A P P E L

Pour relier les luttes entre elles et les étendre...

Re: Meeting

Messagepar tomatok » Samedi 19 Aoû 2006 8:43

Federica_M a écrit:A lire notamment l'analyse du mouvement anti CPE sur Paris qui me semble poser des questions pertinentes qu il faudra analyser pour la perspective de prochains mouvements :
http://meeting.senonevero.net/article.p ... rticle=106

putain mais ce texte est absolument EXCELLENT !!! c'est possible de les rencontrer les gens de meeting ?? en tout cas l'auteur de cet article ;-)
non franchement j'ai bu toutes ses paroles avec l'immense satisfaction pour une fois de lire un texte dans lequel je me retrouve... alala le fait de lire ce texte me remet dans l'ambiance et a réveillé pas mal de souvenirs, j'aimerais bien pouvoir écrire un petit texte de ce style paske c'est vrai que j'ai quelques trucs à dire mais ça reste confus et je pense pas être capable de pondre un article comme celui-ci...
enfin bref, quoi qu'il en soit j'ai rien à redire à ce que j'ai lu, et en passant le paragraphe de fin me fait spécialement penser à la discussion qu'on a pu avoir à lille avec les FAU lillois sur la lutte (et qui est de manière générale le cheval de bataille des vignoles au sein des luttes étudiantes d'après ce que j'ai pu constater) : garantir l'horizontalité des luttes avec la sacrosainte AG... point. enfin bref vraiment un super texte
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Messagepar soleilnoir » Samedi 19 Aoû 2006 12:17

excellent texte ! ! !

j'ai pas participer au mouvement cpe, mais il est clair que c'est exactement la situation qui s'est passé sur Lille d'après ce que j'en ai entendu et discuté avec des personnes.... le résumé de lille ci dessous pour se faire une idée avec les argumentations des autres :

http://www.cnt-f.org/fau/breve.php3?id_breve=84

il faudrait édité ce texte et le diffusé si possible....




:wink:
Dernière édition par soleilnoir le Lundi 04 Sep 2006 15:07, édité 1 fois.
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Messagepar miguelito » Lundi 04 Sep 2006 13:48

Je n’avais pas d’accès à internet durant le mois dernier, d’où mon silence. Je vois qu’en mon absence, certains se sont bien défoulés ! Je vais donc tenter de répondre à l’ensemble des interventions faites à l’encontre de mes propositions.

Je repars de l’intervention de Guillermo : t’as raison, à Rouen les suites du mouvement anti-CPE laissent à désirer. Nous sommes incapables de faire quelque chose de pertinent à partir de la dynamique qui avait été développée. Pour répondre à ceux qui demandent qui est ce « nous », disons qu’il s’agit d’un nous qui représente une stratégie, une manière d’avancer, et non pas un groupe particulier. Cette stratégie a été notamment exposée dans le texte Appel auquel il est maintes fois fait mention ici. Il n’en reste pas moins que les personnes qui se retrouvent (avec leurs différences bien sûr) autour de cette position sont amenées à se regrouper de manière plus ou moins formelle et plus ou moins circonstancielle. Ainsi, il existe des groupes d’amis, à Rouen et en de nombreux autres endroits. Ils agissent ici ou là, tentent de construire des choses durables (un potager, une ferme, une maison d’édition et autres trucs comme ça…) ou des choses plus ponctuelles dans le cadre d’une lutte particulière (interventions dans des mouvements comme contre le CPE donc, mais aussi tout un tas d’actions. Pour les obsédés de l’identité qui veulent à tout pris plaquer un nom sur ce « nous », vous comprendrez bien qu’il n’est pas possible d’établir une liste ni des actions ni des personnes impliquées dans celles-ci…)
Le fait qu’il y ait des glandeurs, que certains soient incapables de mettre - ou tout au moins d’essayer de mettre – leurs prétentions affichées avec leur pratique quotidienne ne plaide aucunement en faveur de la construction d’une organisation militante. Quand j’étais à la CNT-AIT, j’ai été confronté à des glandeurs, des branleurs, des 2 de tension, des prétentieux, des suiveurs et autres connards. La seule différence entre le fait d’être dans une orga militante et le mode d’organisation autonome que je pratique, c’est que dans le premier cas, quand tu veux te débarrasser de ces gens, tu dois en passer par des pratiques très chiantes, qui font perdre du temps et de l’énergie (exclusion, scission, réunions officielles et/ou officieuses) Tandis que de notre côté, quand nous n’avons pas ou plus envie de faire quelque chose avec quelqu’un, il suffit de le dire et on passe à autre chose.
Toujours est-il que si nous, amis rouennais, avons un peu merdé dans notre ville, je ne pense que si nous avions été membres d’une quelconque organisation militante les choses auraient été différentes.

