mai 2010 10:39

Tout à fait d'accord DOUDDU et c'est bien dans cet esprit que la discussion sur la plateforme a commencé sur ce fil.

reste la question de la violence comme facteur (direct ou indirect) de freinage de l'énergie collective lorsque celle-ci se "manifeste" dans la rue sous forme de regroupement. cette question là est travaillée depuis longtemps par les forces de sécurité du monde entier et de manière coopérative.

Le crowd control est une entreprise qui se porte bien merci.

La question politique posée est de la contourner c'est à dire d'organiser son boycott. Sans pour autant renoncer à l'essentiel de lutte (Engourdissement ou paralysie économique et politique de l'adversaire).

La problématique posée reposait en dernière analyse sur l'énergie. NOSOTROS a allumé la solution avec la citation de l'AIT seville sur la nature profonde de l'énergie révolutionnaire ( que les Grecs, hasard culturel, appellent Kratos depuis l'antiquité).
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar NOSOTROS » Jeudi 13 Mai 2010 2:33

A propos des discussions sur les modes d'organisations j'ai trouvé ce texte dans le journal 'Humanidad du Pérou (les nouveaux amis de l'AIT), qui regroge par ailleurs d'articles fouillés et intéressants (pour les hispanopones)

En 2008 ils avaient publié un texte sur l'appel à la formation d'un réseau. Pas encore eu le temps de traduire (ni de vraiemnt lel ire en fait), mais je le copie colle pour info et mémoire

“ Hacia la unión de los Anarquistas
Una Red de grupos Anarquistas “


Para agitar y promover la Anarquía en la sociedad peruana necesitamos unir nuestras fuerzas.

La única manera para ser consistentes y consecuentes con nosotros mismos y nuestra filosofía anti autoritaria y autogestionaria, es tomando decisiones en forma consensual, cara a cara.

Eso es conocido como "democracia directa", donde la toma de decisiones nunca será de una élite, grupo de elegidos, delegados o representantes. En otras palabras las decisiones siempre se resuelven en cada localidad, ciudad, y cada grupo.

NUESTROS PRINCIPIOS:

1.- En general, imaginamos la Anarquía como un mundo lleno de comunidades autónomas, donde el pueblo mismo controla todos los aspectos de su vida en todo nivel. Esta sociedad puede llamarse Sociedad Autogestionaria. La principal forma organizativa donde nuestra autonomía encontrará su expresión es la Asamblea, en nuestro
barrio, en nuestro lugar de trabajo y en nuestra familia extendida. Esto es básico para la organización y la toma de decisiones en la sociedad anárquica.

Eso significa que nuestra nueva sociedad, (la Anarquía) será organizada horizontalmente y no jerárquicamente.

2.- Hay que crear una sociedad ecológicamente sana y sostenible. Eso significa que tenemos que usar recursos energéticos renovables. Los principios ecológicos deben estar presentes en la agricultura, el transporte, y la construcción.

3.- Estamos por el principio de democracia directa. Rechazamos profundamente todo tipo de gobierno representativo (Burgués / Liberal). Las decisiones serán tomadas, después de discutidas, en las asambleas cara a cara, debatido entre los miembros de la comunidad.

4.- Tomaremos decisiones en forma consensual. Rechazamos la mayoría simple (mitad más uno), estamos en favor del procedimiento que logra la mayor mayoría posible en cada toma relevante.

LO QUE RECHAZAMOS:

1.-Luchamos para abolir el capitalismo, el estado y la religión y para construir una nueva convivencia social sin salario de esclavitud, sin mercado, sin moneda, contra las clases y las guerras.

2.-Estamos contra todo tipo de dominación, discriminación y opresión basada en raza, género, edad, preferencia sexual, etnia y nacionalidad. Todas las personas son y tienen derechos iguales. En particular estamos contra el patriarcado, racismo, homofobia, xenofobia y opresión de los menores por los adultos.

3.-Estamos contra destrucción del medio ambiente y abuso de los animales.

4.- Rechazamos las fronteras nacionales, y en su lugar estamos por el libre paso entre las fronteras antiguas.

