PLATEFORME INTERCO23

Pour relier les luttes entre elles et les étendre...

PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Samedi 10 Oct 2009 20:59

Conformément à la dernière AG de notre syndicat, il est prévu de diffuser
au delà de la CNT la plateforme de notre syndicat et son argumentaire.
Bonne lecture.
===========================================================================


L'assemblée générale de notre syndicat (CNT-interco23), pose la plateforme de revendications globales en 3 points ci-dessous :

1.Réduction du temps de travail jusqu'à disparition du
chômage.
2.Salaire unique.
3.Démantèlement du complexe militaro-industriel BANG (Bits,
Atomes,Neurones, Gènes).


Voici nos arguments :

Notre société, comme toutes les sociétés historiques, est confrontée au problème essentiel de la rareté. A ce problème, il y a deux réponses
sociales : l'inégalité et le partage.

Jusqu'ici, le développement et la suprêmatie de l'Occident ont permis deprolonger l'inégalité à l'échelle internationale en redistribuant au
prolétariat occidental une part du butin colonial et néo-colonial. Cette époque est révolue.

L'avance technologique occidentale est en passe d'être rattrapée par le peloton asiatique. Le coeur du processus industriel est déjà en Asie.
L'intérêt néo-colonial du prolétariat à cet état de fait se paye aujourd'hui de délocalisations et du démantellement du paquet social-démocrate (acquis sociaux). Derrière les mots creux de paix en Europe, le processus européen n'est qu'un pas de plus dans l'impérialisme OTANien vers le Moyen Orient et l'Asie centrale.

La rareté a paru disparaître pendant l'épisode historique spectaculaire-marchand assis sur le pillage à bon compte des ressources énergétiques mondiales. A présent, cette rareté est cause de manoeuvres impérialistes pouvant déboucher sur une nouvelle guerre mondiale.

Pour l'instant, l'affaiblissement occidental ou ses manoeuvres Bushiennes pour conserver la suprêmatie ruine les occidentaux prolétaires et même les
classes moyennes. Loin d'obtenir une amélioration politique, la délocalisation en Asie menace même le républicanisme bourgeois dans son berceau même.

L'élite occidentale semble miser sa survie sur un grand bon en avant technologique : OGM, RFID, nanotechnologies, autant de biens non naturels et non nécessaires. Leur développement, comme celui de l'informatique ou du nucléaire après 1945, de l'aviation après 1918, repose sur un préalable militaire.

Notre frivolité consumériste n'était que l'ombre portée de nos complexes militaro-industriels. C'est ainsi que la démocratie parlementariste se porte elle-même un coup fatal et prépare le retour d'un fascisme encore plus technologique que le précédent.

Faute de pouvoir déboucher sur une guerre mondiale, le militarisme techno peut très bien s'exercer en retour à domicile.Contre la population occidentale. Pour s'ajuster à la donne tyrannique et industrielle eurasienne.

C'est pourquoi le prolétariat d'occident doit se mobiliser contre la technologie secrétée par son propre complexe militaro-industriel. Et retrouver, dans le même mouvement, la capacité scientifique et technique dont il est exclu par le système scolaire et universitaire organisé pour le seul fonctionnement du complexe militaro-industriel. La participation massive à des manifestations et des meetings sur les problèmes apportées avec les nouvelles technologies est un préalable. Mais elle ne sera efficace que si les systèmes scolaires et universitaires sont aussi massivement secoués par ce mouvement et si elle débouche sur une autonomie technique et scientifique en rapport à d'autres pratiques de transmission et de production de savoir comme le mutuelisme. Les tentatives
d'universités réellement populaires ou les réseaux d'entraide technique sur des problèmes concrets limités ( par exemple la bagnole à réparer, la menuiserie, l'auto-construction, la panification, le jardinage même si ces domaines restent en eux-mêmes techniquement très anciens et les associations pour l'informatique libre dans un domaine plus techniquement avancé) sont annonciateurs de possibilités nouvelles. Sous réserve que le même mouvement d'ensemble balaye les obstacles légaux et règlementaires en vigueur et qui donne lieu à une chasse à l'homme médiatique en Sarkozie.
Sous réserve également que tombe le principe culturel de la concurrence individuelle, qui est au coeur des processus de blocage des apprentissages
et des innovations dans le monde scolarisé (Illich).

C'est ici que nous transitons vers le second point : l'égalité de fait.

