Chômeuses et chômeurs, vous aussi, n’oubliez donc pas d’aller manifester
le 4 octobre 2005
aux cotés du SNU-ANPE pour leur donner les moyens adéquates de contrôler vos actives recherches d’emplois précaires !?... Avant de vous radier des listes !...
Le MEDEF au feu ! Le SNU-ANPE au milieu des cendres !...
ANPE: 6 tentatives d'incendies, en plus de 6 incendies avérés (syndicat)
AFP 27.01.06 | 15h04
Six agences de l'ANPE ont récemment été victimes de tentatives d'incendies, en plus de six incendies avérés ayant effectivement brûlé des agences, sans faire de victime, a affirmé vendredi le syndicat SNU ANPE (majoritaire) dans un communiqué.
"Six ANPE de différentes régions viennent d'être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr Sur Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes", écrit le SNU-ANPE.
"Il y a eu également des tentatives d'incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon", ajoute-t-il.
Le syndicat demande "que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers". Il réclame en outre "qu'un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées".
La direction générale de l'ANPE avait fait état jeudi de quatre incendies ayant récemment touché des agences de l'ANPE, certains probablement d'origine criminelle, dont trois cette semaine.
Outre une agence de Rennes qui avait brûlé en novembre, les autres incendies d'ANPE ont eu lieu à Toulouse dans la nuit du 21 au 22 janvier, à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) le 24 janvier et enfin à Caen, dans la nuit du 25 au 26, selon la direction de l'Agence.
SNU-ANPE - 27/01/2006 - Incendies dans les ANPECOMMUNIQUE DE PRESSE du SNU/FSU - ANPE
Six ANPE de différentes régions viennent d’être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr Sur Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes.
Il y a eu également des tentatives d’incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon.
LE SNU ANPE CONDAMNE SANS EQUIVOQUES CES FAITS
IL ASSURE DE SON TOTAL SOUTIEN LES COLLEGUES CONCERNES
Nous exigeons :
- Que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers.
- Qu’un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées.
- Que les textes concernant le droit de retrait et la protection professionnelle soient rappelés et mis en œuvre
- Que dans tous les départements concernés, des réunions soient tenues avec tous les agents, les syndicats et les responsables hiérarchiques
- Que soient aménagés les horaires de travail des collègues « relogés », en tenant compte de leurs nouvelles conditions de déplacement.
- Qu’il soit également tenu compte des distances, des durées de déplacement et des difficultés générées pour les usagers affectés à d’autres agences.
- Qu’aucun agent ANPE ou de structure de co-traitance ou de sous-traitance ne travaille seul.
LE SNU ANPE FERA TOUTES CES PROPOSITIONS LORS DE LA REUNION EXCEPTIONNELLE QUI SE TIENDRA MARDI 31 JANVIER, DE 9H30 A 10H30 EN PRESENCE DU DIRECTEUR GENERAL
Nous constatons, sans prétendre désigner qui que ce soit comme présumé coupable, que ce phénomène exceptionnel se produit dans une période très particulière.
C’est à l’heure où le gouvernement a décidé d’un durcissement notoire des textes contrôlant les chômeurs que ces évènements éclatent.
C’est à l’heure où le suivi mensuel commence à se mettre en œuvre, dans un contexte où les agents sont démunis par rapport au volume et à la qualité des offres qu’ils ont à proposer, et en l’absence de formations qualifiantes rémunérées , que les incidents de diverses natures se multiplient.
Participent de ce climat, les dispositifs mis en œuvre dans le cadre législatifs visent à accentuer les pressions à l’encontre des chômeurs afin qu’ils acceptent n’importe quel emploi, dans n’importe quelles conditions, à n’importe quel salaire.
Les récentes mesures d’extension de la précarité comme le CNE ou le CPE aggravent encore la situation.
Dans les agences locales, on sent nettement le climat se durcir. Une fois de plus, l’ANPE joue un rôle de bouc émissaire. Quelques soient les raisons de frustrations accumulées, de la révolte ou de la rage, brûler une agence, c’est se tromper de cible.