Pour répondre aux petites phrases de Lucien au sujet du « nous faisons ça et vous pas… », il y a une différence entre évoquer des différences de pratiques et porter un jugement destiné à établir une sorte de classement dans une compétition autant débiles que stérile. Quant à la petite phrase sur le fait d’être mieux vu de son patron, je préfèrerai que nous passions à des considérations plus intelligentes ! J’expose les raisons stratégiques qui m’amènent à considérer que le syndicalisme sous toutes ses formes n’est pas un moyen d’action efficace selon moi. Maintenant, ça ne m’empêche pas parfois de faire des choses avec des syndicalistes, la CNT-AIT en l’occurrence, de mettre à leur disposition la boîte postale du bulletin dont je m’occupe, etc…

J’espère que ces quelques lignes font mieux comprendre mon rejet du militantisme. J’essaye de donner un sens précis aux termes militantisme, idéologie, organisation militante. Encore une fois, que certains à la CNT aient une vision de leur militantisme et de leur idéologie qui se rapproche de mes propres considérations est un fait que j’ai du mal à saisir. Quel intérêt à être encarté quand on sait que ça n’est pas nécessaire ? Quelle utilité de défendre une idéologie – le véritable anarcho-syndicalisme – quand on prétend que seules les pratiques concrètes comptent ?

Pour répondre à Federica, je n’ai jamais dit que je voulais me mettre à l’abri des conflits. Je dis seulement que je veux me mettre à l’abri des tracasseries liées à la forme militante, ce qui n’est pas la même chose. Je ne cesse de plaider pour la conflictualité, et même pour l’intolérance. Je rejette la démocratie comme étant un dispositif destiné à éteindre la conflictualité et les manifestations du négatif dans ce monde. Je rejette aussi l’idée de vouloir instituer la société, de vouloir établir une société qui serait soit disant mieux organisée, mieux gérer, etc. Cette idée laisse entendre que les conflits pourraient disparaître grâce à cette nouvelle forme d’organisation (d’où l’image du paradis sur terre que j’utilise pour la caricaturer) Faudrait donc voir à pas interpréter mes propos ! Idem pour les remarques de Tomatok qui prétend que j’adopte un ton de donneur de leçon. Tu as des complexes ? A vous lire, on a l’impression que la CNT-AIT c’est exactement la même chose que la prise de position que je défends. Pourtant, nous n’avons vraiment pas les mêmes points de vue sur la lutte de classes, l’économie, les revendications, le mode d’organisation et j’en passe. Et je pense que si nos points de vue divergent, c’est parce que le vôtre est tributaire ne grande parie de votre idéologie et du mode d’organisation qu’elle induit (même si je vous concède sans problème que l’approche de ceux-ci contient des différences suivant les personnes qui s’en réclament)

Voilà, j’espère que ça explique un peu mieux les choses, notamment pout tout ceux qui ont usent de la provoc et de l’insulte sans fondement.
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Messagepar lucien » Lundi 04 Sep 2006 14:31

T'es de mauvais poil aujourd'hui ?! :wink:
Pour la provoc' et les insultes, tu pensais à moi ? Je lis avec intérêt tes contributions et ne suis pas dans cet état d'esprit... tant pis si tu interprètes mes propos ou ceux des autres (insultants ? des exemples ?) de cette manière. Au moins je ne demeure pas silencieux !
miguelito a écrit:Pour répondre aux petites phrases de Lucien au sujet du « nous faisons ça et vous pas… », il y a une différence entre évoquer des différences de pratiques et porter un jugement destiné à établir une sorte de classement dans une compétition autant débiles que stérile.
Ben ouais. Mais je constate que ta formulation laisse souvent entendre que ce que vous faisez, nous ne le faisons pas : c'est pas faute de l'avoir indiqué à plusieurs reprises et il est vrai que tu m'as fait remarqué que j'interprétais de travers...
miguelito a écrit:Quant à la petite phrase sur le fait d’être mieux vu de son patron, je préfèrerai que nous passions à des considérations plus intelligentes !
Là encore, ce n'est pas une attaque ("petite phrase" !) : je ne comprends simplement pas où tu veux en venir :
miguelito a écrit:Bien sûr, se défendre c'est l'ouvrir. Sauf qu'à la différence du militant qui revendique en permanence, celui qui se défend face à une attaque particulière passe aux yeux de son agresseur pour quelqu'un qui ne fait que se défendre. La patron pourra alors penser que s'il l'ouvre, c'est en réaction à son attaque et non pas parce qu'il serait animé par des motifs plus profonds que ça.
Et ??
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Messagepar tomatok » Lundi 04 Sep 2006 15:03

miguelito a écrit:Je n’avais pas d’accès à internet durant le mois dernier, d’où mon silence.

ah ouais c'est sur on était tous au courant que tu étais absent du net pour un moment et c'est pour ça qu'on s'en est donné à coeur joie ! :lol:

miguelito a écrit:Pour les obsédés de l’identité qui veulent à tout pris plaquer un nom sur ce « nous »,

mdr :lol:

miguelito a écrit:Quand j’étais à la CNT-AIT, j’ai été confronté à des glandeurs, des branleurs, des 2 de tension, des prétentieux, des suiveurs et autres connards.