L'institution du mérite autrement dit de la concurrence scolaire puis universitaire est fort ancien. On ne peut penser s'en débarasser (et il le faut si on veut véritablement auto-gérer la production et se défaire du complexe militaro-industriel, au sens technique et au sens psychanalytique) qu'avec une véritable révolution culturelle. Le milieu artistique est le mieux à même de mener cette révolution dans les coeurs et les têtes. Mais la condition politique préalable est l'institution de l'égalité dans l'accès aux produits. La manière de le spécifier dans le langage salarial dominant est celui de l'égalité des salaires. Sur le plan restreint et même mesquin cette revendication ne peut emporter que la moitié de la population active au dessous du salaire médian. Mais c'est déjà beaucoup.
En sortant de la forteresse occidentale, on peut même rencontrer une adhésion plus large encore. Enfin, il y a des raisons bien plus profondes à mettre en avant la réalisation de l'égalité des producteurs : c'est qu'elle invalide le jeu pervers patronal de la récupération du « pouvoir d'achat » par l'augmentation des prix ( c'est au moment de la vente que la plus-value totale est prélevée) en mettant tout le prolétariat sur un pied d'égalité en termes de revendications de récupération de toute la richesse produite. Les revendications salariales n'ont aucune chance d'aboutir durablement sans homogénéité salariale. Surtout dans un contexte d'éclatement statutaire, de précarisation sur fond de chômage de masse.

Nous transitons à présent vers le premier point : le partage du travail et l'abolition du chômage.

La manière la plus simple d'égaliser les salaires est de commencer par égaliser le temps de travail et donc les statuts du salariat. La réduction du travail et du chômage simultanément, l'une par l'autre, est la solution la plus partageuse, la plus facile à contrôler sur le terrain. Elle est aussi recherchée en soi, comme poursuite de la tendance à la baisse du temps passé à produire. Enfin, elle constitue un tremplin pour pouvoir décider en toute sérénité la disparition de certains postes sociaux inutiles voire nuisibles, puisque les personnes sont certaines de trouver un poste utile, à égalité de temps et de salaire, quelle que soit la nature de la décision. Selon nos estimations il serait pratiquable de réduire le temps à produire l'utile entre 18 et 20 heures par semaine et par producteur.

Enfin, la diminution du temps de production trouve ses mobiles dans un souci pratique : la décision démocratique concernant la production, débarassée de ses entraves par la psychologie de la concurrence et l'autonomie de la connaissance et de la culture nécessite en pratique du temps. C'est un fait bien connu des autonomes que l'autonomie passe par l'autonomie en un cercle vertueux. Se débarasser du complexe militaro-industriel ne suffit pas. Cela ne peut aboutir que par son remplacement par une institution politique émanant des producteurs eux-mêmes. La pratique de l'autonomie politique au niveau des groupes de
production est un pré-requis. Mais les chances de l'emporter sur le complexe militaro-industriel ne peuvent provenir que d'une diffusion mutuelle des connaissances scientifiques et des pratiques techniques. La coordination confédérale pratiquée dans des groupes comme la CNT ou d'autres doivent être vues comme des formes techniques d'organisation elles-même. Donc elles-même ouvertes à l'innovation de la technique de décision ou de diffusion des capacités techniques (la pratique politique, répétons-le étant désacralisée sous forme d'une technique de communication et de décision).

Il serait vain de discuter dans le vide de cet aspect politique. Le critère le plus fiable est encore l'efficacité dans la diffusion des capacités techniques et scientifiques de tous les producteurs. La reprise en main universelle de la connaissance nécessaire à l'émancipation du complexe militaro-industriel passe obligatoirement par là.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Samedi 10 Oct 2009 21:09

Notre plateforme est pour diffusion universelle.

Elle n'a que trois points. L'argumentaire est discutable. Les trois points, non.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar NOSOTROS » Samedi 10 Oct 2009 23:44

Si on ne peut pas discuter le point deux (salaire unique) cela veutr dire que vous n'6etes pas pour l'abolition du salariat, mais pour le salariat universel ?


PS : n'étiez vous pas dans l'aube (troye) il ya une dizaine d'année. Votre style littéraire me rappelle des souvenirs ?
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Dimanche 11 Oct 2009 10:22

non nosotros,

l'aube on sait pas ce que c'est.

secondo, l'abolition du salariat, on est pour.


a titre perso, je comprends parfaitement ta réaction. D'ailleurs, je m'y attendais.

Mais ça s'organise.

Notre plateforme ne renie pas ce but : elle l'organise de manière ordonnée.

Cette plateforme est pour diffusion universelle : comment est reçue déjà l'égalité des temps de travail et des salaires en fait bondir pas mal. L'abolition alors...

Il s'agit d'une proposition politique crédible, qui pourtant ne sera jamais mise en oeuvre dans le cadre actuel, j'en ai bien l'impression.

Ne faudrait-il pas une quelconque action de masse pour ce faire ?

Et comment mobiliser sans proposer un truc qui se situe au beau milieu des gouffres séparant des positions bien tranchées et emmiettées?