La lutte contre l’injustice sociale, les politiques gouvernementales, les pratiques des employeurs, ou contre la nouvelle convention UNEDIC, ne s’écrit pas avec un briquet ou un cocktail Molotov, en détruisant ou en ciblant les services publics et les salariés de l’ANPE.
Paris, le 27 janvier 2006
Il y en a qui manquent pas d'air, demander un soutien psychologique pour les personnels des agences concernées, mais, ne pas revendiquer de droit pour les personnes: radiées, les fins de droits, les recalculés, les RMIisés, les expulsés, les SDFisés...c'est bien le signe que nous sommes toujours dans des revendications corporatistes, sans doute, parceque le syndicat n'a pas les compétences pour comprendre les difficultés des usagers de l'ANPE....
Nous ne pensons pas que soit visés les agents de l'ANPE, mais plutôt les structures qui se transforment peu à peu en lieu de contrôle et d'assujettissement pour les demandeurs. Aurez-vous le courage un jour d'appliquer votre droit à la désobéissance face à la terrible machine à radier et à exclure davantage.
Les SANS composent avec les armes dont-ils disposent !
Nous soutenons la résistance active, partout en France!
Le collectif des invisibles
Les SANS vaincrons cette guerre aux pauvres ! Vous êtes avec eux ?
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FEDERATION SUD ANPE
Plusieurs agences locales ANPE ont été incendiées. Heureusement, il n'y a aucune victime.
L'origine des sinistres n'est pas encore connue. Mais s'il s'avère que c'est la manifestation de chômeurs en colère, ce serait, à n'en pas douter, le résultat des politiques gouvernementales.
A l'instar des jeunes de banlieues, les mesures coercitives et l'absence de réponses sociales à la misère, la précarité et le chômage sont le terreau de cette colère.
Nous appelons les chômeurs et leurs associations et tous les agents ANPE à s'organiser ensemble pour le retrait de toutes les mesures antisociales et à ne pas tomber dans le piège de la désespérance individuelle qui alimenterait les politiques sécuritaires.
Vendredi 27 janvier 2006
Nouv' Obs' - Incendies en série dans des agences ANPEIncendies en série dans des agences ANPE
NOUVELOBS.COM | 27.01.06 | 19:02
Le syndicat SNU ANPE affirme que six agences ont été victimes de tentatives d'incendies, en plus de six incendies avérés, et réclame plus de sécurité.
Six agences de l'ANPE ont récemment été victimes de tentatives d'incendies, en plus de six incendies avérés ayant effectivement brûlé des agences, sans faire de victimes, a affirmé, vendredi 27 janvier, le syndicat SNU ANPE (majoritaire) dans un communiqué.
"Six ANPE de différentes régions viennent d'être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes", écrit le SNU-ANPE.
"Il y a eu également des tentatives d'incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon", ajoute-t-il.
Résultat de la précarité
Le syndicat demande "que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers". Il réclame en outre "qu'un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées". Par ailleurs le syndicat affirme dans son communiqué qu' "à l'instar des jeunes de banlieues, les mesures coercitives et l'absence de réponses sociales à la misère, la précarité et le chômage sont le terreau de cette colère".
Il appelle "les chômeurs et leurs associations et tous les agents ANPE à s'organiser ensemble pour le retrait de toutes les mesures antisociales et à ne pas tomber dans le piège de la désespérance individuelle qui alimenterait les politiques sécuritaires".
Trois en une semaine
La direction générale de l'ANPE avait fait état jeudi de quatre incendies ayant récemment touché des agences de l'ANPE, certains probablement d'origine criminelle, dont trois cette semaine.
Outre une agence de Rennes qui avait brûlé en novembre, les autres incendies d'ANPE ont eu lieu à Toulouse dans la nuit du 21 au 22 janvier, à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) le 24 janvier et enfin à Caen, dans la nuit du 25 au 26, selon la direction de l'Agence.
La direction centrale de la police judiciaire a été chargée de coordonner une enquête.
