Euh ...
j'ai bien peur que ce soit plutot de la lucidité ?
(il y avait peut être un trait d'humour mais je reconnais ne pas l'avoir compris ?)
Vendredi 23 Octobre 2009
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ANGOULÊME. Une trentaine de manifestants, en blouse blanche et masque anti grippe « P », ont dénoncé « l'infection sociale »
Un nouveau collectif
Ils dénoncent le sort réservé aux chômeurs. (photo isabelle louvier)
«La grippe P comme pré- carité tue plus que la grippe A. » Elles étaient une trentaine de personnes à manifester devant le Pôle emploi, hier après-midi à Angoulême. En blouse blanche et masque anti-grippe, elles voulaient symboliquement « décontaminer » le Pôle emploi, fusion de l'ANPE et des Assedic. Et surtout marquer officiellement l'existence d'un nouveau collectif anti-précarité, né dans la foulée des États généraux du chômage, tenus les 16 et 17 mai à Bobigny, et officiellement créé en Charente il y a trois semaines
Syndicats et partis politiques de gauche (à l'exception du PS) composent ce nouveau collectif : on retrouve AC !, Attac, le collectif anti-précarité dans l'éducation, le collectif des sans-papiers, le Parti de gauche, le PCF, le NPA, le SNUIPP la FSU, la CGT Pôle emploi, la Confédération nationale du travail (CNT) Interpro 16, la CNT ANPE.
Un énième collectif de lutte ? Ses porte-parole, Fanny Luteau et Francis Paltingeas, s'en défendent. L'union fait la force, rappellent-ils. Et il en faut, pour lutter contre cette « infection sociale » qui infiltre toutes les couches de la société, des services publics (l'Éducation nationale notamment qui a remercié en juin dernier 350 EVS) à la grande distribution en passant par la santé. La précarité touche d'abord les femmes, les jeunes, les salariés pauvres et les handicapés.
Colère et désespérance
« Moi je suis à plein temps, seule avec deux enfants, et je ne m'en sors pas. À la CAF, on m'a même dit d'arrêter de travailler, que ce serait mieux pour moi », témoigne cette mère de famille qui rêve d'un emploi de qualité.
« La précarité frappe tous ceux qui travaillent, les cadres et les autres. Moi, je suis en colère. Je suis là pour ma fille qui travaille de 9 h à 20 heures et mes petits-enfants », déclare Marie-Jeanne, retraité de l'enseignement. Pour Christelle Mula, du Pôle emploi, « la désespérance est des deux côtés », celui des manifestants et celui des salariés du Pôle emploi en grève mardi. « Nous dénonçons les conditions d'accueil du Pôle emploi, la plateforme téléphonique 39-49, créée pour fluidifier les entrées, mais qui en réalité les freinent. »
Tous de pointer la forte hausse des radiations de chômeurs enregistrées en France pour non-actualisation de situation mensuelle sans qu'il y ait de reprise de travail équivalente. Le collectif organisera un rassemblement ouvert à tous samedi 7 novembre à 14 heures, à la Maison des associations au Nil. Objectif : décider des modalités de participation à la marche unitaire nationale, programmée le 5 décembre à Paris et relayée à Bordeaux.
http://www.sudouest.com/charente/actual ... 73490.html
La charte de l'union locale de Caen a écrit:En conséquence, l'anarcho-syndicalisme appelle les opprimés et les exploités à agir en dehors des structures de collaboration, des appareils politiques et syndicaux, qui concourent au maintien de l'ordre bourgeois, en créant des comités indépendants de lutte : seul moyen permettant de dépasser les clivages, l'emprise des jeux politiciens, les divisions induits par les partis et syndicats. Ces comités unifient donc les exploités dans leurs intérêts communs au delà des sensibilités particulières. Les comités doivent se lier selon les principes du fédéralisme anti-autoritaire, de façon à établir une véritable résistance populaire autonome, seule capable de créer un véritable rapport de force.
La réalité la voici : nous avons testé individuellement plein de gens sur ces trois points :
le point 3 n'est pas compris. Le vaccin fait peur. Les OGM aussi. Mais le lien n'est pas fait à partir de notre formulation.
Le point 2 : il y a votre réaction : ouais c'est du salariat ! et il y a l'autre : ouais c'est du communisme façon sovietique. C'est chaud. On nous propose plutot d'encadrer les revenus. Voilà la réalité que nous avons vécue jusqu'ici.
Le point 1 passe mieux, beaucoup mieux; excepté chez une frange libertoïde post-68tarde qui se trouve bien aise avec des subsides d'Etat et a le temps de cultiver son jardin ( nous sommes en Limousin donc à la campagne, OK?). Mais ils sont pas nombreux les petits bobos qui peuvent se payer ce luxe. certes ils ont le temps et les moyens d'écrire et de nous casser la baraque localement, mais ils sont pas bien méchants à l'échelle nationale et internationale. Nous avons du rompre avec eux.
Populaire et discrète ne me semblent pas tout à fait compatibles, dans le sens où il faut tout de même aider au développement d'un mouvement social...pepper a écrit:A la question du comité, excellente proposition de notre consoeur AIT, nous voulons ajouter un plus : nous sommes helas dans une société électronique sous controle d la technologie policière issue du complexe militaro-industriel que nous avons betement financé à larges poignées durant les décennies précédentes (et l'Etat sarkozyste, meme perclus de dttes ne s'arrete pas là, pour notre malheur à tous).
Cela signifie que la résistance populaire se doit d'etre autonome mais aussi tres discrete.