L'immobilisme actuel est note plus lourd fardeau. Il faut qu'on se voit (par exemple on sera à toulouse de jeudi à samedi prochains) et qu'on discute en présentiel , non d'une union, je l'ai déjà écrit ici même l'an dernier, lors de l'affaire Tarnac, mais d'un programme pour l'action de masse.

Cette proposition emmane de mon syndicat de base, l'interco23. Elle concerne d'ailleurs d'autres orgas comme l'OCL ou bien des groupes anti-tech.

Donc attention à ne pas interpréter notre démarche d'ouverture de manière innapropriée.

En espérant qu'il y aurait quelqu'un à votre local dans les jours cités (merci de donner le lien vers l'adresse)
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a propos d'ouverture....

Messagepar pepper » Dimanche 11 Oct 2009 11:37

je viens detrouver un fil de l'endehors correspondant à un article lu sur OCL qui retraite de ce sujet.

il ne s'agit donc pas totalement d'une lubie. Mais bien sur il faut etre tres précautioneux dans l'approche.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar NOSOTROS » Dimanche 11 Oct 2009 22:08

salut

en ce qui concerne les copains de Toulouse, comme tu le sais surement, pas plus eux que d'autre sparticipants de ce forum nous ne sont pas dans la même CNT que vous. Vous etes aux Vignoles et nous à l'AIT. Mais que ceci ne nous empêche pas de discuter, comme on le fait ici. Si ça se trouve on pourrait même peut être se trouver des affinités, le pire n'étant jamais certain :-)

Pour rencontre les copains de toulouse, vous pouvez passer à lewurs permanences le samedi, de 17 à 19h, au 7 rue St rémesy. Leur site internet : http://cnt-ait-toulouse.fr


En ce qui concerne la démarche de la plateforme je l'avais saisie, et comme tu t'y attendais, ma question se voulait gentillement provocatrice :-)


je remarque que toi même tu notes la contradiction de votre proposition :

d'une par "'il ságit d'une proposition politique crédible" c'est à dire que vous donnez des gages de crédibilité à c eux qui qu fond d'eux même ne sont pas vraiment prêt à rompre avec le système capitaliste et tous les petits avantages qu'il peut apporter à certains

et d'autre part comme vous le soulignez , "'pourtant il ne sera jamais mise en oeuvre dans le cadre actuel", car sinon ça impliquerait l'explosition de ce système, par l'anéantissement des valeurs sur lequel il repose (hiérarchie, propriété, etc ...)

D'ailleurs comme tu le dis justement :

"'Ne faudrait-il pas une quelconque action de masse pour ce faire ?"

Oui, bien sur.

Mais ce serait dommage de faire une action de masse pour universalisé le salariat, n'est ce pas ? Si on en est à un stade où il y a action de masse, alors cela veut dire qu'il ya une conscience généralisée et dans ce cas l'ordre du jour ne sera surement pas à universaliser le salariat mais bien plus à le supprimer ...

C'est une quesiton importante que vous soulevez ici : pour bousculer l'apathie générale, faut il essayer d'avancer des revendications qui paraissent crédible dans le cadre du système de pensée dominant, quitte à essayer ensuite de le dépasser ; ou bien au contraire faut il avancer sur nos propres bases, selon nos propres références idéologiques et politiques ? La première politique est une politique qu'on peut appeler réformiste au sens premier et noble du terme ( on fait des réformes crédibles dans le cadre du système), la seconde une politique révolutionnaire. Les deux sont des politiques de transformation sociale mais avec des stratégies diiférentes. (1)

A mon sens, l'anarchosyndicalisme, et donc la CNT AIT, ne peut pas être sur la première politique sauf à perdre toute originalité ... et toute crédibilité. C'est tout le sens de la scission intervenue avec les Vignoles en 1993.

(1)

aujourd'hui le terme réformiste est utilisé à tort et à travers pour tout et surtout n'importe quoi. Le problème des soit disant réformistes d'aujourd'hui c'est précisément que bien souvent ils sont surtout conservateurs.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Lundi 12 Oct 2009 19:56

Réponse tres belle et tres nette, Nosotros.

Je t'en remercie.

Je partage parfaitement ton analyse des propos que j'ai tenu en mettant quelques précautions :

primo les militants de notre syndicat n'étaient pas nés syndicalement parlant lors de la scission. Cette affaire ne nous concerne pas. En rien.
Notre démarche découle d'une AG de base qui a décidé de porter une plateforme au sein de sa conf et en dehors. Ne meles pas une confédération à l'action d'un de ses syndicats adhérents.

C'est injuste et attentatoire à la souveraineté des syndicats de base.