:lol: ça tombe bien j'me reconnais parfaitement dans ces premiers termes :lol:

miguelito a écrit:Idem pour les remarques de Tomatok qui prétend que j’adopte un ton de donneur de leçon.

tu m'étonnes ! :lol:
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Salut !

Messagepar Federica_M » Lundi 04 Sep 2006 19:33

Salut Miguelito,

Merci de ta réponse.

> Pour répondre à Federica, je n’ai jamais dit que je voulais me mettre à l’abri des conflits. Je dis seulement que je veux me mettre à l’abri des tracasseries liées à la forme militante, ce qui n’est pas la même chose.

Nous partageons ce point de vue.

> de notre côté, quand nous n’avons pas ou plus envie de faire quelque chose avec quelqu’un, il suffit de le dire et on passe à autre chose.

C'est précisément le sens que nous donnons au réseau militant comme mode d'organisation militante (cf Militer en reseau, publié en janvier 2004 et notamment le paragraphe 3) La gestion des conflits :

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=832

"Imaginons que le syndicat A ne soit pas d’accord (pour les raisons les plus diverses) avec le syndicat B. La première chose qu’il peut faire est bien sûr de discuter pour tenter de s’entendre. Si la situation est bloquée, il peut couper toutes ses relations avec B. Si les autres syndicats pensent et font comme A, alors B est rapidement mis hors du réseau, sans autre forme de procès. S’ils trouvent que c’est A qui a tort de se comporter ainsi et que c’est lui qui empoisonne les autres, ils coupent les ponts avec lui, et c’est A qui se trouve de fait rapidement hors circuit. Enfin, si les syndicats trouvent que le conflit entre A et B n’a pas de réelle importance, ils peuvent essayer de faire entendre raison à l’un ou/et à l’autre. Si A et B restent figés, et bien tant pis, il n’y aura pas d’échanges directs entre ces deux-là mais cela n’empêchera pas le réseau de continuer à fonctionner même si cela devient un peu "boiteux". Le réseau ne résoudra probablement pas tous les problèmes. Mais il pourrait dynamiser l’action des anarchosyndicalistes. Pour finir, soulignons, qu’au sens où on l’entend ici, il est tout à fait transparent pour ses membres, puisqu’il identifie clairement les unités fonctionnelles (des syndicats actifs), les procédures (la façon dont les syndicats communiquent entre eux), les contenus (ce qu’ils communiquent) et le degré de liberté et d’autonomie de chacun. La réflexion est loin d’être finie et le débat reste ouvert."

> nous n’avons vraiment pas les mêmes points de vue sur la lutte de classes, l’économie, les revendications, le mode d’organisation et j’en passe.

En es tu si sûr ... Tu aurais été surpris des débats du camping cet été.

> Et je pense que si nos points de vue divergent, c’est parce que le vôtre est tributaire en grande partie de votre idéologie et du mode d’organisation qu’elle induit

Ton jugement est quant à lui tributaires d'a priori qui sont à mon avis dépassés.

A te lire j'ai l'impression que tu crois que nous sommes toujours des SR ...

> A vous lire, on a l’impression que la CNT-AIT c’est exactement la même chose que la prise de position que je défends.

Oui.

Ou di moins, pas "exactement la même chose", mais des choses qui vont dans le même sens.

A mon avis, tu reste sur une image de la CNT AIT qui est celle que tu as connue il ya dix ans. la CNT AIT d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec celle ci (du moins ses secteurs les plus actifs. Je te concède que certains groupes restent sur les mêmes positions qu'il ya dix ans. Mais avec le fonctionnement en réseau tel que présenté ci dessus, pas de problème. Après tout, c'est ça aussi l'autonomie ... si certains ne veulent pas évoluer, ils sont libres.)

La CNT AIT s'est enrichie de ses lectures, confrontations, (dont A trop courber fait partie), de ses expériences réussies ou loupées, etc ... comme tout groupe.

Aujourd'hui il me semble qu'il ya convergence entre certains groupes dans le mouvement révolutionnnaire, au moins sur le fond. Je pense que le(s) groupe(s) auquel tu participes (ce "nous" dont l'identité précise m'importe peu, car nous nous reconnaissons mutuellement sans avoir à le définir) et celui auquel je participe (la CNT AIT) sont dans cette dynamique. Il suffit de faire la lecture croisée de nos journaux / tracts / textes ...