La piste criminelle
Aucun de ces sinistres n'a fait de victimes, mais leur origine pourrait être "d'ordre criminel", avait indiqué le directeur général de l'ANPE Christian Charpy, en adressant à ses directeurs régionaux des consignes de "vigilance".
Les enquêteurs sont convaincus de la piste criminelle à Rennes et la jugent probable à Saint-Cyr-sur-Loire.
Ils demeurent dans le doute à Toulouse.
Des sources policières ont toutefois fait état de "modes opératoires différents" dans les méthodes de mise à feu. Les enquêtes, bien que coordonnées, restent menées au niveau local, ont-elles indiqué. "Je sais que les polémiques sur les radiations nous font beaucoup de mal. Elles sont totalement infondées", a-t-il dit, en référence aux critiques sur le contrôle accru des chômeurs décidé par le gouvernement. Un incendie très probablement criminel avait également provoqué d'importants dégâts dans la nuit du 16 au 17 janvier dans un bâtiment hébergeant l'antenne Assedic de Lens (Pas-de-Calais), sans faire de victime, selon une source policière.
La thèse d'origine criminelle faisait peu de doute pour la police locale, qui a fait état d'un tag inscrit sur la façade du bâtiment: "Tiens, t'es radié".
Incendie de l'ANPE de Caen : visite du président Charpy
AP | 26.01.06 | 12:31
CAEN (AP) -- L'Agence nationale pour l'emploi de Caen (Calvados) a été totalement détruite lors d'un incendie qui s'est déclaré jeudi vers 1h pour des raisons encore inconnues, a-t-on appris auprès des pompiers. Il s'agit de la cinquième agence à être détruite par un incendie en France depuis plus d'une semaine, selon l'ANPE locale. Le directeur national de l'ANPE Christian Charpy est attendu en milieu de journée sur place.
Les enquêteurs du SRPJ de Caen étaient jeudi midi sur les lieux ainsi que les pompiers qui terminaient de sécuriser la zone du sinistre circonscrit. L'agence, située rue Fred-Scamaroni, gère 3.500 dossiers de demandeurs et emploie 26 personnes.
Un numéro pour les demandeurs d'emploi devrait être rapidement mis en service pour toute information.
Charpy s'exprime sur les incendies d'ANPE -
Troisième incendie en une semaine d'un bureau de l'ANPE
AP | 26.01.06 | 15:04
CAEN (AP) -- L'Agence nationale pour l'emploi de Caen (Calvados) a été totalement détruite lors d'un incendie qui s'est déclaré jeudi vers 1h pour des raisons encore inconnues. Il s'agit de la troisième agence à être détruite par un incendie en France depuis le début de la semaine, s'est inquiété Christian Charpy, le directeur national de l'ANPE, qui s'est rendu sur place à la mi-journée.
"Il y a eu un certain nombre d'incendies au cours des dernières semaines, mais aujourd'hui c'est effectivement le troisième depuis le début de la semaine après Toulouse et Saint-Cyr-sur-Loire" (Indre-et-Loire), a-t-il dit. "Je ne sais pas si nous sommes une cible. Nous sommes là pour faire un travail qui est d'aider les gens à retrouver un emploi. Il y a souvent des polémiques absurdes sur le rôle de l'ANPE et je sais par exemple que les polémiques sur les radiations nous font beaucoup de mal. Elles sont totalement infondées", a-t-il ajouté.
"La baisse du chômage n'est pas liée à la radiation. La baisse du chômage est liée à la reprise de l'emploi. Alors oui, nous sommes au coeur de l'actualité mais nous ne devons pas être une cible, nous devons être au service des demandeurs d'emploi pour les aider à retrouver un emploi. C'est ça notre métier, ce n'est pas de radier", s'est-il défendu.
Alors que les enquêteurs du SRPJ de Caen inspectaient les lieux, sécurisés par les pompiers, le procureur de la République de Caen, François Nicot, a déclaré sur place que "toutes les hypothèses sont envisageables".