Notre démarche vise à mobiliser à partir de revendications qui sont celles des membres de NOTRE syndicat de base. Et d'une AG souveraine à la base.
Ces revendications sont les notres et on les partage en toute fraternité. c'est tout. D'ailleurs on les a mises sur un blog : http://interco23.hautetfort.com

secondo, la discussion sur réforme et révolution est sans fondement. D'abord parce qu'il y a des révolutions qui échouent. Ensuite parce qu'il peut y avoir des réformes révolutionnaires, par leur contenu intrinsèque aussi bien que par leur capacité de mobiliser à partir de situations concrètes, individuelles autant que collectives.

Revenons à la discussion sur le fond. Quand je disais que les 3 points de notre plateforme n'étaient pas négociable, j'exprimais seulement le fait que c'est un respect de consigne liée à l'AG. Maintenant si on peut discuter de tout, entre personnes sans nous renvoyer à la figure nos étiquettes (dont tout le monde se fout soit dit en passant), on aura peut-être réellement échangé sur ce forum. Quant à nos AG respectives, c'est elles qui verront.

Es tu d'accord ?

Bien frat'

PS : quelqu'un passera surement samedi à toulouse. C'est dans le centre ?
pepper
 
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar dude » Lundi 12 Oct 2009 21:11

C'est au 7 rue st remesy, métro carmes, pas loin de la station de métro.
Tu y es évidemment le bienvenu.
dude
 

Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar NOSOTROS » Lundi 12 Oct 2009 22:19

Cette affaire ne nous concerne pas. En rien.


Si la scission ne vous concerne en rien, alors c'est que pour vous CNT AIT = CNT vignoles. Donc quittez les Vignoles et rejoignez l'AIT, puisque c'est équivalent ...

Or je doute que vous fassiez ce choix. Me trompe je ?

Vous avez rejoint les Vignoles, c'est votre choix (et votre droit plein et entier)

C'est à dire vous avez choisi une confédération. C'est à dire une fédération de groupes qui sont ensembles (devant fédération il y a le préfixe con-, de cum, avec) Ce qui signifie que les actions des uns ont des conséquences sur les autres. Une confédération c'est plusieurs dimensions, notamment celle de la solidarité : tu es - de facto - solidaire de ce que font les autres de la confédération. A partir de là, sauf à ce que votre groupe soit dissident de la confédération des Vignoles (ce que d'une certaine façon beaucoup ici sont par rapport au mastodonte bureaucratique de l'' AIT), ce que font les autres vous engage.

Tu dis que syndicalement vous êtes nés après la scission. C'est à dire que vous êtes venus à un moment où les positions syndicales des uns et des autres étaient fixés. (la scission a permis de trancher des discussions divergentes qui avaient lieu avant)

La position syndicale des Vignoles est très claire : la reconnaissance que les élections syndicales et la délégation de pouvoir peuvent être utilisées à des fins révolutionnaires et subversives. C'est là que la scission vous concerne de près : etes vous en accord avec cette position politique ?

D'autres pratiques ont étés tranchées par la scission : la participation à des fronts de gauche avec d'autres organisations politiques etc ... Ton syndicat accepte t il de participer à des actions communes avec le NPA, le PC voire le PS ou pas ?

Dans ta confédération, il y en a qui pense que c'est compatible. Or ce faisant, ils t'engagent aussi et ton syndicat de base aussi. Ton syndicat à plusieurs façon de réagir, l'absence de réaction n'étant pas la moindre politiquement parlant ...


Et je ne te parle même pas des conséquences de la politicale de visibilité électorale, qui mène à des catastrophes (dont nous avons eu nous aussi à patir ...) qu'on été le passage des élus Vignoles dela Comatec au syndicat d'extreme droite CSL dans les années 90, ni de la dénonciation des grévistes de Frog à leur patron (http://www.laquestionsociale.org/LQS/LQ ... oriano.pdf)


==============

Un exemple récent parmi d'autre :

cip-idf
--------

ÉTATS-GÉNÉRAUX DU CHÔMAGE ET DE LA PRÉCARITÉ

16 et 17 mai 2009 à la Bourse du Travail de Bobigny



(dernier état du PROJET revu lors des réunions du 11 mars et du 8 avril)

SAMEDI 16 MAI


9H30-10H : Accueil



10H-10H45 : Introduction par un état des lieux du chômage et de la précarité en France et dans le contexte européen

Pour favoriser le travail en atelier 3 intervenants seulement parmi les pressentis : Daniel Couy, Laurent Delavigne, Evelyne Perrin, Claire Villiers, Michel Rousseau, un-e invité-e européen-ne, et des syndicalistes en lutte contre les licenciements



11H30--12H45 : Ateliers

pour chaque atelier : 2 intervenantEs et 1 rapporteurE.

