Non à la biométrie et au formatage

Pour relier les luttes entre elles et les étendre...

Non à la biométrie et au formatage

Messagepar renardo » Vendredi 18 Jan 2008 19:35

Non à la biométrie et au formatage

Le fichage et la biométrie sont sortis de l’ère du fantasme et de la science-fiction pour entrer de plein pied dans nos vies comme en témoigne la généralisation du fichier "base élève" ou les expérimentations biométriques dans les établissement scolaires … c’est le cas dans plusieurs établissements de notre département : un collège, un lycée et un département STAPS (UFR de l’université de Perpignan) tous trois situés au lycée bioclimatique de Font Romeu. (66120)
Que ces entreprises se concentrent sur les plus jeunes est tout sauf un hasard, c'est une stratégie réfléchie mise en place par les entreprises du secteur avec la bienveillance très intéressée de l'état : ils font le pari cynique d'habituer les plus jeunes au fichage high-tech, un conditionnement discret que la CNT~AIT a décidé de combattre.

Le fichage biométrique et technologique fait son entrée à grand pas dans notre vie quotidienne :
Mise en place par l'INSERM et le gouvernement d'un projet de repérage et de signalement de jeunes enfants qui pourraient poser problème (de part leur comportement, de par leur origine ou par le profil à risque de leurs parents) et ce dans les structures de la petite enfance.

Caméras de vidéosurveillance dans les rues et dans certains "points".

Banalisation du fichage des jeunes élèves par la reconnaissance du contour de la main lors de l'accès aux selfs ou cantines scolaires.

Empreintes ADN pour les immigrés demandant le regroupement familial (sous couvert de leur rendre service, bien sur !)

Utilisation de la biométrie aux frontières (prise de l'empreinte du fond de l'œil aux frontières de l'Afghanistan, l'Irak, etc…)

Repérage par GPS de nos déplacements (voitures), de nos communications (portables), de nos achats (cartes bancaires) courriels (internet), etc…

Ces techniques qui étaient utilisées pour ficher les "délinquants" dans les commissariats se développent à vitesse grand V et il ne sera bientôt plus possible de vivre sans être fiché, espionné, visualisé, écouté, scanné, dénoncé etc etc… et ce à tout moment 24 heurs sur 24 et 365 jours par an. On pourrait penser que l'on ne peut rien faire ! C'est sans compter sur l'arrogance, la certitude de ceux qui veulent nous gérer !
Ils veulent vite mettre en place des technologies modernes et en oublient de respecter les lois !
C'est le cas dans le collège et le Lycée de Font Romeu. Forts de leur arrogance et du respect des consignes venues d'en haut, l'installation des bornes biométriques de reconnaissance du contour de la main pour accéder au self s'est faite sans aucun respect des lois en vigueur. Nous ne sommes pas du genre à mettre en avant les lois mais nous pouvons quand même nous en servir lorsque cela nous arrange !
La CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et Libertés) s'est penchée sur le cas de l'accès aux restaurants scolaires avec reconnaissance biométrique du contour de la main.
Sa délibération N02006-103 du 27 avril 2006 est claire :
Article 6 : 1) L'information des élèves majeurs et des représentants légaux des élèves mineurs doit être faite au préalable. Or à Font Romeu, aucune information aux élèves et aux parents d’élèves n'a été dispensée !
2) En cas d'opposition à l'utilisation du dispositif biométrique les élèves ont la possibilité de se voir délivrer un badge ou tout autre moyen d'accès à la cantine. C'est ce qui a été demandé par quelques parents d'élèves dans ce même Lycée de Font Romeu . (le proviseur va sans doute se voir obligé de remettre en place les cartes qui existaient auparavant !!!
Bilan de l'opération, plus de 30 000 €uros (le coût de l'installation d'une borne biométrique) dépensé pratiquement pour rien, et des surveillants mis en place pour surveiller la surveillance de la borne. (il faut dire que cette dernière est fragile et tombe facilement en panne, surtout quand on la secoue un peu !!!)
Outre le fait que cette technologie fiche les individus, et donc limite leur liberté d'être et d'agir, elle s'attaque cette fois à une population jeune qui ne peut que difficilement s'opposer et pour qui ce fichage est un début : il faut que cette génération intègre le fait qu'elle doit accepter d'être contrôlée et formatée, et ce par toutes les technologies possibles et imaginables que met en place le capitalisme aidé par l'état !
Il apparaît évident que nous devons nous mobiliser et trouver des solutions collectives, tant en matière d’information que d'organisation afin de contrer la mise en place de ces technologies.
Nous allons prendre contact avec les jeunes et les parents d'élèves du lycée bioclimatique de Font Romeu et tenter d'organiser une riposte collective sur cet établissement.
L'Union Locale CNT~AIT de Perpignan souhaite développer une dynamique de résistance régionale, voire nationale (et plus si affinités) par le biais d'actions (tracts, affiches, réunion etc.) sur les lieux directement concernés.