Maintenant, cela ne veut pas dire qu'il faille une unité organique (de toute façon on s'en fout ... ce n'est pas ce qu'on recherche ... car le One Big Union est une vison totalitariste du mouvement ...)

Sinon 100% d'accord pour l'éloge de l'intolérance (relire Bernard Lazare) ... Etre tolérant voudrait dire accepter le capitalisme, le fascisme, l'intégrisme, etc ... On ne peut pas être révolutionnaire et tolérant.

Mais est ce que celà veut dire pour autant que ce que l'on recherche c'est la guerre de tous contre tous et uniquement des alliances tactiques à court terme pour chercher à obtenir une position de force à un moment donné dans un conflit permanent et généralisé ? Pas sûr ... Il ya l'amour aussi :-) (ça y est, mon côté hippie me reprends)

La réflexion est loin d’être finie et le débat reste ouvert.

PS : Miguelito, je t'aime, même à ton corps défendant :-)
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Messagepar miguelito » Mardi 05 Sep 2006 8:40

Que les choses soient bien clairut-es : je ne viens pas sur ce forum pour "casser" la CNT-AIT ou pour faire une propagande en faveur de telle ou telle chose. Je constate qu'au cours des différents débats auxquels j'ai pris part ici, des différences de point de vue se font jour. C'est très bien comme ça. A partir de là, confrontons-les. Nous pouvons avoir des désaccords sans pour autant refuser toute collaboration et solidarité. Encore une fois, je viens de la CNT-AIT, j'y compte encore des amis (de moins en moins, mais ça c'est une autre histoire) et comme le dit Federica, beaucoup de choses ont certainement changés et de nouvelles personnes en font maintenant partie.

Le réseau est-il le mode de fonctionnement "officiel" de la CNT-AIT ? Il me semble que certains y sont opposés car ça n'est pas ça le vrai anarcho-syndicalisme. Mais peut-être que mes infos datent un peu ?
Par ailleurs, il me semble que les statuts de la fin des années 40 et la charte de Paris sont toujours en vigeur dans votre orga. En débat peut-être, mais en vigeur quand même. Et je vois que vous diffusez encore des brochures comme celle de Pierre Besnard qui nous dépeint - schéma à l'appui - la société parfaite... Je me doute bien que tout cela n'est pas partagé par tous, je vois bien que dans certaines prises de positions de certains syndicats il ya de grandes similitudes avec ma propre pensée. Mais il reste de grosses divergences. J'ai pris l'exemple du revenu garanti, je pourrai parler aussi de l'autogestion, de la démocratie directe ou des OGM. Là encore, sur certaines de ces questions les avis au sein de votre orga divergent parfois, mais alors existe-t-il une position "officielle" de la CNT-AIT ? Si non, à quoi sert-il de se confédérer ? L'idée du réseau est-elle compâtible avec le mode d'organisation habituelle d'une centrale anarcho-syndicaliste ? Y a-t-il un sens à parler d'anarcho-syndicalisme (ou d'u vrai ou bon anarcho-syndicalisme qui s'opposerait à des dérives ? )

Enfin, pour le chapitre insultes, provoc et compagnie : je suis pour l'emploi de l'insulte quand elle est justifiée, quald elle repose sur une pensée. Visiblement, on me prête des intentions que je n'ai pas et apparement j'aurais sombrer dans le même travers vis-à-vis de certaines personnes. Il vaut donc mieux mettre les choses au point plutôt que de créer des petits conflits à la con (nous avons déjà assez à faire avec les vrais conflits) J'espère donc que ce que je viens d'écrire met les choses au point quant à mes intentions sur ce forum et que àa calmera les esprits qui se sont échauffés pour rien.

En réponde à Lucien sur le point concernant la façon d'agir sur son lieu de travail : je préfère taire mes idées à mon boulot et agir discrètement, dans l'ombre plutôt que de militer officiellement. Quand j'étais à la CNT-AIT, il m'est arrivé de tenir des panneaux syndicaux et de distribuer des tracts à mes collègues. Dans d'autres circonstances, je m'en suis abstenu. Tout est donc histoire de circonstances.
Cela étant précisé, il est des moments où l'on est amené à agir au grand jour, quand une grève éclate par exemple. Dans de telles occasions, je vais participer à la grève (si les motifs me semblent bons, parce qu'il existe des grèves vraiement gerbantes comme celle que nous avons connu à Rouen dans une entreprise de transports et qui consistait à demander le maintien du patron !!! ) Mais je ne vais pas déployer de drapeau, ni de sigle, ni de référence idéologique, ni de revendication particulière. Le patron me verra peut-être agir, mais comme un parmi d'autres (et encore faut-il préciser que les façons dont se déroulent souvent les grèves maintenant sont déjà une première contrainte pour déployer notre action) et non pas comme un "politisé" ou un ennemi clairement identifiable. Là encore, précisons aussi que le point de vue du patron varie en fonction de ses propres idées et que rien ne garanti qu'il agira à coup sûr de telle ou telle manière. En tous les cas, je pense que moins on en dévoile à nos ennemis, mieux c'est pour nous.
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Messagepar tomatok » Mardi 05 Sep 2006 12:41