- Atelier 1: Chômage, RSA, indemnisation, prise en charge des chômeurs

- Atelier 2: Formes de précarité (intérim, CDD, saisonniers, intermittents,
temps partiels, handicapés, multi-employeurs, multi-statuts.)
et accès aux droits (emploi,revenu,logement, santé, papiers)

- Atelier 3 : Chômage et précarité des jeunes, notamment des moins de 25 ans

- Atelier 4: Femmes et précarité, travail précaire et temps partiel contraint

- Atelier 5 : Lutte contre les licenciements suivant le droit des différents statuts

- Atelier 6 : La formation professionnelle, quelles revendications contre les diminutions de droit d'accès.



12H45-14H: Déjeuner



14H-16H30: Ateliers la suite des mêmes.


16H30-16H45: Pause

16H45-18H30: Table ronde et débat:
Le nouveau statut du travail salarié,
la plate-forme pour une garantie de revenu et la continuité des droits,
le Nouveau Modèle de la CIP-IDF
(Maryse Dumas, CGT, unE représentantE de Solidaire, Collectif Droits Nouveaux et CIP-IDF)




_____________________________

DIMANCHE 17 MAI


9H30-10H30: Rapports des Ateliers


10H30-12h 15 : Table-Ronde :

La nécessaire alternative anti-capitaliste, la RTT, la défense de l'emploi,

la sécurité sociale professionnelle.

Pierre Cours-Salies, Thomas Coutrot, Michel Husson, Pierre Larrouturou,.


12H15-13H : Déclaration commune & Cadre et Calendrier de mobilisation.



13H-14H : Déjeuner



14H-16H (si nécessaire) : Dernières mises au point



A l'appel de

AC !, APEIS, APNEE, CIP-IDF, CNT, Collectif National pour les Droits des Femmes, Copernic, DAL, Marches Européennes, MNCP, Mouvement des Quartiers pour la Justice sociale, No Vox, Union Syndicale Solidaires, SNU-TEFI-Pôle Emploi, Stop Précarité



Avec le soutien de

Alternatifs, l'Appel et la Pioche, la Fédération, Jeunes NPA, MJS, Parti de Gauche,.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar NOSOTROS » Lundi 12 Oct 2009 22:33

sinon, pour être moins dans la polémique des textes pour alimenter la discussion :

* Société d’hier et réalité d’aujourd’hui : quelle présence dans le monde pour les libertaires ?

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1676

* non à l'unité oui à la solidarité

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1584

* Militer en reseau

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=832

* Fédéralisme et réseau

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=525

* ANARCHO-SYNDICALISME ET REPRESENTATIVITE

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1012

* ANARCHOSYNDICALISME ET AUTONOMIE POPULAIRE

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=12
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar AnarSonore » Lundi 12 Oct 2009 22:50

Salut sergent pepper :wink:

Il y a aussi ce texte-là pour nourrir la réflexion:

QUELLE PLATE-FORME DE REVENDICATIONS POUR LA CNT-AIT ?
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=831
mardi 13 janvier 2004


Quelles revendications la CNT-AIT peut-elle avoir dans une société capitaliste où tout, absolument tout est à changer pour aller vers le communisme libertaire ? Nous sommes contre l’exploitation sous toutes ses formes, contre toute prise de pouvoir sur qui que ce soit, pour la fraternité entre les êtres humains et pour le partage des ressources ("De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins"). Tout ça est en gros tout, le contraire d’une société capitaliste, et ne pourra être mis en place qu’au moyen d’une révolution. L’histoire montre en effet que les changements radicaux de systèmes ne se font jamais par des réformes et c’est bien compréhensible :

Ceux qui détiennent le pouvoir ne sont jamais pressés de l’abandonner, et comme ils détiennent véritablement tous les pouvoirs (ils font les lois, disposent des médias de masse, de la police, des juges, de l’armée...), on ne peut pas attendre d’eux qu’ils acceptent de partager, même petit à petit, leurs privilèges. Revendiquer, c’est réclamer. Peut-on réclamer la révolution ou le communisme libertaire auprès d’un pouvoir capitaliste ? On ne revendique pas la révolution, on la prône et on la fait dès qu’on peut. Prôner autre chose que le communisme libertaire reviendrait à renier notre raison d’être, qui est d’œuvrer pour atteindre cet objectif. Car une plate-forme revendicative de la CNT-AIT serait bien ce que la CNT-AIT revendique, ce qu’elle voudrait obtenir et ce pour quoi elle se battrait.

Mais nous vivons dans une société capitaliste. Et nos conditions de vie, qu’elles soient plus ou moins dures ou confortables selon qu’on arrive à obtenir un bon ou un mauvais salaire, le RMI ou la manche, sont toujours celles d’exploités du système. C’est-à-dire que nous sommes ceux qui ne décident pas, ni des lois auxquelles il faut se soumettre, ni des soins auxquels on aura droit si on est malade, ni même de l’heure à laquelle on doit se lever le matin. Nous sommes ceux qui vont bosser pour un patron qui s’en met le plus possible dans les poches (même si dans certains cas, c’est plutôt minable), ou pour un Etat qui engraisse tous ces parasites qui nous traient chaque jour comme des vaches à lait.