OTROS PRINCIPIOS:

1. Las organizaciones Anarquistas no pueden imponer la Anarquía, solo pueden agitar por la Anarquía en varias formas. Los anarquistas organizándonos vamos a facilitar la agitación y las formas sociales que serán necesarias para construir la Anarquía. Una Red de Anarquistas todavía es una etapa lejana. Para establecer Anarquía necesitamos formas sociales que nos permitan manejar nuestras relaciones sociales en forma autogestionaria en toda nivel.

Estas formas sociales sólo pueden establecerse por gente que viven en su barrio, obreros en su lugar de trabajo, y los residentes en los complejos residenciales. Naturalmente, los Anarquistas pueden jugar un rol en este proceso, pero solo como una persona en su barrio, como trabajador o miembro del complejo residencial y no como miembro de una organización Anarquistas (con excepción de su rol como agitador).

Los seres humanos somos criaturas sociales (la Subjetividad está dialécticamente construida) y las palabras "Individuo" y "Sociedad" no explica adecuadamente la realidad de nuestra situación y nuestra vida. Eso significa, entre otras cosas, que no existe, no hay tal cosa como "individuo autónomo". Subsecuentemente, Anarquía no puede entenderse como una suma de tales individuos. También significa que "libertad" no se puede entender individualmente sino sólo como un orden social.

La libertad, y hasta la individualidad, sólo puede ser conquistado socialmente.

PAYMAN PIEDAR

Secunda parte
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James Herod en su libro llamado Ser libre:

creando una asociación democrática de barrios autónomos (http://www.jamesherod.info) bajo de título "Federación y otras desilusiones" dice lo siguiente: "Los Anarquistas hace tiempo que han tenido desilusiones con la idea de Federación y parece que han resuelto el problema crítico de cómo pueden tener al mismo tiempo la democracia directa y una organización grande. Es una fórmula usada ritualmente que se repite así: "Federación en nivel de municipio, regional, nacional e internacional." Es una gran ilusión.

La federación crea jerarquía usando delegaciones (representativas) formando cada vez unidades chiquitas que toman decisiones y cada vez más remotas y lejanas de su barrio. Pero para ser aceptable esta idea es adornada con otras tres ilusiones: delegados mandatado, cambiando el delegado instantáneamente y separados de tomar decisiones políticas con la administración.

Yo creo que las tres ideas son erróneas e incompatibles con la democracia directa y consecuentemente con la Anarquía, autogobierno, y autonomía. La idea de delegado mandatado es un milagro porque a penas comienza la reunión todo está abierto. Las discusiones de los temas pendientes redefinen los temas. A veces, el cambio de una palabra en una propuesta puede alterar completamente el sentido e impacto de la propuesta. No hay forma que los delegados pueden evitar ejercer su propio criterio sobre los temas apenas comienzan las discusiones, no importa la detallada que sean las instrucciones que habían recibido antes. Entonces, la idea que el delegado mandatado mantiene las decisiones que habían tomado en la asamblea de barrio es una ilusión.

En resumen, yo no creo que delegados puedan ser mandatados. La idea de cambiar el delegado instantáneamente es también una ilusión. Para que funcione este concepto la gente en el barrio tiene que seguir las discusiones como si estuvieran ellos mismos en la sala de discusiones. Ellos tienen que tener los detalles y el último conocimiento de los temas pendientes mientras se desarrollan las discusiones entre los delegados.

Aunque la gente en el barrio esté mirando la conferencia en vivo vía televisión (algo imposible), para ejercer el cambio de delegado, ellos mismo tienen que reunirse en la asamblea del barrio y debatir si el delegado se ha desviado lejos de su mandato o no para justificar este cambio de mandato. Pero si ellos van a hacer esto, si ellos tienen conocimiento íntimo de los temas y este tipo de sistema de comunicaciones, mejor es que ellos tomen las decisiones directamente, sin el rollo de implementar tantos problemas con la conferencia de los delegados.

Sólo un minuto de reflexión será suficiente para saber que la idea de cambio de delegado es totalmente equivocada. Pero éste ha sido repetido sin auto-critica, por parte de los radicales por décadas. Con mucha similitud, la idea de separación entre tomar decisiones políticas con la administración no tiene sentido. Cualquier persona que ha hecho trabajo en un proyecto sabe que uno toma todo tipo de decisiones constantemente. Puede que sea la decisión más rutinaria y al mismo tiempo tener implicaciones políticas profundas. Pero hasta que una decisión esté bajo la crítica de los miembros y haya sido discutida, no estarán claras las implicaciones políticas. En otras palabras, será casi imposible separar decisiones puramente administrativas de las decisiones políticas porque cualquier decisión, supuestamente administrativa de repente tiene implicaciones políticas, la distinción es falsa. Es otra ilusión, una manera de convencernos que nosotros tenemos un proyecto basado en democracia directa, mientras que en realidad no la tenemos.” (Pag, 94-95).