L'agence, située rue Fred-Scamaroni, gère 3.500 dossiers de demandeurs et emploie 26 personnes. Un numéro pour les demandeurs d'emploi devrait être rapidement mis en service pour toute information. L'ANPE du Calvados a précisé que, dès lundi, l'agence reprendra son activité dans les quatre autres agences de l'agglomération caennaise. "C'est vraiment très triste de voir son agence partir en fumée", a commenté Michel Dicop, son directeur. "Nous avons perdu toutes nos données et le pire c'est que nous avions reçu des centaines de CV pour un recrutement que nous organisions pour une grande surface". AP
Monsieur le Directeur Général de L'ANPE,
Ce matin, 27/01/2006 au journal de 9h sur France-Info vous êtes intervenu suite à l'incendie de trois agences ANPE. Nous sommes en désaccord avec vos propos, les radiations ont fortement augmenté en 2005 les usagers de l'ANPE ne comprennent plus le travail des agents, conseillers des agences ..., sont-ils la pour aider à la recherche d'un emploi ou pour contrôler toujours davantage les personnes inscrites sur les listes. Ne vous étonnez donc pas si ceux qui ne sont pas entendus, répondent en employant des moyens qui interpellent. Ce ne sont pas le nombre d'emploi créés précaires et stages sous payés, avec des statuts... sans espoirs, ni perspectives de lendemains heureux, qui apporteront les solutions.
Comme vous le savez, sans doute, notre association AC! 21 DIJON a été asphyxiée financièrement, et a du envoyer plusieurs des personnes nouvellement arrivées dans notre local, avec leurs accords, habitantes de DIJON, à l'élue municipale responsable des affaires sociales. Celle-ci et ses services ne les ont pas reçues, malgré les dossiers chargés que nous avions envoyé. Nous avons fait le nécessaire pour répondre à leurs besoins immédiat. Ne soyez donc pas étonné si à DIJON, comme ailleurs sans doute, les manifestions flamboyantes de banlieues s'étendent à d'autres lieux.
Cette dernière phrase n'est pas pour le plaisir d'émouvoir, mais notre expérience de terrain nous le fait présager, nous l'avons signalé depuis longtemps aux : Préfet, DDTEFP, ANPE...élus et décideurs qui ne tiennent pas compte de notre expertise.
Donc, pour vous, tout va bien, tant mieux ! Les personnes qui incendient se trompent de coupables ! Soit
Mais, nous vous affirmons, comme nous l'avons déjà fait, d'autres dégâts sont prévisibles.
Agissez donc à votre niveau pour que les associations de terrain puissent continuer d'aider, d'accompagner, de soutenir tous les demandeurs d'emploi, souvent seuls face à leurs désespérances.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, nos salutations distinguées.
Pour le Collectif AC! 21
Les SANS vaincrons cette guerre aux pauvres ! Vous êtes avec eux ?
Doudou a écrit:il faut également comparer ces faits avec l'incapacité de l'opposition spectaculaire , CGT et appendices "libertaires" (FA,Vignolles) a mettre en oeuvre un semblant de riposte contre les CPE, CNE et cie...
Anartoka a écrit:Doudou a écrit:il faut également comparer ces faits avec l'incapacité de l'opposition spectaculaire , CGT et appendices "libertaires" (FA,Vignolles) a mettre en oeuvre un semblant de riposte contre les CPE, CNE et cie...
L'incapacité des citoyennistes ET des anarchistes de tous poiles. Nous sommes tous dans la même illusion d'action. Seul les libéraux agissent rééllement. Nous sommes qu'une mascarade d'action radicale.
Après je suis d'accord pour dire qu'on est pas aidé par les syndicats... pour passer à l'action.
C'est regrettablement véridique. Putain de WE... En tout cas c'est sur toutes les listes militantes et l'info circule dans tous les réseaux. L'info a aussi été confirmé par l'AFP/AP.lucien a écrit:c'est une légende urbaine ou c'est véridique ? où peut-on trouver confirmation ?Anartoka a écrit:un militant de la CGT-ANPE a été incarcéré pour avoir dit sur le net de bruler son anpe ou il travaillait
C'est vrai qu'à cette vitesse le premier qui écrit, sur un forum ou un blog, qu'il "encule des mouches" pour passer le temps, risquerait fort de se retrouver au komiko de la brigade des moeurs avec à charge une déclaration zoophile ?AC! Bordeaux CUB a écrit:grand danger sur le droit d expression! qui d'entre nous n a pas un jour ou l'autre écrit tout haut ce qu'il pensait tout bas.