Il y a cependant une différence entre nos compagnons de galère et nous : nous avons conscience d’appartenir à la classe des exploités, et nous avons réfléchi sur la façon dont fonctionne le système capitaliste. Que ce soit par expérience ou en fouillant dans les livres, en discutant avec d’autres militants..., nous savons aussi qu’on n’obtiendra pas la chute du capitalisme à force de petites victoires. Nous savons que l’Etat ou les patrons, quand ils cèdent d’un côté, le font par force, en calculant comment ils vont nous le reprendre de l’autre.

Et pourtant, nous participons à certaines luttes, portant sur des revendications immédiates. Est-ce de l’incohérence, voire de la malhonnêteté ? C’est pourtant simple à comprendre. Même si nous ne nous faisons pas d’illusion sur ce qu’on a véritablement gagné quand "on a gagné !", les luttes sont des lieux et des moments privilégiés pour que nos "collègues" sans conscience de classe prennent conscience de leur exploitation, se rendent compte à quel point ils sont mépri-sés par le pouvoir, et fassent l’expérience que la lutte et la solidarité sont les seuls moyens qui font reculer un peu leurs exploiteurs. Participer à des luttes sur des revendications immédiates, c’est être solidaire, mais c’est aussi et surtout faire de la propagande, par les discussions avec des gens plus à l’écoute que d’habitude et par la mise en pratique de nos principes. C’est ce long travail de sape qui permettra un jour d’abattre le capitalisme. Dire cela n’est pas mépriser les revendications immédiates ni ceux qui les portent, c’est seulement être lucide sur nos moyens d’action contre ce système.

Participer à des luttes sur des revendications immédiates n’a donc rien à voir avec le fait de rédiger une plate-forme de revendications au nom de la CNT-AIT. On peut s’imaginer que rédiger une telle plate-forme nous rapprocherait des préoccupations de nos "collègues" de classe, tout en les incitant à pousser un peu plus loin leurs revendications. L’expérience montre pourtant qu’à vouloir "coller" aux préoccupations immédiates, on en oublie souvent l’analyse politique et la lucidité sur les moyens d’abattre le système ; à moins que ce ne soit le contraire : ce sont peut-être ceux qui manquent d’analyse politique et de lucidité qui s’imaginent avancer en prenant à leur compte des revendications que peuvent porter les syndicats réformistes quand ils sont en forme. C’est ce que fait par exemple SUD depuis pas mal de temps, et apparemment, ça ne convainc pas tellement plus de monde que nos idées soi-disant trop radicales et surtout, ça ne nous rapproche pas beaucoup de la révolution sans laquelle on ne changera pas de système.

# Nikita
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar dude » Lundi 12 Oct 2009 23:25

J'oubliais, la permanence, c'est de 17h à 19h.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Mardi 13 Oct 2009 18:51

Bon là je vais répondre en tant qu'individu. OK ?

Si vous regardez l'historique de mes messages, lors de ma première venue sur ce forum j'étais nulle part. OK ? Toto par dépit j'avais dit.
Et je trouvais nul ce concert non concerté de communiqués en défense de Tarnac.

Je ne suis pas d'accord avec votre conception du fédéralisme. Un syndicat de base est souverain. Une confédération est une forme technique de circulation (ou non) de l'information. Et de décision. Relisez ce que j'ai écrit sur l'arborescence des réseaux sociaux. Et relisez l'argumentaire du troisième point de la plateforme . Toujours pareil.

Je pense que si on était un syndicat indépendant vous ne tiendriez pas ce discours. Quand bien même on proposerait la même plateforme. Le mot cnt-vignolles vous rend comme fous.

Ensuite,sur notre démarche de plateforme. Il nous semble utile de donner des repères. Ce sont nos repères. Celles et ceux qui ne les partagent pas. Tanpis.


Je m'en tiens aux faits. Il n'y a pas l'ombre d'une organisation révolutionnaire. Pas l'ombre d'un acte révolutionnaire en France. sans quoi la police serait dessus. il n'y a que des discours qui ne se rejoignent pas.

Se rejoindraient-ils que le peuple se dirait: "tiens, ça monte".

Tout le monde a le mot "commun" a la bouche et peu essaye de dépasser le stade petit commercant de la propagande.

On ne peut e^tre d'accord sur tout. C'est illusoire et néfaste. mais il importe de choisir quelques points en commun et de leur donner la priorité sur le reste.