Pour nous contacter :

CNT~AIT 9 rue Duchalmeau
66000 PERPIGNAN
Permanence le samedi de 15h à 19h
ul.perpigan-cnt-ait@club-internet.fr
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Messagepar lucien » Lundi 24 Mar 2008 20:42

tomatok a écrit:Bien que ce texte ait déjà été diffusé sur la liste cnt-ait-info, je le mets ici car :
1) je le trouve vraiment très bien
2) il me fait complètement halluciner car je ne pensais pas que le délire pouvait aller aussi loin. Déjà de mon temps y'a quelques années c'était la merde parce qu'il fallait passer chaque matin réserver le repas avant 11 heures je crois, et ensuite on passait un tourniquet comme dans le métro, et si tes parents avaient pas payé tu pouvais crever la gueule ouverte (et d'ailleurs même si tes parents avaient payé mais que t'avais oublié de passer réserver avant 11 heures !). Mais là je suis scié... :shock:


Biométrie au lycée P. de Coubertin de Font –Romeu.

L’état et ses gestionnaires essayent de commencer tôt le fichage et le flicage des individus.

Il y a eu l’année dernière, mis en place par l’Inserm et le gouvernement, un projet de repérage et de signalement des jeunes enfants (- de trois ans) qui pourraient poser problème (de part leur comportement, de par leur nationalité ou le profil à risques de leurs parents), et signalement qui devait être fait par les professionnels de la petite enfance. Heureusement, ceux-ci s’y sont opposés fermement et, à ce jour, ils ne transmettent pas leurs données à leurs supérieurs hiérarchiques ou aux organismes de statistique.

Aujourd’hui, c’est la biométrie qui essaye de se faire oublier mais qui fait sérieusement son entrée dans les collèges et lycées de France.

C’est le cas dans les Pyrénées Orientales, à Font-Romeu, au lycée P. de Coubertin ainsi qu’au CES situé juste à coté. Dès la rentrée scolaire de Septembre 2007, tous les élèves de ces deux établissements ont été obligés de donner leur empreinte de la main et de se soumettre à la biométrie pour pouvoir accéder au self-service et manger.

Pratiquement, les jeunes doivent taper leur code secret sur un cadran de la borne biométrique, plaquer leur main trois fois sur celle-ci et, enfin, le voyant passe au vert et la machine d’à coté leur donne un plateau ! Huxley et le meilleur des mondes ne sont pas loin, si ce n’est que cette fois ci c’est bien réel et que cela ressemble plus à de l’élevage de bovins qu’à un self service de lycée ! Il semble d’ailleurs que cette technologie ne soit pas si fiable que ça puisqu’ aujourd’hui, cette même machine est déjà en panne et qu’une dizaine d’établissements scolaires français qui utilisent les bornes biométriques pour l’accès à leur self-service, a été victime d’incendies douteux sur ce genre de bornes!

En 2006 déjà, une tentative avait été effectuée dans un lycée de la région parisienne. Un groupe d’opposants à la biométrie était intervenu avec des tracts pour expliquer leur opposition au projet et ce que cela impliquait comme risque de flicage et de comportementalisme. Au cours de leur intervention, une des bornes biométriques avait été endommagée et quelques participants avaient été emmenés au poste de police avec l’aide de certains personnels de l’établissement. Jugement et condamnations ont suivi. On devine mieux aujourd’hui pourquoi : ce procédé de fichage pourtant onéreux va certainement être généralisé et le pouvoir, qu’il soit de gauche ou de droite d’ailleurs,
n’accepte pas qu’on le conteste ou que l’on remette en cause ses orientations politiques.

Outre le fait que cette technologie fiche les individus, et donc limite leur liberté d’être et d’agir, elle s’attaque cette fois à une population jeune qui ne peut que difficilement s’opposer et pour qui ce fichage n’est qu’un début : il faut que cette génération intègre le fait qu’elle doit accepter d’être contrôlée et formatée, et ce par toutes les technologies possibles et imaginables !

La CNT-AIT rappelle son opposition claire et radicale à toutes ces technologies, qui, sous prétexte de soigner, d’aider les populations soit à les protéger, soit à les éclairer « proprement », ne visent, entre les mains de gouvernants quel qu'ils soient, qu’à limiter les libertés individuelles, et à instaurer une société militarisée et bien encadrée.