miguelito a écrit:Le réseau est-il le mode de fonctionnement "officiel" de la CNT-AIT ? Il me semble que certains y sont opposés car ça n'est pas ça le vrai anarcho-syndicalisme. Mais peut-être que mes infos datent un peu ?
Par ailleurs, il me semble que les statuts de la fin des années 40 et la charte de Paris sont toujours en vigeur dans votre orga. En débat peut-être, mais en vigeur quand même. Et je vois que vous diffusez encore des brochures comme celle de Pierre Besnard qui nous dépeint - schéma à l'appui - la société parfaite...

ouaip c'est clair qu'à ce sujet tu as raison... mais je crois qu'il y a juste un sacré décalage entre la réalité de ce que l'on est "en vrai" et de ce qui est "sur le papier" (par là j'entends précisément le titre du journal par exemple, les statuts (que personne ne connait et dont on se branle éperduement, et à titre perso -mais je crois que ça concerne à peu près tous les CNTistes que je connais- à la lecture des statuts on est plutôt clairement effrayé qu'autre chose car ils ne correspondent pas à la réalité de l'orga ; à ce titre je trouve dommage que tu ramènes souvent dans la discussion les choses au sujet de la CNT-AIT à ce qu'elle est "sur le papier" comme si c'était cet aspect qui montrait ce qu'on est réellement, au lieu de prendre acte que la réalité est bien différente car ce qui fait une orga, ce ne sont pas ses statuts, mais c'est les gens qui y sont (tout comme la FA si tu regardes ses statuts ils sont contre les délégations de pouvoir etc... et pas dans la réalité ; en fait y'a qu'AL qui est aussi détestable sur le papier qu'en vrai ;-) )))
sinon juste un truc, où est-ce que tu as vu qu'on diffuse du Besnard parce-que j'ai jamais vu cette brochure et j'peux te dire qu'à paris il serait jamais question de la diffuser !
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Messagepar tomatok » Mardi 05 Sep 2006 13:24

en plus puisque tu parles des brochures, tu n'es pas sans savoir qu'on diffuse des trucs du style anarchosyndicalisme et autonomie populaire (cherche moi le rapport entre ça et du besnard...) ou encore la FORA... ces brochures, on les cites souvent, on les a sur nos tables de presse, bref on les diffuse activement (contrairement à ta brochure de besnard qui figure peut-être encore au catalogue de certains syndicats mais comme je t'ai dit que je n'ai jamais vu et qui doit pas être spécialement diffusée...)
alors moi je veux bien que tu veuilles lever toute ambiguité comme tu dis sur tes intentions en venant poster sur le forum, mais pourquoi mets-tu l'accent sur la brochure de besnard et les statuts par exemple au lieu de parler de ces prises de position ACTUELLES différentes et même complètement contradictoires d'avec les textes que tu mets en avant ? tu vois, je crois que c'est à cause de trucs comme ça, la redondance de certains trucs dans tes messages qui pourraient laisser à penser que tu écoutes que ce que tu veux bien entendre, qui peuvent laisser à penser que t'es un peu de mauvaise foi par moments dans ce topic...
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Messagepar lucien » Mardi 05 Sep 2006 13:39

Et oui : la CNT-AIT évolue !

tomatok a écrit:
miguelito a écrit:Le réseau est-il le mode de fonctionnement "officiel" de la CNT-AIT ? Il me semble que certains y sont opposés car ça n'est pas ça le vrai anarcho-syndicalisme. Mais peut-être que mes infos datent un peu ?
Par ailleurs, il me semble que les statuts de la fin des années 40 et la charte de Paris sont toujours en vigeur dans votre orga. En débat peut-être, mais en vigeur quand même. Et je vois que vous diffusez encore des brochures comme celle de Pierre Besnard qui nous dépeint - schéma à l'appui - la société parfaite...