Pourquoi la CNT a fortement diminué à la fin des années 40 en France ? Cette question est, pour le coup un tabou commun aux deux soeurs ennemies.

meme question pour l'OCL et l'ait. Ou est la divergence ?

Eclairez moi donc !
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Mardi 13 Oct 2009 19:02

Et puis de toute facon, la vraie question c'est comment le peuple peut-il faire la révolution aujourd'hui ?

De quel moyens peut-il se servir. Puisque vous etes révolutionnaire et nous des cons, expliquez moi. Ca fera peut-être avancer la révolution.

Mais nous sommes surveillés n'est-il pas ?

Donc, ce forum ne peut parler de révolution que détachée des actes qui pourraient la commettre. On frise la Novlangue.

Quel moyen a un peuple de s'imposer s'il n'a d'abord rien de commun qui circule en lui ?
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar NOSOTROS » Mercredi 14 Oct 2009 0:24

Salut pepper,

dommage que tu le prennes comme ça. Toi même tu dis vouloir faire tomber les tabous, alors pourquoi monter sur tes grands chevaux dès qu'on aborde les sujets qui fachent ? (surtout que je pense les avoir abordé d'une façon plutôt dépassionnée).

Pourquoi, dès qu'on essaye de faire jouer son esprit critique, se braquer et jouer la carte de l'offusqué que l'on aurait insulté ? L'insulte au contraire ce serait de te passer de la pommade et de ne pas chercher à discuter franchement avec toi. Non ?

Une confédération est une forme technique de circulation (ou non) de l'information. Et de décision.


Précisément : je n'ai rien dit d'autre. Les vignoles se caractérisent en effet par une certaine forme de circulation de l'information, et surtout de non circulation de l'information. Peut on en parler sans tabou ? Ou bien y a t il un fétiche sacré ?



Si tu n'es pas prêt à en parler, tu n'es prêt à parler de rien qui ait de la valeur. On peut rester à la surface des choses si tu veux, ça ne me dérange pas. Mais je pense que c'est une des choses qui tue le mouvement libertaire : faire croire, pour la façade qu'on est tous amis et dans le dos se planter des couteaux. Le mouvement anar est un mouvement de faux culs. Je préfère la franchise de ceux qui se disent en face les choses. Je trouve les relations humains plus saines ainsi. (a ce titre lire le texte intéressant de JPD de l'OCL - justement - "camarades ou compagnons"que j'ai reposté sur ce forum.

(Par ailleurs c'est aussi un signe - en terme de circulation de l information de voire qui dispose d'un forum et qui non ...

Quand à cette reflexion :

Je ne suis pas d'accord avec votre conception du fédéralisme. Un syndicat de base est souverain.


Qu'est ce à dire ? Dans sa souveraineté un syndicat estampillé CNT pourrait se déclarer fachiste, prendre des décisions racistes, sans que cela n'engage en rien les autres syndicats de la CNT ? Tu sais fort bien qu'il n'en est rien. Car le fédéralisme c'est un lien qui unit tous les groupes fédérés. Ce lien c'est un ensemble de principes éthiques et idéologiques qui sont partagés.

Si ton syndicat ne partage pas cette vision du fédéralisme basé sur un lien idéologique commun, alors pourquoi avoir pris la décision de diffuser la plateforme ? Si ce n'est pour voir s'il ný auraitpas dáutres groupes qui en partagent certaines positions ? Et pourquoi avoir pris la peine de préciser que dans laplateforme il y a certains principes qui sont non négociables, si ce n'est pour marquer ce qui est le coeur de la position idólogique irréductible, qui fait le lien essentiel au niveau des valeurs partagées ?

La question que pose la scission est donc ici : est ce qu'au nom de la souveraineté des groupes de bases, ceux ci peuvent avancer avec des positions aussi antagoniques que de se présenter aux élections (profesionnelles) et en même temps appeler à leur boycott. Qu'est ce qui fait le lien fédéral entre les syndicats d'une confédération ?

(la je vois par contre en effet une différence notable dápproche entre nous : ce aui te semble non négociable, ce sont des contenus revendicatifs - tel que le salariat universel. Or l'Histoire nous montre que les revendications changent au gré des circonstances historiques et sociales, et que par ailleurs aucun programme revendicatif révolutionnaire n'a jamais été repris par aucune révolution, phénomène éruptif spontanné du peuple. Par contre, pour nous ce qui est irreductible et non négociable ce ne sont pas des objectifs tactiques, mais plutôts des principes stratégiques, des façons d'être au monde plutôt que des paraitre).


Cette question ne se pose pas qu'aux Vignoles. Elle traverse depuis plusieurs années la CNT AIT également, ce forum en est régulièrement le témoin.