Qui n a pas souhaité voir des immeubles institutionnels de la répression partir en fumée
Qui n a jamais crié son désir de paix et de justice, et qui criait dans un meme temps abat les bureaucrates et leur hiérarchie
Maintenant on a meme le droit à la dénonciation via les forums
Le mec qui a dénoncé le camarade syndiqué à la police a t il touché une prime ?
Viendront ils nous chercher un par un , pour taire la parole des insoumis?
MARIE
ce soir sur Nantes7 par un militant (xxx) d'AC! CUN et région:
Le conseiller Anpe a été présenté ce matin au juge des libertés qui l'a remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'exercer sa profession jusqu'à la date de son procès.
Le directeur de l'agence de St Nazaire a porté plainte contre lui.
Devant l’ampleur médiatique que prend l’affaire du Conseiller ANPE de Saint-Nazaire mis en examen pour «incitation à un délit dangereux» après avoir déposé un message sur un forum du site www.actuchomage.org, nous tenons à préciser :
• Le contenu exacte du message posté sur notre forum, vendredi 27 janvier 2005, est le suivant (dans sa version originale, exceptée l'adresse de l'antenne ANPE évoquée) :
« j'informe les énervés qui crament les ANPE qu'il en reste encore : donc suivé le guide ANPE de XXXX : XX bld XXXXX..
Qui sème la misère récolte la colère.
Les mots ne sont jamais trop forts quand il s'agit de qualifier le traitement actuel des chomeurs : Dans la réalité d'une ANPE,vous assistez au reprise de fin de stock, les gl2,gl3 (radiations),convocations.C'est comme une usine capitaliste normale avec des n° de produits correspondant a des humains. J'ai lu ici et là l'évocation du STO.et je confirme qu'il y a de cruelles ressemblances.....
Un conseiller dégouté,énervé,agité,syndiqué mais souvent impuissant
face a la gangrène néolibéral qui ronge notre monde.christophe »
• Le message à l’origine des poursuites judiciaires engagées a été supprimé de notre site dimanche 29 janvier. Au préalable, nous l’avions «verrouillé» (interdisant ainsi toute possibilité d’y répondre).
• Ce message a été vu par quelques dizaines de personnes (moins d’une trentaine à notre connaissance). Rappelons ici que l’audience d’Actuchomage reste très marginale : à peine 2.000 visiteurs par jour (1.500 le week-end) dont moins de 15% fréquentent nos forums (soit entre 200 et 300 personnes par jour).
• Nous constatons que la police et la justice n’ont pas tardé à réagir puisque le conseiller ANPE a été placé en garde à vue samedi 28 janvier, soit moins de 24 heures après avoir déposé son message sur le forum d’Actuchomage.
• Cette procédure expéditive pour «incitation à un délit dangereux» aurait été engagée à la suite d’une «dénonciation» par un utilisateur du site.
Pour notre part – APNÉE/Actuchomage – nous constatons qu’en matière de «délinquance sociale», il y a deux poids deux mesures.
Un internaute qui agit à visage découvert (puisque dûment enregistré sur notre site donc facilement identifiable) est poursuivi pour avoir rédigé un message qualifié par les autorités policières et judiciaires «d’incitation à un délit dangereux».
Pour notre part, nous y avons vu une provocation rédigée par une personne visiblement excédée par les nouvelles attributions «d’accompagnement» des chômeurs confiées aux agents de l’ANPE, des prérogatives que les syndicats représentatifs assimilent à un «renforcement des contrôles et des sanctions».
