Quand on est incapable de critiquer un texte, on cherche ailleurs. Et quand on ne trouve pas, on invente. Si le fond est difficile à attaquer, on attaque la forme. S’il n’y a pas d’auteurs connus, on en trouve et on spécule sur leur supposée façon de faire. Merci la rumeur.
Douddu :
Tu es vraiment ton meilleur adversaire.
Récapitulons donc tout ce que tu as pu balancer comme saloperies à propos des textes comme l’Appel et L’insurrection qui vient, puis par extension, sur les lecteurs de ces textes qui les ont appréciés, et enfin plus particulièrement sur les gens de Tarnac (frappés par la répression étatique, faut-il le rappeler ?). Et comme tu es incapable de comprendre l’emploi du nous dans un texte comme l’Appel, tu englobes tout ça dans un vous, un vous bien délimité, tiens, une sorte de mouvance anarcho-machin chose. Ca ne te rappelle rien, enfoiré ?
Florilège :
vous développez bien pire :
Un rapport de celui qui donne (parcequ'il en a les moyens ) a celui qui reçoit et que l'on oblige .
il suffit d'observer la pratique répugnante de recrutement que vous développez , qui consiste pour l'essentiel a profiter des faiblesses d'autrui. Et bien ce genre de pratique nous l'avons toujours combattue parceque c'est justement réétablir un rapport de domination .
Ceci dit et pour ne parler que des faits largement connus , je pense que tout adulte averti sait a quoi s'en tenir concernant l'option du communautarisme subventionné .
Ce que tu nommes lamentable procédé n'est rien d'autre que l'analyse de fonctionnement des groupes qui se réclament des texte de l'Appel . Cette analyse résulte en parti de l' observation que tout le monde peut faire au sujet du fonctionnement de l'épicerie de tarnac .
Par contre dans le fonctionnement , je n'ai jamais vu celui ou celle qui aurait le plus de moyens dans la vie privé disposer des moyens de l'organisation (locaux , imprimerie , argent, voyages ........ ) .
Et déjà , vous ne pouvez pas en dire autant .......
J’avais demandé des dates, des lieux, et pourquoi pas des noms. Nous en avons au moins un : Tarnac. Donc, tu évoques le fonctionnement de l’épicerie de ce village. Et tu dis même que tout le monde peut faire des observations qui, à te croire, doivent mener à des conclusions sans appel (si tu me permets l’expression). Mais dis m’en plus, car je ne suis pas tout le monde et visiblement je n’arrive pas aux mêmes conclusions que toi.
Puis tu parles des groupes se réclamant des textes de l’Appel. Personnellement, je n’ai jamais vu de tels groupes. Moi qui suis associé avec des camarades n’avons jamais établit nos liens à partir de tel ou tel texte. Car vois-tu, pour nous, s’organiser n’a rien à voir avec le fait de construire une organisation (parti, syndicat ou autre). Il n’y a pas de congrès, pas de réunion de bureau ou de cellule, pas d’adhésion, pas de règlement intérieur, pas de statuts, pas de charte ni de bulletin intérieur ou de journal officiel. Il y a des gens qui se retrouvent, qui s’organisent, qui conspirent, et qui se passent très bien de tout cet arsenal militant. Mais ça, c’est inconcevable pour un militant dans ton style. Alors, tu reprends à ton compte cette théorie policière qui voudrait qu’il y ait une mouvance, structurée si possible, et tant qu’à faire avec ses chefs et ses suiveurs, avec ses cadres (en l’occurrence, ceux qui possèderaient les sous) et ses esprits faibles manipulés, forcément ! T’es qu’un sale flic, un gros con, un jaloux. Et déjà vous ne pouvez pas en dire autant… dis-tu. Tu avoues donc que tu vois les choses comme ça : la compétition entre groupes militants. Avec toute la mesquinerie qui consiste à mesurer puis à comparer. Logique de la marchandise à l’œuvre dans toutes les petites têtes. Mais je te l’ai déjà dit, vous courrez tout seuls.