Mon hypothèse c'est que c'est de n'avoir pas réussi à répondre à ce dilemne, qui était par essence impossible à résoudre car les positions étaient inconciliables qu'on a eu les scissions à répétition des années 50, 77 et 93. Tu poses la question du pourquoi la chute de la CNT des années 50. Il y a plusieurs facteurs qui l'explique (renoncement de la FA à la révolution au nom de priorité anti communiste, guerre froide, etc ...) Mais il se trouve que j'ai récemment eu l'opportunité de lire les rapports des congrés des années 47-53. C'est hallucinant de voir que tous les débats tournaient déjà autour de ces deux positions antagonistes (anarchosyndicalistes pour un mouvement autonome des travailleurs vs syndicalistes révolutionnaires pourun mouvement représentatif des travailleurs et à ce titre partisan des élections profesisonnlelesquand les premiers sont contre). Des le second congr`s de la CNT, cette question se pose. Ca serait vraiment intéressant de republier ces textes, car ils sont terriblements actuels !


meme question pour l'OCL et l'ait. Ou est la divergence ?


je ne veux pas parler au nom des compagnons de l'OCL, ni de tous ceux de l'AIT. Mais il me semble en effet qu'il y a peu de divergences. Si ce n'est la question du soutien "critique" de l'OCL aux luttes de libérations nationales.

Sinon peut être aussi le rapport à la pratique syndicale : les compagnons de l'OCL sont certainement au moins encore plus anti syndicalistes que nous, mais de façon surprenante pour un certain nombre d'entre eux leur réflexion les amène à se syndiquer à SUD ... Va comprendre ?

Ceci étant, je ne crois pas que cela nous empêche de discuter, d'échanger voire de faire ensembles ?

Idem avec les rares groupes Vignoles avec lesquels on peut travailler : c'est justement parce qu'on ne fait pas semblant que'cést possible. Enfin je crois.
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Mercredi 14 Oct 2009 13:04

Hier soir j'étais dégouté : l'impression que j'avais c'est que, dans notre politique de communication tous azimuts, on tombait sur un os parce que vous etes AIT et nous on est Vignolles; et qu'on se voit ramener cette scission de 93 avec laquelle on n'a rien a voir. Pas plus qu'avec les scissions de 50 et 77 d'ailleurs.

La réponse, au lieu de se référer uniquement à notre proposition, a été un préalable : se positionner sur la scission de 93.



Ensuite, il y a le coté révolution/réforme lié à notre plateforme. Là je constate qu'on peut avoir une discussion. Et même nette et franche. Tant mieux.

Je reprends donc ton argument : si aucun programme n'est repris lors d'une révolution (même en 36 ? Là je suis sceptique), pourquoi y a-t-il révolution ?
Et dans les cas où une révolution survient, s'il n'y a pas entente préalable sur quelques objectifs sociaux et politiques, ne doit-on pas s'attendre à ce que la zizanie reprenne et mine de l'intérieur la résistance à la réaction prévisible?

sans parler d'unité ( j'ai lu Courant Alternatif et je suis OK) les relations entre courants ne devrait-elles pas être plus fiables avant qu'un tel évènement ne survienne ? Doit-on forcément rien prévoir pour s'auto-gouverner ? Si on pouvait discuter de l'organisation de la vie en société post-révo et mettre en avant points communs et points de divergence, le peuple y verrait plus clair.

Dans ma boite, on me dit parfois : " Allez la CNT, appellez à la greve générale". Je fais quoi, je leur réponds : " pour quoi faire ?"
Eux vont me répondre plein de trucs différents et on va se retrouver en AG à s'épuiser sur les objectifs pendant que la répression du mouvement avancera tranquilou et jettera de l'huile sur le feu, au sein des AG.

Quelle réponse de ta part ?
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Mercredi 14 Oct 2009 13:08

Pour résumer ma question je cite une anecdote :

C'est l'histoire d'un mouvement qui démarre.
Une anar va voir ses collegues et leur dit : " greve générale et on aura tout ce qu'on veut"
Un collègue s'avance et dit: " Et ON veut quoi ?"
pepper
 
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar pepper » Mercredi 14 Oct 2009 13:09

sinon je suis curieux de lire ces rapports de congres dont tu parles (années 45/ 50).
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar lucien » Lundi 19 Oct 2009 22:17

Salut pepper,
J'ai la réponse à toutes tes interrogations (réponse à l'arrache, comme d'hab' - on en rediscute) !
- sur ce que peut être et ce que peut proposer une organisation révolutionnaire : la charte de Caen
- sur ce à quoi qu'il est possible d'aboutir dans un collectif d'individus aux idées éclectiques : le CLIC
A+
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Re: PLATEFORME INTERCO23

Messagepar anarced » Mardi 20 Oct 2009 13:11

Nosotros a écrit:Le mouvement anar est un mouvement de faux culs.


C'est presque du racisme de dire ça, non?
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