À l’expérience de notre engagement militant, nous constatons que d’autres «délits» ne font pas l’objet du même empressement :
- Quand des patrons voyous déménagent leurs installations industrielles pendant le week-end et abandonnent à leur sort des salariés au mépris des lois et règlements en vigueur dans notre pays.
- Quand des chômeurs voient leurs allocations purement et simplement supprimées et/ou interrompues sans raison et sans justification, et se retrouvent sans aucun revenu de subsistance, pas même le RMI.
- Quand des représentants du peuple fustigent les demandeurs d’emploi au sein même de l’Hémicycle de l’Assemblée nationale, comme monsieur Jean Auclair, député UMP de la Creuse, qui a prononcé en février 2005 la diatribe suivante : «Ils ne veulent pas travailler les chômeurs. Etre payés à ne rien faire, voilà ce qui les intéresse…».
- Quand on laisse mourir dans leurs véhicules ou dans la rue des SDF récemment licenciés et/ou expulsés de leur logement.
Plus anecdotiques aussi…
- Quand la HALDE et le Procureur de la République tardent à sanctionner les discriminations explicites (tombant sous le coup de l’article 225-1 du Code pénal) qui apparaissent dans des annonces de recrutement de certaines entreprises privées ou sur les sites internet d’institutions et d’entreprises publiques (Assemblée nationale, Sénat, EDF…).
- Quand la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ne donne aucune suite à une plainte déposée contre les sites internet de recrutement qui ne respectent pas les articles du Code pénal et du Code du travail encadrant les procédures d’embauche.
(…)
La liste des injustices est longue.
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir certains «désespérés» se comporter en «pyromanes» ; une extrémité que nous condamnons mais qui reflète malheureusement le malaise ambiant.
Aux mesures de contrôle et de sanction prises, et aux propos accusateurs tenus par nos dirigeants et/ou représentants, certains ont décidé de répondre par une violence dictée par le désespoir.
Cette réaction n’est pas sans nous rappeler les événements du mois de novembre qui embrasèrent les banlieues de France.
Aux mêmes causes les mêmes effets ?
Merci pour la confirmation ! J'ai pu aussi le lire dans le train, au-dessus d'une épaule et... dans le Figaro !lucien a écrit:c'est une légende urbaine ou c'est véridique ? où peut-on trouver confirmation ?Anartoka a écrit:un militant de la CGT-ANPE a été incarcéré pour avoir dit sur le net de bruler son anpe ou il travaillait
De la part d'Actuchomage.
Aux quelques mauvaises langues qui laissent entendre sur les réseaux militants que ce sont les responsables du site Actuchomage qui ont révélé l'identité informatique de Christophe (le Conseiller ANPE de Saint-Nazaire mis en examen pour diffusion d'un message sur un forum du site), nous tenons à préciser :
Ni nous - responsables du site Actuchomage - ni notre hébergeur informatique n'avons fourni l'adresse IP de Christophe.
Dans un premier temps, nous sommes d'ailleurs demandés comment la police avait fait pour remonter si rapidement à Christophe.
En fait, c'est très simple.
Il a signé son post de son prénom et a fourni l'adresse de son agence ANPE.
Ne restait alors aux policiers qu’à prendre contact avec l'agence en question.
Nous imaginons qu'il n'y a pas 50 Christophe qui y travaillent.
Cette procédure a d'ailleurs été évoquée dans Libé du 31/01/06 :
"A l'autre bout de la France, un internaute féru d'ordre l'a dénoncé à la gendarmerie du Haut-Rhin. Citée dans le message, l'agence ANPE nazairienne a identifié l'auteur du message, mais n'a pas déposé plainte."
Nous ne sommes donc en rien responsables dans la "dénonciation" de Christophe.
Si nous avions été contraints de révéler son IP à la police ou à la justice, nous aurions exigé une décision officielle.
Vous imaginez bien qu'entre le moment où Christophe a posté sa contribution (vendredi) et le moment où il a été mis en garde à vue (samedi matin), aucune démarche officielle n'a été entreprise vers nous.
Et à ce jour, nous n'avons pas été sollicités par la justice sur cette affaire (ça viendra peut-être).
Yves - Un animateur du site