Pour UNE POLITIQUE DU COTE DES GENS :
• qui pratique l’amitié entre les habitants du pays : français et étrangers, avec et sans-papiers, jeunes et familles des quartiers populaires,
• pour l’égalité et le respect de chacun.
Pour UNE POLITIQUE DU « ENTRE NOUS » :
• faite par des gens ordinaires, et non par les « professionnels »,
• la politique, ce n’est pas principalement l’Etat, c’est surtout ce que les gens eux-mêmes sont capables de dire et faire !
Il y a consensus dans l’Etat -gouvernement, partis, syndicats - pour une politique de tri organisé des gens et de séparation du peuple ("immigration choisie" avec la loi CESEDA pour persécuter les ouvriers, étudiants, familles non françaises ; lois de surveillance et de contrôles des jeunes ; plans « sociaux » pour licencier massivement et ne garder que quelques rares élus ; quadrillages policiers des quartiers populaires ; stigmatisation des pauvres malades, sans travail …).
De plus en plus de gens perdent leurs droits,à cause de leur situation sociale ou administrative. Dans le même temps, tout pouvoir est donné à la police pour « mater » les récalcitrants et faire baisser la tête à ceux qui ne seraient pas d’accord. Un état qui donne tout pouvoir à la police et encourage certains fonctionnaires à devenir militants de la persécution n’est plus un état de droit.
Il faut réagir. La force de l’état vient du silence général, de la passivité de tous ceux qui ne sont pas d’accord mais qui se taisent. Pour relever la tête, il faut trouver le courage de parler, de se rencontrer, d’agir ensemble pour changer ce qu’on pense qu’il faut changer en partant de principes essentiels :
• IL FAUT L’EGALITE, IL FAUT LE RESPECT.
• LES DROITS DOIVENT ETRE POUR TOUS, SINON CE SONT DES PRIVILEGES.
• L’OUVRIER COMPTE, LE TRAVAIL COMPTE.
• TOUS CEUX QUI VIVENT ICI FONT PARTIE DU PAYS. ORGANISONS-NOUS POUR QUE CHAQUE HABITANT SOIT COMPTE ET RESPECTE QUELQUE SOIT SA NATIONALITE, SON ORIGINE, SON LIEU D’HABITATION...
• IL Y A UN SEUL PEUPLE, LES ETRANGERS, AVEC OU SANS-PAPIERS, QUI VIVENT EN FRANCE EN FONT PARTIE.
• IL FAUT LA JUSTICE : MENONS BATAILLE POUR L’ABROGATION DES LOIS D’EXCEPTION (CESEDA, PERBEN, LOI SUR LA RETENTION DE SURETE, ETC....).
NOUS PROPOSONS A TOUS CEUX QUI SE PENSENT ENGAGES ET CONCERNES PAR CES PRINCIPES, QUI VEULENT EN DEBATTRE ET LES FAIRE VIVRE DANS DES SITUATIONS CONCRETES DE SE RENCONTRER POUR PRESENTER QUELQUES CHEMINS DE CETTE POLITIQUE QUI EXISTENT DEJA ET EN DEGAGER D’AUTRES, A PARTIR DE NOUS-MEMES, EN TOUTE INDEPENDANCE DE L’ETAT.
Les enregistrements paraîtront en feuilleton sur Anarsonore ici:
http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot281
Voici déjà la première partie:
http://anarsonore.free.fr/spip.php?article448
Deux larges extraits du débat suivront ...