ouaip c'est clair qu'à ce sujet tu as raison... mais je crois qu'il y a juste un sacré décalage entre la réalité de ce que l'on est "en vrai" et de ce qui est "sur le papier" (par là j'entends précisément le titre du journal par exemple, les statuts (que personne ne connait et dont on se branle éperduement, et à titre perso -mais je crois que ça concerne à peu près tous les CNTistes que je connais- à la lecture des statuts on est plutôt clairement effrayé qu'autre chose car ils ne correspondent pas à la réalité de l'orga ; à ce titre je trouve dommage que tu ramènes souvent dans la discussion les choses au sujet de la CNT-AIT à ce qu'elle est "sur le papier" comme si c'était cet aspect qui montrait ce qu'on est réellement, au lieu de prendre acte que la réalité est bien différente car ce qui fait une orga, ce ne sont pas ses statuts, mais c'est les gens qui y sont (tout comme la FA si tu regardes ses statuts ils sont contre les délégations de pouvoir etc... et pas dans la réalité ; en fait y'a qu'AL qui est aussi détestable sur le papier qu'en vrai ;-) )))


sinon juste un truc, où est-ce que tu as vu qu'on diffuse du Besnard parce-que j'ai jamais vu cette brochure et j'peux te dire qu'à paris il serait jamais question de la diffuser !
A Caen, pardi ! C'est une des premières brochures de la série des "Cahiers de l'Anarcho-Syndicalisme" ; pour se faire un point de vue actualisé de nos réflexions, préférer par conséquent la lecture des dernières (par exemple, à partir de la n°35, sur la FORA) !
On ne peut cependant pas affirmer que ces cahiers constituent un socle idéologique ; il faut simplement voir en eux un outil permettant d'alimenter la réflexion (vous avez aussi lu Besnard !) et, pour preuve, chaque nouvelle brochure fait l'objet de débats entre nous...
Pour Besnard, dont le lancement de la diffusion remonte à une autre époque, nous n'avons jamais pris la peine de nous demander s'il fallait les garder ou non ; d'ailleurs, des brochures de la même époque, comme Anarchosyndicalisme et autonomie populaire, nous semblent plus pertinentes et sont privilégiées dans leur diffusion.

Sur la question du réseau, tous ces débats me semblent absurdes. L'organisation n'est pas castratrice puisque le "syndicat" garde toujours son autonomie (ça s'appelle du fédéralisme !) ; travailler avec qui l'on souhaite dans le respect de nos principes anarchistes et pour le développement de l'anarchosyndicalisme ne paraît donc pas incohérent dans une organisation anti-autoritaire. Je crois que cela reflète l'état d'esprit actuel à Caen.

miguelito a écrit:En réponde à Lucien sur le point concernant la façon d'agir sur son lieu de travail : je préfère taire mes idées à mon boulot et agir discrètement, dans l'ombre plutôt que de militer officiellement. Quand j'étais à la CNT-AIT, il m'est arrivé de tenir des panneaux syndicaux et de distribuer des tracts à mes collègues. Dans d'autres circonstances, je m'en suis abstenu. Tout est donc histoire de circonstances.
Cela étant précisé, il est des moments où l'on est amené à agir au grand jour, quand une grève éclate par exemple. Dans de telles occasions, je vais participer à la grève (si les motifs me semblent bons, parce qu'il existe des grèves vraiement gerbantes comme celle que nous avons connu à Rouen dans une entreprise de transports et qui consistait à demander le maintien du patron !!! ) Mais je ne vais pas déployer de drapeau, ni de sigle, ni de référence idéologique, ni de revendication particulière. Le patron me verra peut-être agir, mais comme un parmi d'autres (et encore faut-il préciser que les façons dont se déroulent souvent les grèves maintenant sont déjà une première contrainte pour déployer notre action) et non pas comme un "politisé" ou un ennemi clairement identifiable. Là encore, précisons aussi que le point de vue du patron varie en fonction de ses propres idées et que rien ne garanti qu'il agira à coup sûr de telle ou telle manière. En tous les cas, je pense que moins on en dévoile à nos ennemis, mieux c'est pour nous.
Ce que tu présentes là, c'est la pratique de copains travaillant dans de grosses boîtes privées, au sein desquelles un travail sur le long terme serait impossible dans la visibilité, car ils se feraient rapidement jeter par le patron (au contraire de ceux pensant monter une section officielle qui les protégera et leur permettra de développer un grand syndicat...), mais, comme tu le dis, tout est affaire de circonstance. Là encore, nos pratiques sont très proches... :wink:
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Messagepar miguelito » Mardi 05 Sep 2006 14:34