Payman Piedar.

Ultima parte

En el número anterior de “Humanidad” escribíamos:

“En todo caso, es un hecho que nosotros sólo podemos derrotar a los capitalistas quitándoles el poder de tomar decisiones de sus manos, que afectan a todos los ciudadanos de una sociedad, reubicándolas como potestad de Asambleas Generales soberanas, es decir, cuando se instaure una Democracia Directa como proceso en el que participen todos”.

Este proceso de toma de decisiones, en el que intervienen negociaciones entre los grupos, asociaciones, colectividades, sindicatos, etc., a fin de evitar que los delegados expropien el poder a la mayoría, o sea, un proceso no vertical sino horizontal de toma de decisiones, es un poquito “pesado”, es decir, toma un cierto tiempo y genera la impaciencia de algunos. Puesto que las decisiones adoptadas en niveles superiores en el que se reúnen sólo los delegados requiere de una ratificación por las Asambleas de origen, hay personas que podrían sufrir una cierta molestia por la demora, pero qué apuro tenemos?.

En realidad, el único apuro que tendríamos es, supongo, el de “hacer la revolución social”. Así, el movimiento que se llamó de “la nueva izquierda”, en los años 60 y 70, parece que inventó el concepto de “prefiguración”, o sea el hecho de que nuestra práctica concreta, nuestro comportamiento y conducta, debería parecerse a lo que queremos como sociedad libre y revolucionaria del futuro (la Anarquía). Si bien la impaciencia podría haber precipitado la adopción de dicho concepto, sin embargo él es justo en la medida en que los medios deben supeditarse a los fines nobles que perseguimos y, además, es posible crear al menos elementos económicos, sociales y culturales de una sociedad nueva y diferente al capitalismo, al interior mismo de éste.

No estamos hablando de utopías locas e irrealizables, sino de hechos que aparecen en el mundo de hoy y que son resultado de las luchas de los trabajadores y de los pueblos en diversas partes del mundo. Por ejemplo, la huelga de los profesores en Oaxaca (México), al origen de un levantamiento popular (2006-2007), en el que las decisiones de la Comuna de Oaxaca (como ellos mismos se denominaron), tuvo muchos elementos de democracia directa, lo que llamaron “consulta a bases”. Es decir, las decisiones tomadas tanto en el sindicato de profesores como en la Comuna (popular) tenían que ser ratificadas por todos los miembros de ese movimiento en lucha contra un Estado terrorista.

Finalmente, también quisiéramos citar el caso de la ciudad de El Alto en Bolivia (800 mil habitantes), organizada en 600 Consejos de barrio, los que prácticamente gobiernan la ciudad. En estos consejos, integrados cada uno por alrededor de 200 delegados, se decide el rumbo de la vida en la ciudad, y allí participan los jefes de familia, delegados sindicales, organizaciones de oficio, asociaciones de pequeños artesanos y comerciantes, etc. Estos Consejos no son Asambleas completas de vecinos las que requerirían reunir por lo menos 1300 personas, sino Asambleas de delegados. Sin embargo, las decisiones vuelven a las organizaciones de base para ser ratificadas. Queríamos presentar estos dos casos, en nuestro Continente, para demostrar que la Democracia Directa no es una mera elucubración del intelecto sino una realidad normal a la que apelan los pueblos en lucha por un destino mejor, es decir, más igualitario y libre.

Payman Piedar
Capitalismo delenda est
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Re: A-S, globalisme et plateforme

Messagepar Lambros » Jeudi 13 Mai 2010 9:34

Salut Pepper ! Si tu habites pas loin de Clermont, on est justement en train de monter une AIT. A Limoges la CNT est très combative, mais c'est une Vignolle...
L'émancipation des chrétien-ne-s sera l'œuvre de Dieu lui même.
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Lambros
 
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