Devant la mise en place de plus en plus marquée de ces technologies de flicage, il apparaît évident qu’il faut trouver des solutions collectives d’information, d’organisation et de lutte pour faire reculer, voir supprimer la mise en place de ces technologies qui servent une idéologie fascisante.

Pour cela, nous allons prendre contact avec les jeunes et parents d’élèves du lycée de Font-Romeu et essayer de mettre en place une riposte collective sur cet établissement. Parallèlement à ça, notre Union Locale souhaite développer une dynamique de résistance régionale ou même nationale (et plus si affinités !) par le biais d’actions (tracts, affiches, réunions, etc.) sur les lieux directement concernés.

Cette dynamique permettra aussi peut être d’aider les luttes qui se développent contre les expulsions de jeunes mineurs scolarisés dans les établissements scolaires français. Toute personne intéressée peut donc nous contacter à notre adresse : 9, rue Duchalmeau 66000 Perpignan.




Union Locale de Perpignan.
Rentrée scolaire 2007.

Pour tout contact :
CNT AIT
9 rue Duchalmeau
66000 PERPIGNAN

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Messagepar lucien » Lundi 24 Mar 2008 20:50

Ci-dessous, le tract que nous diffusons actuellement.

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Etre gouverné [?]

« C'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre ni la science, ni la vertu... Etre gouverné, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous pretexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, ranconné, exploité, monopolisé, concusionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendié, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! »

Pierre Joseph Proudhon (1809-1865), Idée générale de la révolution au XIXe siècle

LA BIOMETRIE

Il existe plusieurs catégories de technologies biométriques, les plus connues étant les analyses biologiques (odeur, sang, salive, urine, ADN…) et morphologiques (empreintes digitales, forme de la main, traits du visage, dessin du réseau veineux de l'œil…). Si certaines d'entre elles font partie de la vielle panoplie des applications utilisées dans le domaine de la sécurité (« pour mieux nous protéger »), d'autres, comme le contrôle biométrique (système automatique de mesure basé sur la reconnaissance de caractéristiques propres à l'individu) ont récemment fait leur apparition dans nos vies. On pourrait se demander pourquoi cette technologie « dernier cri », après avoir été d’abord installée dans des zones dites «  sensibles  » (prisons, aéroports...), s'est ensuite multipliée dans des lieux aussi anodins que l'entrée des cantines scolaires... La réponse est très simple : en 2004, les industriels du secteur, préssentant que leurs technologies juteuses risquaient d’être mal accueillies et de susciter des résistances populaires, ont conseillé au gouvernement de faire accepter la biométrie par le conditionnement des plus jeunes et prescrivaient une «  éducation dès l’école maternelle  ».

Dès 2005, ce lobbying aboutit donc à l’installation progressive de bornes biométriques dans les établissement scolaires pour gérer l’accès des élèves à la cantine, comme dans une école maternelle à Angers ou au lycée de Gif-sur-Yvette, dans l’Essonne (91), parmi tant d’autres. Aujourd'hui, plus de 200 établissements scolaires en seraient déjà équipés... Et ils ne s'arrêteront pas là...

«  BIO-MéTRIE  », c’est-à-dire la mesure de parties du corps (iris de l’œil, empreintes digitales, contour de la main, du visage...) ou de comportements (démarche, manière de signer...) propres à chaque individu. Les parties de mon corps sont numérisées, puis enregistrées dans des bases de données, et réactivées à chaque fois qu’il faut m’identifier. Ce n’est plus ma parole qui compte, la confiance ou le conflit entre humains, mais la vérification systématique de données par une machine. C’est l’ordinateur qui décide, instance supérieure, qui rationalise les décisions humaines selon des protocoles binaires. Plus de négociations possibles, de droit à l’erreur, ni à l’oubli. Tu mets ta main dans une machine, et selon des critères prédéfinis, la porte s’ouvre – ou pas. Ne nous voilons pas la face  : il existe une demande sociale en faveur de ce type de contrôle ; et comme pour le GPS ou les caméras de surveillance, cette demande n’émane malheureusement pas que des flics et des patrons. Nous sommes partout rivés à nos portables, ce qui permet à la police de toujours nous localiser. On peut aussi retracer la journée du citadin moderne grâce à sa carte bleue, son pass Twisto, la consultation de son courrier électronique et, maintenant à Caen, son « V'éol ». La dure réalité est que nous avons déjà accepté dans ses grandes lignes une société de contrôle.