En réponse à Tomatok, je ne pense pas mettre l'accent sur Besnard ou sur la CNT-AIT en papier. Je note simplement que ces choses existent, qu'elles ont joué un grand rôle dans la scission avec les Vignoles et parce qu'il me semblait que certains persistaient à y attacher une importance.
Il est beaucoup plus intéressant de débattre sur des questions comme le revenu garanti par exemple. C'est une proposition qui semble être actuellement vivement défendue par la CNT-AIT, ou par certains syndicats de la CNT-AIT. Peut-être que d'autres y sont très hostiles (je me souviens que des copains de Marseille s'élevaient contre ce genre de revendications) Bref, je crois que la question que je posais plus haut : le réseau est-il compatible avec ce qu'on appelle l'anarcho-syndicalisme ? représente le point essentiel du débat. Plus globalement, se dire syndicalistes (même anarcho) n'entre-t-il pas en contradiction avec vos pratiques et votre vision ? (je parle de la pratqiue et de la vision des paetisans du fonctionnement en réseau) Et finalement, la CNT-AIT est-elle encore une confédération syndicale ?
J'irai même plus loin dans mes interrogations sur la CNT. Certains semblent très hostiles dès que l'on fait une référence à Marx ou a certains "marxistes", par exemple. D'autres ne regardent pas les étiquettes et puisent ce qui les intéressent à toutes les sources (ce que nous même faisons) Là encore, confédérer ces attitudes contradictoires a-t-il un sens ? A quand le grand nettoyage pour que la CNT-AIT papier coïncide avec la CNT-AIT réelle ?

Enfin, je sais que ce que nous avons pu écrire sur la démocratie et l'autogestion a beaucoup déplu à certains militants libertaires, dont sûrement à des cénétistes. Puisque le sujet initial était Appel, et que nous nous inscrivons dans la perspective exposée dans ce texte, il serait bon - pour ceux que cela intéresse - de confronter nos points de vue sur de telles questions, non ?

A quand
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Messagepar tomatok » Mardi 05 Sep 2006 15:32

miguelito a écrit:A quand le grand nettoyage pour que la CNT-AIT papier coïncide avec la CNT-AIT réelle ?

ah ça, j'suis bien d'accord avec toi là-dessus !
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Messagepar lucien » Mardi 05 Sep 2006 15:34

Hum... :?
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Illegalisme

Messagepar EL EMPICINADO » Mardi 05 Sep 2006 16:07

Voyons donc concrétement où veut en venir l'appel . Un passage illustre assez bien le fond de sa proposition : L'llégalisme (qui est déjà un débat éculé).


C'est aux Etats-Unis que l'indistinction entre formes d'organisation ouvrières et criminalité organisée fut la plus tangible. La puissance des prolétaires américains au début de l'ère industrielle tenait au développement, au sein de la communauté des travailleurs, d'une force de destruction et de représailles contre le Capital autant qu'à l'existence de solidarités clandestines. La réversibilité constante du travailleur en malfaiteur appelait en réponse un contrôle systématique, la « moralisation » de toute forme d'organisation autonome. ON marginalisa comme gang tout ce qui excédait l'idéal de l'honnête travailleur. Jusqu'à obtenir la mafia d'un côté et, de l'autre, les syndicats, tous deux produits d'une amputation réciproque.


Ce passage n'échappe pas au mythe du "bandit d'honneur "
lequel n'a pas attendu l'ére industrielle pour se manifester. C'est du Pougatchevisme . J'y retrouve là la fascination qu'éprouvent certains partisans de l'Appel pour l'illégalisme. Un illégalisme a tout crin véritable vedette de toutes leurs interventions .


S'il est vrai comme le développe l'Appel qu'être légal c'est être soumis, il vaut mieux quelquefois être soumis que mafieux ou salaud . Cela pour des raisons éthiques , morales, bref Idéologiques (puisque le mot est si provocant......)

Parlons clairement des b]solidarités clandestines. [/b]Approfondissons les ici du point de vue historique . Celles du Klu Klux Klan du sud des états unis étaient des solidaritées clandestines qui ont perdurées pendant un siècle .

Car Ll'indinstiction tant regrettée par Appel repose sur l'absence d'idéologie. Dans le cas du KKK elle est Illégale, elle est aussi populaire ,certes mais contre laquelle nous exercerions , NOUS, notre propre violence .

Il y a dans cet Appel quelque chose de trés séduisant qui prone l'illégal comme si tout était permis. Comme si la fin justifiait les moyens.
Et il le fait de façon si péremptoire que cela rassure des militants en perte de repéres comme Miguelito.

Mais c'est justement cette absence de nuance qui est dangeureuse .

Pour des gens qui se prétendent stratéges, ils ont déjà forgé les armes avec lesqueslles ils seront vaincus !
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Messagepar tomatok » Mardi 05 Sep 2006 16:07

lucien a écrit:Hum... :?

:?: c'est à cause de ma remarque :?:
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Messagepar miguelito » Mercredi 06 Sep 2006 8:58

D'abord je ne suis pas un militant. "en manque de repères" ? Très drôle. Nous avons droit à une énième version de l'analyse pseudo-psychlogiste destinée à jeter le discrédit sur nos propros.

