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Ca y est aROUEN ça bouge un peu

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 13:01
par guillermo
SALUT compagnons
suite a l A.G
convoquée pour des autonomes
le jeudi (47PERSONNES)
et une deuxieme
ag
qui s'est deroulé hier apres midi (60personnes )
, la Fac de lettres
est okupe !!!
en vue de
demarrer un mouvement plus large , et rester movilisés

je vous tiendre
ocurrent pour la suite
guillermo

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 14:18
par Léa
OCCUPATION DE LA FAC DE ROUEN NI CPE - NI CDI

Ca y est, la fac de Rouen commence à se mobiliser. Apparemment, depuis hier le bâtiment de Lettres est occupé par une trentaine de personnes et une grande fête est annoncée pour ce soir. Ce matin, une grande banderole à l'entrée de la FAC disait : « QUI CONSENT SUCE - NI CPE - NI CDI - OCCUPATION ». Les revendications restent un peu floues mais les étudiants mobilisés semblent dire qu'ils n'arrêteront pas avant le retrait définitif du CPE. Ci-joint deux de leurs tracts. L'ambiance est quand même un peu tendue. Dans la nuit, des jeunes de l'UMP venus coller des affiches pro-CPE sur le campus se sont fait agressés. Les rumeurs disent qu'ils sont repartis avec des cocards et leur sceau de colle vidé sur la tête. Dans l'Amphi principal, un tag rapporte : VIVE L'ACTION DIRECTE. Les AG sont un peu chaotiques mais finalement, les différents syndicats et partis ne parviennent pas à faire régner leur loi. La tendance principale paraît être un refus du CPE à partir d'un rejet en bloc du monde du travail. On verra bien ce que donnera la mobilisation à la manif de cette après midi et si la grande fête de ce soir sera si chaotique et communiste que les mobilisés veulent bien le dire.

Une étudiante de Rouen

:arrow: Indy Paname > Mobilisation à ROUEN. Ni CPE Ni CDI

En lien sur la page d'Indy Paname 2 tracts sont déposés.

rouen bouge

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 17:45
par guillermo
Voila , cette apres midi 12000 personnes a la maniff le lyceenes se sont
pris la tete avec la cgt et nous on abien difee
ainsi que les compagnons qui ocupons la fac
ça bouge et ça rigole
on va tenr jusquau bout
vive locupation festiff
vive
lautonomie
!!!

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 19:44
par lucien
12 000 personnes dans les rues de Rouen ?! :o

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 20:13
par Paul Anton
environ 5000 à Caen...

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 23:05
par goldfax
lucien a écrit:12 000 personnes dans les rues de Rouen ?! :o


Hé hé ! Rouen, c'est la capitale ! Caen, c'est la province !!! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

En tout cas, mon cher guille, tu nous apportes de bonnes nouvelles !! :wink:

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 23:26
par Léa
goldfax a écrit:Hé hé ! Rouen, c'est la capitale ! Caen, c'est la province !!! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Image

:lol: :lol: :lol:

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 23:30
par Paul Anton
En tous cas les nouvelles sont bonnes... :wink:

ocupation de la fac de rouen

MessagePosté: Mardi 07 Mar 2006 23:44
par guillermo
paul anton si tu est la
il est 2342
peux tu mapeller toute de suite
merci

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 11:42
par Léa
De la tendance Ni CPE, ni CDI - Rennes II :
Appel du 22 février

Les grévistes de Rennes II sont unis en tant qu’ils considèrent que la grève avec blocage de l’université est pour ceux qui y étudient la condition sine qua non d’une lutte contre le CPE ; non que cela suffise, mais cela libère le temps et l’énergie sans lesquels il n’y aurait pas de lutte, mais une simple divergence d’opinions.

Ils sont également unis en tant que pour eux la grève avec blocage est le seul moyen de provoquer le débat politique sur le CPE en dehors des joutes oratoires feutrées des parlements.


Ce débat politique sur le CPE a permis de constater au sein du mouvement une forte tendance à ne pas se satisfaire de slogans tels que “ non au CPE, pour plus de CDI ”, qui suggèrent que le CDI serait en soi un contrat équilibré, favorable aux salariés, qu’il s’agirait de défendre comme un acquis, une position de force conquise par les luttes passées. Il apparaît pourtant que tout contrat de travail garantit seulement les modalités d’une exploitation. Nous considérons que rejeter une réforme qui aggrave nos conditions de vie ne doit pas signifier la valorisation unilatérale de l’état de chose préexistant.