Le contrôle, d’accord, c’est pas nouveau. Mais il change de nature, devient plus vicieux. Si la vue de l'uniforme ne nous est pas particulièrement agréable, nous sommes par contre plus facilement fascinés par la technologie. Quand les technologies de contrôle s’installent à l’entrée des écoles, les lycéens sont déjà habitués  : «  C’est cool, ça fait high tech, c’est comme dans Minority Report, ou 24h.  » Jeux vidéo et films de science-fiction ont bien préparé le terrain.

Le monde de la biométrie est le même que celui du prélèvement massif d’ADN et de la pose de bracelets électroniques sur les nourrissons. Le pouvoir odieux se cache derrière la machine pour endormir la révolte, servir ses impératifs de fichage et de contrôle et nourrir en même temps des intérêts économiques. Tantôt en agitant la peur des terroristes ou la lutte contre la délinquance (à la maternelle...), tantôt simplement par souci de rentabilité, les bureaucraties, petites et grandes, étatiques ou marchandes, ne cessent de soumettre les espaces de la vie commune à leurs propres critères : rien ne doit entraver le flux de l’économie  ; rien ni personne ne doit se déplacer incognito.

Car ce système capitaliste qui prospère sur les inégalités et la misère, c'est aussi lui qui met en place le contrôle et la répression contre la révolte qu'il engendre. Il trouve l'argent nécessaire au développpement du répressif tout en nous disant que les caisses sont vides quand il s'agit de santé, de logement, etc. Pourtant, si les services publics étaient gratuits, il n'y aurait besoin ni de fraude, ni de contrôle (d'ailleurs, le prix demandé aux « usagers » représente bien souvent une faible part du coût réel du service rendu – par exemple, les tickets et abonnnements ne participent qu'à hauteur d'environ un quart au financement des services de transports en commun) ! Quelle légitimité a un système qui, prétendant lutter contre la fraude, préfère surveiller et punir les plus fragiles et qui, parallèlement, honore les délinquants qui nous gouvernent et nous exploitent ? Entre Gautier-Sauvagnac et l'enfant qui ne paie pas sa cantine, où se situe la fraude légitime ?

Depuis 2006 et les « inculpé-e-s » de Gif-sur-Yvette (après la destruction de bornes biométriques dans un lycée) - et dont les textes ont inspiré ce tract - , il est très clair que l’opposition à ces techniques d'identification doit être massive et résolue. Il est nécessaire de soutenir tous ceux et celles qui ont déjà commencé à s’y attaquer, de continuer à réfléchir ensemble pour saisir l’ampleur du problème, de faire jouer notre imagination pour déjouer la Machine.

C'est pourquoi le groupe AIT de Caen participe à une campagne nationale de lutte contre la biométrie. Nos compagnons de Perpignan sont notamment impliqués dans un lycée de leur région où des bornes ont été installées et sont imposées aux élèves. Il est possible de résister, en commençant par refuser ces technologies (ce que la loi permet, mais ce qu'oublient souvent de préciser les proviseurs des lycées...). De plus, comme dans toutes les luttes, la solidarité entre personnes en lutte constitue notre meilleure arme.

Pour mieux nous gouverner, ils veulent nous enregistrer, recenser, surveiller, censurer, etc. ; bref : nous endormir et au besoin nous réprimer. Nous ne voulons ni de leur justice, ni de leur morale.

L'Etat et le Capital ne sont pas neutres :
les technologies qu'ils veulent nous imposer non plus !

Refusons la biométrie et les autres formes de flicage.

CNT/AIT
Association Internationale des Travailleurs
BP 2010
14089 Caen cedex
http://cnt.ait.caen.free.fr
cnt.ait.caen@free.fr

Pour en savoir plus :
- Combattre la biométrie (http://infokiosques.net/imprimersans2.p ... rticle=496)
- Information et discusion sur la campagne anti-biométrie, sur le forum Rouge & Noir (http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=3659)

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Il est également téléchargeable ici.
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Messagepar lucien » Mercredi 26 Mar 2008 23:51

Image
    Nous sommes un groupe de personnes qui voulons diffuser une critique sur les thématiques autour du contrôle social , notamment liés aux nouvelles technologies (biométrie, fichage ADN, vidéosurveillance et autre) ainsi qu'autour de l'enfermement et de la criminalisation de la jeunesse (Etablissements Pénitentiaires pour Mineur-e-s, Centre d'Education Fermé et autres) . Si vous voulez on peut venir organiser des soirées d'informations sur ces différents sujets avec vous. Contact: panoptique@no-log.org
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Messagepar lucien » Lundi 14 Juil 2008 21:32

