Rouge & Noir

reno a écrit:en fait c'est la poignée d'étudiants et lycéens qui restaient à la fin de la manif,peu nombreux (une trentaine) mais déterminés, qui se sont réunies en une sorte de petite AG, suite à quoi ils ont décidé d'appeler à une autre AG avec l'espoir de construire quelque chose.

lucien a écrit:

Léa a écrit:

lucien a écrit:A Caen, il faut maintenant compter sur un collectif de lutte contre la précarité.

Va falloir, que ce collectif fasse gaffe à ne pas se faire récupérer par les politicards.

T'inquiète pas, va !

lucien a écrit:Ouais enfin, la comparaison entre ton blog et le collectif caennais n'est peut-être pas des plus opportunes !

lucien a écrit:Douterais-tu des personnes qui le fréquentent ?!

lucien a écrit:Cela dit, on n'est effectivement jamais à l'abri d'une récup'...

Léa a écrit:Mais, je pense qu'il faudrait se raprocher des jeunes qui après avoir été "exclus" du système éducatif classique, se sont retrouvé dans des lycées professionnels (stages en entreprise non rémunéré), ou en alternance (moitier école/moitier boulot), ou même sans rien : ni école, ni boulot !

Anartoka a écrit:La MJS était présente avec la LCR qui ont voulu faire échoué le collectif caennais.

J'espere ne plus les revoirs dans ces AGs

lucien a écrit:

Léa a écrit:Mais, je pense qu'il faudrait se raprocher des jeunes qui après avoir été "exclus" du système éducatif classique, se sont retrouvé dans des lycées professionnels (stages en entreprise non rémunéré), ou en alternance (moitier école/moitier boulot), ou même sans rien : ni école, ni boulot !

lucien a écrit:La formule vaut ce qu'elle vaut mais bon... tout est modifiable !

Anonymous a écrit:un tract anti-cpe?
voici ce qu'on distribue à la fac de Pau, aux étudiants qui sont malheureusement en exams pour l'instant
Gwénaël, CNT-AIT et Clé de Pau
à +

Coordination Libertaire Etudiante
UFR LLSH/UPPA
cle_pau@hotmail.com

Contrat de Première Exploitation


Dernière nouveauté du gouvernement pour détruire les maigres droits des salariés, le C.P.E. permet aux entreprises d’embaucher des jeunes de moins de 26 ans pour une période d’essai de deux ans… et donc de virer à tout instant le dit jeune, sous pression pendant deux ans, devant se plier à toutes les exigences de son patron dans l’espoir d’une hypothétique embauche définitive.

La volonté affichée de réduire par ce moyen le chômage n’est qu’hypocrisie. Le chômage de masse est une composante structurelle du capitalisme. Le salarié ne représente pour les patrons qu’un coût de production, au même titre que les matières premières ou les machines, coût de production qu’il convient de réduire par tous les moyens pour maximaliser les profits. De ce point de vue, le chômage est une arme qui nous pousse à accepter n’importe quelles conditions de travail, aussi pourries fussent-elles, de crainte de le perdre, ce fameux travail.
Le C.P.E. s’inscrit dans une stratégie globale de destruction des droits des salariés, et il doit pour cela être refusé et combattu.

Que faire ?
Il nous appartient de nous organiser pour lutter contre cette vacherie. La riposte envisagée par les dirigeants des syndicats institutionnels n’est pas satisfaisante. Une journée d’action et puis quoi ? Cette stratégie de journée d’action a déjà montré ses limites (pour les retraites, dans l’éducation nationale…) et est très prévisiblement vouée à l’échec.

On le sait, seul un rapport de force important peut payer. Lorsque les étudiants ont obtenu des choses, c’est par la grève et des manifs quotidiennes (contre la loi Devaquet, contre le CIP, ou pour l’obtention de postes à l’université de Pau, grève longue et victorieuse en …1995).
Nous savons donc ce que nous avons à faire, décidons collectivement d’arrêter de travailler pour pouvoir manifester quotidiennement notre refus de contrat inique jusqu’à obtenir son retrait.


TOUTES ET TOUS EN GREVE CONTRE LE CPE

Anartoka a écrit:le slogan fait mal à la tête