Cela étant dit, il faut étayer ton propos, tu en as trop dit ou pas assez. Dis-nous qui profite de qui ? Qui doit se sentir redevable ? Qui est manipulé ? Vas-y, lâche le morceau, tu accompliras une bonne action révolutionnaire ! Crache, salope !
De quelles imprimeries parles-tu ? De quels locaux ? De quel argent ?
De qui tiens-tu tes infos ? Des journaputes ou des balances sous X ?
Tout ceci est en parfaite continuation avec ce que tes amis et toi ne cessez de répéter depuis maintenant un an. Pour mémoire, on pourra se référer au « débat » suivant :
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=3754Ainsi, qu’à celui que j’avais ouvert ici :
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewt ... ght=#29585Tout le monde, en tout cas ceux qui prendront le temps de relire ces échanges, verront bien qui parle de mouvance, qui parle de terrorisme, qui fait des amalgames, qui use des ciseaux comme Staline, qui invente des identités pour mieux stigmatiser. Cette opération, dont les auteurs ont pour pseudo Nosotros, Douddu et quelques autres, et dont les groupes auxquels ils appartiennent (syndicats CNT-AIT de Paris et Toulouse) affichent complaisance voire soutien (certains propos sont repris de leur presse officielle), est identique à celle menée par Alliot-Marie, les flics et la justice de l’Etat.
Je ferai donc toute la publicité utile de ces échanges. Dans la perspective de moments de révolte plus ou moins proches que je souhaite explosifs, ça pourra toujours servir pour le tracé des lignes de front et les alliances…
Douddu, tu t’es pris ta claque sur le chapitre des subventions. Tu sais que tu vas te la prendre sur celui du statut social (et je ne parle même pas du fait de parler aux médias, cf. ce que font des compagnons au sujet du déni de grossesse). C’est Nosotros et toi qui avez parlé des petits bourgeois qui érigent des théories tellement éloignées des préoccupations des petites gens. C’est vous qui affirmez que la séparation entre riches et pauvres opèrerait dans la mouvance que vous fantasmez comme elle opère partout ailleurs. Mais après avoir voulu utiliser mes propos sur les gens issus de bonne famille, tu finis pas avouer qu’il y a des professions libérales dans ton organisation. Des gens aux statuts et parcours différents. Alors ? C’est qui le con qui se contredit ?
Dans ton syndicat, les plus riches ne payent-ils pas une cotisation plus importante que les plus pauvres ? Ces derniers sont-ils redevables des premiers ?
De même, tous les apôtres du capitalisme moral qui chantent ici même que celui qui reçoit est obligé vis-à-vis de celui qui donne (on notera au passage que l’échange marchand semble constitué le seul échange possible. Quelle tristesse !) Alors je demande : wiecha, quand le conseil général te verse ton RMI ou la CAF ton APL ? tu te sens obligée ?
Le fait que tu mélanges le fonctionnement d'un groupe avec la vie privé des gens qui le composent est symptomatique : ce sont les sectes et les religions qui prétendent a régenter l'espace privé.
Alors ? ce pauvre Douddu se réfugie dans la valeur sûre du libéralisme existentiel : la vie privée. Bah tiens ! Et quel étrange sens unique : d’un côté on se permet de juger des origines et des statuts (lesquels sont fantasmés et en aucun réels) et de l’autre on interdit de faire de même. Pas mal ! Reste que tout ce que tu dis sur la vie privée et les sectes est pure théorie étatique et libérale. C’est l’Etat qui veut régenter l’espace privé qu’il a créé pour mieux asseoir son contrôle.
Surtout plus d'ennemis. Tout au plus des problèmes, des abus voire des catastrophes, autant de dangers desquels seuls les dispositifs du pouvoir peuvent nous protéger.
Si l'obsession des fondateurs du libéralisme était l'élimination des sectes, c'est parce qu'en elles se joignaient tous les éléments subjectifs dont la mise au ban formait la condition d'existence de l'Etat moderne. Pour un sectaire, avant tout, la vie est exactement ce qui peut se rendre adéquat à ce qu'une pensée reconnue comme vraie est à même d'exiger - à savoir, une certaine disposition à l'égard des choses et des événements du monde, une façon de ne pas perdre de vue ce qui importe. Il y a une concomitance entre l'apparition de « la société » (et de son corrélat : « I'économie ») et la redéfinition libérale du public et du privé. La collectivité sectaire est par elle-même une menace pour ce que désigne le pléonasme « société libérale ». Et ce dans la mesure où elle est une forme d'organisation de la sécession. Là résidait le cauchemar des fondateurs de l'Etat moderne : un pan de collectivité se détache du tout, ruinant ainsi l'idée d'une unité sociale. Deux choses que la « société » ne peut supporter : qu'une pensée puisse être incorporée, c'est-à-dire qu'elle puisse prendre effet sur une existence en termes de conduite de vie ou de manière de vivre ; que cette incorporation puisse être non seulement transmise, mais partagée, communisée. Il n'en faut pas plus pour que l’ON ait pris l'habitude de disqualifier comme « secte » toute expérience collective hors contrôle.
Et en cela tu es bien en cohérence avec les relents mystiques de l'Appel
Les relents mystiques ? Cite-moi les passages concernés. Mais ne fais pas comme la dernière fois : prendre un passage avec les commentaires de Jean Picard qui posait, sans démonstration, tout un tas de connerie. Prend le texte brut. Tiens, comme tu aimes la compétition, je te lance un défi : reprenons l’Appel, phrase par phrase, mot par mot, et tu nous feras part de ta critique au lieu de tes bobards et interprétations de flics.
Le militant Douddu et ses potes voient bien que quelque chose se passe depuis quelques années. Il voudrait que son organisation chérie capte ce mouvement. Mais cela est impossible, car ce mouvement se fout bien de son petit joujou pourri. Alors, ils ne supportent pas de ne pouvoir ranger les gens qui pensent et agissent en dehors des critères admis dans les petites cases de leurs petites têtes. Que reste-t-il alors ? Inventer des faits et des méfaits, Entretenir la rumeur, chercher dans ce qui émerge – en particulier des textes, et des textes qui se diffusent et se lisent beaucoup, à l’inverse de leur triste prose périmée – des éléments pour salir et casser ce qui se advient.
Wiecha, tu as raison : on peut avoir des divergences, se faire des critiques sans mâcher ses mots sans pour autant être des ennemis. Pour moi, c’est ma conception du débat (tu peux lire, si jamais ça t’intéresse, le bulletin que je faisais et qui s’appelle A trop courber l’échine. J’y ai même dit que je ne confondais pas les militants de la cnt-ait avec les autres, que j’avais une certaine estime. C’est qu’alors, nous étions capables de débattre (notamment de la lutte de classes) et de nous retrouver dans certaines luttes.
Tu verras aussi que sur ce forum, on a d’abord parler positivement de l’Appel ou de L’insurrection qui vient avant de se mettre subitement à cracher dessus. Tout comme il est très étrange que Douddu nous disent qu’à la cnt-ait on a toujours combattu des pratiques telles que celles qu’ils prêtent aux inculpés de Tarnac et leurs amis. Mais dans le même temps, la position officielle de son syndicat est de soutenir ces gens. Etrange, non ? Alors je pose la question : où veut-il en venir ? Pourquoi tant de mensonges et de calomnies en lei et place d’un réel débat critique ?
Poursuivons le débat sur la lutte de classe dans le sujet lancé par Karim. Pour le reste, parions que quelques contributions bien connes (du genre, on prend un mot dans mon message, on l’isole et on chipote ou alors on lance des pouet pouet) viendront recouvrir la présente contribution. Aussi, tant que ceux qui dégueulent leur jalousie ne mettront pas les choses au clair, je les considèrerai comme des ennemis.
En attendant, le présent sujet en est à sa 18ème page. Et je ne me sens pas redevable de quoi que ce soit envers les proprios de ce forum. Alors, merci pour la pub !