Je découvre la position de notre cher Michel (Onfray) au sujet de la biométrie !
Michel Onfray, en 2006, a écrit:Or la biométrie mérite moins une condamnation de principe qu’un jugement en regard de ses usages. Récusons l’ustensile dans les mains cyniques, certes, et affinons l’usage post-moderne de cet instrument utile pour prévenir les violences généralisées.
http://pagesperso-orange.fr/michel.onfray/Chronique_Janv06.htm

L'argumentaire est béton : ça me rappelle ce vieux serj qui parlait du nucléaire comme étant une lutte d'arrière-garde. Prenez garde, prenez garde...

J'en profite pour faire suivre l'appel à soutien aux condamnés de Gif-sur-Yvette : 3 mois de sursis et à 10 000 euros d’amende pour avoir détruit un dispositif biométrique dans une cantine, la pression s’accélère autour des inculpés pour les faire payer... Soutien à l’ordre du cheval noir : 131, rue du Cherche-Midi, 75015, Paris. Infos : http://1984.over-blog.com/
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Re: Non à la biométrie et au formatage

Messagepar kané malin » Jeudi 07 Oct 2010 10:11

Bonjour,
Veuillez prendre connaissance de cinq messages envoyés à Pièces et Main d'Oeuvre au cours de cette année (et re-transmis, ainsi que quelques autres informations concernant le même sujet, aux Big Brother Awards, Mille Babords, Souriez..).

kane malin à contact.pmo

le 21/09/09
Merci de me transmettre vos prochaines publications.
Notez à paraître : "Ils m'ont pucé, ils sont piégés".
Amicalement,
un de rfid

le 13/11/09
La diffusion et l'utilisation des nanotechnologies dans le cadre d'activités de types sectaire, criminel ou militaire, ont depuis longtemps dépassé tout débat concernant leur acceptabilité. Si le débat est un leurre, les enjeux liés a ces équipements sont toujours l'occasion de conflits bien moins feutrés. Ceux-ci prennent notamment la forme d'une guerre des controles, par le biais du recours généreux aux implants et à tous leurs nombreux usages (et gare).
A présent vous serez heureux d'apprendre que les opérateurs rfid, qui ne sont pas payés pour s'identifier eux-mêmes, rencontrent dans notre secteur une situation singulière. Victimes de rapports de forces dont je ne suis pas comptable, les voici : contraints aujourd'hui à rendre compte auprès de pmo, par l'intermédiaire de ce qu'il est convenu d'appeler un "témoin sain". Ou qui cherche à le rester.
Cette soudaine surexposition est à l'opposé des objectifs recherchés par les hiérarchies (pacifiques), et ce contrôleur sous contrôle, c'est à lui qu'il nous faut penser. L'inanité de son pouvoir peut toujours être retourné à l'ennemi, c'est la raison de ses échecs, - comme de son propre déballage dans la boite de
réception de pmo.

le 09/03/10
Je vous confirme qu'un effet de rétro-asservissement des opérateurs en activité s'exerce ainsi directement sur les échange et les communications internes (pas marre).
Le concept de technologies duales ne s'accommodera ni du degré de conflictualité d'ores et déjà instaure, ni d'une vitrine commerciale supposée vertueuse.
Très cordialement,
RFI

le 25/05/10
La bataille anti-CNDP, vous l'avez remportée.
Félicitations.
Le régime du secret se condamne dès-lors qu'il contrevient aux règles du déni collectif.
C'est de ce principe essentiel au contrôle social qu'il importe de s'affranchir, - ou bien d'exploiter, comme c'est mon Cas, sauf à à nous contenter de n'en être que le paravent militant ( "c'est si bien, les Morts").
Cordialement,
Cané Malin

le 23/09/10
kane malin
à PMO
en réponse à l'article "L'armée dans nos têtes"
( http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip ... rticle=273)

Bonjour,

Cet été, un "ancien" du CRSSA (Centre de recherche du Service de santé des armées), dont le nom, originaire du Pas-de-Calais je crois, constitue en soi tout un programme de recherche (faute de développement) : Pierre Valpouille-Dit-Acroute, m'a affirmé que " tous les enfants des écoles d'Aix-en-Provence ont été "pucés", avec l'accord des parents".
Je m'interroge : TOUS les parents ?
Voilà qui justifierait le trait d'humour laché parfois par nos opérateurs locaux
- "Aix-en-Provence, ville martyre".

Cordialement,
kané
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