On nous parle de prudence, nous disant qu’il ne faut pas effrayer “ la grande masse des gens ”. Pourtant, la grande masse vit quotidiennement la réalité du CDI. Lui faudrait-il cesser de lutter, de faire grève, sous prétexte qu’elle jouirait de privilèges auxquels tous les précaires rêveraient d’accéder ? On connaît ce raisonnement, c’est celui par lequel on combat la révolte en prétendant que seul le pire la justifie, et que le pire est toujours ailleurs. Nous prétendons que revendiquer plus de CDI contribue à la fabrique du consentement à l’égard de ce qui est.

Curieusement, c’est ceux qui veulent que l’horizon du mouvement ne se limite pas au retrait du CPE qui prennent le plus ce mouvement au sérieux, qui sont les plus déterminés à lutter jusqu’au bout, à lutter, quoi qu’il en coûte, jusqu’à son retrait.


Ne nous leurrons pas : le CPE ne sera pas retiré si nous commençons à nous dire qu’il faudra peut-être reprendre les cours si le gouvernement ne cède pas très vite. Il ne sera retiré que si, partout, est reprise l’idée qu’il faudra la police pour nous faire plier, que nous n’accepterons pas que l’immobilisme et la lassitude de ceux qui restent spectateurs du mouvement décident pour nous.

L’épuisement, nous ne le connaissons pas. La liberté n’est pas épuisante, mais exigeante. Nous sommes contre le CPE parce qu’une certaine idée de la précarité nous est chère ; pas celle des tracasseries quotidiennes pour trouver et conserver un emploi plus ou moins désagréable mais toujours subordonné à la nécessité de se vendre comme force de travail pour survivre ; mais la précarité de l’existence et de la pensée que ne vient garantir nulle autorité à laquelle se soumettre, nulle communauté à laquelle appartenir, famille, entreprise ou état. Qu’on ne voie là nulle célébration libérale de la “ mobilité ”, cette liberté d’aller d’expérience en expérience ; au contraire, puissants sont nos attachements, et c’est parce que nous ne voulons pas y renoncer que nous pouvons prendre le risque de tout perdre. C’est parce que nous ne voulons pas d’une joie garantie durable qui se marchande à coups de renoncements quotidiens et que nous savons que cette joie de lutter ensemble a pour fond la politique, la discorde, la fragilité des règnes, que nous assumons la précarité comme la vérité de notre condition. D’autres parlent de l’épanouissement par le travail et de la reconnaissance qui lui est liée. Mais comment ne pas voir qu’il s’agit toujours à un moment donné de renoncer à être pleinement fidèle à ce qui nous anime quand par exemple nous enseignons, soignons, créons, et d’accepter de faire avec l’ordre des choses, de nous y adapter, jusqu’au point où suivre nos désirs signifie concourir au maintien de cet ordre ?


Derrière le refus du CPE, on entend d’abord la peur, la peur de ceux qui se savent isolés, d’être encore plus dépourvus face aux pouvoirs, face à la suprématie de l’économie ; et cette peur ne trouve d’autre voie que de se traduire en demande de sécurité.

C’est la même logique qui demande à l’état plus de flics contre l’insécurité et plus d’emplois contre “ l’insécurité sociale ”. Encore et toujours nous supplions l’état de bien vouloir nous protéger. Car nous sommes maintenus, de par l’effet d’une politique qui n’a rien d’hasardeux, dans une situation où il nous faut choisir entre la grande pauvreté des allocations et l’emploi de toute notre vie au service de projets entrepreneuriaux.


À cette demande de sécurité, nous opposons la confiance dans la communauté de ceux qui refusent la politique libérale. Et qui pensent que refuser avec conséquence implique d’en finir avec l’isolement de chacun, de mettre en partage moyens matériels, expériences et affects pour rompre avec la logique libérale dont le CPE n’est qu’un symptôme. La question de subvenir à nos besoins devient alors une question collective : celle de constituer entre nous des rapports qui ne soient pas des rapports d’exploitation contractuelle. Et de faire que ce nous ne soit pas celui d’un groupe restreint, mais le nous de l’affirmation révolutionnaire.

Tendance gréviste ni CPE ni CDI

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 12:08
par douddu
De toulouse .

Ici aussi grosse manif, de 20000 ? Cortége autonome de la tendance ni CPE ni CDI devant les syndicats, quelques altercations avec le SO de la tendance oui au CDI , mairie occupée par les intermittents et quelques centaines de manifestants autonomes , incidents avec les CRS .

Cela bouge super dans votre coin .

Avez vous des contacts avec la tendance ni CPE ni CDI de Rennes ?

Bravo aux copains de rouen qui occuppent la fac !

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 12:09
par douddu
De toulouse .

Ici aussi grosse manif, de 20000 ? Cortége autonome de la tendance ni CPE ni CDI devant les syndicats, quelques altercations avec le SO de la tendance oui au CDI , mairie occupée par les intermittents et quelques centaines de manifestants autonomes , incidents avec les CRS .