Il n'y a pas de fascination pour l'illégallisme en tant que tel. Simplement un constat : celui qui reconnaît que ce système n'est pas aménageable, n'est pas réformable. Tout ce qui se fait dans le cadre de la loi est strictement surveillé. Seul le débordement, la rupture, font avancées les choses dans notre sens. La révolution, la lute contre l'Etat et le capital, ne sont pas légales.

Que d'autres - animés par des intentions différentes des nôtres - adoptent des pratiques illégales ne changent rien à l'affaire. Il est des émeutes racistes. Faut-il alors refuser l'émeute ? Non, ce qui est débile, c'est d'être pour l'illégalisme en tant que tel, sans rien dire de ses motivations. L'Appel n'est pas un plaidoyer pour l'illégalisme en tant que tel. Ceux qui prétendent le contraire n'ont rien compris ou bien font parti de ces tristes personnages animés par des sentiments inamicaux (pour dire les choses de manière gentille)

Je retourne l'argument : de très nombreux mafieux et salauds - et de très nombreux idéologues pétris de morale (beurk !) ont des pratiques très très légales. En suivant la logique énoncée plus haut, j'en conclu qu'il faut rejeter le légalisme...
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Messagepar Léa » Mercredi 06 Sep 2006 10:30

En aparté, Migelito, je suis effectivement favorable aux problématiques sur les fameux revenus minimums garantis qui vont être prochainement mis en place (cf le RSA - Revenu de Solidarité Active - proposé par la commission « Famille, vulnérabilité, pauvreté » présidée par Martin Hirsch de la fondation Emmaüs : lire à ce sujet les interventions de racoleuse passive, entre autre : http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?p=11135#11135)
Le fait d'en parler ne veut pas dire que j'y suis favorable, mais permet d'analyser les dispositifs actuels de comprendre les réformes envisagées par les partis politiques, etc... Bref pour moi, il s'agit d'éclairer le piège tendu au nom du contrat social républicain.

nb - voir aussi les dispositions actuelles quant aux remboursements des PPE par les chômeurs & précaires...
Elu par cette crapule
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Messagepar EL EMPECINADO » Mercredi 06 Sep 2006 11:25

j'en conclu qu'il faut rejeter le légalisme..


Moi je ne conclus rien,

Ju ne suis ni pour ni contre l'illégalisme , je suis pour le rapport de force en défense des principes tactiques et finalitées de l'Anarchosyndicalisme .

La Loi n'étant que la légitimation de la force c'est celui qui est faible qui est illégal. OK
Mais revendiquer la mise hors la loi ou hors systéme (la désertion) comme unique stratégie en quoi cela renforce t il notre rapport de force? Cela l'Appel ne le développe guére

Par ailleurs Je constate simplement que L'APPEL est rempli
de REFERENCES AFFECTIVES que l'on devine liées a des vécus particuliers (qu'est ce que le libéralisme affectif ? ) . Dés lors ce texte provoque effectivement une analyse " pseudo psychologyste" qui n'est pas dû a l'intention de discréditer quoi que ce soit .

Je suis moi aussi en dépression nerveuse, ( de la même façon que tout le monde est hors la loi) , et c' est l'état nomal dans une société anormale . Et simplement comme il a été demandé , je donne mon impression sur ce texte . .

Par exemple,

Rechercher a surmonter la mort d'un proche a l'aide de concepts politiques , ce n'est effectivement plus de l'Idéologie, mais cela ne ressemble t-il pas a de la Religion ?
Ou l'étroite imbrication que dénote ce texte entre la sphére privé et publique n'est elle pas en soi dangereuse ?
Bref, sommes nous devant une position politique ou une nouvelle tentative de prophétie ?
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Messagepar miguelito » Mercredi 06 Sep 2006 12:44

OK. Ta lecture de l'Appel est complètement tordue. Tu en arrives même à parler de libéralisme affectif quand nous parlons du libéralisme existentiel... Je n'essaierai pas de répondre à tes affirmations, ça commence vraiment à me fatiguer ! Je te laisse à tes considérations sur la société normale et autres foutaises.
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Messagepar tomatok » Mercredi 06 Sep 2006 12:49

ouaou ça cartonne ! :lol:
c'est marrant ça il suffit que quelqu'un débarque en pilonant l'appel avec un ton assez comparable au tien miguelito pour que tu baisses les bras et refuses de répondre en 2 temps 3 mouvements !
et moi qui commençais à trouver le débat sur l'Appel enfin intéressant (le débat d'avant l'était aussi mais concernait de moins en moins le sujet du topic...)
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