Cela bouge super dans votre coin .

Avez vous des contacts avec la tendance ni CPE ni CDI de Rennes ?

Bravo aux copains de rouen qui occuppent la fac !

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 15:28
par tomatok
bah c'est cool pour rouen, par contre le sloggan de la banderolle pue méchamment... (qui consent suce, etc). et pourquoi pas "villepin serre les fesses on arrive à toute vitesse" ?? faudra vraiment qu'on m'explique un jour ce que le sexe vient faire dans les insultes et sloggans militants...

sinon une AG de 60 personnes qui décide de bloquer une fac, c'est pas un peu chelou ?

guillermo a écrit:paul anton si tu est la
il est 2342
peux tu mapeller toute de suite
merci

mdr eh guillermo ici c'est un forum public, t'es pas sur un chat privé ni sur la hotline ! :lol:

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 15:33
par miguelito
C'est pas le sexe qui pose problème, c'est la contrainte.
Ce que tu dis sur l'AG de 60 personnes peut s'appliquer à n'imoporte quel mouvement, grève, manif ou autre : un certain nombre de personnes décident de faire quelque chose alors qu'ils sont en minorité : où est le problème ? Fallait peut-être attendre que 51 % des étudiants décident d'occuper pour agir ? Voilà toute l'imbécilité de la démocratie : dès qu'une minorité agit ON trouve ça louche !
Nous avons décidé de ne plus attendre pour agir. Nous n'avons personne à convaincre ou à séduire. Nous ne sommes pas des militants.

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 17:16
par guillermo
COMPTE RENDU
AUJOURDHUI
Ce matin bloquage complet de la fac de lettres, le mobilier était sorti en dehors des salles, AG avec 300 personnes à 10hs qui a décidé la grève indeterminée ainsi que la mobilisation des autres UFR, psycho SOCIO, staps, Sciences qui reffusent de bouger.certains ont essayé de faire bouger la fac de droit mais sans beaucoup de succès L'occupation continue cette nuit et ce soir manif devant la prefecture. AG demain midi fac de lettres.
bon courage atous !!!

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 17:45
par guillermo
en plus de l'occupation de la fac, ce midi, des grévistes ont pratiqué une autoréduction au resto U! Il faut lutter avec le ventre plein!

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 20:11
par tomatok
miguelito a écrit:Ce que tu dis sur l'AG de 60 personnes peut s'appliquer à n'imoporte quel mouvement, grève, manif ou autre : un certain nombre de personnes décident de faire quelque chose alors qu'ils sont en minorité : où est le problème ? Fallait peut-être attendre que 51 % des étudiants décident d'occuper pour agir ? Voilà toute l'imbécilité de la démocratie : dès qu'une minorité agit ON trouve ça louche !

oui c'est sûr, après j'ai pas dit que c'est "louche" ! je trouve ça bizarre mais c'est parce-que je ne suis pas sur place après tout, donc je ne sais pas ce que vous avez fait précisément avant... les AGs n'ont jamais dépassé la soixantaine de personnes ? par contre :

miguelito a écrit:Nous n'avons personne à convaincre ou à séduire.

ça par contre je capte pas... si l'objectif c'est pas de construire quelque chose de collectif et que l'état d'esprit est "fuck'em all" je vois pas trop où vous voulez en venir...

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 20:51
par guillermo
jai fait le compte rendu de la journée , et je te dis quilyavit au jourdhui a la AG 300PERSONNES

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 22:00
par tomatok
miguelito a écrit:C'est pas le sexe qui pose problème, c'est la contrainte.

non je crois que c'est pas tant la contrainte que la soumission, à travers toutes les allusions au cul dans les sloggans et insultes militantes. dans le truc "qui consent suce" il n'y a pas de contrainte, mais ça induit que sucer c'est se soumettre, je trouve que dans le cadre de la clarification des termes qu'on emploie c'est important d'y veiller

guillermo a écrit:jai fait le compte rendu de la journée , et je te dis quilyavit au jourdhui a la AG 300PERSONNES

oui oui j'ai bien vu guillermo, mais le message auquel je répondais précédait le tiens, et je parlais de la mobilisation AVANT cette mise en grève et le blocage... c'est parfait s'il y avait 300 personnes à l'AG !

MessagePosté: Mercredi 08 Mar 2006 22:27
par Léa
tomatok a écrit:bah c'est cool pour rouen, par contre le sloggan de la banderolle pue méchamment... (qui consent suce, etc). et pourquoi pas "villepin serre les fesses on arrive à toute vitesse" ?? faudra vraiment qu'on m'explique un jour ce que le sexe vient faire dans les insultes et sloggans militants...

C'est freudien ! :twisted: Ben alors tu connais pas tes classiques :lol: Cela m'étonne de toi :wink: